J’ai longtemps souffert de dépression au travail. Je me demande même si mon activité de salarié ne s’est pas déroulée qu’en état dépressif, ce qui pose une question délicate.

Reconnaissez-vous et acceptez-vous que, sous toutes réserves, vous souffrez d’un manque de motivation pour aller travailler ?

Alors, je ne vais pas jouer sur les mots.

Qu’il s’agisse de trouble anxio dépressif au travail, de dépression à cause du travail, ou que vos troubles dépressifs soient la conséquence d’un autre problème, comme une angoisse au travail, cela revient au même.

Le problème dans le problème c’est que l’on s’en rend souvent compte quant il est tard, voire trop tard, comme quand on souffre d’ergophobie. Mais est-ce vraiment trop tard ? Ou est-ce un point positif que de s’en rendre compte longtemps après ?

In fine, sans doute la réponse se trouve t’elle dans une autre question laquelle consiste à savoir comment guérir d’une dépression.

Dépression au travail : faites le test

Pour savoir si vous souffrez d’une dépression à cause du travail, je vous suggère de consulter votre médecin traitant pour l’arrêt de travail puis un coach comportemental.

Chacun établira un diagnostic puis vous orientera pour soigner votre dépression dans les meilleures conditions pour vous.

Avant de consulter, consacrez quelques minutes au test ci-dessous. Cela vous permet de préciser votre choix de consulter ou non.

Prenez le temps de lire chaque question. Prenez un papier et un stylo. Lisez chaque question puis notez son numéro sur une feuille. Enfin, à côté du numéro correspondant à la question, répondez le plus spontanément qu’il vous est possible par « oui » ou « non ».


Une solution durable et efficace

Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…


Dépression au travail : le test

  1. Avez-vous moins d’intérêt pour les choses que vous appréciez autrefois ?
  2. Êtes-vous triste ou vous sentez-vous sombre ?
  3. Votre activité est-elle au ralenti ?
  4. Êtes-vous incapable de rester tranquillement assis(e) ?
  5. Pensez-vous que vous n’avez pas de valeur ou ressentez-vous actuellement un sentiment de culpabilité ?
  6. Y-a-t-il eu un changement dans votre alimentation ?
  7. Avez-vous perdu ou pris du poids ?
  8. Avez-vous du mal à vous concentrer et à réfléchir ?
  9. Vos pensées et vos préoccupations sont-elles constamment tournées vers le passé ?
  10. Avez-vous du mal à dormir ou à vous endormir ?
  11. Estimez-vous trop dormir ?
  12. Manquez-vous d’énergie ?
  13. Ressentez-vous une envie de dormir tout le temps ?
  14. Vous sentez-vous moins heureux/heureuse que la plupart des gens ?
  15. Votre vie vous semble- t-elle vide, et dépourvue de sens en ce moment ?
  16. Votre avenir vous semble-t-il sans espoir ?

Les résultats du test

Si vous répondez plus de 7 fois « oui » à ces questions, alors j’ai le regret de vous informer que vous souffrez probablement d’une déprime au travail.

Dès lors, je vous suggère de consulter au plus vite ou d’utiliser un programme thérapeutique en ligne (lire ci-dessous) pour débuter un traitement comportemental adapté à votre situation.

Il existe un excellent programme thérapeutique en ligne lequel vous aide à traiter vos symptômes dépressifs de sorte à retrouver confiance et estime de soi, en moins de 2 mois, sans médicaments, avec un taux de réussite de l’ordre de 16 cas résolus sur 17 (95% de résultats).

L’absence de reconnaissance

Dans la société dans laquelle nous sommes, reconnaître que notre relation à notre travail nous est psychiquement douloureuse n’a rien de facile. La plupart des gens ne comprend pas.

Et je ne parle pas de certains employeurs, chefs de services, ou – soyons cruels -, petits chefaillons de service que cela dépasse, littéralement. Ces gens là ont toutes les peines du monde à comprendre comment elles mêmes fonctionnent, alors quant à comprendre les autres, n’y pensons pas…

Identifier une dépression sur le tard rend son traitement plus difficile. En soi, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Cependant, plus vous avez d’éléments d’identifications, mieux vous êtes soigné(e).

L’incapacité d’aller travailler désignée par l’anglicisme burnout est un état d’épuisement professionnel qui combine une fatigue profonde, un désinvestissement de l’activité professionnelle, un sentiment d’échec et d’incompétence.

Selon l’EDA (European Depression Association), sur 7000 employés dans sept pays, 20% des employés en France ont été atteints d’épisodes dépressifs à un moment de leur carrière. En Italie c’est 12%. En Grande Bretagne 26% des salariés ou indépendants affirment avoir souffert de mal-être au travail pendant leur carrière.

Le travail et l’entreprise sont susceptibles de se transformer en lieux de souffrance morale. L’un des facteurs explicatifs les plus importants est la conjoncture économique et sociale actuelle. En effet, pour juguler les crises, plusieurs managers sont plus durs, voire se rendent coupables de harcèlement.

Le principe de causalité

De nos jours, la polyvalence est l’un des critères déterminants pour avoir de bons résultats et garder son boulot. Cadres et ouvriers se retrouvent donc sur plusieurs fronts à la fois. De multiples tâches leurs sont assignées et pour chacune d’elles, une réactivité optimale est exigée.

Que le salarié soit en CDD, CDI, ait un statut de travailleur intérimaire, ou soit fonctionnaire, la multiplication des tâches conduit à l’augmentation du risque d’affections et, partant, d’accidents du travail.

Tôt ou tard, une personne sous pression permanente finit par craquer. Un boulot trop absorbant entraîne un déséquilibre total dans la vie d’un individu.

Les changements permanents auxquels les travailleurs font face n’arrangent pas non plus la situation. Les personnes qui n’arrivent plus à travailler ressentent une absence de reconnaissance par leur hiérarchie quant aux difficultés inhérentes à leur poste.

Elles font face à des contradictions comme, par exemple, satisfaire un client tout en lui consacrant le moins de temps possible.

L’ensemble des mutations économiques que subit le monde actuel oblige les travailleurs à vivre avec un degré élevé de stress au quotidien justifie autant les troubles anxieux que les troubles dépressifs.

Les facteurs aggravants sont :

  • La globalisation des marchés.
  • La compétitivité accrue.
  • Le développement des technologies de l’information.
  • La précarité,
  • et, enfin, l’insécurité de l’emploi.

L’augmentation de la charge de travail est le principal facteur de vulnérabilité. À cela, s’ajoute le manque d’autonomie dans l’exécution des tâches et aussi, le manque d’estime de la part des supérieurs hiérarchiques ou de l’employeur et, enfin, une communication insuffisante ou dysfonctionnelle.

L'épuisement par l'ennui au travail est un sujet dont on ne parle pas en milieu de travail

Symptômes de troubles dépressifs

À cet épuisement professionnel, s’ajoutent des signes physiques. On constate une perte d’appétit et du goût des aliments chez les personnes souffrant de cette forme de dépression. La perte de poids, ou la surcharge pondérale, sont la conséquence de ces variations.

D’autres personnes qui souffrent d’une humeur dépressive au travail ont une augmentation significative de leur consommation en sucre ce qui favorise une prise de poids parfois très importante augmentés de risques cardio-vasculaires.

Je pense à une consommation de tabac ou de substances psycho actives diverses comme l’alcool ou la cocaïne.

Sur le plan de la sexualité, l’un des signes est la baisse de la libido. Les personnes victimes de ce type de dépression perdent tout intérêt à une vie sexuelle ce qui aboutit souvent à une abstinence totale.

Certaines douleurs apparaissent : maux de tête, mal au dos, douleurs musculaires. On remarque aussi des problèmes digestifs, et des ulcères à l’estomac.

Outre les symptômes physiques précédemment cités, certaines personnes ont des problèmes cutanés : psoriasis, eczéma, zona. Elles souffrent régulièrement d’infections, de rhume, parfois de la grippe, ou de sinusite.

Les symptômes physiologiques

Sur le plan physiologique, on constate :

  • Une démotivation constante par rapport aux tâches professionnelles à satisfaire,
  • Une irritation permanente (trouble de l’humeur),
  • Des colères spontanées,
  • Des pleurs fréquents,
  • Un sentiment de frustration,
  • Le sentiment d’être incompétent(e) et inutile,
  • Le besoin de s’isoler,
  • Le sentiment d’avoir une vie parsemée d’échecs,
  • Une difficulté à se concentrer,
  • De l’indécision, et de la confusion,
  • Des pertes de mémoire,
  • Des pensées suicidaires (pour les cas les plus graves).

La nécessité de changer

Les hommes et les femmes souffrent en proportions presque égales. Toutes les tranches d’âge sont touchées. Pour vaincre cet état dépressif, retrouver un état de santé équilibré, et un sentiment de bien être satisfaisant, plusieurs types de traitements sont possibles.

En général, un arrêt de travail se révèle essentiel. Cette pause, plus ou moins conséquente, permet de reprendre des forces. Il s’agit alors de se tenir éloigné(e) d’un environnement toxique et pathogène.

Ce repos, bien qu’essentiel dans le processus de la guérison, ne guérit pas pour autant cette forme de dépression. Si vous voulez reprendre le cours normal de votre vie, de profonds changements s’imposent.

Ces changements se font dans votre milieu professionnel comme dans votre le mode de vie. Je fais allusion au sens que vous accordez à votre travail comme à votre façon de gérer le stress.

Avant d’effectuer de tels changements, il est indispensable de consulter ou de vous référer à un spécialiste. Il vous aide à déterminer les solutions comportementales les plus adaptées au traitement de la dépression.


Mieux communiquer sur les tocs

Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (thérapeute/coach comportemental). Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats).