Il existe 2 formes de traitement de la névrose d’angoisse :
- Les médicaments.
- L’approche comportementale.
Les médicaments
Les traitements les plus expéditifs sont médicamenteux. Les benzodiazépines, par exemple, permettent de supprimer complètement et immédiatement les symptômes d’anxiété mais les symptômes ressurgissent dès l’arrêt du traitement.
En revanche, ils ont de nombreux effets secondaires, empêchent souvent de travailler ou de conduire et provoquent une accoutumance. On les utilise surtout pour calmer les personnes très angoissées et leur offrir un peu de repos avant d’entamer un travail thérapeutique.
La prise de calmants ne peut alors se comprendre que comme une tentative de calmer des symptômes et non comme une solution au problème.
Les antidépresseurs peuvent s’avérer efficaces pour traiter certaines névroses et la dépression qui l’accompagne parfois. Néanmoins, des solutions sans médicaments existent aussi et leurs résultats sont bien plus efficaces dans la mesure où elles sont naturelles et définitives.
Névrose d’angoisse et coaching comportemental
Les démarches thérapeutiques classiques comme la psychologie clinique, la psychanalyse ou la psychiatrie prennent des années, et le plus souvent, sont ingrates.
Quand un résultat rapide est souhaité, mieux vaut mieux faire appel à l’approche systémique de Palo Alto.
Cette approche thérapeutique comportementale, dite stratégique et brève orientée solutions, est reconnue comme la plus efficace et la plus adaptée.
Une névrose d’angoisse, c’est quoi ?
La névrose d’angoisse est un concept identifié et décrit par Sigmund Freud en 1895. Ne soyons pas inquiet(e), ce n’est pas une maladie mentale au sens où il ne s’agit pas d’une folie. Aujourd’hui, on associe l’angoisse névrotique aux troubles anxieux.
Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…
Malgré tout, l’étude des spécificités est forte en enseignement, notamment pour ses différences avec les troubles de l’anxiété. Par contre, ce rend ces manifestations symptomatiques pénible, voire invalidante, c’est que les raisons de cette angoisse ne sont pas toujours clairement identifiées.
En effet, la névrose se caractérise par un sentiment d’insécurité patent, une angoisse constante qui s’installe dans le temps. Elle peut donc durer des mois et, d’après certaines études, environ 4 % de la population est en victime.
Il s’agit d’un trouble dit mental qui ne provoque pas de désorganisation de la personnalité bien qu’elle entraîne une importante souffrance morale.
C’est un état névrotique permanent à propos duquel les traits de personnalité, les conduites, et les symptômes, sont les preuves d’une angoisse omniprésente.
L’angoisse est un état psychologique proche de l’anxiété laquelle peut se manifester par une boule au ventre. Toute angoisse est donc la manifestation profonde d’une inquiétude laquelle survient de manière ponctuelle, puis disparaît, comme elle est venue, et plus ou moins rapidement, tout comme la peur du vide.
Elle est caractérisée par une peur intense et incontrôlée et porte le plus souvent sur la crainte de mourir ou, plus généralement, la peur perdre le contrôle.
La personne concernée a l’impression de devenir folle, sans possibilité de se raisonner, du moins tant que la crise dure. Cette dernière peut durer plusieurs mois voire plusieurs années, et provoquer de fortes crises appelées attaque panique.
Certaines personnes se disent qu’elles ont un tempérament anxieux permanent, avec une facilité à s’inquiéter. Cependant, cette angoisse peut être associée à une maladie sous-jacente, par exemple, la manifestation d’une hypertension.
Les symptômes psychiques
- Pénible sentiment d’attente,
- Sentiment d’insécurité et de danger imminent avec des sursauts (peurs),
- Impression d’un danger imminent,
- Incapacité à rester calme,
- État d’excitabilité généralisé avec des réactions de sursaut excessives, ou incontrôlées,
- Doutes relatifs au présent,
- Anticipation négative quant à l’avenir,
- Exagération et majoration du moindre souci,
- Irritabilité et agitation,
- Difficultés de concentration, et de mémorisation,
- Angoisse permanente sans raison apparente.
Les symptômes physiques
- Palpitations,
- Accélération du rythme cardiaque,
- Douleurs thoraciques et palpitations (semblable à une crise cardiaque),
- Troubles sexuels,
- Lombalgies,
- Accès de toux nerveuse,
- Sensation d’étouffement et d’oppression,
- Nausées,
- Douleurs abdominales,
- Diarrhée,
- Fréquentes envies d’uriner comme lors d’une infection urinaire,
- Sécheresse de la bouche,
- Bouffées de chaleur,
- Crises de hoquet,
- Transpiration,
- Bourdonnements dans les oreilles,
- Sensation d’étranglement,
- Crises de vertiges avec la sensation que les jambes se dérobent, ou que vous marchez de façon instable,
- Fourmillements dans les pieds et dans les mains,
- Tensions musculaires,
- Tremblements,
- Troubles du sommeil (difficultés d’endormissement, réveils nocturnes, cauchemars),
- Sensation de malaise (cf. hypoglycémie),
- Dilatation des pupilles,
- Peur des espaces clos,
- Peur des lieux publics (agoraphobie).
Causes et origines
La tradition psychanalytique freudienne considère que la névrose d’angoisse est provoquée par un événement traumatique refoulé durant l’enfance.
Dans le cas de l’angoisse, la peur et la tension constante d’une situation ou d’un objet sont toujours liées à un événement refoulé. Des méthodes thérapeutiques plus récentes, comme l’approche systémique de Palo Alto, utilisent des données plus précises.
Les troubles névrotiques seraient caractérisés par une attention excessive aux signaux de danger poussant à ignorer les signaux de sécurité.
Bien que cet état puisse avoir des causes génétiques, la cause la plus souvent évoquée reste la cause environnementale. Par exemple, les enfants exposés à des situations anxiogènes ou qui ont eu des parents dysfonctionnels, voire violents.
Elle peut donc être causée par un sentiment d’insécurité construit au cours de l’enfance et qui perdure à l’état adulte ce qui laisse augurer des symptômes d’angoisse chronique.
Les ruptures relationnelles précoces sont des facteurs qui contribuent à sa mise en place. Les psychanalystes pensent qu’elle est liée à la crainte de manquer ou de perdre, quelque chose ou, quelqu’un, d’important pour soi.
En règle générale, il est convenu que les femmes, et les jeunes adultes, sont les plus exposés.
On retrouve cette pathologie chez les personnalités anxieuses qui souffrent du manque de confiance en soi ou d’un état de tension psychique permanent, voire d’une tendance maladive à rechercher l’idéal et l’excellence en tout et à tout prix.
À l’origine, il y a toujours un traumatisme qui affecte la psychologie de la personne qui en souffre. Généralement, ce problème naît de l’opposition entre votre « ça » et votre « moi » (cf. « le « çà » en psychanalyse« ).
Ceci marque des prédispositions naturelles, et le bon sens (les interdits, les valeurs personnelles et sociétales…), le surmoi.
Cependant, les causes de ces symptômes névrotiques sont multiples. Celles-ci dépendent de particularités biologiques, morales et sociales qui différencient une personne d’une autre.
Il peut notamment s’agir d’expériences de vie telles qu’un manque d’affection en bas-âge, des violences familiales, une insécurité familiale, le décès d’un être cher, une séparation conjugale, la perte d’un emploi, etc.
Il est aussi admis que la mauvaise interprétation de signaux de danger par le cerveau se manifeste par des symptômes d’un trouble d’angoisse.
La névrose obsessionnelle
Dans son évolution, et sa forme aigüe et chronique, elle peut conduire à des décompensations dépressives par épuisement. Elle peut également conduire à des névroses plus structurées comme une névrose phobique ou obsessionnelle.
Ainsi, certaines personnes éprouvent un sentiment d’insécurité permanent. Le plus souvent, elles ressentent une menace qu’elles ont toutes les peines du monde à identifier ce qui explique la difficulté à stopper une crise d’angoisse rapidement.
Au moindre souci, elles exagèrent et dramatisent tout, se posant mille et une questions quant au lendemain. À la moindre manifestation d’angoisse, leur cœur sursaute alors qu’aucun danger apparent et immédiat ne les guette.
Lorsque cette forme d’anxiété est répétée, intense et irréfléchie, on passe au stade de la névrose d’angoisse obsessionnelle.
C’est par exemple le cas de personnes qui ont peur d’être homosexuelles alors que cette manifestation d’angoisse n’est qu’un symptôme qui cache autre chose, le vrai problème.
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