Voilà un grand sujet que celui de savoir comment vaincre la peur.

La peur est le premier stade de l’angoisse. Ensuite, en fonction de son intensité, la peur peut devenir une angoisse plus ou moins forte, plus ou moins constante. A ce moment, cette peur devient de l’anxiété et l’on peut alors avoir peur d’avoir peur.

On tombe alors sur un problème particulièrement pénible puisque c’est un peu comme si chaque face d’une même pièce nourrissait l’autre ce qui explique que nous ressentions un mal-être persistant.

La peur n’est pas un sujet à prendre à la légère. Elle est partout et chacun de nous la vit de façon différente, et la gère de façon toute aussi différente.

N’oublions pas que celle-ci a un côté social et régulateur bien utile à toute société ce qui amène à réfléchir à comment dépasser ses peurs de ne pas avoir les bons comportements ce qui est un symptôme de trouble anxieux.

Par exemple, la loi. Cette dernière se fonde sur l’ordre et elle est une réponse au désordre. Ce dernier, quand il est avéré, fait que si nous en sommes jugés responsables, nous somme condamnés. Donc, l’anxiété induite a du bon, au sens de certains.

Il en est de même en ce qui concerne la peur de prendre des risques ou encore la peur du dentiste.

Dès lors, faut-il être inhibé(e) par la peur ou excité(e) par elle quand on la dépasse ? Que ressent-on quand on outrepasse la loi et l’ordre ? Qu’est-ce qui convient ou pas comme réaction à ce propos ? En fait, c’est une question de positionnement, une question de comportement.

C’est exactement comme en matière de phobie d’impulsion. S’agit-il de peur ou de désir ?

Définition de la peur

Quand je parle de comportement, je parle de la réponse que chacun d’entre nous produit sur la foi de la façon dont il – ou elle – ressent un évènement, une personne ou une situation dans un contexte et un environnement donnés.

Cela signifie que chacun d’entre nous réagit de façon différente du fait de sa personnalité comme de tous les éléments qui font son expérience de vie. Ainsi, il en va de la peur comme de la joie. Nous ne sommes pas impactés de la même façon puisque nous ne ressentons pas tous les mêmes choses des mêmes façons.

Ce qui fait peur à certains, comme en cas d’émétophobie, amusent les autres et inversement. Ensuite, toute est une question de gradation, de capacité à supporter telle ou tel problème et dans quelle limite. La peur est un vecteur d’excitation prodigieux pour certaines personnes. Partant, d’action.

A contrario, certaines personnes à l’idée de prendre des risques seront fortement inquiètes parce qu’elles ressentiront des sortes d’enivrement, même passagères, sans avoir pour autant bu d’alcool, ce qui correspond à un symptôme d’anxiété.


Une solution durable et efficace

Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…


Est-il normal d’avoir peur ?

Comme à propos de tout ce qui concerne chacun d’entre nous, tout est une question de perception.

Pour faire bref, oui, la peur est normale. C’est une émotion qui nous avertit d’un danger, imminent ou pas, lequel vous invite à adopter un comportement pour nous préserver, exactement comme dans le cas de l’acrophobie.

D’aucuns disent que les gens qui n’ont pas peur sont dangereux. Ce peut être le cas si ces personnes ne prennent pas garde à leurs propres limites. Partant, qu’elles se mettent en danger de façon irresponsable ou mettent les autres en situation de danger.

La peur, comme l’angoisse, a cet avantage de vous permettre de vous situer par rapport à une situation, de vous positionner. Il s’agit donc d’adopter un comportement spécifique au sujet d’une situation vécue comme un problème.

Par exemple, si vous avez peur en avion, c’est probablement que vous craignez que l’avion ne s’écrase. Partant, vous avez toutes les peines du monde à calmer vos émotions pendant un vol et vous éprouvez une angoisse de mort laquelle se fonde sur une anxiété normale mais envahissante, voire handicapante.

Cette forme d’anxiété est légitime. C’est la vôtre et vous avez le droit de la ressentir. Elle est liée au fait que vous avez conscience, par rapport à vos comportements habituels, que vous n’arrivez pas à objectiver, à prendre de la distance.

Vous ne pouvez pas accepter qu’une fois dans les airs, ce n’est pas vous qui contrôlez la situation. S’il y a un problème, vous ne pouvez rien maitriser. La solution éventuelle ne vous appartient pas et, en quelque sorte, vous en êtes otage.

Vous rassurer en vous disant que l’avion est le mode de transports le plus sécurisé au monde ne change rien à ce que vous ressentez émotionnellement ce qui, d’ailleurs, peut vous amener à paniquer.

Peur et construction de la personnalité (origine)

Qui dit crise de panique, dit que c’est sur la foi de votre perception de ce type de situations que vous perdez le contrôle de vous même. Cela se passe de façon automatique. Vous êtes impuissant(e) à changer cela. Vous voulez contrôler vos émotions mais, dans le même temps, vous en perdez le contrôle.

C’est le résultat de l’éducation que vous avez reçu et de la perception des enjeux qui vous concernent. C’est directement lié à votre personnalité.

Dans la plupart des articles de ce blog, j’explique ce qu’il en est de la construction de la personnalité.

Partant, je vous démontre que l’anxiété, l’angoisse, le stress, etc., sont des émotions générées par votre perception, par votre sensibilité, et que ces perceptions paramètrent vos réactions face aux sollicitations de la vie quotidienne.

C’est donc en fonction de ce que vous apprenez et vivez, comme de l’expérience que vous tirez de vos expériences de vie, que vous avez, ou pas, des réactions d’anxiété, plus ou moins maitrisées.

Le problème n’est pas d’avoir peur. Le problème se situe dans le comportement issu de cette émotion. Le problème c’est votre réponse. Par exemple : avoir peur de se tromper et être contraint d’en assumer les conséquences. Comme dans toute situation analogue, nous sommes là dans la peur d’être jugé(e) et de perdre l’approbation.

Comme toutes les autres émotions, votre perception induit une réponse de fuite ou de combat.

Est-il normal d'avoir peur?

Fuir ou combattre pour vaincre la peur

Quand vous vous intéressez à la gestion du stress, vous apprenez très vite que ces deux réponses sont des éléments cognitifs. Je parle de la fuite et du combat. Cela signifie que ces deux comportements sont une réponse réflexe à des demandes extérieures à vous.

C’est en fonction de votre éducation que vous concevez une réponse ou une autre. Et ce, que vous ayez la peur du gendarme, celle de mal faire, la peur de parler en public, ou encore un problème pour séduire.

Je m’arrête là car tous les sujets sont susceptibles de générer de l’anxiété.

Votre éducation, donc vos parents, et certains de vos proches, les ainés, vous apprennent ce sentiment. D’ailleurs, vous êtes imprégné(e) de l’anxiété de vos propres parents et, ainsi, de leurs névroses. Vous l’apprenez de leur fait et par vous même.

Ceci en commettant certaines expériences qui vous permettent de trouver vos limites ce qui, parfois, peut vous mettre mal à l’aise de façon plus ou moins constante.

C’est donc en fonction de la perception que vous avez de certains dangers et de vos objectifs de vie que vous combattez ou fuyez. C’est donc sur la foi de votre vision sociale, affective, économique, professionnelle que vous vivez un évènement comme agréable ou douloureux.

Dès lors, vous êtes éventuellement confronté à un dilemme. Vouloir dépasser votre crainte et ne pas y arriver. Cela s’appelle l’inhibition. A l’inverse, d’autres personnes sont tellement désinhibées, ou feignent de l’être, qu’elles courent de grands dangers.

Le problème n’est ni de fuir ni de combattre. Le problème réside, éventuellement, dans l’image que vous avez de vous une fois une fois fait un choix de comportement. D’où la question des conséquences de votre choix. Réfléchi don objectif. Ou automatique.

La peur est-elle une maladie ?

La peur est une émotion normale. La plupart des animaux et les êtres humains sont confrontés à leurs peurs. Cette émotion nécessite une réponse, un comportement adapté. Il s’agit là de se protéger. C’est l’instinct de survie par opposition à la peur de la mort.

De fait, puisque c’est une émotion normale, ne cherchez pas à faire ou dire des choses qui vous stressent. Vous savez que dépasser vos limites vous fait prendre des risques que vous n’assumez. Ce n’est pas un jugement. C’est une constatation.

Mais, ne rien faire sous le prétexte de votre inhibition est aussi un problème. Cette émotion n’est pas une maladie. Le vrai problème consiste à exprimer la meilleure réponse dans le respect de vous même. Agir et non réagir. C’est de votre responsabilité.

Dès lors, essayez d’accepter votre émotion pour ce qu’elle est. Elle est normale. Elle est humaine. Ne vous contraignez pas, tout d’un coup, à faire ou dire quelque chose qui a vous procure une certaine angoisse.

A plus forte si une situation ou une autre est facteur de troubles anxieux. N’oubliez jamais que pour favoriser votre équilibre, il est de votre responsabilité de vous accepter pour qui vous êtes comme vous êtes.

Il en va de votre développement personnel au sens de la confiance en soi, de l’affirmation de soi. En bref, de votre équilibre psychique. Par exemple, en ce qui me concerne, je suis terrorisé par la violence physique. Cela ne fait pas de moi un sous homme.

En tous cas, pas à mon sens. Ni ne me renvoie pas de moi une image négative. C’est comme çà. C’est ma réalité.

Une peur irrationnelle : la phobie

Je ne sais pas s’il y a des définitions de la phobie. Ou de la peur irrationnelle. En existe t’il une plus pertinente qu’une autre. Partant, la phobie est une peur irrationnelle. Peur de l’eau – aquaphobie -. Peur de vomir – émétophobie -. Peur de mourir – phobie de la mort -. Et je m’arrête là.

La liste des phobies et, partant, de peur irrationnelle est impressionnante. Une phobie a pour vocation à protéger une personne de quelle chose qu’elle redoute. En s’en protégeant, la personne contrôle son environnement mais, dans le même temps, se crée des symptômes d’anxiété au point d’avoir des palpitations inquiétantes puisqu’elle a peur de perdre la maitrise.

Comme dans une phrase magique, elle se dit qu’en se protégeant de quelle que chose qui lui fait peur, elle n’a plus peur. Çà, c’est dans le meilleur des cas. Dans le pire des cas, quelqu’un qui souffre d’une phobie a sans doute remarqué, au début en tous cas, qu’en se protégeant de sa phobie, de sa peur irrationnelle, elle se sécurise.

A ceci près que ce qui peut fonctionner un temps ne fonctionne plus. En conséquence, cela donne lieu à une phobie. Quelque chose qui n’est plus sous contrôle.

La phobie a souvent un lien avec un évènement perçu ou vécu comme traumatique. Cela signifie que la personne est très fortement marquée par un évènement. Ou une situation. L’un ou l’autre l’aura terrorisée. Fait perdre la maitrise de ses émotions. Donc d’elle même.

En dehors de toute signification psychanalytique, je trouve que la phobie, ou peur irrationnelle, est un symptôme, un signifiant en psychanalyse. Le problème réside dans le fait que beaucoup de gens s’ingénient à essayer de trouver une définition à la phobie. Une explication qui corresponde à leur symptôme.

Et ce plutôt que de chercher une solution à leur phobie. C’est à dire un traitement adapté à cette peur irrationnelle. Il est vrai que notre culture est bien plus axée sur la psychanalyse, c’est à dire la compréhension et l’explication, plutôt que sur la solution, directe, claire, sans enluminures.

Nous nous en rendons compte au travers des études de médecine. En effet, la relation médecin – patient s’appuie sur la psychanalyse. Je n’écris pas que c’est une erreur.

C’est juste une tentative d’explication supplémentaire. Ce qui ne rééquilibre pas nécessairement la relation intra personnelle d’une personne victime de phobie, cette peur irrationnelle.

Prenons un exemple: la phobie d’impulsion. Plutôt que de savoir pourquoi une personne est victime de de trouble anxieux, ne pas plutôt essayer de comprendre ce qu’il se passe? L’aider à ne plus souffrir de cette phobie très pénible? De cette peur irrationnelle de passer à l’acte.

Pourquoi, ne pas s’attacher à construire une stratégie de résolution, plutôt que de s’assurer que les symptômes identifiés sont conformes à une définition précise, voire lexicale, de la phobie d’impulsion.

En matière de solution à la peur irrationnelle, l’approche systémique de Palo Alto fait des miracles!

Comment dépasser cette peur qui vous handicape ?

Agir de sorte à ce que ce type d’anxiété ne soit plus un problème est simple à imaginer. Mais plus difficile à mettre en place. Votre relation à la peur repose sur la contrainte de vous adapter. Mais votre désir de votre désir de changement ou de votre résistance au changement.

Quand je vois le nombre de personnes qui se font du mal pour ne pas perdre la face devant les autres quand ils sont confrontés à leurs angoisses, je suis effaré.

Vous accepter tel que vous êtes est la meilleure réponse à vous offrir à vous même. A 20 ans, rouler à tombeau ouvert – en voiture ou à moto – n’est pas un problème.

Quand la peur est un obstacle pour progresser

En ce qui me concerne, je vieillis. Mes centres d’intérêt et de pré occupation évoluent.

Aujourd’hui, passée une certaine vitesse, il m’arrive de me sentir angoissé par mes pensées intrusives. J’ai peur de l’accident, du PV, ou du retrait de permis. Que sais-je encore. Ma réponse ? Je ralentis. Je m’adapte.

L’anxiété générée par ce type de situation m’invite à m’adapter à ma réalité. Ce n’est plus un problème. Au contraire.

Comment combattre la peur facilement et rapidement ?

Ainsi, je m’accepte comme je suis. Je réduis mon inquiétude quant à l’image que je donne de moi aux autres. Puis j’élimine cette anxiété. Je ne me focalise pas sur ma peur du jugement. Je me concentre sur moi. Sur la nature et la réalité de mes besoins. Et aussi sur mes propres limites.

Je combats quand cela m’apparaît nécessaire. Si cela a un intérêt. Du sens. Voire que c’est vital pour mon équilibre. De la même façon que je peux fuir. Juste pour me protéger.

M’accepter est le moyen le plus naturel pour avoir confiance en moi. Je sais très bien qu’au sens général du terme, je ne peux pas plaire à tout le monde.

Et encore moins faire ou dire des choses qui plaise au plus grand nombre. C’est comme cela. Je n’y puis rien changer. A ce propos, d’aucuns parlent d’humilité quand il s’agit de s’accepter soi. De confiance en soi, aussi.

Mais sont-ce les mêmes qui, tous humbles qu’ils soient, sont empreints de honte et de culpabilité quand ils ont le sentiment de ne pas avoir eu un comportement adapté ? Quand leur peur les a dépassé.

Et vous, que faites vous pour vous accepter tel que vous êtes et faire fi du jugement des autres ?

La peur est une question de regard

La peur, c’est le truc contre lequel tout le monde a envie de lutter. Entre celles et ceux qui feignent n’avoir peur de rien ni de personne, et les autres qui ont peur tout le temps, partout, et à tous les sujets, finalement, il s’agit du même combat: l’évitement. Au lieu de passer son temps à fuir ses peurs, ne faut-il pas mieux travailler sur ses peurs ?

Le temps aidant, ne pas travailler sur ses peurs représente un réel handicap pour la réalisation de vos objectifs de vie. Au point de vous séparer de ceux que vous aimez. Mais, concrètement, comment s’y prendre pour travailler sur ses peurs, sans nécessairement être diplômé en neurosciences ?

Comprendre le mécanisme de la peur

Pour travailler sur ses peurs, il faut avant tout en comprendre leur mécanisme. Tous les hommes sur terre expérimentent cette crainte, cette sensation d’angoisse, voire cet effroi, en présence d’une chose, d’une personne, ou d’une situation dont ils craignent que cela échappe à leur contrôle. Je parle ici de la peur de ne pas être à la hauteur au point, parfois, d’en avoir mal au ventre.

Or, la peur n’est pas forcément négative. C’est une sensation qui vous permet d’éviter les potentiels dangers auxquels vous êtes confronté(e). Mais cela peut devenir paralysant au point que les symptômes soient visibles, même s’il n’y a pas de danger imminent.

Alors, il convient d’agir, et d’étudier les mécanismes de déclenchement pour travailler sur ses peurs. Du coup, pour reprendre confiance en soi.

Pour travailler sur ses peurs, il faut identifier 4 phases :

  • L’imaginaire,
  • L’anticipation anxieuse,
  • La paralysie et l’accélération,
  • Les souvenirs.

L’imaginaire

Dès qu’il y a le moindre indice d’une situation désagréable, l’imagination se met en marche à une vitesse vertigineuse. Vous commencez à faire des projections. A imaginer le pire ou à envisager une catastrophe. Voire, à faire des prévisions négatives et excessives ce qui est épuisant.

Le cerveau imagine des situations plus dramatiques que celle à laquelle vous êtes confronté(e) dans la réalité. A ce moment là, votre problème c’est la peur de perdre le contrôle. Dès lors, ce n’est pas la situation qui pose problème. C’est la réaction de votre cerveau qui devient un problème.

C’est un réflexe naturel qui vous permet d’envisager des solutions pour contrer à toute éventualité qui vous soit préjudiciable. Ce réflexe – la façon dont vous réagissez – est lié à la construction de votre personnalité, à votre propre histoire.

L’anticipation

La peur s’est déjà installée. L’angoisse est grande. Les premiers symptômes physiques font leur apparition.

À ce stade, il vous est carrément impossible d’envisager des solutions de façon objective. Vous n’êtes que dans la réaction. Votre esprit est complètement bloqué sur la situation dangereuse. Il en va de même en ce qui concerne les projections dramatiques associées. Vous anticipez.

Au lieu de trouver des solutions pour affronter et surmonter la situation présente, vous cherchez plutôt des moyens pour réagir au cas où le pire se produit.

Prenons un exemple. Une personne qui a peur de prendre la parole en public imagine quelles erreurs elle peut commettre. Elle cherche à les éviter. Cette même personne  projette alors quant à la façon dont elle peut se comporter si elle commet des erreurs pendant sa prise de parole. Et je vous le dis tout net: elle s’épuise nerveusement !

Ainsi, elle essaie de se préparer à gérer les moqueries de son auditoire. Je comprends la démarche,. Mais ne vaut-il pas mieux qu’elle focalise son attention sur le contenu de son discours ? Comme sur la façon dont elle se prépare émotionnellement?

A ce sujet, il existe une stratégie puissante qui vous permet de mettre un terme à vos projections émotionnelles (peur projective) comme à vos ruminations et autres pensées obsessionnelles.

La peur: faire travailler son imaginaire

La paralysie et l’accélération

Si rien n’est fait au cours de la phase précédente, toute action devient impossible. Vous êtes littéralement paralysé(e). De facto, vous perdez  le contrôle de la situation. Vous avez comme l’impression d’être totalement impuissant(e), comme dépourvu(e) de toute possibilité de retrouver force et vitalité pour agir.

Ce qui suit est plus facile à écrire qu’à faire.

Rien ne sert de paniquer ! Les symptômes vont diminuer jusqu’à disparaitre. Vous pouvez donc reprendre le contrôle. C’est juste une question de temps. Charge à vous d’accepter de vivre ce délai et d’agir de sorte à traiter de façon naturelle les symptômes de troubles anxieux correspondants.

Les souvenirs

Chaque événement traumatisant laisse une trace importante dans votre cerveau. C’est la conséquence d’un impact émotionnel fort. Les habitudes sont malmenées. Le système cohérent de votre cerveau est perturbé.

Par exemple, si une prise de parole en public s’est mal déroulée, à chaque fois que vous vous retrouvez dans une situation analogue, le souvenir traumatique resurgit ce qui risque de vous empêcher de passer à l’action.

Et ceci, même si vous avez toutes les compétences requises. Ce nouvel évènement pénible est lié à la façon dont vous gérez la suite. Si vous ne faites rien, vous êtes pris au piège. C’est la raison pour laquelle il faut absolument trouver la force de travailler sur ses peurs.

En effet, à chaque fois qu’elles ne sont pas traitées, elles deviennent des traumatismes qui inhibent toute forme d’action dans des situations similaires.

Désormais, vous comprenez le mécanisme qui va des premières minutes d’exposition, en passant par le stimulus, jusqu’à la phase des souvenirs. Dès lors, vous pouvez anticiper votre réaction. Et identifier les moments où votre imagination s’emballe, pour agir au mieux de vos intérêts.

Exprimer ses émotions pour vaincre la peur

Lorsqu’une personne ressent une peur démesurée face à une situation, elle a tendance à se cacher. A dissimuler ses émotions. C’est le cas le plus fréquent. C’est justement l’erreur à ne pas faire. Essayez plutôt de vous laisser aller. De lâcher prise.

Exprimez ce que vous ressentez. Reconnaissez que vous craignez de prendre la parole en public devant cet auditoire. Cela ne fait pas de vous une personne faible. Bien au contraire. Dès que vous exprimez ce que vous ressentez, vous dédramatisez la situation. Vous reprenez le dessus.

Vous vous rendrez très vite compte que vous n’êtes pas si seul(e) que vous le pensez. Il y a sûrement une personne autour de vous qui a les mêmes difficultés que vous. Elle peut surement vous donner des conseils pratiques pour reprendre le contrôle de la situation.

Selon une étude américaine, les personnes qui expriment leurs émotions en face d’une phobie ou d’une situation stressante ou angoissante ont plus de chances de retrouver un état serein durable. En pareille situation, faire acte d’humilité aide beaucoup. Cette même humilité est une force de conviction incroyable qui agit sur n’importe quel auditoire.

Mais, peut-être préférez-vous travailler sur ses peurs avec un support comportemental plutôt que seul(e)?

Vaincre la peur avec l’approche comportementale

Honnêtement, travailler sur ses peurs dans le cadre d’un programme comportemental clair est la meilleure façon de faire.

Au cours du 1er module, vous explorez vos peurs de façon très objective. En très peu de temps, vous identifiez tous les mécanismes liés à vos peurs comme à vos réactions de contrôle. Et autant le savoir tout de suite, vous serez très étonné(e) de ce que vous aurez découvert.

Une fois ce diagnostic posé, vous accédez au Module 2. Vous y trouvez une stratégie extra ordinaire, et néanmoins simple et rapide. En moins de 15 jours, vous éliminez plus de 50% de vos symptômes. Ainsi, vous pouvez envisager de reprendre le contrôle de vos façons de faire et d’être dans le cadre du module suivant.

Les 2 derniers modules de cette méthode, qui en compte 5, vous permettent d’éliminer tous les facteurs traumatiques qui justifient vos réactions de peurs, et de tentatives de contrôle inapproprié.


Mieux communiquer sur les tocs

Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (thérapeute/coach comportemental). Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats).