Les causes de la peur de l’engagement sont multiples.

De la peur de s’engager dans une relation sentimentale, à celle d’être bloqué dans une carrière professionnelle, ou encore la crainte de ne pas être à la hauteur, voire des modèles familiaux ou la pression sociale son autant de motifs qui caractérisent la peur de s’engager dans toute forme de relation.

Il s’agit alors d’essayer d’échapper à toute forme de fusion qui ferait craindre une déception et basculer du « je » à « nous » avec toutes les frustrations qui en découleraient.

Cette peur se manifeste donc par un évitement des situations qui nécessitent une implication à long terme, voire par des comportements de fuite.

En conséquence, la phobie de l’engagement est à considérer comme un symptôme d’anxiété lié à la peur de s’investir durablement dans une relation, un projet, ou toute forme d’engagement.

Peur de l’engagement dans les relations amoureuses

La peur de l’engagement amoureux, aussi appelée la gamophobie ou peur du mariage, se caractérise par une réticence à s’investir émotionnellement ou à formaliser une relation.

Les personnes concernées évitent généralement les discussions sur l’avenir, hésitent à s’impliquer dans des projets communs, ou rompent dès que la relation devient plus sérieuse.

Ou encore trouvent tout un tas de bonnes raisons pour que la relation sentimentale ne dure pas.

Peur de s’engager dans la vie professionnelle

Dans le contexte professionnel, la peur de s’engager dans le travail se traduit par une hésitation à accepter des promotions, à changer d’emploi ou à prendre des responsabilités supplémentaires.

Ces peurs sont autant d’obstacles à la progression de carrière, car la personne préfère rester dans sa zone de confort, en évitant les risques liés à l’engagement professionnel.

Expériences traumatiques

Les échecs relationnels ou professionnels, comme une rupture ou un projet un projet qui n’a pas abouti, peut profondément marquer une personne.

Une rupture douloureuse ou un échec professionnel, peut laisser des cicatrices profondes qui relèvent de traumatismes relationnels. Ce type d’expériences malheureuses renforcent le besoin irrépressible d’éviter d’avoir à revivre ce type de douleur.


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Peur de perdre sa liberté

S’engager est souvent perçu comme une contrainte ou une perte d’autonomie.

Pour ceux qui valorisent leur indépendance, la peur de l’engagement en amour ou dans un autre domaine de la vie découle de l’angoisse de devoir sacrifier des choix personnels et, ainsi, de perdre sa liberté.

Cela est particulièrement vrai dans les relations familiales, sociales ou professionnelles. Au sujet de ce dernier point, l’idée de s’engager dans un emploi à long terme est perçue comme une contrainte.

Angoisse de l’échec

La peur de l’échec est une autre cause fréquente de l’hésitation à s’engager. Plutôt que de risquer un échec dans une relation ou un projet, certaines personnes préfèrent éviter les situations qui nécessitent un investissement important.

Beaucoup de personnes préfèrent éviter tout engagement pour ne pas courir le risque de se tromper, d’échouer ou de décevoir. Ce comportement est souvent lié à une faible estime de soi et à des doutes sur ses capacités.

Le perfectionnisme

Par crainte de ne pas être à la hauteur, les personnes perfectionnistes peuvent hésiter à s’engager. La peur de l’imperfection et du jugement extérieur les conduit à éviter les situations où ils ne peuvent garantir une réussite totale.

Le modèle familial

Il est fréquent qu’un modèle familial soit responsable d’une peur de s’engager.

Ainsi, à la faveur d’une séparation des parents, ou d’une communication dysfonctionnelle, un enfant devenu adulte peut chercher une sorte de perfection relationnelle qui n’aboutira pas et risque de l’ancrer plus encore dans une forme d’insatisfaction et de frustration.

L’objectif d’un tel besoin de perfection reposant sur celui de ne pas réitérer les drames familiaux. Or, c’est bien connu, plus on focalise son attention sur un objectif, plus on s’éloigne de sa satisfaction.

La pression sociale

Les attentes des proches ou de la société amplifient la peur de l’engagement.

Par exemple, dans le domaine amoureux, la pression pour se marier ou fonder une famille crée une angoisse supplémentaire chez celles et ceux qui ne se sentent pas prêts à se marier ou à fonder une famille.

Autant de sujets susceptibles de déclencher une anxiété chez ceux qui ne se sentent pas prêts ou qui ont des doutes. Cela peut amener une personne à fuir toute forme d’engagement pour éviter le jugement ou les attentes des autres.

peur de l'engagement : pression sociale, et peur de l'échec.

Quelles sont les conséquences de la peur de s’engager ?

La peur de l’engagement amoureux empêche de construire des relations solides. Ainsi, maintenir une certaine distance physique ou géographique conduit souvent à des ruptures ou à des relations instables.

Dans les relations amoureuses, les ruptures sont fréquentes par peur d’une intimité, du fait d’un manque de communication, ou d’une incapacité à bâtir une relation solide.

Les partenaires peuvent être frustrés par le manque de clarté sur l’avenir, ce qui conduit à des tensions voire à des séparations.

Dans la vie professionnelle, ce type de peur conduit à des difficultés à accepter certaines responsabilités. Une personne qui redoute l’engagement pourrait refuser des promotions, changer régulièrement d’emploi ou éviter de prendre des décisions importantes par peur de l’échec.

Dans les relations sociales, ou cercle social, la peur de s’engager dans des relations de partage et de confiance mutuelle crée des tensions avec les amis ou la famille.

En évitant les relations à long terme, les personnes concernées peuvent être perçus comme distantes ou peu fiables, ce qui complique la construction de liens forts.

De tels comportements peuvent conduire à des relations superficielles ou à un isolement progressif. Les engagements sociaux, tels que des projets communs ou des vacances entre amis, sont évités, ce qu crée des tensions et un sentiment de solitude.

Comment surmonter la peur de l’engagement ?

Dans cet océan de difficultés, il y a cependant une bonne nouvelle : il est tout à fait possible de surmonter la peur de l’engagement en adoptant des stratégies adaptées et en prenant conscience de ses causes profondes.

Reconnaître la peur et ses déclencheurs

La première étape consiste à essayer de prendre conscience de la peur de s’engager et d’en identifier et d’en comprendre les éléments déclencheurs.

Par exemple, cette peur survient-elle principalement dans les relations amoureuses ou au travail, et quelles en sont les bénéfices ? Cette prise de conscience est essentielle pour pouvoir aborder le problème de manière proactive puisque dans tout problème, il y a un bénéfice secondaire, un bénéfice caché.

Apprendre à gérer ses émotions

Les techniques de gestion de l’anxiété, telles que la méditation, la respiration profonde ou la thérapie comportementale permettent de gérer les moments de doute et de réduire l’anxiété au quotidien.

Attention cependant, seule la thérapie brève offre une solution définitive. Les deux précédents approches ne sont que des techniques provisoires pour apaiser les symptômes.

Développer la confiance en soi

La difficulté à s’engager est souvent liée à une faible estime de soi.

Renforcer sa confiance en soi est une étape incontournable pour surmonter cette peur. Le plus généralement, cela passe un travail thérapeutique personnalisé.

Adopter une approche progressive

On peut aussi commencer par des engagements mineurs, comme planifier un week-end avec son partenaire ou accepter un projet à court terme au travail, ce qui permet de renforcer sa confiance sans s’imposer de pression excessive.

Consulter un thérapeute comportemental

Lorsque la peur de l’engagement est paralysante au sens où elle empêche d’avoir une vie équilibrée et satisfaisante, il devient nécessaire de consulter un thérapeute comportemental spécialisé dans les troubles anxieux.

Ce type de thérapie brève permet de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de nos peur et de développer des stratégies adaptées pour la surmonter.

S’engager pour mieux s’épanouir

La Lapeur de l’engagement est un obstacle commun mais surmontable. En prenant conscience de ses origines et en appliquant des techniques de gestion des émotions, il est possible de transformer cette peur en une force qui vous permettra de vous épanouir dans les relations, au travail, et dans la vie en général. S’engager, c’est aussi s’offrir la possibilité d’avancer, de grandir, et de construire une vie plus riche et plus épanouissante.

La peur de l’engagement est susceptible de bloquer le développement personnel et affecter tous les aspects de la vie, des relations amoureuses aux opportunités professionnelles.

Pour vaincre cette peur, il est essentiel de comprendre ses causes, puis de travailler sur ses émotions et, ainsi, d’avancer progressivement vers une plus grande ouverture soi, et une plus grande capacité à prendre des risques.

De fait, à accepter la réalité pour ce qu’elle est puisque rien n’est jamais définitivement acquis.

Plutôt que de voir l’engagement comme une menace, il devient possible de le percevoir comme une occasion de murir, de grandir et de s’épanouir dans la plupart des domaines de la vie.


Mieux communiquer sur les tocs

Ressources


Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (coach comportemental). Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats). A ce propos, je vous invite à prendre connaissance du programme thérapeutique en ligne que j'ai conçu : Le Programme ARtUS