Vaincre la Peur de la Maladie : Solutions pour l’Hypocondrie

Arrêter d’avoir peur de la maladie nécessite de :

  • Tisser une relation de confiance avec les professionnels de santé,
  • D’arrêter de chercher des confirmations sur des forums qui racontent tout et n’importe quoi,
  • De cesser de faire de l’introspection médicale alors que l’on est pas compétent,
  • D’en finir avec ses recherches toxiques sur internet pour se rassurer ou être prétendument confirmé dans des symptômes,
  • D’envisager un suivi thérapeutique de courte durée dans le cas où la phobie des maladies persiste,
  • Et, enfin, de s’entourer de personnes bienveillantes.

En effet, la peur de la maladie, également connue sous le nom de nosophobie, est une angoisse qui peut s’installer profondément dans l’esprit, rendant la vie quotidienne difficile.

Cette peur irrationnelle de contracter une maladie grave mène à une anxiété constante, à des pensées obsessionnelles et à un évitement de situations susceptibles de déclencher cette peur plus habituellement connue sous le terme d’hypocondrie.

Comprendre la peur de la maladie, la nosophobie

Le premier pas pour surmonter la peur des maladies est de la comprendre.

La nosophobie peut avoir été déclenchée par une mauvaise expérience personnelle, l’exposition excessive à des informations médicales effrayantes, voire l’anxiété généralisée.

Il est essentiel de reconnaître que cette phobie des maladies est souvent amplifiée par notre propre esprit lequel transforme une simple inquiétude en une véritable obsession.

Les personnes qui en souffrent ont tendance à surestimer les probabilités de tomber malade et à se concentrer sur les symptômes potentiels, même les plus bénins.

En comprenant que cette peur est un mécanisme de défense exagéré, il est plus facile de la relativiser et de commencer à agir de sorte à se débarrasser d’un comportement phobique.

Il ne faut pas confondre hypocondrie et nosophobie

Pour l’heure, l’un des clichés les plus tenaces autour de l’hypocondrie, c’est que l’hypocondriaque aurait peur de tomber malade. Il serait donc un maniaque de l’hygiène et de la désinfection pour tuer tous les germes, virus et bactéries.

En fait, ce comportement est celui du nosophobe, une personne qui souffre effectivement de la phobie de tomber malade et qui est obsédée par l’hygiène.

Souvent on qualifie d’hypocondrie des comportements typiques de la nosophobie. En fait, l’hypocondriaque n’a pas peur de tomber malade.

Un simple rhume ne l’inquiète pas du tout. Dès lors, on ne considère pas toujours l’hypocondrie comme une phobie. En effet, la personne hypocondriaque est plus précisément obsédé par sa propre mort.

Elle est convaincue d’être atteint d’une maladie grave dont les symptômes ont été mal interprétés (ou souvent pas du tout considérés). Il ne s’agit donc pas la peur d’être malade, mais l’idée obsédante d’être en train de mourir.

Il s’agit donc d’une phobie elle-même symptôme d’anxiété.

Peur de la maladie : une approche rationnelle inadaptée

L’un des moyens les plus habituels pour combattre la peur des maladies consiste à adopter une approche rationnelle. Il s’agit alors de questionner les pensées irrationnelles qui surgissent lorsqu’une personne est confrontée à des informations sur la santé.


Une solution durable et efficace

Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé ?


Par exemple, si on a mal à la tête, au lieu d’immédiatement penser qu’il s’agit d’une maladie grave, on est le plus souvent invité(e) à considérer d’autres causes plus probables, comme la fatigue ou le stress.

Dès lors, l’approche rationnelle consiste à se considérer que la majorité des symptômes bénins ne sont pas le signe d’une maladie grave.

Oui, mais voilà…

…adopter un comportement normatif et rationnel face à l’hypocondrie ne fait qu’alimenter le comportement nosophobe.

En effet, c’est un peu comme si on suggérait fortement à un malade alcoolique que boire de l’alcool n’est pas une bonne chose, ce qui a pour effet d’aggraver son obsession de boire. En effet, la personne ne peut pas ou plus échapper à son besoin de contrôler ses émotions grâce à des substances alcoolisées.

Dans la même veine, dire à une personne hypocondriaque qu’elle n’a pas de raison objective de s’inquiéter de son état de santé, c’est comme asséner à une personne angoissée qu’elle n’a pas de raison objective de s’inquiéter pour tout et rien puisqu’à y regarder de plus près, tout va bien.

A ceci près que pour l’intéressé(e), tout va mal ou tout va aller de travers. C’est sa certitude, et l’inviter à penser différemment ne fait qu’enrichir le problème.

C’est comme de penser que s’intéresser aux statistiques médicales, aux avis médicaux ou aux forums psy, il est possible de réduire l’intensité de la peur de tomber malade. C’est une erreur qui a des conséquences graves sur l’impact de la nosophobie dans la vie quotidienne.

Tous les cas précédemment cités en exemple reposent sur le même mécanisme mais il existe une solution particulièrement efficace dont nous vous parlons au terme de cet article.

Peur de la maladie et exposition aux informations médicales

L’un des déclencheurs les plus courants de la peur de la maladie est l’exposition excessive aux informations médicales, en particulier sur internet.

La surabondance d’informations, souvent mal interprétées ou exagérées, alimentent l’anxiété hypocondriaque. Pour éviter cela, il est effectivement conseillé de limiter le temps passé à lire des articles médicaux, à regarder des émissions de santé ou à consulter des forums en ligne.

A ce propos, les forums sont dangereux en ce sens qu’ils font le lit de victimisations constantes aggravées par de multiples absences de réels désirs de se débarrasser d’un problème qu’il s’agisse ou non de nosophobie.

Comme si, d’une certaine façon, certains intéressés prenaient plaisir – inconsciemment – à s’entretenir dans leurs pathologies en en parlant avec d’autres et qu’ils ne sont donc pas vraiment en recherche de solutions.

N’oublions pas un concept très important : dans tout problème il y a… un bénéfice caché !

C’est un peu comme un mari trompé qui n’aurait de cesse de se plaindre à ce propos et n’aurait jamais l’humilité de se poser la question de savoir en quoi il a sa part de responsabilité dans le fait que sa compagne ou son compagnon soit allé(e) voir ailleurs si l’herbe est plus verte…

Dès lors, il va préférer chercher la paille dans l’œil de l’autre, ce qui lui évite de chercher la poutre qu’il y a dans le sien ce qui constitue le bénéfice secondaire du problème.

Alors, oui, il est également important de faire preuve de discernement quant aux sources d’information.

Dès lors, il faut plutôt privilégier les sites médicaux reconnus ou les sites web professionnels, et éviter les pages qui manquent de crédibilité. En réduisant l’exposition à ces stimuli anxiogènes, on évite d’alimenter la crainte de la maladie.

peur de la maladie : excès d'informations médicales et nosophobie.

Être et rester « ici et maintenant »

La méditation de pleine conscience, ou mindfulness, est une technique qui consiste à se concentrer sur le moment présent et à accepter ses pensées et émotions sans jugement.

Cette pratique peut être utile pour ceux qui cherchent des solutions pour gérer la nosophobie, à ceci près que cette technique pour calmer la peur des maladies n’a pas d’effets durables et que, partant, on ne peut pas parler de solutions.

Il en est de même en ce qui concerne la pratique de la pleine conscience qui permettrait d’observer ses pensées sans réagir. Au lieu de laisser la peur des maladies envahir son esprit, cela permet d’objectiver et de considérer les pensées pour ce qu’elles sont : des pensées, pas des réalités.

Cela aide à désamorcer l’anxiété et à se recentrer sur l’ici et maintenant.

Qu’il nous soit cependant permis d’insister quant au fait que ces pratiques permettent de se détendre mais ne constituent en rien une solution efficace et pérenne au sens où elles n’éradiquent pas l’anxiété liée à sa santé.

Créer un lien de confiance avec les professionnels de santé

Quand on est nosophobe, il est crucial de développer une relation de confiance avec les professionnels de santé pour mieux gérer la peur des maladies.

Plutôt que de chercher à diagnostiquer soi-même chaque symptôme sur internet, mieux vaut se tourner vers un médecin de confiance compétent à délivrer des informations fiables et rassurantes.

Une bonne communication avec son médecin aide à mieux comprendre ses symptômes et à éviter les malentendus. Cela permet aussi de ne pas tomber dans le piège des auto-diagnostics erronés qui ne font qu’amplifier la peur.

Savoir que l’on peut compter sur un professionnel compétent pour évaluer son état de santé de manière objective est un pilier important pour surmonter l’anxiété à propos de sa santé.

Peur d’être malade : dépasser les pensées catastrophes

Les pensées catastrophes sont fréquentes chez les personnes qui n’arrivent pas à surmonter la peur des maladies. Ces pensées consistent à imaginer le pire scénario possible à partir de symptômes mineurs ou de situations anodines. Par exemple, un simple rhume peut être interprété comme le signe d’une maladie grave imminente.

Pour contrer ces pensées, il est important de les remettre en question activement.

Il faut alors essayer de se demander si nos craintes sont basées sur des faits ou sur des suppositions. Il convient alors d’essayer de trouver des preuves qui contredisent ces pensées et de les remplacer par des affirmations plus réalistes.

Par exemple, au lieu de penser « Je vais attraper une maladie incurable« , on peut essayer de se dire : « Il est fort probable que je sois en bonne santé, et que mes symptômes aient des causes bénignes« .

Mais, soyons honnêtes. Mettre en place une telle forme d’auto-conviction est plus facile à dire qu’à faire puisqu’en réalité ce n’est pas que la personne concernée ne le veuille pas mais qu’elle ne le peut pas pour les raisons évoquées précédemment.

Peur de la maladie : éviter l’introspection excessive

Ainsi, les personnes souffrant de nosophobie ont tendance à surveiller leur corps de manière excessive, à la recherche de signes de maladie.

Cette hypervigilance amplifie non seulement la peur, mais crée des symptômes psychosomatiques. Plus on scrute son corps, plus plus on courre le risque de prendre des sensations normales pour des signes alarmants.

Il est donc important d’essayer d’apprendre à relâcher cette surveillance constante. Mais, notre expérience nous montre chaque jour que ce n’est pas en essayant de diriger son attention vers d’autres activités ou en s’engageant dans des tâches qui nous passionnent que l’on va y arriver.

Seule une aide extérieure, objective et thérapeutique, saura nous aider à nous débarrasser de la peur de la maladie et, ce faisant, à cesser de s’inquiéter de sa santé.

peur de la maladie : limiter l'introspection médicale

Le rôle du stress dans l’anxiété liée à la santé

Le stress joue un rôle important dans l’amplification de l’anxiété liée à la maladie. En période de stress élevé, l’anxiété augmente, rendant les pensées liées à la santé encore plus envahissantes.

Il existe de nombreuses techniques pour réduire le stress, comme la respiration profonde, la méditation ou l’exercice physique. En intégrant ces pratiques dans votre routine quotidienne, vous pouvez réduire votre niveau d’anxiété général et, par conséquent, diminuer votre peur des maladies.

Mais, ne l’oublions pas, seul un travail thérapeutique accompagné, et un environnement social, affectif ou familial bienveillant feront la différence.

Évoluer dans un environnement social empathique

Ne sous-estimons jamais le pouvoir empathique d’un environnement bienveillant pour surmonter la peur des maladies.

Être entouré(e) de personnes compréhensives et bienveillantes fait une énorme différence. Parler de ses craintes à des amis ou à des membres de sa famille aide à mettre son anxiété en perspective et à recevoir le réconfort dont on a besoin.

Pour autant, pour éradiquer son anxiété, seul un travail thérapeutique permet de soulager ses maux. A ce propos il existe une thérapie efficace contre la peur des maladies dont nous vous parlons le chapitre suivant.

Les causes de l’hypocondrie

La moindre petite altération, le moindre signe suspect, que ce soit de la fatigue, un bouton, un petit problème respiratoire, une diarrhée soudaine et ponctuelle, le moindre soupçon d’une crise de tétanie, tout l’alerte.

Tous les signes d’altération de l’état physique génèrent une angoisse profonde. Au début, le patient inspecte scrupuleusement chaque signe puis, il essaye de lâcher prise.

Il tente alors de se convaincre de l’inutilité de son comportement mais il ne peut s’empêcher de s’inspecter, de s’ausculter.

Il se renseigne sur le moindre signe qu’il découvre et ce qui doit arriver, arrive. L’obsession prend de plus en plus de place et devient envahissante.

Les diarrhées sont bien évidemment un signe de trouble stomacal grave ; ne difficulté à respirer, un cancer du poumon ; une oppression de la cage thoracique, un probable infarctus, et le tout à l’avenant. L’hypocondrie prend une place grandissante et devient carrément handicapante dans le quotidien.

Les gens écument tous les centres médicaux possibles, à de multiples reprises consultent leur médecin généraliste lequel prescrit beaucoup d’examens qui disent toujours la même chose : pas de signe clinique probant, pas d’indications claires de symptômes d’une pathologie quelconque.

Last but not least, le médecin traitant participe au comportement pathologique de son patient. Ne lui prescrit-il pas des examens complémentaires tout en lui disant qu’il n’a aucune raison de s’inquiéter : « Ce n’est que c’est du stress, rien d’autre.« .

Et c’est bien dans ces tentatives répétées qui consistent à rassurer son patient que le problème trouve un ancrage dramatique.

L’hypocondrie apparaît souvent après un traumatisme

La peur de la maladie induit un comportement qui se développe souvent chez les personnes anxieuses au fil du temps, souvent à la faveur de situations difficiles et répétées (par exemple une crise sanitaire de plusieurs années comme le COVID).

Cela apparaît le plus souvent après un traumatisme brutal, même si elle peut prendre des années à se manifester. Généralement, c’est la mort brutale d’un proche qui provoquera l’hypocondrie.

Peur de la maladie : nosophobie chez l'hypocondriaque

Souvent ce proche était en parfaite santé jusqu’à ce qu’une maladie foudroyante le tue en quelques semaines ou quelques mois. L’hypocondriaque est profondément marqué par l’événement et conserve l’idée qu’il est possible de se croire en parfaite santé alors que l’on est en fait mourant.

C’est surtout la possibilité d’être mourant sans qu’aucun symptôme criant ne se manifeste qui obsède l’hypocondriaque ce qui explique ce besoin obsessionnel d’avoir toujours un temps d’avance sur une pathologie présumée ce qui, bien évidemment, alimente l’anxiété originelle du patient.

Il commence donc à analyser très précisément chaque petit inconfort du quotidien et l’extrapole en preuve incontestable d’une maladie mortelle. Ainsi, une simple douleur au dos peut devenir un cancer des os en quelques minutes.

La peur de perdre le contrôle de la santé

Vous l’avez compris, l’hypocondrie est une peur excessive de la maladie. Être malade, de quelque façon que ce soit, n’a rien de plaisant. Sauf à ce que l’on ait plaisir à souffrir. Je fais référence ici à la notion de bénéfice caché d’un problème.

Être malade, c’est perdre son autonomie, c’est perdre le contrôle. Ensuite, c’est une question de personnalité.

En ce qui me concerne, si j’ai une grippe, je ne me vois pas avec une grippe espagnole. Pour mémoire, en l’espace de 2 ans (1918 – 1920), cette pandémie grippale fit plus de 20 millions de morts.

La médecine évoluant, la probabilité d’une résurgence de cette pandémie est infime. Mais une personne hypocondriaque n’est pas de cet avis. Pour elle, toute maladie, à plus forte raison infectieuse, est porteuse de mort.

La personne n’est pas en situation émotionnelle d’objectiver. Même une sinusite est un drame et ce qui s’ensuivre peut être bien plus grave, mortel donc. C’est donc le besoin obsessionnel d’anticiper qui nourrit l’hypocondrie.

C’est comme une sorte de cercle vicieux. La peur excessive de la maladie contraint la personne intéressée à ne pas perdre le contrôle de son état de santé ce qui nourrit sa peur d’être malade puisqu’elle craint de ne pas être à la hauteur de la situation potentiellement grave à gérer.

Reste alors une question pour sortir de trouble obsessionnel qu’est la peur excessive de la maladie : comment se soigner quand on est hypocondriaque ?

Traitement de l’hypocondrie avec la thérapie comportementale

La thérapie comportementale est la meilleure solution pour venir à bout de l’hypocondrie. Mais comment se déroule cette approche stratégique et brève orientée solution ?

Cela se déroule en 4 phases simples et efficaces :

1 – Identification des mécanismes symptomatiques,
2 – Neutralisation totale des symptômes,
3 – Traitement de la genèse de l’hypocondrie,
4 – Consolidation de la solution.

La première phase permet de comprendre le mécanisme du problème et, partant, tous les contextes et les environnements qui lui donnent vie.

C’est un excellent moyen de découvrir le fameux bénéfice caché de ce type de phobie.

Grâce à 3 exercices très efficaces, les symptômes sont neutralisés en moins de 3 semaines, et ce de façon définitive. Il suffit simplement de suivre le protocole.

Les phases 3 et 4 permettent non seulement de traiter le fond du problème puisque celui-ci est lié à un trouble anxieux, mais aussi de consolider la solution de sorte à ce que la phobie ne ne transfère pas en un autre problème, ni qu’il y ait de rechute possible.

Tout se passe de façon naturelle, sans aucun médicament, et un accompagnement personnalisé est prévu tout au long du parcours thérapeutique.

La thérapie brève orientée solutions est-elle efficace ?

La thérapie comportementale est particulièrement prometteuse pour surmonter la nosophobie. Il s’agit là d’une thérapie systémique brève et orientée solutions issue du modèle de Palo Alto. En effet, cette méthode se distingue par sa capacité à apporter des changements rapides et durables.

Le modèle de Palo Alto se concentre sur les interactions actuelles et les comportements problématiques, plutôt que de plonger dans l’histoire personnelle ou les causes profondes de la peur.

Cette technique thérapeutique vise à identifier ce qui ne fonctionne pas dans la manière de gérer ses peurs, et introduit des stratégies nouvelles pour sortir des cycles d’anxiété.

Cette approche est idéale pour les personnes souffrant de nosophobie, car elle permet de voir des résultats concrets en peu de temps.

Surmonter la peur des maladies est un processus qui pourrait demander du temps et de la patience mais, avec les bonnes stratégies, il est possible de reprendre le contrôle de sa vie très rapidement.

Le meilleur moyen de se débarrasser de l’hypocondrie est l’approche systémique de Palo Alto. Il s’agit d’une thérapie brève qui permet de vaincre tout comportement hypocondriaque en moins de 3 mois.

Grâce à des interventions stratégiques adaptées à chaque cas, il suffit de suivre chaque exercice tel qu’il est communiqué. Cela ne prend pas plus de 15 minutes par jour et plus de 95% de vos symptômes sont éliminés en moins de 3 mois.

A l’angoisse et l’anxiété succèdent confiance en soi et autonomie. Une fois les pensées irrationnelles et anxiogènes maitrisées, cela produit une sorte de désensibilisation aux situations réelles vécues comme pénibles et douloureuses.

L’objectif est d’objectiver et de lâcher prise – et, ce faisant, de renforcer le capital de confiance en soi.

Petit à petit, les fonctionnements cognitifs (réactions automatiques) sont positivement modifiés et, partant, les réactions face à des situations autrefois insurmontables sont neutralisées.

Peur de la maladie : réponses aux questions fréquentes

La peur des maladies, aussi appelée hypocondrie ou nosophobie, est un trouble anxieux courant qui affecte grandement la vie des personnes hypocondriaques ainsi que celles de leurs proches.

C’est la raison pour laquelle vous trouverez ci-après des réponses aux questions les plus fréquemment posées au sujet de l’hypocondrie.

Pourquoi ai-je peur des maladies ?

La peur des maladies découle souvent d’une anxiété généralisée ou d’événements marquants comme une maladie grave dans l’entourage. Les médias ou des recherches médicales amplifient parfois cette crainte.

Comment se débarrasser de la peur de la maladie ?

Un accompagnement thérapeutique, comme les thérapies brèves inspirées du modèle de Palo Alto, aide à comprendre et modifier les pensées anxieuses.

La relaxation et la gestion du stress sont aussi efficaces mais ne constituent pas une solution au contraire de l’approche thérapeutique précédemment citée.

Quels sont les symptômes de l’hypocondriaque ?

Les hypocondriaques vivent dans une inquiétude permanente pour leur santé. Ils surveillent leur corps, s’inventent des maladies et multiplient les consultations médicales.

Comment calmer un hypocondriaque ?

L’écoute active est primordiale. Encourager une personne hypocondriaque à consulter un professionnel pour suivre une thérapie est la meilleure suggestion à faire.

En effet, rassurer un hypocondriaque est le pire des services à lui rendre puisqu’il ne se sent ni écouté ni compris..

Pourquoi deviens-je hypocondriaque ?

L’hypocondrie peut être liée à des facteurs comme le stress, un traumatisme, ou une prédisposition génétique à l’anxiété. Il en est de même en ce qui concerne une peur de la mort ou un manque de contrôle à des sujets divers, sources de troubles anxieux.

Pourquoi je panique quand je suis malade ?

Les maladies ravivent une perte de contrôle ou une peur inconsciente liée à des expériences passées, amplifiant l’anxiété et les ruminations.

Quand le corps ne supporte plus l’anxiété

L’anxiété prolongée provoque des symptômes physiques comme des douleurs chroniques, des tensions musculaires, ou des troubles digestifs.

Comment ai-je guéri de l’hypocondrie ?

La guérison passe souvent par une thérapie comportementale ou systémique laquelle permet de décoder et d’apaiser les mécanismes anxieux.

Quelle est la différence entre hypercondriaque et hypocondriaque ?

Le terme « hypercondriaque » est incorrect et n’existe pas. Le terme exact est « hypocondriaque » désigne la peur irrationnelle des maladies.

Est-ce possible de s’inventer des symptômes ?

Oui, l’anxiété est responsable de multiples somatisations. Ces symptômes physiques, bien que réels, trouvent leur origine dans l’esprit et non dans une pathologie médicale.

Comment traiter la nosophobie ?

La nosophobie se traite à l’aide d’une thérapie comportementales de type Palo Alto, des exercices de relaxation ou de méditation et, parfois, des traitements médicaux pour l’anxiété.

La nosophobie est-elle curable ?

Oui, avec une prise en charge adaptée, il est tout à fait possible de surmonter la nosophobie et de retrouver une vie apaisée.


Mieux communiquer sur les tocs

Ressources externes