En rédigeant cet article, je me remémore une jeune femme qui me consulte au cabinet à propos d’une phobie du sang. Elle doit prochainement se marier et, partant, est dans l’obligation de se faire faire une prise de sang. Rien qu’à l’idée, elle est catastrophée.

Cette patiente sait que si elle déroge à la Loi, il n’y aura pas de mariage possible, et elle est d’autant plus catastrophée qu’elle s’interroge sur toutes les tentatives de solutions qu’elle essaie et qui ne donnent rien.

Effectivement, cette jeune femme est dans ce que l’on appelle « une double contrainte ».

Si elle ne fait rien, c’est un problème, et si elle va se faire faire sa prise de sang, c’est un problème aussi. Alors, nous nous sommes mis en quête de solution.

C’est non sans difficultés que nous avons fini par trouver une solution. C’est une histoire que je vous raconte plus tard dans un autre article.

Pour le moment, sachez que la phobie du sang est aussi appelée « hématophobie ».

La phobie du sang tient en une peur irrationnelle du sang ou de toute surface ensanglantée. Elle touche aussi bien les femmes que les hommes.


Une solution durable et efficace

Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…


Comment savoir si on a la phobie du sang ? Faites le test

Même si la question peut sembler étonnante, vous pouvez faire un malaise à la vue du sang sans pour autant être phobique du sang. Nous pouvons tous être gênés, d’une façon ou d’une autre à la vue du sang.

Cependant, nous pouvons avoir des réactions différentes. Cela dépend de savoir s’il s’agit du sang d’une personne que nous ne connaissons pas. De notre propre sang. Voire, pire, du sang de l’un de nos proches (enfants, compagnon, compagne).

L’autre élément d’appréciation pour savoir si vous avez la phobie du sang consiste à remarquer vos réactions dans certains des situations qu je viens de citer. Il faut donc vous interroger sur vos réactions.

Avez-vous une réaction de rejet à la vue du sang ? Faites-vous un malaise à la vue du sang, même si c’est du sang de cinéma ? Alors, plutôt que de vous perdre en circonvolutions, c’est à dire de vous « prendre la tête », je vous propos ce petit test.

Vous répondez juste par « oui » ou « non » :

  • En règle générale, la vue du sang vous dérange t’elle ?
  • Voir du sang à la télévision ou au cinéma vous pose t’il un problème ?
  • Avez-vous tendance à paniquer à la vue du sang ?
  • Avez-vous peur de vous blesser et/ou de saigner ?
  • Avez-vous peur de vous faire faire une prise de sang ?
  • Éprouvez-vous un sentiment de dégoût et/ou de rejet à la vue du sang ?
  • D’une façon générale, diriez-vous que vous êtes une personne anxieuse et que vous avez souvent peur de perdre le contrôle ?

Le test est simple.

Plus vous cumulez les « oui » à chaque question, plus la potentialité que vous souffriez d’hématophobie est avérée.

En-dessous de 4 réponses affirmatives, vous êtes sensible à la vue du sang mais c’est gérable (mon dieu que ce mot est laid…).

Causes et symptômes de la phobie du sang

À la vue ou même à l’idée d’être en contact avec le sang, une personne souffrant de phobie du sang subit les symptômes ci-après :

  • Baisse du rythme cardiaque : Cela peut déboucher sur une perte de connaissance. C’est ici toute la particularité de la phobie du sang. Contrairement aux autres phobies qui entraînent une tachycardie, la phobie du sang est la seule qui conduit à une syncope. C’est pour cela que certains scientifiques évoquent comme cause l’hypersensibilité du système nerveux parasympathique.
  • Mal de ventre,
  • Vertiges,
  • Nausée,
  • Vomissements,
  • Tremblements,
  • Asthénie,
  • Pâleur,
  • Crainte permanente de se blesser : Cela a une conséquence sur le type d’activité que mènent les personnes souffrant de phobie du sang. Elles évitent au maximum les activités toniques par crainte de blessures pouvant les conduire à l’hôpital. Par exemple, une personne qui a la phobie des chiens fera tout pour éviter leur présence à ses côtés par peur d’être blessée et, ainsi, de saigner.
  • Évitement des prises de sang, et des transfusions sanguines,
  • Évitement des objets pointus ou tranchants comme les couteaux et les aiguilles.

L’apparition des symptômes dépend du degré de gravité de la phobie du sang.

Si pour certains, c’est un contact direct avec le sang lui même qui provoque les malaises, pour d’autres, un simple documentaire TV sur la transfusion sanguine, ou les urgences d’un hôpital, peut être problématique.

Quels sont les symptômes de l’hématophobie ?

L’hématophobie est une phobie assez répandue et plutôt classique. Face à l’objet de la phobie, la personne qui en souffre a des symptômes très marqués et des réactions excessives par rapport à la norme.

La peur du sang est une phobie qui se caractérise aussi très souvent par des évanouissements, ce qui n’est pas toujours le cas pour les autres phobies. À part cette légère originalité, les symptômes de la peur du sang sont assez classiques:

  • Vertiges,
  • Nausées,
  • Angoisse,
  • Sueurs froides,
  • Panique.

Comme toutes les phobies, la peur du sang peut provoquer des crises de panique et les symptômes peuvent même apparaître sans contact direct avec le sang.

Le patient qui souffre d’hématophobie a parfois des symptômes simplement en pensant à l’éventualité de voir du sang.

Hématophobie: Causes d'une syncope en voyant du sang

Pourquoi fait-on un malaise à la vue du sang ?

Les causes exactes à l’origine de la phobie du sang ne sont pas connues. Le plus souvent, on évoque un ensemble de facteurs comme:

  • Un traumatisme de l’enfance : Quand on est enfant, tout le monde a (+ ou -) peur de voir son sang couler. Mais lorsque cela fait l’objet d’un traumatisme particulier, ce peut se muer en un trouble psychique présent tout au long de l’adolescence, voire à l’âge adulte. A titre d’exemple, on peut citer une vaccination qui se déroule mal, ou une prise de sang dans des conditions brutales ou douloureuses. On peut également ajouter les traumatismes comme la perte d’un être cher, les accidents, des catastrophes impliquant des pertes en vies humaines, ou avoir été spectateur d’un accident, etc.
  • La peur de la mort : Les personnes souffrant de ce trouble s’imaginent à la place de la personne qui perd du sang. Elles se disent qu’elles sont en face d’une situation de mort probable.
  • Les tabous sociaux : Autrefois, les pratiques culturelles telles que le sacrifice, la chasse et les rituels impliquant l’abattage des animaux sont présentes dans le quotidien de l’être humain. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Certes, on regarde toujours des scènes sanglantes sur les écrans, mais elles ne sont pas aussi flagrantes que dans la réalité dans la mesure où il y a une distance émotionnelle créée par l’écran de télévision. C’est comme une émotion déportée. Cette évolution engendrée par la civilisation peut également expliquer l’apparition de ce trouble.

Pourquoi a t’on peur à la vue du sang ?

Le sang c’est la vie. C’est l’oxygène de notre corps. C’est son carburant. Le sang est donc un élément essentiel de notre corps. Le sang est ce qui, d’une façon ou d’une autre, nous maintient en vie. Nous avons donc besoin de le sécuriser, de le conserver.

Dès lors, nous avons toutes les raisons de précieusement prendre soin de cet or rouge. Notre vie en dépend. Il n’y a qu’à observer le comportement des gens quand ils se blessent, et plus encore celui des enfants quand ils saignent.

Chez certains d’entre nous, perdre son sang c’est – presque – comme perdre la vie ou, à tout le moins, le début de nos ennuis. Perdre son sang, d’une façon trés symbolique, c’est comme mourir.

Tous les parents du monde sont controversés à ce propos. Entre minorer une blessure pour rassurer l’enfant, et avoir peur de ne pas pouvoir arrêter le sang qui coule d’une plaie, les parents essaient de contrôler tant leur propre angoisse que l’angoisse de l’enfant.

Celui-ci comprend bien que quelque chose, nonobstant la douleur, n’est pas normal. Si le sang coule, c’est grave. C’est donc le comportement des parents qui va, éducation aidant, faire que l’enfant aura une réaction ou une autre à la vue de son propre sang.

Si les parents réagissent à une plaie sanguinolente comme à un drame, l’enfant percevra la situation comme telle, ce qu’il risque de reproduire à l’infini. De la même façon, qu’ils le veuillent ou non, les parents anxieux « font » des enfants anxieux.

Parce-que c’est toujours la même chose : comment voulez-vous savoir faire une chose qu’on en vous a pas apprise ?

Pourquoi tombons-nous dans les pommes à la vue du sang ?

La phobie est une réaction irrationnelle et une peur démesurée face à l’objet de la phobie, que ce soit le sang, un chien ou un clown. Parfois, la phobie provoque un évanouissement, mais ce n’est pas systématique.

Dans le cas de la peur du sang, l’évanouissement est bien plus fréquent parce qu’il correspond à une réaction naturelle de notre organisme.

En fait, la vue du sang, surtout si c’est le nôtre, provoque une réaction immédiate dans le cerveau. Il sollicite le système parasympathique pour rassembler toute l’énergie nécessaire à la survie des fonctions vitales.

Ainsi, le sang est pompé rapidement pour alimenter les muscles et se détourner du reste, notamment le système digestif. C’est souvent pour cela que l’on ressent des picotements au bout des doigts quand on a une grosse frayeur.

Le problème, c’est que chez les phobiques, la réaction est souvent démesurée. Résultat, le cerveau lui-même n’est plus assez alimenté en sang et en oxygène, ce qui provoque l’évanouissement (syncope).

La vue du sang produit donc une réaction immédiate chez tout le monde, mais quand elle est associée aux symptômes de la phobie, elle provoque l’évanouissement.

La phobie du sang dépend de la relation à la violence et à la mort

Fondamentalement, la peur du sang, la peur à la vue du sang, ou, d’une façon plus générale, l’hématophobie, est le fruit d’une éducation, d’un traumatisme – perçu ou vécu – et, le plus souvent, d’une peur irrationnelle liée à la mort ou de l’idée de mort.

Alors, la phobie du sang peut être interprétée comme un symptôme, celui d’un autre problème. Pour être simpliste, perdre son sang, c’est comme commencer à perdre la vie.

Le sang a donc une connotation à la fois de gravité et de violence. Ainsi, quand une personne est blessée à la tête, les gens ont parfois des réactions disproportionnées.

Je me souviens avoir fait un chute assez violente à skis quand j’étais adolescent. Mes skis se sont plantés dans une motte de terre :). Quand je suis rentré à l’auberge, là où j’étais domicilié pour les vacances, tout le monde a paniqué.

J’avais la tête et le dos pleins de sang. Moi, je n’avais mal nul part ni ne me sentais mal. Je n’avais pas conscience de mon état et encore moins d’une éventuelle gravité. Il aura suffit de 2 points de suture pour régler le sujet. L’après-midi même j’étais de nouveau sur les pistes de ski.

Mais, dans les jours qui ont suivi, les autres résidents m’ont souvent parlé de tout ce sang qui avait coulé le long de mon dos. Ils avaient été plus marqués que moi par ce qu’ils avaient vu.

La peur du sang repose sur la relation à la mort

Je pense que, d’une certaine façon, ils reliaient ce sang à une gravité forte. Or, quand la tête saigne, du fait de petits vaisseaux, elle saigne beaucoup, et c’est impressionnant.

Moi, je n’ai rien vu et ne me suis nullement inquiété. Si j’avais vu mon sang couler, sans doute aurais-je paniqué et ne serais-je pas retourner skier. Je pense que, moi aussi, j’aurais eu une réaction de peur.

Je ne vous parle pas de la fascination que certaines personnes éprouvent quant au sang. Ainsi, nous pourrions parler du comportement de certains automobilistes ou piétons qui s’arrêtent pour regarder des accidents.

D’ailleurs, ne dit-on pas que ces personnes, quand elles ralentissent à la vue d’un accident, vont… « tremper leur sucre »?

Tabou social et peur du sang

Il y a une constante sociale qui justifie la peur du sang. C’est un vrai tabou, mais un tabou social. Le sang c’est la vie. On est d’accord. Le sang c’est aussi la mort et, dans ce paradoxe, il existe un déni : le déni de la réalité de la vie.

Ce déni se niche dans des peurs culturelles savamment entretenues par de – vieilles – considérations sociales et religieuses. Ce déni, c’est celui du sang issu des règles des femmes, de leurs menstrues.

Quand les femmes ont leurs règles soit, en moyenne, tous les 28 jours, d’aucuns considèrent que ces femmes sont sales, comme souillées. C’est d’ailleurs tellement mal perçu dans nos sociétés – prétendument modernes – que les publicités pour les protections hygiéniques représentent le sang… en bleu.

Le sang menstruel pose un vrai conflit à beaucoup d’êtres humains. Quand les femmes ont leurs règles, cela est annonciateur d’une fertilité à venir.

Or, beaucoup considèrent que ce sang qui s’écoule du ventre des femmes est impur. Le sang menstruel est considéré comme sale, et il recèle ainsi tous les fantasmes diaboliques que les hommes se sont créés.

En effet, qui dit que les femmes seront fertiles au sortir de leurs règles, dit qu’elles seront, autant pour elles que pour les autres, sources de désir, et qui parle de désir évoque la sexualité.

Autant du fait de l’un comme de l’autre, hommes et femmes ne s’appartiennent plus nécessairement. Les hommes et les femmes sont alors dans le lâcher prise. Dans une délicieuse perte de contrôle (vous n’êtes pas obligé(e) de partager mon avis).

La faute aux phéromones.

Dans un tel contexte, l’homme a toujours rendu la femme responsable de ce qu’il considère comme un égarement. Une perte de maitrise de soi. C’est la raison pour laquelle, encore aujourd’hui, la femme est considérée comme la tentatrice.

La tentation, c’est cette œuvre du diable qui détourne l’homme de lui même et, le 1er fondement de cette perte, c’est le sang des règles. Or, qui dit absence de règles (aménorrhée) dit pas d’ovulation dans l’avenir, donc pas d’enfants ni d’hommes sur terre.

Dès lors, nier les règles, repousser la vue de ce sang au point de le considérer comme impur et sale, en plus de nous le présenter bleu, c’est dénier la réalité. C’est dénier le rôle des femme – de toutes les femmes – dans la vie. Que serions-nous sans les femmes ? Rien !

Pas de sang, pas de vie et inversement.

Comment s’habituer à la vue du sang ?

S’habituer à la vue du sang n’est pas facile.

Pourtant, c’est une étape incontournable quand on veut vaincre l’hématophobie. Commencez donc par noter toutes les situations dans lesquelles la vue du sang vous angoisse, voire vous fait paniquer ou tomber dans les pommes.

Êtes-vous plus angoissé(e) par la vue de votre sang ou par la vue du sang des autres ? En vrai ou à la télévision ? Quand vous avez établi une liste de ces situations, hiérarchisez-les de la plus angoissante à la moins anxiogène.

Hématophobie: Comment ne pas paniquer à propos d'une prise de sang?

À partir de là, imaginez les pires conséquences que vous craignez, dans tous les domaines de votre vie, en étant exposé(e) à la vue du sang. Cet exercice s’appelle le 180°. Il est à l’opposé de vos tentatives de solutions, lesquelles consistent à tenter de contrôler votre peur voire à la minorer.

Il ne s’agit donc plus d’éviter votre phobie du sang mais de « rentrer dedans ». Commencez par la situation la plus angoissante et ne passez à la suivante que lorsque vous aurez vaincu votre crainte de la précédente.

Cela fonctionne trés bien à la condition de respecter le protocole thérapeutique tel que présenté dans le programme comportemental que j’ai créé (cf. voir en bas du présent article). Il s’agit là de se désensibiliser de situations anxiogènes et, partant, d’objectiver et lâcher prise.

Il s’agit donc, à l’aide de l’approche systémique de Palo Alto, de travailler sur votre peur pour finir par envisager sereinement votre prochaine prise de sang.

Peur de se faire faire une prise de sang

Assez logiquement, on confond et on mélange parfois la peur des aiguilles et la peur du sang. Certains patients souffrent des deux phobies en même temps, généralement parce que le traumatisme à l’origine de la peur réunit les deux éléments.

En plus, leurs conséquences s’appliquent souvent sur les mêmes situations: prises de sang, vaccins, etc. Pourtant, les deux phobies sont différentes et doivent être clairement distinguées pour être bien traitées.

L’hématophobie est une peur du sang potentiellement handicapante

La peur du sang, que l’on appelle aussi hématophobie, peut devenir très handicapante. Une simple piqûre, une blessure légère, ou bien même couper un morceau de viande, peuvent provoquer l’évanouissement.

Des réactions extrêmes qui empêchent de réagir en cas de danger. Certains hématophobes renoncent même au métier de leur rêve, notamment dans le secteur de la santé ou de l’alimentation.

Toutes les phobies sont handicapantes dans une plus ou moins grande mesure. Cependant, certaines phobies ne nous empêchent pas de vivre une vie à peu près normale.

Ainsi, la peur du vide ou la cynophobie ne nécessitent pas des aménagements drastiques de son quotidien.

On peut vivre avec ces deux peurs sans trop de difficulté si elles ne sont pas trop développées. En revanche, la peur du sang peut être beaucoup plus handicapante. D’abord, de nombreux métiers deviennent totalement inaccessibles. Ainsi, le secteur de la santé est le plus évident.

Impossible d’être médecin ou de travailler dans un hôpital si on s’évanouit quand on voit du sang. On risque de se mettre en danger et de mettre en danger les patients. Au-delà de ces questions pratiques, la peur du sang peut être dangereuse quand elle nous empêche de réagir promptement à certaines situations.

Par exemple, une coupure profonde nécessite d’intervenir rapidement pour éviter de perdre un membre, ou bien même la vie. Si on s’évanouit, on perd beaucoup de sang avant que quelqu’un ne nous retrouve.

L’hématophobie est donc une phobie à prendre au sérieux et vous devez vous en débarrasser.

Comment sortir de la phobie du sang ?

D’aucuns diraient que pour sortir de la phobie du sang il ne faudrait ne pas y rentrer !

Considération binaire pour ne pas écrire simpliste. En soi, sortir de la phobie du sang n’est, à priori, pas une mince affaire. La peur du sang fait écho à des questions culturelles, sociales, éducatives, traumatiques, et j’en passe.

Mais à l’impossible nul(le) n’est tenu(e). Il convient donc d’envisager de sortir de la phobie du sang de façon pragmatique. En l’espèce une stratégie thérapeutique est le meilleur outil, mais pas n’importe laquelle, et pas de façon désordonnée.

En effet, si vous cherchez pourquoi vous souffrez d’une phobie du sang, vous allez tenter de répondre à de multiples questions mais vous n’allez pas trouver la solution.

Si vous essayez de contrôler votre peur de la vue du sang, vous allez enrichir votre peur puisque plus vous allez lutter contre elle, plus vous allez avoir peur du sang.

C’est logique puisque votre cerveau réagit à vos comportements inadaptés par rapport aux alertes qu’il vous donne. Ce même cerveau qui expriment ces alertes sur la foi des éléments constituants votre histoire. Donc, plus vous réagissez par opposition, pire c’est.

Pour vous éviter tous ces écueils, la stratégie issue de l’approche brève dont je vous parle plus bas est un excellent outil pour vaincre la peur du sang.

Comment traiter la phobie du sang ?

Si vous souffrez de phobie du sang, il n’y a aucune raison d’avoir honte. Les statistiques estiment que près de 40 % de la population mondiale est touchée par la phobie du sang.

Certes, les symptômes ne sont pas aussi graves pour tout le monde. Retenez qu’il n’y a aucune raison de vous cacher et encore moins de vous sentir honteux(se) d’une phobie du sang.

Selon l’OMS, la phobie du sang est la troisième affection phobique qui touche le plus de personnes au monde. Vous êtes donc loin d’être seul(e).

Maintenant, pour traiter la phobie du sang, il existe plusieurs méthodes. Deux d’entre elles sont fréquemment utilisés :

  • Médicaments (anxiolytiques ou anti-dépresseurs).
  • Approche comportementale.

Traitement par antidépresseurs de la phobie du sang

Les antidépresseurs et les anxiolytiques sont généralement utilisés de manière ponctuelle. Ils ont pour fonction d’éliminer les symptômes de phobie du sang.

Mais, sur le long terme, ces médicaments présentent les effets secondaires – importants – comme présentés ci-après :

  • Diarrhée,
  • Troubles digestifs,
  • Troubles sexuels,
  • Sécheresse buccale,
  • Somnolence,
  • Accoutumance,
  • Dépendance.

Pour toutes ces raisons, je vous déconseille d’utiliser des médicaments de ce type – sachant qu’il n’y en a pas d’autre – pour traiter la phobie du sang.

Traiter la phobie du sang grâce à l’approche systémique de Palo Alto

A ma connaissance, depuis que je pratique, et pas seulement parce que c’est mon choix professionnel, l’approche systémique de Palo Alto est le meilleur traitement contre la phobie du sang ainsi que toutes les autres formes de phobies.

Les techniques et les procédés de l’approche comportementale brève orientée solution sont validées dans plusieurs pays dans le monde.

Son efficacité est prouvée par des études scientifiques menées par des universités de renommée internationale (cf. INSERM). L’approche comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto se déroule en 4 principales étapes.

Mais avant que de vous laisser les découvrir, je vous informe que nul n’est besoin de consulter pour traiter la phobie du sang. Un programme thérapeutique en ligne remplit aisément cette fonction (lire en bas de l’article).

La nécessité d’objectiver

A l’aide votre programme thérapeutique, vous effectuez un tour complet de tout ce qui concerne votre problème (origine, contexte, tentatives de solution).

Ensuite, vous exploitez ces données, à la fois pour dresser un diagnostic précis de votre problème, et pour travailler à apaiser les traumatismes passés.

Dans le cadre du programme, vous bénéficiez de tous les outils pour réaliser cette première étape laquelle, le plus souvent, vous permet de faire diminuer vos symptômes de 40% (en moyenne).

Vaincre la peur du sang facilement

Comprendre et inverser le processus

De façon naturelle, l’étape 1 vous mène vers l’étape 2. C’est l’étape qui vous permet d’identifier la stratégie que vous mettez en place pour traiter ce que vous vivez comme un problème : votre relation au sang.

Ainsi, vous bénéficiez de différents outils comportementaux pour commencer à traiter la phobie dont vous êtes victime.

Vous accédez librement à toutes les explications pédagogiques comme à toutes les vidéos explicatives dont vous avez besoin pour satisfaire votre objectif : mettre un terme définitif à votre peur du sang.

Éliminer les traumatismes

Vous appliquez les exercices tels qu’ils vous sont proposés.

Graduellement, vous mettez en place la stratégie proposée. Vous ne forcez rien puisque vous bénéficiez de tout le temps que vous souhaitez. Il n’y a jamais d’exercices d’exposition dans ce programme thérapeutique.

Petit à petit, à votre rythme, vous vous désensibilisez de votre phobie jusqu’à envisager – naturellement – de prendre un rendez-vous dans un laboratoire d’analyses (c’est un exemple). Ou alors, un jour, vous constatez avoir moins peur de vous couper, ou êtes moins sensible à la vue du sang en voyant quelqu’un saigner (autre exemple).

Ainsi, vous remarquez que, grâce à votre implication, les symptômes de la phobie du sang diminuent de 40% en 8 à 10 jours, de 60% en 1 mois maximum, et qu’ils disparaissent en 2 mois maximum.

Encore une fois, cela ne relève pas du miracle ou d’une prétendue magie digne d’un mauvais spectacle de variété. C’est simplement la mise en application de méthodes comportementales qui ont fait leurs preuves.

Elles sont simplement logiques quand on connait le fonctionnement logique et mathématique du cerveau. Çà, c’est mon boulot et je vous explique tout dans le dernier module du programme.

Enfin, à l’intérieur de votre Espace Personnel, vous bénéficiez d’un forum interne sécurisé lequel favorise une inter action constante entre vous et moi, comme si nous étions au cabinet.

Consolider la solution

C’est la dernière étape de votre traitement.

Vous consolidez la stratégie de résolution que vous utilisez. Il s’agit de s’assurer que les solutions employées sont durables (pérennes) et que votre problème initial ne se transforme pas en un autre problème.

Là aussi, tout est très simple. Il vous suffit de faire ce que je vous recommande, et tout se passe au mieux.


Mieux communiquer sur les tocs

Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (thérapeute/coach comportemental). Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats).