On parle sans cesse de confiance en soi. Ce vocable, ou ce comportement, suscite bien des vocations (si, si) et bien des fantasmes.

Nous devons, toutes et tous, faire de preuve de confiance en soi et ce dans toutes les domaines de nos vies comme dans toutes les circonstances. A priori, pour la plupart d’être nous, c’est plus facile à dire qu’à faire.

Le présent article a pour vocation à vous donner les bons outils pour vous permettre de retrouver confiance en soi en quelques semaines seulement, sans médicaments d’aucune sorte ni solution miracle, juste en utilisant une stratégie comportementale spécifique.

En effet, vous possédez déjà toutes les qualités pour retrouver confiance en soi et le contenu du présent article a pour vocation de vous expliquer comment mettre en valeur vos compétences et, ainsi, savoir comment faire pour retrouver confiance en soi, rapidement, et facilement en éliminant vos croyances limitatives.


Une solution durable et efficace

Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…


Exercices pour développer la confiance en soi

Quel que soit l’âge que vous ayez, quelles qu’aient été – ou soient – vos expériences de vie, il vous est parfois difficile de vous se sentir en sécurité au point de vous affirmer sans difficultés – sans peurs – et ceci, quelles que soient les circonstances. Du coup, comment avoir confiance en soi n’est pas une question facile.

Comment avoir confiance en soi repose sur un schéma d’une simplicité déconcertante.

Tant à propos de vos relations affectives, sentimentales, sociales ou encore professionnelles, la confiance en soi repose tout simplement sur un positionnement, un comportement : enfant ou adulte.

Partant, la question de savoir comment avoir confiance en soi :

  • Est-ce un truc avec lequel nous naissons ou pas ?
  • Est-ce simple d’avoir confiance en soi ?
  • Cela nécessite t’il un long apprentissage ?
  • Est-ce parce-que l’on souffre d’anxiété sociale que l’on est condamné(e) à ne jamais répondre à la question de savoir comment avoir confiance en soi ?
  • es ressources pour avoir confiance en soi sont-elles réservées à une élite ?
  • Comment estimer – évaluer – son capital confiance en soi ?

Quelle est la clé pour avoir confiance en soi ?

Nous avons tous une histoire et nous avons donc tous un passé, celui-là même qui a participé à construire les schémas de notre personnalité.

Il s’agit donc pas seulement de savoir comment avoir confiance en soi, ou comment cultiver son estime de soi. Partant, il convient donc de se poser les bonnes questions de sorte à, comme j’aime à dire, faire la paix avec votre passé. Qu’entends-je par là ?

Considérant la façon dont vous avons été aimé(e), nous aurons des difficultés à nous affirmer dans certains domaines de notre vies, à des degrés divers et dans tout ou partie des domaines de notre vie.

Il s’agit donc d’identifier ce qui a pu vous poser problème enfant pour que ce qui fut un problème n’en soit plus un. Identifier la source vous permettra de comprendre et, partant, de savoir comment avoir confiance en soi en transformant les freins en ressources

De facto, de faire d’un problème une solution. C’est tout l’art de l’approche systémique de Palo Alto : contextualiser un problème pour vous apporter une solution qui vous soit dédiée. L’approche comportementale a fait ses preuves à ce sujet.

La clé ultime qui facilite la confiance en soi

Une fois les freins identifiés, il va s’agir de créer une dynamique d’expérimentation. Ne vous inquiétez pas, il ne s’agit pas de prendre le risque de dire, frontalement, à la voisine du dessus que vous l’e……. jusqu’à la dernière génération.

Cela n’ait d’aucune utilité et ne ferait que rajouter au problème.

En ré agissant de la sorte vous seriez confronté(e) à un retour de bâton de type : ressentiment, honte, incompréhension, voire pire mais, surtout diamétralement opposé à l’effet escompté.

Par extension, votre image de vous même serait encore plus dépréciée et vous vous retrouveriez bien seul(e) devant l’expression stérile de votre colère et en seriez quitte pour une dose conséquente de honte et de culpabilité.

Des techniques simples pour rsortir du manque de confiance en soi

De fait, quand vous voulez aborder un problème, il est totalement inutile, et vain, de l’aborder de façon directe. Seule une approche stratégique et progressive va vous aider.

Il s’agit de prendre le problème par la bande, comme au billard français. A l’inverse, si vous attaquez le problème de front, vous allez générer plus de désordre qu’autre chose, et vous en serez pour vos frais.

En sus de la première clé d’accès qui vous permet de savoir comment avoir confiance en soi, il existe une seconde clé qui se suffira à elle même pour vous offrir tout ce que vous puissiez souhaiter.

Cette seconde et ultime clé, c’est le transfert d’un statut d’enfant, qui n’ose s’affirmer par peur de ne plus être aimé, à un statut d’adulte qui s’affirme dans toutes les circonstances qui vous tiennent à cœur d’une part, et à propos desquelles il vous apparaît fondateur de vous exprimer d’autre part.

Cette seconde clé, c’est un petit objet que vous allez utiliser d’une façon dite « transactionnelle ».

Accueillir ses émotions

Quand vous êtes confronté(e) à votre anxiété, et que vous en avez conscience, ce qu’il est important de faire, c’est, séance tenante, de s’arrêter, de tout arrêter ! Cela signifie que vous allez immédiatement cesser d’imaginer la façon dont vous pourriez traverser vos émotions sans encombres.

Dès lors, vous avez l’habitude de réagir ainsi :

« J’ai toutes les raisons d’avoir peur, de me sentir si mal, mais je vais faire comme si je n’avais pas peur alors que j’ai peur de ne pas arriver à contrôler mon problème». Je vous rappelle qu’en agissant de la sorte vous allez contre votre cerveau lequel va aggraver votre perception émotionnelle.

Donc, plutôt que de lutter contre votre anxiété, vous allez l’accepter.

Essayez de vous convaincre qu’il est normal que vous ayez peur, qu’il est normal que vous ressentiez cette angoisse et que vous ayez toutes les peines du monde à la contrôler.

Vous en rajoutez si vous le souhaitez pour aller jusqu’au bout de vos émotions mais vous ne luttez pas contre elles et ne faites rien qui ne vous soit pas naturel et vous demande un effort, comme si, comédien(ne), vous tentiez de jouer un rôle sur scène alors que vous n’avez pas appris votre texte.)

Agir ainsi fait de vous un être humain qui a des émotions.

Dans le cas contraire, c’est comme si vous luttiez contre votre joie et que vous affichiez un visage sombre alors que vous ne ressentez que légèreté et bien être.

Dans le cas contraire, vous sombreriez dans le cadre comportemental de toutes ces personnes qui font montre d’une pudeur excessive au point qu’elles ne savent même plus exprimer leurs joies, et encore moins leurs désirs et leurs plaisirs.

Moralité, accueillir vos émotions et ne pas lutter contre est le meilleur des services que vous puissiez vous rendre. Encore faut-il que pour accueillir vos émotions vous les acceptiez.

Définition de la confiance en soi

Quand on parle de confiance en soi, on parle de sentiment de sécurité.

C’est à dire que l’on se sent affirmé(e) sur ses bases tant personnelles, que sociales, professionnelles, etc. Dans le cas contraire, c’est plutôt l’anxiété qui s’installe de façon durable et qui, parfois, est agrémentée d’angoisse ou de crise d’angoisse.

Or, dans les questions de confiance en soi, il existe différentes variables… invariables.

Ces variables sont les suivantes :

Pour ne citer que les plus importantes, sans oublier :

  • Comportement adulte,
  • Comportement responsable.

En ce qui vous concerne, vous êtes victime d’angoisse, d’anxiété ou de phobie et depuis le temps que vous en souffrez, il serait normal que l’image que vous avez de vous soit modeste ou mitigée. De fait, il peut vous être difficile de vous affirmer, de dire non à propos de certaines choses ou dans vos relations avec certaines personnes.

L’angoisse, tout comme l’anxiété et/ou la phobie, génère un sentiment d’insécurité patent qui vous empêche de vous en sécurité. Vous avez donc toutes les raisons, du fait de peurs projectives, de craindre de ne pas réussir donc d’échouer.

Les notions d’échec et de réussite déterminent la confiance en soi

Chacun d’entre nous fait l’objet de ce que l’on appelle une injonction – un ordre -, celle de réussir. Nous craignons donc toutes et tous de ne pas être à la hauteur d’une situation, quelle qu’elle soit, de ne pas avoir le comportement adapté, et cette inquiétude est facteur d’angoisse voire de crise d’angoisse.

A chaque fois que vous êtes confronté(e) à un événement, et ceci quel qu’en soit le contexte ou l’environnement, dont vous redoutez l’issue – peur de ne pas savoir vous maitriser et maitriser les composantes de cet évènement -, et sur la foi des éléments qui constituent votre personnalité, votre cerveau vous adresse une ou plusieurs informations qui vont vous alerter, et exiger de vous que vous ayez le comportement adapté.

Encore faut-il que vous soyez au clair quant aux objectifs poursuivis ce qui n’est pas souvent le cas, loin s’en faut.

En conséquence, si, par rapport à la vision que vous avez d’une situation, et de vous même, vous commencez à rentrer dans ce qu’il est convenu d’appeler une « peur projective », c’est à dire une peur irraisonnée de ne pas être à la hauteur d’une situation, vous allez tenter d’ignorer les messages que notre cerveau vous adresse pour aller au plus près de vos objectifs ce qui va nourrir votre anxiété puisque, dans le même temps, vous serez anxieux(se) à l’idée de ne pas y arriver.

Une réaction improductive

Vous allez donc contrôler votre comportement, donc votre angoisse laquelle est un symptôme de l’anxiété, en inhibant – en ignorant – la réalité de vos émotions (peur, joie, tristesse, dégoût, colère, honte, culpabilité) pour éviter angoisse, anxiété et/ou phobie.

Il s’agit pour vous de réussir à faire ce que naturellement vous n’arrivez pas à réaliser sans que vos émotions ne vous entravent. En niant la réalité émotionnelle perçue, vous allez souffrir de ce dont vous cherchez précisément à vous protéger. En bref, pour éviter l’angoisse et ses conséquences, vous… la créez !

A ce moment, votre cerveau comprend que vous ne comprenez pas les informations qu’il vous donne. Il va donc augmenter les niveaux d’expression du danger perçu et ainsi, aggraver votre problème de sorte à vous « inviter » à adopter un comportement adapté.

La preuve par l’exemple

Imaginons que vous ayez peur de croiser quelqu’un pour quelque raison que cela soit (ou peur d’un rendez vous personnel ou professionnel, ou d’une réunion de famille, etc.).

Imaginons maintenant, alors que vous êtes une personne adulte et responsable et que, pour ne pas perdre la face devant les gens avec lesquels vous vous trouvez, vous ne souhaitiez pas que votre peur – votre angoisse – s’exprime devant tout le monde. Pourquoi ce comportement réflexe ?

Tout simplement parce que vous en concevez de la honte, de la culpabilité ou encore que vous avez peur, à juste titre, que l’on se moque de vous en disant :

  • « C’est ridicule ! Que veux-tu qu’il se passe ?« 
  • « Cette personne m’a l’air totalement inoffensif« 
  • Et je ne sais quoi encore.

Cela vous rappelle t’il quelque chose ?

Peut-être que ces personnes ont raison mais, en attendant, vous avez peur. Vous avez très peur même et ce d’autant plus que, auparavant, vous aviez déjà peur d’avoir peur…

Par rapport à vos émotions et aux informations que votre cerveau a accumulé au gré de vos expériences de vie et de votre maturité, il est une réalité qui est que vous avez peur de cette personne (ou de la façon dont l’entretien pourrait se dérouler) et votre peur est incontournable, voire ingérable. Ce faisant, vous n’êtes pas en mesure d’objectiver.

La peur du jugement des autres

Fort des propos des « autres », vous allez vous obliger à vous comporter comme si cette situation ne vous posait aucun problème.

Vous ressentez l’angoisse mais allez faire comme si vous ne subissiez aucune angoisse. Votre cerveau vous dit que c’est la guerre et vous, vous feignez la paix.

En réagissant de la sorte, votre cerveau comprend que vous ne comprenez pas le danger auquel il vous confronte en vous demandant de faire ce qu’il faut.

Par exemple :

  • Vous comporter le plus tranquillement du monde.
  • Vous écarter de la personne qui vous pose problème quand vous la croisez sans que rien ne puisse laisser préjuger de votre trouble.
  • Passer votre chemin comme si de rien n’était.

Cependant, vous conservez un grand avantage en réagissant de la sorte. Les autres n’y voient rien à redire. Alors, peut être que vous allez faire ce que je viens de préciser, mais cela sera précédé d’un cri intérieur ou, peut-être, allez vous partir en courant ou en prétextant un problème de dernière minute (je connais çà pour l’avoir déjà vécu).

A réaction inappropriée, résultat inversement proportionnel

En faisant comme cela, dans le même temps, vous allez confusément ressentir la peur – l’angoisse – d’être la risée de vos congénères, et vous allez donc craindre de ressentir de la honte et de la culpabilité quant à n’avoir pas su maitriser vos émotions, contrôler votre comportement, ou contrôler votre angoisse.

Pour vous éviter cela, vous allez à persister vous contraindre de faire comme si de rien n’était mais à ce petit jeu vous risquez donc d’avoir de plus en plus peur.

En effet, vous allez imaginer que cette personne va vous parler, ou vous retenir, pour exprimer quelque chose que vous ne voulez pas entendre, ou je ne sais-je quoi d’autre encore.

Quand on a pas confiance en soi, anticiper est une erreur

En bref, vous allez imaginer des choses dont vous ne savez absolument rien. C’est ce que l’on appelle une peur projective (imaginer un avenir dont on ne sait rien), et vous allez faire « çà » tout en essayant de faire bonne figure.

Vous pourriez vous dire : « J’ai trop peur. Comment faire faire pour éviter çà ? M’en aller ou me cacher ?« . Or, ce qui vous empêche de faire cela c’est précisément ce que vous craignez que les autres pensent de vous si vous dites cela et si vous vous comportez en conséquence.

Malgré tout, vous essayez de vous raisonner mais cela ne marche pas. Vous essayez de contrôler le flot de votre angoisse et vous commencez à imaginez des choses qui vous inquiètent et, dans le même temps, vous essayez de contrôler votre peur mais plus vous contrôlez vos émotions, moins vous avez un comportement adapté.

Ainsi, plus vous contrôlez vos émotions plus vous les aggravez. En effet, votre cerveau agit de la sorte car il comprend que vous ne prêtez pas garde au danger qu’il vous présente.

Une perte de maîtrise programmée

Le cerveau accroît l’intensité de vos émotions parce-que vous essayez toujours plus de vous enjoindre de contrôler la situation, mais plus vous essayez de la contrôlez, et plus vous êtes… confronté(e) à ce que vous redoutez.

Il y a donc un moment où vous courrez le risque d’être comme « scotché ».

C’est à dire que vous avez beau essayer de vous rassurer par rapport à la situation, rien n’y fait puisque votre cerveau a le pouvoir sur vous. Au contraire de vous, il agit de façon objective puisqu’il se fonde sur les éléments constitutifs de votre personnalité pour vous faire appréhender une situation comme dangereuse ou non.

Donc, moins vous réagissez de façon adaptée aux informations que vous adresse votre cerveau, plus celui-ci accroît l’intensité de vos émotions.

Moins vous avez un comportement adapté, plus vous souffrez et moins vous trouvez de solutions à votre problème alors que, paradoxalement, c’est précisément ce que vous souhaitez.

C’est un peu comme la procrastination ce que je vous explique. Plus vous essayez de contrôler une chose que vous avez du mal à faire dans les délais impartis, plus vous avez peur de ne pas y arriver, plus vous vous trouvez dans une situation trés anxiogène: celle de remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même. Là aussi, c’est votre anxiété, votre peur projective, qui vous faire réagir de la sorte.

Maintenant, j’ai une bonne nouvelle pour vous.

Accueillir ses émotions

Quand vous êtes confronté(e) à votre anxiété, et que vous en avez conscience, ce qu’il est important de faire, c’est, séance tenante, de s’arrêter, de tout arrêter ! Cela signifie que vous allez immédiatement cesser d’imaginer la façon dont vous pourriez traverser vos émotions sans encombres.

Dès lors, vous avez l’habitude de réagir ainsi :

« J’ai toutes les raisons d’avoir peur, de me sentir si mal, mais je vais faire comme si je n’avais pas peur alors que j’ai peur de ne pas arriver à contrôler mon problème». Je vous rappelle qu’en agissant de la sorte vous allez contre votre cerveau lequel va aggraver votre perception émotionnelle.

Donc, plutôt que de lutter contre votre anxiété, vous allez l’accepter.

Essayez de vous convaincre qu’il est normal que vous ayez peur, qu’il est normal que vous ressentiez cette angoisse et que vous ayez toutes les peines du monde à la contrôler.

Vous en rajoutez si vous le souhaitez pour aller jusqu’au bout de vos émotions mais vous ne luttez pas contre elles et ne faites rien qui ne vous soit pas naturel et vous demande un effort, comme si, comédien(ne), vous tentiez de jouer un rôle sur scène alors que vous n’avez pas appris votre texte.)

Agir ainsi fait de vous un être humain qui a des émotions.

Dans le cas contraire, c’est comme si vous luttiez contre votre joie et que vous affichiez un visage sombre alors que vous ne ressentez que légèreté et bien être.

Dans le cas contraire, vous sombreriez dans le cadre comportemental de toutes ces personnes qui font montre d’une pudeur excessive au point qu’elles ne savent même plus exprimer leurs joies, et encore moins leurs désirs et leurs plaisirs.

Moralité, accueillir vos émotions et ne pas lutter contre est le meilleur des services que vous puissiez vous rendre. Encore faut-il que pour accueillir vos émotions vous les acceptiez.

Pour avoir confiance en soi, il faut accepter ses émotions

Quel est l’intérêt d’accepter ses émotions ? Moins vous allez accepter et exprimer vos émotions, plus elles vont se superposer les unes les autres jusqu’à ce que leur poids vous devienne insupportable. C’est ce que, par ailleurs, on appelle dans les domaines de la gestion du stress : « l’escalier de la pression ».

Toutes vos émotions accumulées vont être d’un tel poids que vous allez avoir de plus en plus de mal à être et à faire au point que vous courrez le risque dans une situation mineure d’avoir une réaction émotionnelle totalement disproportionnée.

Imaginons par exemple que, comme moi, vous ayez la chance d’être parent.

Vous êtes tendu(e) et fatigué(e). Votre journée a été pénible. Alors que vous êtes à table en famille, l’un de vos enfants fait une « bêtise », une toute petite bêtise ou plutôt une maladresse du genre de celle de faire tomber l’un de ses couverts pour la je ne sais quantième fois depuis le début du repas.

C’est le truc de trop : vous « débordez d’émotions », et admonestez très durement votre enfant voire le frappez et, immédiatement, vous ressentez un malaise intérieur.

Vous vous sentez d’autant plus mal que votre compagne ou votre compagnon vous prend à partie à cause de votre comportement excessif et vous vous sentez coupable d’avoir réagi de la sorte. Autant d’émotions qui vous mettent à mal et altèrent votre confiance en vous. Décidément, allez vous vous dire, je ne fais que de la m….

N’eut-il pas été plus opportun alors d’accepter vos émotions plutôt que de les garder à l’intérieur de vous au point qu’elles n’explosent ?

N’eut-il pas été opportun que vous préveniez votre entourage en leur disant que vous êtes désolé(e) mais que vous avez besoin de leur aide car vous êtes fatigué(e) et quelque peu réactif(ve) et que vous craignez la contrariété de trop, de celle qui peut vous faire passer d’un moment de partage familial à un conflit particulièrement pénible qui va aggraver votre perception négative des choses ?

Comment avoir de l'estime de soi, de l'estime pour soi?

Le pire pour le meilleur

Il existe un exercice bien particulier qui vous aidera en toutes circonstances, qu’il s’agisse d’angoisse, de crise d’angoisse, de phobie, ou encore d’anxiété.

Cet exercice, quand vous le réalisez précisément comme je vous l’indique, va calmer les émotions de votre cerveau. Grâce au « langage hypnotique » que vous allez employer, votre cerveau va se réguler et vous ne souffrirez plus.

Comment cet exercice agit-il ? En fait, il s’agit de quelque chose de très simple, quelque chose que l’on connaît de façon scientifique et qui est appliqué auprès des personnes atteintes d’hyperactivité et de troubles de l’attention et/ou de la concentration.

Qu’est-ce qu’une personne hyper active ? C’est une personne dont le cerveau fonctionne beaucoup plus rapidement que la normale. Schématiquement, imaginez qu’un cerveau normal fonctionne à 100 kilomètres à l’heure et que celui d’un(e) hyper actif(ve) « tourne » à 3 ou 400 kilomètres à l’heure.

Le trouble est constitué quand un(e) hyper actif(ve) veut exécuter une tâche, par exemple attraper un crayon sur une table. Il aimerait le faire mais ne peut pas y arriver dans des conditions convenues habituellement.

Non pas que l’intéressé(e) ne puisse pas l’attraper avec ses doigts mais, au moment même où la personne veut attraper son crayon, son cerveau lui donne une multitude d’autres ordres différents, ce qui l’empêche d’agir conformément à l’ordre initial : prendre un crayon.

Vouloir n’est pas pouvoir

On dit souvent que les personnes affectées par un trouble de l’attention ou de la concentration ont le « tracassin ». Elles ne tiennent pas en place. J’en veux pour preuve ces enfants hyper actifs qui, tant qu’ils ne sont pas diagnostiqués, rencontrent de gros problèmes scolaires, des problèmes d’apprentissage et de discipline.

Vous aurez beau enjoindre à un hyper actif d’exécuter les ordres que vous lui donnez, vous aurez beau exiger, voire tempêter, il ne le pourra pas. Ce n’est pas qu’il ne le veuille pas, c’est qu’il ne le peut pas.

Votre cerveau a une particularité

Ces personnes hyper actives sont atteintes d’un trouble neurologique qu’il est impossible à stabiliser sans un médicament spécifique : La Ritaline®.

Ce médicament, cette molécule, est une méta amphétamine, c’est à dire un hyper excitant qui va agir sur le cerveau de la façon suivante.

Alors que le cerveau de l’hyper actif fonctionne très très vite, trop vite au point que la personne rencontre des troubles de l’attention et de la concentration, le cerveau va fonctionner encore plus vite.

Du fait de la meta amphétamine, il va passer de 400 à 600 à l’heure (valeur schématique) et, face à un tel danger, le cerveau qui risque d’exploser comme s’il surchauffait (comme une centrale nucléaire), va avoir un comportement très particulier pour se sécuriser.

Le cerveau va auto réguler son système par nécessité de vie. Il va ralentir son mode de fonctionnement pour retrouver une vitesse de fonctionnement normale. C’est à dire que sous l’effet de ce puissant psycho stimulant qu’est la Ritaline, il va revenir à une vitesse stabilisée, ce qui va permettre à son propriétaire d’avoir une vie comme tout le monde.

C’est le principe même de cet exercice que j’ai précédemment évoqué.

Ceci concerne l’exercice de fond à réaliser quand vous êtes victime d’angoisse, d’anxiété ou de phobie depuis un certain temps déjà et que vous avez essayé nombre de méthodes sans résultats satisfaisants.

Maintenant, il se peut qu’en cours de traitement, que vous soyez victime d’une rechute.

Je ne le dirais jamais assez…

Peut-être aurez-vous compris que votre cerveau aggrave vos émotions quand vous les refusez, quand vous les occultez. Désormais, vous avez compris combien il est important d’accepter vos émotions pour ce qu’elles sont.

Vos émotions font de vous un être humain qui n’a à jouer qu’un seul rôle, le sien propre et non celui issu de ce que vous pensez que les autres pensent de vous, ou de l’image que vous voulez leur donner de vous.

Imaginez qu’en matière de confiance en soi, plutôt que de partir dans tous les sens, vous êtes avec un enfant qui vous pose une question à laquelle vous ne savez pas répondre ce qui vous impose 3 choix :

  • Répondre n’importe quoi et avoir mauvaise conscience,
  • Formuler une réponse un peu au hasard, et vous sentir coupable,
  • Ne pas savoir mais, ensemble, avec l’enfant, aller chercher la bonne réponse.

En faisant acte d’honnêteté avec vous même, vous serez beaucoup plus respecté que vous ne le croyez. Pour y arriver, pour réussir, il vous suffit de faire les exercices dont vous venez de prendre connaissance. Le reste, c’est à dire la confiance en vous, viendra de façon progressive, à votre insu.

Une question d’estime de soi

Chez la plupart des personnes qui me contactent, il apparaît clairement que la confiance en soi a un lien avec l’image de soi.

Cette question de l’estime e soi, si elle reste sans réponse positive, plonge les gens dans une abîme qui les empêche de montrer et revendiquer leur présence.

C’est donc en fonction de l’image de soi qu’un être humain va ou non s’affirmer, prendre la place qu’il souhaite dans ce monde, prendre des risques, réussir ou échouer et, partant, se doter ou non des outils ad hoc pour savoir comment avoir confiance en soi.

Il est évident que moins bonne est votre image de vous même, plus vous aurez de difficultés à marquer votre place dans quelque système que cela soit et moins vous pourrez répondre à cette question de savoir comment avoir confiance en soi.

Dès lors, comment se fait-il que certaines personnes réussissent mieux que d’autres ? Comment se fait-il que des hommes et des femmes sans être des canons de beauté arrivent à séduire des hommes et des femmes considérés – eux – comme des beautés ?

Nul n’est besoin d’être grand clerc – de notaire – pour comprendre que moins vous vous aimerez, que plus vous rechercherez l’approbation des autres, et plus vous serez fragilisé, et plus vous aurez des difficultés, assumées ou pas, à répondre à ce besoin de savoir comment avoir confiance en soi.

Faut-il être bien né(e) ?

Parfois, d’aucuns me disent qu’il est facile d’avoir confiance en soi quand on naît dans une famille aisée, que l’on habite dans les beaux quartiers de sa ville, quand on a un beau métier, quand… quand… C’est faux !

C’est une erreur de base mais si fréquemment évoquée que je tiens à insister : il n’y a rien de plus faux que cette affirmation qui consiste à être convaincu(e) que savoir comment avoir confiance en soi est réservé aux hommes bien nés.

Je connais bien des gens dont on dit qu’ils ont tout et qui, pourtant, souffrent d’un considérable déficit de confiance en soi.

Il ne s’agit pas d’être bien né(e) pour savoir s’affirmer et prendre des risques. En fait, il est un élément des plus simples, mais aussi des plus compliqués, qui répond à cette question de savoir comment avoir confiance en soi, c’est une question d’amour.

L’amour des siens, l’amour de soi, l’amour inconditionnel.

Plus vous aurez été bien aimé enfant, plus vous vous serez senti(e) en sécurité dans votre environnement familial et affectif, et plus vous serez doté(e) d’un capital de confiance en soi conséquent en qualité d’adulte.

L’argent, le lieu de vie, n’a donc rien à y voir ou, plus précisément, l’argent ne fait pas le bonheur comme le dit l’adage, tout au plus, l’argent participe à votre bien être pour partie, mais c’est tout.

En conséquence de quoi, nul n’est besoin d’appartenir à une élite pour répondre à cette question de savoir comment avoir confiance en soi.

Je connais bien des gens pour lesquels cette appartenance est un handicap plus qu’une chance.

Est-ce une question d’apprentissage ?

D’aucuns pensent, ou sont convaincus, que savoir comment avoir confiance en soi reposent non seulement sur ce qui est précédemment écrit mais mais aussi, et surtout, sur un long apprentissage. Seconde erreur !

Nul n’est besoin de suivre de longs et coûteux stages de développement personnel pour répondre à cette question de savoir comment avoir confiance en soi.

Il est certain que pour certains, il sera plus difficile de s’affirmer, de s’aimer, de prendre position, de marquer sa présence, mais, avoir confiance en soi est bien plus facile que vous ne le croyez.


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Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (thérapeute/coach comportemental). Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats).