La dépression chronique se caractérise par la répétition d’épisodes dépressifs sur plusieurs années. Les périodes d’amélioration entre deux épisodes sont courtes (moins de deux mois) et peu fréquentes.
Cette dépression résistante devient de plus en plus difficile à vivre à mesure qu’elle use les patients qui en souffrent. Pour éviter le pire, il faut donc apprendre à la traiter et à vivre avec. La question se pose donc de savoir quel est le traitement de la dépression chronique le plus adapté.
Quand j’évoque le pire, je pense au suicide lié à tout état dépressif. Ainsi, la dépression prend des formes variées. Les différents symptômes permettent alors de distinguer plusieurs syndromes dépressifs.
On parle de dépression chronique quand l’état anxieux et dépressif dure pendant plusieurs années et qu’il peut aboutir à des conduites suicidaires voire à des tentatives de suicide.
Petite précision : quand les symptômes sont moins intenses et que les épisodes dépressifs sont entrecoupés de périodes sereines, on parlera plutôt de dysthymie.
A ce propos, le manque d’appétit en est l’un des multiples symptômes.
Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…
Quels sont les symptômes de la dépression chronique ?
Les symptômes de la dépression chronique sont à peu près les mêmes que ceux des autres syndromes dépressifs :
- Apathie et manque de motivation,
- Grande tristesse ou lassitude intense,
- Fatigue extrême (envie de dormir face à chaque événement contraignant par exemple),
- Troubles du sommeil : insomnies ou hypersomnie,
- Anhédonie : perte du plaisir à la pratique d’activité pourtant appréciée,
- Diminution ou disparition de la libido,
- Perte d’appétit,
- Irritabilité,
- Difficultés à se concentrer,
- Manque de confiance en soi, peur de l’échec et culpabilité (souvent irrationnels).
Ce qui va permettre de distinguer la dépression chronique des autres syndromes dépressifs, comme un trouble anxio-dépressif, c’est l’intensité et la durée des symptômes. On parle souvent d’épisode dépressif pour qualifier les périodes de dépression.
Généralement, ces épisodes sont limités dans le temps et sont une réaction à un événement difficile, douloureux ou traumatisant.
Chez les personnes dites dépressives, ces épisodes dépressifs peuvent se répéter. Ils durent parfois jusqu’à 6 mois et sont entrecoupés de périodes plus heureuses qui durent quelques semaines.
Dans le cas de la dépression chronique, les épisodes dépressifs se répètent sans vraiment laisser de répit (jamais plus de deux mois d’amélioration). Si on ne fait rien, la dépression reste et s’aggrave, menant parfois au pire.
Quand peut-on parler d’un état dépressif ?
Être ou ne pas être dans un état dépressif ? Telle est la question. En posant cette question, je ne cherche pas à paraphraser William Shakespeare. Plus simplement, c’est une façon d’attirer votre attention.
Effectivement, sur la foi de symptômes physiques et psychiques, beaucoup de gens se posent la question de savoir s’ils souffrent d’un état dépressif. Et la plupart d’entre eux font des suppositions assez hasardeuses, voire requièrent des soutiens médicaux ou thérapeutiques qui ne sont pas toujours opportuns.
L’état dépressif, ou dépression, est une maladie psychosomatique. Cela signifie que la dépression provoque aussi bien des troubles psychologiques que physiques, à plus forte raison quand il s’agit de surmonter un deuil brutal.
Cependant, les spécialistes de la psychothérapie la reconnaissent davantage grâce à 2 phénomènes psychiques qui la caractérisent. Ce sont une…
- Tristesse quasi permanente,
- Grande souffrance morale.
Mais attention !
Que votre tristesse dure, et ceci quelle que soit la raison pour laquelle vous souffrez, cela ne signifie pas que vous êtes déprimé(e).
En effet, vous êtes triste, mal en point, et ce pour diverses raisons. Perte d’un proche, licenciement. échec à un examen, etc. Votre mal être n’a pas nécessairement à voir avec un état dépressif sauf si certaines conditions vous y prédisposent.
Ce sont notamment :
- Le patrimoine génétique : Certaines personnes sont naturellement prédisposées à être dépressives.
- La consommation de drogue ou d’alcool.
- Les névroses, et autres maladies psychiques semblables.
- Le manque de sommeil.
- La fatigue.
- Le surmenage.
- La solitude.
- Les difficultés liées à la vie sociale, le rejet social, des expériences blessantes ou frustrantes.
Compte tenu de ces multiples facteurs, un état dépressif est classé dans diverses catégories.
La dépression endogène
La dépression est dite endogène lorsque les éléments qui concourent à son apparition ne sont pas des évènements extérieurs à la personne concernée. Névrose, héritage génétique. Elle est souvent engendrée par une profonde mélancolie ce provoque chez cette personne des envies de suicide et, par conséquent, eu égard à la gravité de la situation, la nécessité de se mettre en arrêt pour dépression.
La dépression exogène
La dépression exogène, ou psychogène, est provoquée par tous les autres facteurs assimilés à un choc. Ce sont le deuil, la maladie, la grossesse, etc.
Quand la dépression est liée à l’âge, on parle de dépression che z:
- Le nourrisson,
- L’enfant,
- Un adolescent,
- L’adulte.
Chacune de ces dépressions revêt, en plus de caractéristiques générales, des aspects spécifiques qui sont définis par l’âge réel, et l’environnement de la personne en souffrance.
Par ailleurs, les différentes dépressions sont classées suivant leur degré de gravité. On parle alors de dépression :
- Syndrome de Cotard,
- Névrotique,
- Mélancolique,
- Récurrente,
- Masquée,
- Majeure.
Ne vous inquiétez pas, la dépression se soigne très bien quand elle est passagère. Elle disparaît le souvent au bout de quelques semaines. C’est lorsque les symptômes commencent à perdurer que vous devez réagir.
En effet, sans le savoir, vous glissez sur une pente dangereuse. Quand la dépression devient trop importante, voire invalidante, certaines personnes envisage le suicide comme une option, comme une solution.
Comment savoir si vous êtes victime d’une dépression chronique ?
Pour savoir si vous êtes victime d’un état dépressif, commencez par rechercher et identifier les symptômes de la dépression.
Ensuite, consultez un médecin généraliste ou spécialisé. afin qu’il confirme votre présomption.
Cette étape est importante, comme toute phase de diagnostic. En effet, il n’est pas exclu que les malaises que vous ressentez soient liés à des troubles autres que ceux liés à l’état dépressif.
Vous pouvez craindre, ou soupçonner, un état dépressif si les signes suivants sont visibles :
- Tristesse continue pendant une quinzaine de jours minimum ;
- Crises de larmes ;
- Perte d’intérêt et de plaisir vis-à-vis de la vie quotidienne ;
- Perte d’appétit. Amaigrissement ;
- Insomnie en fin de nuit ;
- Délires. Idées morbides. Envie de suicide ;
- Asthénie matinale (fatigue du matin) ;
- Troubles de la concentration ;
- Difficultés d’attention ;
- Ralentissement psychomoteur ;
- Douleurs dorsales ;
- Prostration ;
- Incapacité à agir.
Pour informations, tous les symptômes de dépression chronique cités précédemment concernent aussi la dépression en milieu de travail appelée burnout.
Diagnostic de dépression chronique confirmé : que faire ?
Si vous vous reconnaissez dans l’un au moins de ces symptômes, et que ceux-ci sont récurrents ou présents depuis plusieurs jours, je vous suggère de consulter ou d’utiliser un programme thérapeutique et comportemental accessible en ligne (lire en bas de cet article).
Le médecin se chargera d’écarter toute cause clinique à vos symptômes (maladie de Parkinson, bipolarité).
Vous ne souffrez pas d’un problème particulier ? Vous n’avez aucun antécédent de maladie mentale ? Alors, le spécialiste envisagera la possibilité d’un état dépressif. Une fois le diagnostic établi, il vous proposera des antidépresseurs ou des anxiolytiques.
Vous ne souhaitez pas satisfaire à cette prescription ? Vous avez peur de la dépendance ou des effets secondaires des médicaments, ou d’une perte d’autonomie ? Comme je vous comprends.
Les médicaments de type anxiolytiques, antidépresseurs ou neuroleptiques sont à éviter.
Ils vous rendent dépendants sans vous guérir, voire, ils aggravent votre état dépressif. Il est notoire que certains médicaments, qui n’ont toujours pas été retirés du marché pharmaceutique, provoquent plus de problèmes qu’ils n’en résolvent. Suicide, mélancolie, agressivité, etc.
Pour des raisons juridiques évidentes, je ne peux les nommer de façon précise. Mais, tous les professionnels savent que des personnes sont parfois sujettes à une aggravation de leur état dépressif à la suite à la prise de produits tels que les barbituriques, les amphétamines, ou les neuroleptiques.
La meilleure méthode pour en finir avec un état dépressif consiste à identifier le mécanisme de l’état dépressif. En effet, il s’agit de le neutraliser. C’est à dire, le supprimer littéralement.
L’approche comportementale est d’un grand secours pour traiter un état dépressif et vous vient en aide efficacement.
Avant de vous apporter des précisions utiles au sujet de la thérapie comportementale, voici quelques conseils à suivre pour prévenir un état dépressif.
Conseils à suivre quand on souffre de dépression chronique
En premier lieu, ayez une alimentation saine et équilibrée.
La consommation régulière d’aliments contenant des Omega 3 (huiles et graisses végétales) est recommandée. Mangez régulièrement du chocolat, de la gelée royale, ou ginseng. Si vous le souhaitez, vous pouvez consulter un(e) diététicien(ne) ou un(e) nutritionniste.
En second lieu, vous pouvez aussi opter pour l’aromathérapie en utilisant des huiles essentielles ou en fabriquant des concentrés floraux.
Pour être, et rester, de bonne humeur, consommez des plantes en infusion comme le tilleul, le thym, ou la sauge.
Dernière chose.
Même si, je conviens que ce qui suit n’est pas toujours facile… faites du sport ! Le sport est bon pour la santé physique et aussi pour la santé morale.
C’est un exutoire pour évacuer le trop plein d’émotions ressenti à certains moments de la vie. C’est aussi un excellent moyen de sécréter des substances nécessaires à notre équilibre mental comme l’endorphine ou la dopamine.
Comment vivre avec la dépression chronique ?
La dépression chronique est l’un des troubles dépressifs les plus dangereux parce qu’elle use progressivement le moral et la psyché du patient. C’est d’ailleurs le trouble dépressif qui mène le plus souvent au suicide. Or, sortir de la dépression chronique ne se fait pas en un jour.
Les personnes qui en souffrent doivent donc apprendre à vivre avec. La dépression chronique est un syndrome délicat aussi parce qu’elle est insidieuse. Aussi absurde que cela puisse paraître aux personnes qui n’en souffrent pas, les dépressifs n’ont pas toujours conscience de l’être.
La fatigue, la lassitude et la tristesse sont si profondément immiscées dans leurs vies qu’ils ne pensent pas toujours à les considérer comme des symptômes. Ils doivent donc apprendre à les reconnaître comme tels, à les analyser et à en traiter les causes.
Vivre avec la dépression chronique, c’est développer de bonnes habitudes, autant physiques que mentales.
Les patients concernés sont invités à prendre soin d’eux pour ne pas aggraver leurs symptômes et dans le même temps, ils doivent aussi guetter leurs états émotionnels et leurs variations.
Ensuite, ils doivent apprendre à y réagir, principalement en demandant de l’aide à des personnes de confiance dans leur entourage, mais surtout aux professionnels de la santé mentale.
Attention : il est important de préciser que la résurgence ponctuelle des symptômes de la dépression chronique n’a rien à voir avec un trouble bipolaire.
En effet, dans cette difficulté à vivre avec la dépression chronique, il n’y a pas de phase maniaque, ou hypomaniaque, suivie d’une phase dépressive.
Peut-on obtenir une reconnaissance d’invalidité pour dépression chronique ?
Oui, on peut obtenir une reconnaissance d’invalidité pour dépression chronique si cette dernière s’est installée d’une façon telle que vous êtes empêché(e) de mener une vie normale.
Alors, vous pouvez faire une demande de reconnaissance d’invalidité à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH : Maison départementale des personnes handicapées).
Le dossier devra être rempli par votre psychiatre. Si la MDPH l’accepte, vous bénéficierez d’une prise en charge à 100 % pendant un an ou deux selon la gravité des symptômes décrits.
Ensuite, la prise en charge peut durer aussi longtemps que nécessaire, mais à hauteur de 20 à 40 % seulement.
Reconnaissance par la MDPH
Parfois, l’environnement, notamment le travail, renforce ou induit la dépression chronique. Même quand ce n’est pas le cas, une personne souffrant de dépression chronique n’est pas toujours en état de travailler.
La souffrance psychique provoquée par toute activité professionnelle est parfois trop importante. Bien sûr, la majorité des dépressifs travaille, mais il est tout de même possible d’obtenir une reconnaissance d’invalidité dans certains cas.
En matière de déclaration d’invalidité, sachez que les psychiatres sont souvent réticents face à cette éventualité. Leur but n’est pas de faire économiser de l’argent à l’assurance maladie, mais de préserver votre santé.
La reconnaissance d’invalidité est donc absolument nécessaire dans de nombreux cas, mais il arrive qu’elle soit une mauvaise initiative poussant à l’isolement du patient alors qu’une activité quotidienne et un contact régulier avec l’extérieur sont essentiels pour sortir de la dépression.
Le taux d’invalidité
La dépression chronique ne concernerait que 10 % des cas de dépression. Elle est donc rare, et même quand elle survient, il est possible de la soigner.
Si vous obtenez une reconnaissance d’invalidité pour dépression chronique, vous bénéficierez généralement d’un taux de 100 % pendant un an ou deux.
Au-delà, si la dépression persiste, vous obtiendrez un taux d’invalidité compris entre 20 et 40 % en fonction de votre état et de l’analyse d’un psychiatre.
Comment traiter une dépression chronique ?
Les traitements de la dépression chronique ne sont pas fondamentalement différents des traitements que l’on utilise pour lutter contre les autres syndromes dépressifs.
Cependant, la dépression chronique est souvent la marque d’un mal-être ou d’un problème plus profond.
Les traitements seront donc adaptés, parfois dans leur forme et parfois dans leur puissance, pour lutter plus efficacement.
L’hygiène de vie permet-elle de lutter contre une dépression résistante ?
Face à un épisode dépressif, votre médecin généraliste peut vous prescrire des antidépresseurs légers, mais il vous conseillera souvent d’abord d’améliorer votre hygiène de vie.
Avec une activité physique suffisante, un sommeil mieux régulé et une meilleure alimentation, certains patients se débarrassent rapidement de la dépression.
Cependant, face à une dépression chronique, on peut se demander si l’hygiène de vie peut faire la différence. À elle seule, l’hygiène de vie ne peut rien faire contre la dépression chronique. Néanmoins, il ne faut pas la négliger pour autant.
Elle est la base solide sur laquelle le patient pourra s’appuyer pour se reconstruire progressivement grâce à la thérapie. C’est donc un détail face à une pathologie de cette envergure, mais un détail de grande importance.
Les médicaments
Les patients souffrant de dépression chronique ont rarement le choix : ils sont souvent obligés de consommer des médicaments. Les psychiatres prescrivent généralement des antidépresseurs plus puissants et qu’il est possible de prendre quotidiennement pendant de longue période.
Ils ont pour objectif de soutenir le patient et de réguler son humeur de tous les jours pour l’aider à sortir progressivement de la dépression. Les médicaments ne font pas de miracles et ne sont donc pas une solution définitive.
Dans le cas d’une dépression passagère, ils peuvent suffire puisqu’ils aident simplement à traverser la tempête en attendant que le beau temps revienne.
Dans le cas de la dépression chronique, la tempête ne s’arrête jamais et les médicaments aident à la supporter, mais ils ne peuvent pas la faire disparaître.
La thérapie comportementale
En fait, il faut considérer l’usage des médicaments contre la dépression chronique comme une manière d’aider le patient à démarrer le difficile parcours qui l’aidera à sortir de la maladie. Comme souvent, ce sont les premiers pas les plus difficiles.
Ensuite, le fardeau s’allège progressivement jusqu’à ce qu’il ne soit même plus nécessaire de consommer des antidépresseurs. Ce qui permet vraiment de parcourir toute la distance nécessaire, c’est la thérapie.
Depuis longtemps, la psychothérapie, auprès d’un psychiatre ou d’un psychologue, a fait ses preuves pour lutter contre la dépression. Elle permet au patient d’explorer à son rythme et sur le long terme les causes psychiques à l’origine de son mal-être et de la dépression chronique.
En analysant ses traumatismes, il en redevient maître et cesse de les subir. C’est un travail long et difficile, mais absolument nécessaire. Néanmoins, on conseille de plus en plus aux personnes dépressives de se tourner d’abord vers la thérapie comportementale.
Avec des outils adaptés, cette approche thérapeutique permet aux patients de travailler sur les causes cognitives de son trouble et sur les réponses comportementales délétères qui s’y rapportent. En quelques mois seulement, voire quelques semaines, les résultats sont souvent très impressionnants.
Psychologie clinique et thérapie comportementale cohabitent difficilement. La première instaure des comportements normatifs qui ne sont pas toujours à la hauteur des objectifs thérapeutiques.
A court ou moyen terme, si rationaliser était la réponse au traitement de la dépression chronique, cela se saurait. Je vous conseille donc de ne pas mélanger les genres thérapeutiques, par exemple psychologue ou thérapie comportementale. En tous cas, pas les deux, et pas de front.
Si vous en choisissez une, je vous suggère de laisser l’autre de côté. Dussiez-vous y revenir plus tard. En bref, évitez ce que j’appelle : le tourisme thérapeutique.
Comment sortir de la dépression chronique ?
Sortir de la dépression chronique est souvent un peu plus délicat que face aux autres syndromes dépressifs habituels. D’abord parce que la dépression peut s’intensifier quand elle s’installe sur le long terme. Ensuite parce qu’une dépression chronique est souvent le signe d’un mal-être plus profond.
Dans le cas d’un épisode dépressif isolé, il est souvent facile de distinguer l’événement à l’origine du trouble. C’est souvent plus délicat et plus profond avec la dépression chronique.
Les traitements contre la dépression chronique
Face à la dépression, il est possible d’utiliser certains médicaments. Votre médecin généraliste peut prescrire des antidépresseurs légers s’il estime que vous avez besoin d’aide pour surmonter un épisode dépressif isolé.
Si cela ne suffit pas et que les épisodes se multiplient, on conseille alors de consulter un psychiatre.
En psychiatrie, on peut prescrire des antidépresseurs plus forts et envisager des traitements sur le long terme avec un suivi régulier.
On utilise également d’autres traitements pour lutter contre certains syndromes satellites de la dépression : des antihistaminiques ou des bêtabloquants pourront être employés pour lutter contre l’anxiété, parfois à l’origine des dépressions.
Les bons résultats de la thérapie comportementale
Les syndromes dépressifs les plus graves ont généralement besoin d’une réponse médicamenteuse. Cependant, on ne recommande pas de répondre à la dépression chronique seulement avec des médicaments.
Sur le long terme, beaucoup d’entre eux perdent de leur efficacité et peuvent même devenir dangereux. On les utilise donc souvent pour accompagner le début du parcours permettant au patient de sortir de la dépression.
Sur le long terme, la meilleure solution pour sortir de la dépression reste la thérapie. Il est possible de suivre une psychothérapie en ville dans un cabinet privé, gratuitement à l’hôpital, ou de suivre un programme thérapeutique et comportemental en ligne comme le Programme ARtUS.
La thérapie dite classique (psychologie, psychanalyse, etc.) est un accompagnement efficace et obligatoire pour sortir définitivement de la dépression, même chronique.
Malheureusement, les résultats sont parfois lents à se manifester, ce qui peut dans un premier temps inquiéter le patient et empirer ses symptômes face à sa frustration.
Un comportementaliste professionnel permettra au patient d’affronter plus rapidement la source de son mal-être en les neutralisant grâce aux techniques comportementales.
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