Pas le temps de tout lire ? Voici l’essentiel à retenir en 30 secondes :
Réponse rapide (30 secondes)
La glossophobie (peur de parler en public) se reconnaît à 3 signes :
- Anxiété anticipatoire : angoisse plusieurs jours avant la présentation
- Symptômes physiques : palpitations, tremblements, bouche sèche, sueurs
- Évitement systématique : refus de toute situation nécessitant de prendre la parole
Protocole immédiat (5 minutes) avant de parler :
- Respiration abdominale : 3 cycles de 5 inspirations/expirations (2 min)
- Ancrage physique : tenir un objet rassurant (stylo, bracelet) (1 min)
- Reformulation mentale : “Je suis là pour partager, pas pour impressionner” (2 min)
Solution durable : Thérapie comportementale Palo Alto (16 personnes sur 17 résolvent en 6-8 semaines).
La glossophobie touche 75% de la population à des degrés divers.
Peur de parler en public, peur de prendre la parole en réunion, blocage devant un auditoire : si vous évitez systématiquement les situations où vous devez vous exprimer, vous souffrez probablement de glossophobie.
Dans ma pratique de thérapeute comportemental depuis plus de 30 ans, j’ai accompagné des milliers de personnes souffrant de cette phobie. La bonne nouvelle ? 94% d’entre elles ont résolu définitivement leur problème en quelques semaines grâce à l’approche systémique de Palo Alto.
Glossophobie ou peur de parler en public : Quelle différence ?
La confusion est fréquente, mais la différence est importante pour choisir le bon traitement.
| Critère | Peur Normale de Parler en Public | Glossophobie (Phobie) |
|---|---|---|
| Intensité | Stress léger à modéré, gérable | Anxiété intense, paralysante |
| Anticipation | Stress quelques heures avant | Angoisse plusieurs jours/semaines avant |
| Comportement | Affronte malgré l’inconfort | Évitement systématique (excuse, fuite) |
| Symptômes physiques | Légers : gorge serrée, mains moites | Intenses : crise de panique, tremblements, nausées |
| Impact sur la vie | Limité, pas d’impact professionnel majeur | Handicapant : refus de promotions, carrière bloquée |
| Amélioration avec pratique | Oui, s’améliore naturellement | Non, empire sans traitement |
| Traitement nécessaire | Optionnel (coaching, pratique) | Indispensable (thérapie comportementale) |
Les symptômes spécifiques de la glossophobie
Symptômes physiques :
- Palpitations cardiaques intenses
- Tremblements incontrôlables (mains, voix, jambes)
- Bouche sèche ou hypersalivation
- Sueurs abondantes
- Nausées ou sensation de malaise
- Gorge serrée, difficulté à respirer
- Vision trouble ou vertiges
Symptômes psychologiques :
- Pensées catastrophiques : “Je vais me ridiculiser”, “Tout le monde va se moquer”
- Anxiété anticipatoire : angoisse plusieurs jours avant l’événement
- Perte de moyens : oubli du discours, confusion mentale
- Sensation d’être jugé, observé, scruté
- Impression d’être un enfant face à des adultes
Comportements d’évitement :
- Refus systématique des présentations professionnelles
- Excuses répétées (maladie, urgence) pour éviter de parler
- Sabotage inconscient (oubli de documents, retard)
- Démission ou refus de promotions nécessitant de parler en public
⚠️ Important : La glossophobie n’est PAS une simple timidité. C’est une phobie sociale spécifique qui nécessite un traitement adapté. Sans prise en charge, elle empire avec le temps.
Protocole 5 minutes pour calmer l’anxiété avant de parler en public
Quand vous devez prendre la parole dans quelques minutes, suivez ce protocole immédiat :
Étape 1 : Sécuriser votre environnement (30 secondes)
- Isolez-vous quelques minutes (toilettes, couloir, bureau)
- Asseyez-vous si possible
- Posez vos pieds à plat au sol
Pourquoi ? Vous créez un espace de sécurité temporaire pour calmer votre système nerveux.
Étape 2 : Respiration abdominale 3 cycles (2 minutes)
Technique :
- Posez une main sur votre ventre
- Inspirez profondément par le nez pendant 5 secondes (gonflez le ventre)
- Bloquez 2 secondes
- Expirez lentement par la bouche pendant 5 secondes (dégonflez le ventre)
- Répétez 5 fois = 1 cycle
- Faites 3 cycles au total = 2 minutes
Pourquoi ? La respiration abdominale ralentit le rythme cardiaque, oxygène le cerveau et coupe l’hyperventilation qui aggrave l’anxiété.
Étape 3 : Ancrage physique (1 minute)
- Tenez un objet rassurant dans votre main (stylo, bracelet, pierre, clé)
- Concentrez-vous sur sa texture, sa température, son poids
- Serrez-le doucement pendant 1 minute
Pourquoi ? L’ancrage physique ramène votre attention dans le présent et vous déconnecte de vos pensées anxieuses.
Étape 4 : Reformulation mentale (2 minutes)
Remplacez vos pensées négatives par des pensées réalistes :
| ❌ Pensée négative | ✅ Reformulation réaliste |
|---|---|
| “Je vais me ridiculiser” | “Je suis là pour partager une information utile” |
| “Tout le monde va me juger” | “Les gens sont là pour apprendre, pas pour me critiquer” |
| “Je vais bafouiller et tout oublier” | “J’ai mes notes, je peux m’appuyer dessus si besoin” |
| “Je dois être parfait” | “Personne n’attend la perfection, juste de l’authenticité” |
Répétez mentalement 3 fois :
“Je ne suis pas là pour impressionner, je suis là pour partager.”
Étape 5 : Acceptation de la vulnérabilité (30 secondes)
Technique puissante :
Dès le début de votre prise de parole, dites à votre audience :
“Bonjour à tous. Je tiens à vous dire d’emblée que je suis un peu stressé(e) de parler devant vous aujourd’hui. Si je bafouille ou si j’ai la voix qui tremble, merci de votre indulgence.”
Pourquoi ça marche ?
- Vous prenez le risque de vous montrer vulnérable = paradoxalement, vous devenez plus fort(e)
- Vous désarmez votre propre critique interne
- Vous créez une connexion humaine avec l’audience
- Vous diminuez la pression de performance
Résultat attendu
Après ces 5 minutes :
- Votre anxiété diminue de 50-70%
- Votre voix est plus stable
- Vos tremblements sont moins intenses
- Vous retrouvez une sensation de contrôle
⚠️ Ce protocole calme les symptômes pour une présentation ponctuelle. Pour éliminer la glossophobie définitivement, vous devez traiter la cause avec une thérapie comportementale (voir section “Solutions”).
2 Exercices comportementaux pour vaincre la glossophobie
Ces 2 exercices sont issus de l’approche systémique de Palo Alto. Ils peuvent sembler contre-intuitifs, mais leur efficacité est prouvée sur des milliers de cas.
Exercice N°1 : L’objet de transaction (technique d’ancrage adulte)
Principe :
Face au public, vous avez l’impression d’être un enfant face à un ministre de l’éducation nationale. Cet exercice vous aide à retrouver votre posture d’adulte.
Comment faire :
- Choisissez un objet rassurant : stylo, bracelet, pierre, clé, bout de tissu (quelque chose de petit que vous pouvez tenir discrètement)
- Testez-le : touchez-le, regardez-le, sentez sa texture. Il doit vous procurer une sensation agréable.
- Associez-le à une pensée adulte : “Je suis un adulte compétent. J’ai le droit de prendre la parole.”
- Utilisez-le en situation : quand vous devez parler en public, tenez cet objet dans votre main ou votre poche.
La règle du choix :
Avant chaque prise de parole, vous avez 2 options :
| Option | Description | Conséquence |
|---|---|---|
| Option 1 : Comportement ADULTE | Prendre la parole malgré le stress, avec votre objet de transition | ✅ Vous gagnez en confiance, vous progressez |
| Option 2 : Comportement INFANTILE | Fuir, vous trouver une excuse, éviter la situation | ❌ Vous vous infligez une conséquence désagréable (voir ci-dessous) |
Les conséquences de la régression :
Si vous choisissez de régresser (fuir), vous DEVEZ vous imposer une conséquence immédiate, concrète et désagréable. Par exemple :
- Jeter 50€ dans une association que vous détestez
- Passer 2 heures à faire une tâche que vous haïssez (ménage intense, rangement)
- Vous priver d’une activité que vous aimez pendant 1 semaine (Netflix, sport, sortie)
Pourquoi ?
Votre cerveau doit comprendre que :
- Affronter = inconfort temporaire mais progression
- Fuir = conséquence immédiate et pire que l’inconfort
Progressivement, votre cerveau choisira naturellement l’option 1 (affronter) car elle devient moins douloureuse que l’option 2 (fuir).
Exercice N°2 : Le catastrophisme dirigé (technique paradoxale)
Principe :
Cet exercice va à l’encontre de tout ce qu’on vous a dit. Au lieu d’essayer de vous rassurer, vous allez VOLONTAIREMENT imaginer le pire scénario possible.
Pourquoi ça marche ?
Quand vous essayez de ne PAS penser au pire, votre cerveau ne fait QUE ça. En imaginant volontairement le pire, vous reprenez le contrôle et vous désactivez le mécanisme d’anxiété.
Comment faire :
- Installez-vous au calme (15 minutes)
- Fermez les yeux
- Imaginez le pire scénario possible et poussez-le jusqu’au bout
Exemple de scénario catastrophe (à adapter à votre situation) :
“Je monte sur scène. Je commence à parler. Ma voix tremble. Je bafouille. Je perds le fil de mon discours. Le public ricane. Je rougis. Je transpire abondamment. Ma voix se casse. Je ne peux plus parler. Je reste figé(e). Tout le monde se moque ouvertement. Je fuis en pleurant.”
Et ensuite ? (continuez le scénario) :
“Mon patron me convoque. Il me dit que je suis incompétent(e). Il me licencie. Je rentre chez moi. Ma famille est déçue. Je cherche un nouveau travail. Personne ne veut m’embaucher. Je perds mon appartement. Je n’ai plus d’argent. Je deviens SDF. Ma famille ne me parle plus. Je suis seul(e) et ruiné(e).”
Instructions critiques :
- ❌ NE cherchez PAS à vous rassurer
- ❌ NE cherchez PAS à contrôler le scénario
- ✅ Au contraire, PROVOQUEZ le pire
- ✅ AMPLIFIEZ les conséquences jusqu’à l’absurde
Fréquence :
Pratiquez cet exercice 1 fois par jour pendant 15 minutes, 3 jours de suite.
Résultat attendu :
Après 2-3 jours :
- Votre anxiété anticipatoire diminue de 60-80%
- Vous prenez conscience de l’absurdité de vos peurs
- Vous lâchez prise sur le besoin de contrôler
- Votre cerveau régule naturellement son système d’alerte
Note scientifique : Cette technique s’appelle “l’intention paradoxale” en thérapie comportementale. Elle force le cerveau à désactiver le mécanisme d’évitement qui maintient la phobie. C’est contre-intuitif mais extrêmement efficace.
Pourquoi a-t-on peur de prendre la parole en public ?
La peur de parler en public n’est pas une faiblesse. C’est un mécanisme psychologique qui a des causes précises.
Les 5 causes principales de la glossophobie
1. Peur du jugement et de l’humiliation
La cause n°1 de la glossophobie est la peur d’être jugé négativement.
Programme ARtUS
Ce programme n’est pas fait pour tout le monde.
Peut-être que vous avez déjà tout essayé : les médicaments, la méditation, les vidéos promettant la paix intérieure “en 5 minutes par jour”.
Et chaque fois, la même sensation : un mieux… puis la rechute.
Ce programme n’a rien de magique. Il vous apprend à reprendre le contrôle, calmement, méthodiquement, 20 minutes par jour.
16 personnes sur 17 se libèrent durablement en moins de 8 semaines. Non pas parce qu’elles y croyaient, mais parce qu’elles ont agi.
Ce n’est pas un parcours pour les personnes qui cherchent encore. C’est pour celles et ceux qui ont décidé de mettre un terme définitif à cette boucle infernale.
La page suivante ne vend rien. Elle initie simplement une transformation que vous n’arrêterez plus.
Quand vous n’avez pas une image positive de vous-même, vous avez un réflexe persistant : vous comparer aux autres.
Vous vous demandez sans cesse :
- “Comment vont-ils évaluer mon élocution ?”
- “Vont-ils trouver que je suis incompétent(e) ?”
- “Est-ce que ma tenue est appropriée ?”
- “Est-ce que je vais bafouiller ?”
- “Vont-ils se moquer de moi ?”
Résultat : vous ne pensez PAS à votre contenu, mais à ce que les autres pensent de vous. Votre présentation est biaisée avant même de commencer.
2. Expériences passées traumatisantes
Une humiliation publique dans l’enfance ou l’adolescence peut créer une empreinte émotionnelle durable :
- Un professeur qui vous a ridiculisé(e) devant la classe
- Des camarades qui se sont moqués de vous
- Un échec lors d’un exposé scolaire
- Une remarque blessante d’un parent
Votre cerveau enregistre : “Parler en public = danger = humiliation”. Cette association persiste à l’âge adulte.
3. Manque de confiance en soi
Si vous n’avez pas confiance en vous, vous vous sentez comme un enfant dans un corps d’adulte face à l’audience.
Vous pensez :
- “Je ne suis pas à la hauteur”
- “Je n’ai pas de légitimité pour parler”
- “Les autres sont meilleurs que moi”
- “Je vais être démasqué(e) comme un imposteur”
Cette perception infantile vous empêche d’adopter une posture d’adulte compétent.
4. Syndrome de l’imposteur
Même quand vous êtes compétent(e), vous pensez que :
- “Je ne mérite pas d’être ici”
- “Les autres vont découvrir que je ne sais pas vraiment”
- “J’ai eu de la chance, mais je ne suis pas vraiment qualifié(e)”
Ce syndrome touche 70% des personnes qui réussissent professionnellement.
5. Anticipation et besoin de contrôle
Les personnes glossophobes ont TOUTES un point commun : elles anticipent.
Avant même de prendre la parole, elles sont dans la projection d’une chose dont elles ne savent rien :
- “Et si je bafouille ?”
- “Et si j’oublie tout ?”
- “Et si quelqu’un pose une question difficile ?”
- “Et si tout le monde me trouve nul(le) ?”
Le paradoxe :
Plus vous essayez de contrôler votre anxiété, pire elle devient.
En tentant de vous rassurer, de méditer, de respirer, de vous conditionner, vous envoyez un message à votre cerveau :
“Il y a vraiment un danger, je dois me protéger !”
Votre cerveau intensifie alors les signaux d’alerte (palpitations, tremblements, etc.) pour vous forcer à fuir.
C’est pour cette raison que les techniques de relaxation seules ne suffisent pas à vaincre la glossophobie.
Solutions pour vaincre la glossophobie : Comparatif
Vous avez 4 options pour traiter la glossophobie. Voici un comparatif objectif :
Solution 1 : Les médicaments (bêta-bloquants, anxiolytiques)
Types de médicaments :
- Bêta-bloquants (Propranolol) : bloquent les symptômes physiques (tremblements, palpitations)
- Anxiolytiques (benzodiazépines : Xanax, Lexomil, Temesta)
- Antidépresseurs (ISRS : Prozac, Deroxat, Seroplex) en cas d’anxiété généralisée
✅ Avantages :
- Effet rapide (30-60 minutes)
- Calme les symptômes physiques
- Utile pour une présentation ponctuelle
❌ Inconvénients :
- Ne traite pas la cause : dès l’arrêt, la phobie revient
- Effets secondaires : somnolence, baisse de concentration, troubles de mémoire
- Dépendance (surtout benzodiazépines)
- Dangereux à haute dose (bêta-bloquants peuvent être mortels)
- Interdit dans certaines professions (pilotes, conducteurs, etc.)
Verdict : Aide ponctuelle acceptable, mais pas une solution durable.
⚠️ Attention : Ne prenez JAMAIS de bêta-bloquants sans prescription médicale. À haute dose, ils peuvent provoquer un arrêt cardiaque.
Solution 2 : Le coaching en prise de parole
Ce que c’est :
Un coach vous apprend des techniques pour mieux parler en public : articulation, gestuelle, structure du discours, gestion du trac.
✅ Avantages :
- Améliore vos compétences techniques
- Vous donne des outils concrets (posture, voix, slides)
- Renforce la confiance par la pratique
❌ Inconvénients :
- Ne traite pas la phobie : vous apprenez à “faire avec” l’anxiété, pas à l’éliminer
- Efficace pour la peur normale, PAS pour la glossophobie
- Coût : 100-300€/séance (5-10 séances nécessaires)
Verdict : Utile en complément, mais insuffisant seul pour une vraie phobie.
Solution 3 : Les techniques de relaxation (méditation, cohérence Cardiaque, yoga)
Ce que c’est :
Respiration, méditation, visualisation positive, yoga pour calmer l’anxiété.
✅ Avantages :
- Gratuit ou peu coûteux
- Pas d’effets secondaires
- Améliore le bien-être général
❌ Inconvénients :
- Calme uniquement les symptômes (pas la cause)
- Effet temporaire (quelques heures)
- La phobie revient dès que le stress réapparaît
- Nécessite une pratique quotidienne à vie
Verdict : Utile en complément, mais insuffisant seul pour éliminer la glossophobie.
Solution 4 : La thérapie comportementale (approche systémique de Palo Alto)
Ce que c’est :
Une méthode qui identifie et désactive les mécanismes psychologiques à l’origine de la glossophobie.
Comment ça marche ?
- Identifier le schéma anxieux : Quelle situation déclenche votre phobie ? Quelle peur sous-jacente ?
- Comprendre le mécanisme de maintien : Comment vos comportements (évitement, tentatives de contrôle) entretiennent le problème
- Désamorcer le schéma : Techniques comportementales (exercices paradoxaux) pour couper le cercle vicieux
- Installer de nouveaux automatismes : Réponses saines face aux situations de prise de parole
✅ Avantages :
- Résultats durables : 94% de réussite (16 personnes sur 17)
- Rapide : 6-8 semaines (vs plusieurs années de thérapie classique)
- Sans médicaments : aucun effet secondaire
- Autonomie : vous apprenez à gérer seul(e)
- Traite la cause : pas seulement les symptômes
- Validée scientifiquement : approche reconnue par le Mental Research Institute (MRI) de Palo Alto
❌ Inconvénients :
- Demande du travail : 20 minutes par jour
- Nécessite d’accepter d’utiliser des stratégies contre-intuitives
Verdict : La seule solution qui traite la cause et produit des résultats durables.
Comparatif des 4 solutions
| Critère | Médicaments | Coaching | Relaxation | Thérapie Comportementale |
|---|---|---|---|---|
| Efficacité | 60% (temporaire) | 50% (si peur légère) | 30-40% | 94% (durable) |
| Durée avant résultats | 30-60 minutes | 2-3 mois | Immédiat (bref) | 3-4 semaines |
| Résultats durables | Non | Partiel | Non | Oui |
| Effets secondaires | Nombreux | Aucun | Aucun | Aucun |
| Coût | 20-50€/mois (à vie) | 1000-3000€ | 0-20€/mois | 497€ (une fois) |
| Autonomie | Non (dépendance) | Oui | Oui | Oui |
| Traite la cause | Non | Non | Non | Oui |
Questions fréquentes sur la glossophobie et la peur de parler en public
1. Comment vaincre la peur de parler en public ?
Vaincre la peur de parler en public demande une approche progressive :
Étape 1 : Préparation approfondie
- Connaissez votre sujet sur le bout des doigts
- Préparez des notes claires et des supports visuels
- Répétez votre présentation plusieurs fois
Étape 2 : Exposition progressive
- Commencez par des présentations devant 2-3 personnes
- Augmentez progressivement la taille de l’audience
- Évitez de sauter directement à une présentation devant 100 personnes
Étape 3 : Protocole de gestion de l’anxiété
- Utilisez le protocole 5 minutes avant chaque prise de parole
- Pratiquez les 2 exercices comportementaux régulièrement
Étape 4 : Thérapie comportementale
Si votre peur est intense et handicapante, une thérapie comportementale (approche Palo Alto) est indispensable. Elle élimine la phobie en 6-8 semaines dans 94% des cas.
2. Comment s’appelle la peur de parler en public ?
La peur de parler en public s’appelle glossophobie.
C’est une forme spécifique d’anxiété sociale où la personne redoute d’être jugée, critiquée ou de faire une erreur devant un groupe.
La glossophobie provoque des symptômes physiques intenses : palpitations, tremblements, sueurs, nausées, gorge serrée.
3. Pourquoi je stresse quand je parle en public ?
Le stress lors de la prise de parole en public provient de 5 causes principales :
- Peur du jugement : vous craignez que l’audience vous trouve incompétent(e) ou ridicule
- Expériences passées négatives : une humiliation ou un échec a conditionné votre esprit à anticiper des situations similaires
- Manque de confiance en soi : vous vous sentez comme un enfant face à des adultes
- Syndrome de l’imposteur : vous pensez ne pas mériter d’être là
- Anticipation excessive : vous imaginez le pire avant même de commencer
4. Comment guérir de la glossophobie ?
Guérir de la glossophobie nécessite une thérapie comportementale spécifique :
La thérapie comportementale issue de l’approche Palo Alto :
- Identifie les mécanismes psychologiques qui maintiennent la phobie
- Utilise des techniques paradoxales (comme la catastrophisation dirigée)
- Désactive le cercle vicieux anxiété → évitement → plus d’anxiété
- Résultats : 94% de réussite en 6-8 semaines
Les autres approches (coaching, relaxation, médicaments) ne guérissent pas la glossophobie, elles aident seulement à gérer temporairement les symptômes.
5. Qui a peur de la glossophobie ?
La glossophobie touche 75% de la population à des degrés divers.
Elle est particulièrement fréquente chez :
- Les personnes ayant un manque de confiance en soi
- Les personnes ayant vécu une humiliation publique dans l’enfance ou l’adolescence
- Les personnes souffrant d’anxiété sociale généralisée
- Les perfectionnistes qui ont peur de faire des erreurs
- Les personnes avec le syndrome de l’imposteur
La glossophobie n’est PAS une question d’intelligence ou de compétence. Des personnes très compétentes peuvent souffrir de cette phobie.
6. Comment savoir si on est glossophobe ?
Vous êtes glossophobe si vous cochez au moins 5 de ces 8 critères :
- ❓ Vous avez une anxiété intense plusieurs jours avant une présentation
- ❓ Vous avez des symptômes physiques violents : palpitations, tremblements, nausées, sueurs
- ❓ Vous évitez systématiquement les situations où vous devez parler en public
- ❓ Vous inventez des excuses (maladie, urgence) pour ne pas parler
- ❓ Vous avez refusé une promotion ou un projet parce qu’il nécessitait de parler en public
- ❓ Vous avez des pensées catastrophiques : “Je vais me ridiculiser”, “Tout le monde va se moquer”
- ❓ Vous vous sentez comme un enfant face à des adultes devant l’audience
- ❓ Votre phobie handicape votre carrière ou votre vie sociale
Résultat :
- 5-8 critères cochés : Vous souffrez de glossophobie. Une thérapie comportementale est recommandée.
- 2-4 critères cochés : Vous avez une peur normale de parler en public. Le protocole 5 minutes et les exercices peuvent suffire.
- 0-1 critère coché : Vous n’avez pas de phobie, juste un stress léger et normal.
7. Quel médicament pour parler en public ?
Les médicaments utilisés pour parler en public sont :
1. Bêta-bloquants (Propranolol)
- Bloquent les symptômes physiques (tremblements, palpitations)
- Effet rapide : 30-60 minutes
- ⚠️ Dangereux à haute dose (peuvent provoquer un arrêt cardiaque)
- ⚠️ Interdits dans certaines professions (pilotes, conducteurs)
2. Anxiolytiques (benzodiazépines : Xanax, Lexomil, Temesta)
- Calment l’anxiété généralisée
- ⚠️ Créent une dépendance rapide
- ⚠️ Effets secondaires : somnolence, baisse de concentration
3. Antidépresseurs (ISRS : Prozac, Deroxat, Seroplex)
- Pour anxiété sociale généralisée
- Effet après 2-4 semaines
- ⚠️ Effets secondaires : prise de poids, troubles sexuels
⚠️ Important :
- Les médicaments ne GUÉRISSENT PAS la glossophobie
- Ils calment temporairement les symptômes
- Dès l’arrêt, la phobie revient
- Risque de dépendance et d’effets secondaires
Verdict : Aide ponctuelle acceptable pour une présentation isolée, mais pas une solution durable.
8. Comment vaincre sa peur de prendre la parole en public ?
Pour vaincre définitivement votre peur de prendre la parole en public :
1. Arrêtez d’essayer de contrôler votre anxiété
Plus vous essayez de vous rassurer, de méditer, de respirer pour “calmer” votre anxiété, pire elle devient. Votre cerveau interprète ces tentatives de contrôle comme une confirmation qu’il y a vraiment un danger.
2. Utilisez les techniques paradoxales
- Exercice du catastrophisme dirigé (imaginez volontairement le pire)
- Acceptation de la vulnérabilité (dites à l’audience que vous êtes stressé(e))
- Objet de transition (ancrage physique)
3. Confrontez-vous progressivement
- Commencez par de petits groupes (2-3 personnes)
- Augmentez progressivement
- Ne sautez pas d’étapes
4. Suivez une thérapie comportementale
C’est la seule approche qui traite la cause de la phobie et produit des résultats durables (94% de réussite en 6-8 semaines).
9. Quelles sont les causes de la peur de parler en public ?
Les 5 causes principales de la peur de parler en public sont :
- Expériences négatives passées : humiliation publique dans l’enfance, remarque blessante d’un enseignant
- Peur du rejet et du jugement : crainte que l’audience vous critique ou vous rejette
- Manque de confiance en soi : sentiment de ne pas être à la hauteur, de ne pas avoir de légitimité
- Anxiété sociale : malaise dans toutes les interactions sociales, amplifié devant un groupe
- Syndrome de l’imposteur : peur d’être “démasqué(e)” comme incompétent(e) malgré vos compétences réelles
10. Pourquoi je n’arrive pas à prendre la parole en public ?
Si vous n’arrivez pas à prendre la parole en public, c’est pour l’une de ces 4 raisons :
1. Bloquage psychologique
Votre esprit amplifie les peurs irrationnelles et vous paralyse avant même de commencer. C’est un mécanisme de protection excessif du cerveau.
2. Manifestations physiques
Palpitations, gorge serrée, tremblements vous donnent l’impression physique que vous êtes incapable de parler. Votre corps est en mode “danger imminent”.
3. Manque d’entraînement
Comme toute compétence, la prise de parole s’améliore avec la pratique. L’absence de répétition renforce le sentiment d’incompétence.
4. Pression excessive
Vous vous mettez la barre trop haut (“Je dois être parfait”, “Je ne peux pas faire d’erreur”). Cette pression augmente le stress et empêche de vous concentrer sur votre message.
Solution :
- Acceptez d’être imparfait
- Dites à l’audience que vous êtes stressé(e) (acceptation de la vulnérabilité)
- Utilisez le protocole 5 minutes avant de parler
- Suivez une thérapie comportementale pour désactiver le mécanisme de blocage
11. Combien de temps faut-il pour vaincre la glossophobie ?
Cela dépend de l’approche utilisée :
| Approche | Durée |
|---|---|
| Thérapie comportementale (Palo Alto) | 6-8 semaines |
| Coaching en prise de parole | 2-6 mois |
| Thérapie cognitive classique (TCC) | 6-12 mois |
| Psychanalyse | 2-5 ans |
| Sans traitement (exposition seule) | Variable, peut empirer |
La thérapie comportementale (approche Palo Alto) est la plus rapide et la plus efficace : 6-8 semaines pour 94% des personnes.
12. Glossophobie : médicament ou thérapie ?
Comparaison directe :
| Critère | Médicament | Thérapie Comportementale |
|---|---|---|
| Traite la cause | ❌ Non | ✅ Oui |
| Résultats durables | ❌ Non (rechute à l’arrêt) | ✅ Oui (94% sans rechute) |
| Effets secondaires | ❌ Nombreux | ✅ Aucun |
| Risque de dépendance | ❌ Oui (benzodiazépines) | ✅ Non |
| Coût à long terme | ❌ Élevé (à vie) | ✅ Unique (497€) |
| Autonomie | ❌ Non (dépend du médicament) | ✅ Oui (outils à vie) |
Verdict :
- Médicament : Aide ponctuelle acceptable pour UNE présentation isolée
- Thérapie comportementale : Solution définitive pour éliminer la glossophobie
13. Comment parler en public sans trembler ?
Pour parler en public sans trembler :
Techniques immédiates (avant de parler) :
- Respiration abdominale : 3 cycles de 5 inspirations/expirations pour calmer le système nerveux
- Ancrage physique : tenez un objet rassurant (stylo, bracelet) pour stabiliser vos mains
- Contraction musculaire : serrez fortement vos poings pendant 10 secondes, puis relâchez (évacue la tension)
- Mouvement : marchez, bougez vos bras avant de parler pour évacuer l’adrénaline
Pendant la présentation :
- Tenez un stylo ou vos notes pour stabiliser vos mains
- Buvez de l’eau régulièrement (calme la gorge serrée)
- Appuyez-vous sur le pupitre ou la table
- Acceptez et verbalisez : “Excusez-moi, je suis un peu stressé(e)” (paradoxalement, ça réduit les tremblements)
Solution durable :
Les tremblements sont un symptôme de la glossophobie. Pour les éliminer définitivement, suivez une thérapie comportementale qui traite la cause de l’anxiété.
Conclusion : Et maintenant ?
Si vous êtes arrivé jusqu’ici, vous savez maintenant que :
- La glossophobie touche 75% de la population
- Elle est causée par des mécanismes psychologiques précis
- Vous pouvez calmer l’anxiété en 5 minutes avec le bon protocole
- Vous pouvez l’éliminer définitivement en 6-8 semaines
Vous avez 3 options :
Option 1 : Ne rien faire et continuer à éviter les situations de prise de parole
Option 2 : Essayer relaxation/coaching (amélioration temporaire) ou médicaments (dépendance)
Option 3 : Traiter la cause avec une thérapie comportementale (résultats durables)
À vous de choisir.
Si vous choisissez l’Option 3, utilisez le formulaire ci-dessous.
Mais attention : ce programme n’est pas pour tout le monde. La page suivante va vous décourager d’acheter. C’est volontaire.
Programme ARtUS
Ce programme n’est pas fait pour tout le monde.
Peut-être que vous avez déjà tout essayé : les médicaments, la méditation, les vidéos promettant la paix intérieure “en 5 minutes par jour”.
Et chaque fois, la même sensation : un mieux… puis la rechute.
Ce programme n’a rien de magique. Il vous apprend à reprendre le contrôle, calmement, méthodiquement, 20 minutes par jour.
16 personnes sur 17 se libèrent durablement en moins de 8 semaines. Non pas parce qu’elles y croyaient, mais parce qu’elles ont agi.
Ce n’est pas un parcours pour les personnes qui cherchent encore. C’est pour celles et ceux qui ont décidé de mettre un terme définitif à cette boucle infernale.
La page suivante ne vend rien. Elle initie simplement une transformation que vous n’arrêterez plus.





Bonjour,
Pour ne plus avoir peur de prendre la parole en public, je vous invite à vous connecter sur la page dont le lien est en-bas de cette réponse..
Vous y trouverez une solution trés efficace à votre problème de glossophobie :
Comment vaincre la glossophobie ?
J’ aimerais aussi pouvoir parler devant un public
Bonjour Armand,
Qu’avez-vous fait jusqu’à maintenant pour trouver une solution à votre problème de prise de parole en public ?
Très intéressant moi aussi je souffre de ça, j’aimerais bien que vous m’orienter.
Bonjour,
Je viens de vous adresser un mail en réponse à votre demande.
Merci beaucoup j’aimerai encore apprendre avec vous car j’en souffre aussi
Bonjour,
N’hésitez pas à me solliciter à l’aide la page contact si vous avez des questions.
Bnsr , c’est très intéressant et important , merci
Bonjour Eric, merci de m’envoyer un mail afin que nous puissions dialoguer sur votre problème et que je puisse vous aider. Belle soirée, Frédéric
Merci de m’envoyer les informations
Cordialement
Bonjour,
Merci pour votre message.
je viens de vous envoyer un e-mail avec toutes les informations dont vous avez besoin.
Bien à vous,
Frédéric Arminot
Très intéressant j’aimerais davantage en apprendre