Vous a-t-on déjà dit que vous êtes une personne acariâtre ? Mais si, vous savez : désagréable, soit acariâtre comme le Dr House dans la série télévisée du même nom.
Dans l’affirmative, j’imagine que vous n’appréciez pas la remarque puisqu’elle est particulièrement péjorative. Cependant, il y a bien un motif qui justifie cette interjection à votre égard ? C’est à cela que je vous invite à réfléchir.
Alors, êtes-vous, ou n’êtes-vous pas, une personne acariâtre ? Grande question s’il en est si j’en crois ce que j’entends, et constate tant dans mon quotidien personnel que professionnel.
Pour savoir de quoi il retourne, tentons de définir ce trait de caractère puis explorons les différentes solutions qui permettent de changer et, enfin, répondons à la question de savoir comment traiter l’anxiété dont le comportement acariâtre est un symptôme.
Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…
Être acariâtre, ça veut dire quoi ?
Une personne acariâtre se définit comme une personne aigrie, terriblement négative, voire méchante et vraiment difficile à vivre.
Elle est constamment de mauvaise humeur, tout l’irrite, et il est quasiment impossible de la contenter, ou de faire quelque chose qu’elle apprécie. En écrivant cela, je pense à certains professeurs que j’ai connu et qui étaient devenus extrêmement tendus après des années à enseigner.
Il ne s’agit pas d’une maladie à proprement parler. Plutôt de la conséquence d’un mal être ou d’un problème psychologique. Les personnes acariâtres cachent souvent un grand complexe d’infériorité ou une personnalité narcissique.
Leur problème provient également d’une angoisse, celle de l’abandon à l’approche de la vieillesse par exemple, voire d’une dépression nerveuse.
Alors, par souci de comprendre, j’ai fouillé sur le net. Et je suis « tombé » sur Maître Fabien Pouillot, avocat au barreau de Bobigny. Il parle de cette notion de comportement acariâtre et de ses conséquences.
Cet avocat fait remarquer qu’un caractère acariâtre peut être une faute notoire qui justifie pleinement un divorce. Pour illustrer son propos, il cite le cas d’un couple dans lequel la femme se comporte de manière, je cite : « humiliante et méprisante vis-à-vis de son mari ».
Si cela vous intéresse, je vous invite à cliquer sur ce lien: « Un comportement qui peut constituer une faute dans une procédure en divorce«
Le drame, c’est que les mauvais comportements de cette dame ne concernent pas exclusivement son époux lequel n’a pas fait de longues études. Je précise ce point à propos de questions d’image de soi, d’affirmation de soi, et de confiance en soi.
Être acariâtre a des conséquences pénibles
Voici une idée des agissements de l’épouse pour vous montrer combien la situation est invivable :
- Les enfants ne doivent pas rencontrer leurs grands-parents.
- Les enfants font leurs devoirs à la lampe à pétrole.
- Les grands-parents maternels sont interdits de visite et sont jugés envahissants.
- L’époux dort sur le canapé depuis la naissance du premier enfant, et est privé de rapports sexuels.
- Le salaire de l’époux est entièrement géré par l’épouse.
- Et j’en passe.
Pire, l’épouse estime qu’elle n’a aucunement tort, que seul le mari doit subir les sanctions du divorce.
Heureusement, le juge en charge du dossier en cassation rétablit les faits. Il prononce un divorce en torts partagés. Le père ne peut pas être que victime, il est aussi complice. Cela montre bien combien il est difficile, voire destructeur, de vivre avec une personne acariâtre et qui, de surcroît, ne reconnaît pas ses torts.
Bien sur, cette mauvaise disposition d’esprit s’étend au milieu du travail. L’acariâtre n’a pas de limites, bien au contraire.
Au boulot, il est impossible de collaborer avec lui. Il estime que le travail de ses collègues n’est jamais satisfaisant. Il refuse également de leur apporter son aide, et leur manifeste de la rancœur voire la jalousie. C’est souvent le cas vis-à-vis de personnes plus jeunes ou plus brillantes.
Quand j’écris cela, je pense tout particulièrement à une personne qui a un comportement non seulement acariâtre mais harcelant, ce que j’aime à appeler un comportement délétère. Ce même comportement a des conséquences psychologiques douloureuses sur une personne qui m’est chère.
Existe t’il un traitement pour les comportements acariâtre ?
Bref, partager la vie, ou le bureau, d’une personne acariâtre, c’est l’enfer !
Il n’existe pas de traitement spécifique pour l’acariâtre dans la médecine moderne. En effet, il n’est pas malade au sens médical du terme.
Ce qui se fait couramment, c’est de traiter la cause sous-jacente. Encore faut-il que la personne concernée soit « cliente » d’une intervention, cliente d’un changement.
En première intention, le psychothérapeute ou le médecin en charge de la personne va ainsi proposer les traitements suivants :
- Antidépresseurs, si la cause masquée de ce caractère est une dépression,
- Anxiolytiques, si le problème trouve son origine dans une forme d’angoisse ou d’anxiété.
Ces traitements médicamenteux sont accompagnés de séances de thérapies l plus souvent d’obédience analytique.
Ces consultations thérapeutiques sont généralement éprouvantes et pas toujours efficaces. Enfin, moi, j’écris çà, j’écris rien.. Le procédé classique consiste en effet à rechercher les sources du mal dans le passé, alors qu’elles se situent dans le présent.
Comme seconde méthode de traitement, il est conseillé aux personnes acariâtres de pratiquer du sport, ou du yoga, d’utiliser de l’aromathérapie ou de l’homéopathie.
Je n’ai bien évidemment rien contre ces pratiques mais si la rancune et l’aigreur sont profondément enracinées, ces activités censées permettre de trouver un certain équilibre n’ont que des avantages de surface ou alors très limités.
L’acariâtre apprend à devenir faussement sage et humble.
Tôt ou tard, son caractère négatif fait de nouveau surface dès qu’il en a l’occasion. Par exemple, on peut être grand sportif, adepte de comportements zen et être acariâtre.
Comment faire quand on ne veut plus être acariâtre ?
Si vous êtes dans l’environnement d’une personne acariâtre, voire si vous l’êtes vous même, je ne vous recommande pas de suivre une thérapie classique.
Les résultats sont très aléatoires et le chemin de la guérison est long, difficile et souvent ingrat. De plus, la personne incriminée, du fait de ces embûches, risque de se lasser puis de reprendre ses anciens comportements sur la foi de motifs d’une parfaite mauvaise foi.
Je vous suggère plutôt de faire le choix d’une thérapie brève.
En l’occurrence, l’approche systémique de Palo Alto. C’est la méthode la plus simple, et la plus rapide. Elle ne s’intéresse pas au pourquoi mais au « comment ».
Encore faut-il que la personne au comportement acariâtre exprime une demande et, ce faisant, qu’elle reconnaisse qu’elle a un comportement acariâtre, avec tout ce que cela signifie, et qu’elle confirme vivre cela comme un problème.
L’approche stratégique brève orientée solution est reconnue pour ses performances dans le traitement des troubles psychologiques.
Tous les jours, l’approche comportementale fait ses preuves remédier à l’angoisse, la dépression, la dépendance affective, l’anxiété, aux phobies. En bref, à tout ce qui relève de troubles comportementaux puisqu’il s’agit de troubles de l’humeur.
Comment s’en sortir quand on est cyclothymique ?
L’approche systémique est un traitement qui a vu le jour en France au 19ème siècle. De sa création à ce jour, elle a connu trois principales vagues.
Chacune d’elles a apporté un plus à la manière dont elle est administrée aujourd’hui et son efficacité est attestée par plusieurs études scientifiques. Pour faire court, c’est une thérapie brève qui n’a aucun effet secondaire. Cette approche thérapeutique est la meilleure pour traiter les troubles de l’humeur.
Cet article détaille deux types de troubles que l’approche stratégique et brève permet de traiter efficacement en matière de troubles de l’humeur.
Vous allez donc comprendre et découvrir comment changer d’humeur quand on souffre d’anxiété, de bipolarité ou encore de dépression.
Les troubles de l’humeur les plus fréquents chez un(e) acariâtre
La dépression est l’une des plus fréquentes conséquences des troubles de l’humeur.
L’OMS estime qu’elle touche plus de 300 millions de personnes. C’est la première forme d’incapacité dans le monde sachant que les femmes sont plus concernées que les hommes. Dans les cas les plus graves, la dépression peut conduire au suicide.
Les signes suivants doivent vous pousser à consulter le plus vite possible :
- Fatigue extrême,
- Tristesse excessive,
- Sentiment de culpabilité,
- Baisse d’estime de soi et de confiance en soi,
- Problèmes de concentration,
- Indécision,
- Manque d’énergie,
- Perte de poids, ou perte d’appétit,
- Troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie),
- Perte d’intérêt sexuel,
- Maux de tête,
- Maux digestifs,
- Etc.
La maladie affective bipolaire
La personne victime de ce trouble éprouve de la difficulté à contenir et à gérer ses émotions. Elle a l’impression que ses pensées vont dans tous les sens. Ce trouble de l’humeur est marqué par des épisodes d’euphorie (temps d’excitation et d’énergie), et des épisodes de grande tristesse.
Voici quelques signes qui doivent vous interpeller et vous inviter à agir :
- Ressentir un trop-plein d’idée,
- Manque de retenue et de jugement,
- Forte distraction,
- Hyperactivité,
- Agitation,
- Sentiment de bonheur excessif,
- Cyclothymie,
- Suspicion de troubles bipolaires,
- Etc.
La dysthymie
La dysthymie est semblable à la dépression sauf qu’ici les symptômes sont atténués. Ils ne paralysent pas totalement la vie de la victime, mais persistent sur le long terme (plus de 2 ans).
Troubles de l’humeur et troubles anxieux
Les symptômes de troubles anxieux sont généralement traités avec une psychothérapies de type approche brève comportementale laquelle est réputée la plus efficace. Elle permet aussi bien de prévenir que de guérir les troubles de l’humeur.sue
Les troubles anxieux les plus fréquents sont les suivantes :
Les phobies
On dit qu’une personne souffre de phobie lorsqu’elle éprouve une peur particulière par rapport à un élément ou à une situation. La phobie peut être spécifique ou sociale.
Comme phobie spécifique, on trouve :
- Arachnophobie (la peur des araignées),
- Agarophobie (la peur des espaces, la claustrophobie [la peur des espaces clos],
- Acrophobia (la peur des hauteurs),
- Cancerophobia (la peur du cancer),
- Etc.
Dans ces cas, le thérapeute comportemental aide la personne anxieuse à se rendre compte que ses pensées sont totalement irrationnelles.
Il l’aide à se faire à l’idée qu’elle ne peut pas tout contrôler et qu’à un moment elle doit lâcher prise ou déléguer ses tâches si elle en a la possibilité?
Trouble panique
Le trouble panique n’est pas très différent de l’anxiété à la différence qu’ici les crises reviennent de façon répétitive et sont très intenses.
Elles envahissent le quotidien de la victime et sont accompagnées de symptômes physiques importants énoncés dans la liste ci-après :
- Étourdissements,
- Transpiration excessive,
- Tremblements,
- Bouffées de chaleur,
- Frisson,
- Sensation de perdre le contrôle de son corps,
- Irréalité,
- Dépersonnalisation,
- Sensation de mort imminente.
Si vous souffrez de tout ou partie de ces symptômes, je vous invite à consulter et agir au plus tôt.
N’attendez pas que cela paralyse vos activités quotidiennes. Suivez un traitement efficace comme le programme thérapeutique que j’ai conçu et qui donne plus de 95% de résultats positifs.
Phobie sociale
La phobie sociale est une peur excessive de vivre ou de participer à des activités sociales. Il peut s’agir des peurs suivantes:
- Parler en public,
- Manger en public,
- Utiliser des installations publiques,
- En bref, tout situation d’exposition au regard de l’autre et à son jugement.
La personne concernée a peur d’être embarrassée et humiliée, et craint constamment le regard et le jugement des autres.
Le thérapeute comportemental aide la personne souffrant de phobie sociale à en déterminer les sources et à les affronter à travers des exercices spécifiques à l’approche systémique et stratégique. Il s’agit là d’exercices mentaux qui ne sont pas des exercices d’exposition, ni des exercices de relaxation ou de méditation.
L’anxiété
Par exemple, une personne peut être anxieuse à l’idée de laisser ses enfants aller à l’école tous seuls. On parle également d’anxiété lorsqu’une personne ressent une pression excessive par rapport à ses activités professionnelles et n’arrive pas à prendre des pauses pour se détendre.
L’approche systémique pour traiter les troubles de l’humeur
L’approche comportementale dite stratégique, brève et orientée solution est l’un des traitements les plus efficaces contre les troubles de l’humeur. Elle permet à toute personne de reprendre le contrôle de sa vie, comme de ses activités quotidiennes.
Le traitement proprement dit consiste à détecter en premier lieu les pensées négatives sources des différents troubles et des symptômes ressentis. Ensuite, le patient est accompagné pour corriger et remplacer ses comportements dysfonctionnels par des pensées et des actes plus adaptées à la réalité.
Mais ce n’est pas tout.
L’approche systémique favorise l’identification et la modification des comportements nocifs à la santé psychique.
Ainsi, le patient suit en quelque sorte une rééducation pour un mode de vie plus sain. Il apprend à mieux gérer ses émotions, à avoir un comportement plus respectueux de lui même, comme à affronter les difficultés qu’il rencontre au quotidien, voire, à anticiper sur certaines d’entre elles.
Cette approche l’aide à identifier et à corriger ses pensées dysfonctionnelles. Au cours des séances, ou à la faveur des modules du programme en ligne, vous comprenez – enfin – ce qu’il vous arrive.
Prévenir et affronter le mal-être qui justifie un comportement acariâtre devient rapidement beaucoup plus simple puisque les pensées négatives sont corrigées de façon naturelle et que de nouvelles pensées plus adaptées à la réalité de la personne concernée sont aisément mises en place.
En ma qualité de comportementaliste, je suis donc fondé à affirmer que l’approche comportementale vous aide à adopter des comportements pro-actifs, sachant que le traitement dure entre 6 et 8 semaines, et les probabilités de rechute presque nulles.
Prise en charge comportementale pour ne plus être acariâtre
Le caractère acariâtre dont il est question ici est toujours lié à un trouble psychologique sous-jacent.
La démarche du thérapeute est donc de trouver, en premier lieu, comment s’exprime ce caractère acariâtre et les raisons qui justifient cette aigreur, cette rancœur.
En bref, il s’agit d’identifier le mécanisme du ressentiment. Celui-ci est, je vous le rappelle, le propre de l’égocentrisme.
Ensuite, dans une logique progressive de changement de sa perception, le thérapeute amène la personne à inhiber le comportement acariâtre. L’objectif réside dans la conception de comportements respectueux de soi comme des autres.
Dès que la personne qui consulte comprend le bien-fondé de la procédure thérapeutique, qu’elle l’accepte et en comprend tous les avantages, elle change. Partant, elle règle ses troubles émotionnels.
Elle n’est plus en conflit intra psychique, ni en conflit avec le reste du monde. Sa confiance en soi renaît, et elle goûte tout l’intérêt de cultiver optimisme et humilité.
C’est un travail lié à l’identification et à la régulation des émotions qui permet de lâcher prise et de pardonner. Ainsi, les vieilles rancœurs sont rangées au rayon des vieux souvenirs, et les inter actions positives et constructives sont désormais possibles.
Si vous avez des informations, des suggestions, ou encore une expérience à propos des comportements acariâtres, je vous invite à partager votre expérience dans l’espace « Commentaires », en-dessous du présent article.
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