La phobie des hauteurs aussi appelée acrophobie compte parmi les phobies les plus répandues. Comme toutes les autres, elle connaît différentes origines, la plus évidente étant traumatisme. Une chute violente vécue dans le passé ou le fait d’assister à la défenestration de quelqu’un peut provoquer une peur du vide.
D’autres patients développent de l’acrophobie après avoir souffert de vertiges violents. Par anticipation de l’arrivée des vertiges, ils prennent peur des situations susceptibles de les provoquer.
Par ailleurs, l’éducation des enfants semble jouer un rôle essentiel dans le développement de la phobie des hauteurs.
Une éducation stricte et anxiogène peut provoquer certaines phobies. Nombreux sont les parents très inquiets que leur enfant tombe par inadvertance, notamment depuis un balcon.
Ils communiquent donc largement leur inquiétude et réprimande sévèrement les enfants qui escaladent les rambardes. Avec le temps, l’enfant développe une phobie du vide et de la hauteur.
À l’inverse, il semble que certaines personnes soient incapables de ressentir la peur du vide ou un vertige associé à ce vide. La science ne sait pas encore exactement pourquoi, mais le cerveau de ces individus ne serait pas aussi stimulé que la normale face au vide et à la hauteur.
Impossible de savoir s’il s’agit d’une caractéristique innée ou acquise. Impossible donc de savoir s’il est possible de traiter les vertiges et les phobies en agissant sur ces zones du cerveau.
Les symptômes de l’acrophobie
Les symptômes de l’acrophobie sont assez typiques de la phobie. La personne qui en souffre ressentira des vertiges, des nausées, des douleurs gastriques, une peur panique et parfois des évanouissements dès qu’elle se trouvera en hauteur. Finalement, la spécificité de l’acrophobie ne se trouve pas dans ses symptômes, mais bel et bien dans ce qui les déclenche, c’est-à-dire les hauteurs.
Enfin, certains patients développent une acrophobie particulière, en plus de l’acrophobie classique ou non. Ils ressentent un malaise et des vertiges quand ils regardent des immeubles très élevés, des montagnes, ou quand ils sont en voiture. Cette forme particulière de l’acrophobie s’expliquerait par la vision de ces monuments gigantesque alors que le corps est en mouvement sans que ses pieds ne touchent le sol.
Les causes de la phobie des hauteurs
Comme dans toutes les phobies, les causes de l’acrophobie sont multiples et variées. Elles dépendent du vécu de chaque patient. Une partie importante de la thérapie correspond justement à l’identification de ces causes.
La cause la plus répandue reste un événement traumatisant pendant l’enfance ou au début de l’âge adulte. Assister à la défenestration de quelqu’un, par exemple, peut provoquer une acrophobie très importante, empêchant même parfois de mettre les pieds sur un balcon.
On peut également développer une acrophobie quand on souffre d’anxiété généralisée. Les troubles anxieux peuvent apparaître à cause de violences physiques ou psychiques, ou bien en grandissant auprès d’une personne qui en souffre. Avec le temps, ils évoluent et produisent des phobies. Chez certains patients, ces dernières restent mesurées alors que chez d’autres, elles sont hors de contrôle.
Pourquoi certaines personnes ne souffrent-elles pas de la peur des hauteurs ?
La science n’a pas encore totalement élucidé ce mystère. Certaines personnes sont totalement immunisées contre la peur des hauteurs et tous ses effets secondaires. Ils peuvent escalader des gratte-ciel sans crainte et marcher en équilibre au bord d’un précipice sans peur. Pourquoi ?
Actuellement, plusieurs études ayant comparé le fonctionnement cérébral de ces personnes avec celui de patients souffrant d’acrophobie existent. Elles permettraient de conclure temporairement que les zones dédiées à la peur seraient moins stimulées chez ceux qui ne craignent pas les hauteurs. Ils ont donc moins peur que la normale, même quand cela n’a rien à voir avec la hauteur.
Pourquoi ont-ils cette particularité cérébrale ? On ne le sait pas. On imagine cependant que ces individus étaient naturellement éliminés de la population il y a plusieurs millénaires, quand la peur nous permettait de survivre face à nos nombreux prédateurs. Aujourd’hui, même si leur espérance de vie est réduite par leur manque d’inquiétude, ils sont tout de même beaucoup plus nombreux.
Qui est compétent à soigner la phobie des hauteurs ?
Actuellement, la médecine ne dispose d’aucun médicament pour traiter la peur panique des hauteurs.
Chez les patients les plus fragiles, des antidépresseurs ou des anxiolytiques peuvent aider à calmer l’angoisse généralisée qui y est associée, mais ce n’est pas une solution à long terme. Pour soigner l’acrophobie, mieux vaut recourir à un thérapeute comportemental pour suivre une thérapie de type systémique et brève, orientée solutions.
La psychothérapie est-elle efficace ?
La psychothérapie est très efficace contre les angoisses, les troubles anxieux et les phobies. Au contraire de la thérapie comportementale issue du Modèle Palo Alto, elle s’appuie sur la conversation pour analyser et comprendre les sources de la phobie. Cette analyse permet théoriquement au patient de se ré approprier son traumatisme.
La psychothérapie souffre d’un inconvénient majeur : elles ne donnent de résultats durables que si on la suit pendant des années. Face à l’efficacité de la thérapie brève, de plus en plus de psychothérapeutes intègrent des stratégies de comportementalisme dans leurs protocoles. L’arrivée de l’EMDR en France a également permis d’améliorer leur efficacité.
Consulter un comportementaliste pour vaincre l’acrophobie
La thérapie comportementales est l’affaire de comportementalistes professionnels formés à l’approche stratégique de Palo Alto. Actuellement, l’Assurance maladie française les reconnaît comme la solution la plus efficace pour traiter les troubles anxieux et les phobies mais… ne remboursent pas les consultations.
On ne peut pas traiter une phobie avec un simple médicament. Pour en venir à bout, le patient doit s’engager dans une démarche et un travail parfois intense. La thérapie comportementale a l’avantage d’être extrêmement efficaces (95 % de réussite en moyenne) et très rapides (elle ne dure que quelques semaines).
Ce mode thérapeutique consiste principalement à reprendre le contrôle de ses peurs et de ses réactions. Tout commence par une observation et une analyse minutieuse de nos comportements réactifs pour mieux comprendre leur mécanisme. Ensuite, le patient est invité à suivre des exercices, le plus souvent contre-intuitifs, lesquels ne sont jamais des exercices sous contraintes, aussi appelés exercices d’exposition..
Cela signifie que l’approche comportementale de Palo respecte le patient et n’exige jamais de lui qu’il fasse quelque chose qu’il se sent naturellement incapable de faire.
Différences entre phobie des hauteurs, acrophobie, peur du vide
Pour soigner une phobie, nous devons toujours commencer par l’identifier clairement. Nous devons donc nous concentrer sur ses symptômes afin de mieux la comprendre. Ainsi, nous pourrons creuser pour dévoiler ses origines, souvent un événement traumatisant en particulier, mais pas toujours. Dans le cas de l’acrophobie, on doit se méfier des confusions les plus fréquentes.
L’acrophobie, c’est donc la peur panique des hauteurs, et rien d’autre. Comme toutes les phobies, elle peut provoquer des vertiges et induire l’apparition d’autres peurs paniques connexes, mais on doit les différencier. Ainsi, l’acrophobie n’est pas la peur du vide. Certains acrophobes paniquent dès qu’ils montent sur un tabouret dans leur salon, là où le vide est quasi inexistant.
On reconnaît généralement la peur du vide au fait qu’elle s’applique à des situations très diverses. Certes, on aura peur quand on se trouve au-dessus d’un précipice, mais également quand on regardera des profondeurs marines insondables. Parfois, la simple vision d’une surface trouée peut provoquer la peur du vide.
Enfin, les vertiges sont un symptôme courant des phobies. Parfois, ceux-ci sont le symptôme d’un dysfonctionnement neurologique. Dans ce cas-là, ils surviennent indépendamment de la peur.
Faire la différence entre vertige et peur du vide
La peur du vide et les vertiges ne sont pas du tout la même chose.
La peur du vide et de la hauteur, que l’on appelle acrophobie dans ses formes pathologiques, peut provoquer des vertiges, mais on peut avoir des vertiges sans acrophobie. On doit absolument faire la différence entre les deux, car les traitements varient selon la pathologie.
Le vertige correspond à une sensation de déplacement du corps par rapport à l’environnement et inversement. L’environnement semble pris dans des mouvements incontrôlables auxquels le corps ne peut pas s’adapter malgré tous vos efforts. En d’autres termes, et pour simplifier grossièrement, la tête vous tourne.
L’acrophobie de son côté, c’est-à-dire la peur du vide, se manifeste quand on se trouve en hauteur ou près du vide. Même si la simple idée du vide peut procurer une attaque de panique, elle a besoin d’un élément déclencheur, ce qui n’est pas toujours le cas des vertiges.
En fait, la peur du vide est une phobie, c’est donc un trouble anxieux et psychique qui nécessite une solution sur le plan psychologique. Les vertiges peuvent être le résultat d’un problème neurologique, d’une pathologie à l’oreille interne, d’une arthrose cervicale, etc. Ce sont donc des problèmes bien distincts.
Les symptômes de la peur du vide
La phobie se caractérise par un rapport irrationnel à la peur. Les personnes souffrant d’acrophobie n’ont pas nécessairement peur quand elles sont placées dans des situations réellement dangereuses.
La peur du vide les paralyse, même quand elles sont eux-mêmes confortablement assises en sécurité et qu’elles regardent quelqu’un marcher très près du bord. Parfois, un simple rebord de trottoir peut suffire à déclencher une crise de phobie, simplement parce que le cerveau s’emballe trop rapidement.
Les symptômes de l’acrophobie sont à peu près les mêmes que ceux de toutes les autres phobies :
- Sueurs,
- Tremblements,
- Frissons,
- Bouffées de chaleur,
- Souffle court,
- Vertiges.
Cependant, la peur du vide est également marquée par certains symptômes qui lui sont plus caractéristiques :
- Sensation d’être attiré(e), aspiré(e) par le vide,
- Jambes faibles, flageolantes, comme vidées de leur sang,
- Impression de perdre l’équilibre,
- Sensation d’aspiration et de relâchement brutal de l’estomac sous l’effet de l’inquiétude.
L’intensité des différents symptômes peut varier d’une personne à l’autre. Chez certaines, la peur du vide n’est pas paralysante mais simplement très inconfortable.
Dans tous les cas, on parle de phobie quand les symptômes durent plus de six mois d’affilée et que la peur ne nécessite pas de situation objectivement dangereuse pour se manifester.
Comment surmonter la peur du vide ?
Soigner l’acrophobie est aussi facile que de soigner toutes les autres phobies. Plus tôt les symptômes sont sérieusement pris en charge, plus les chances d’une guérison rapide sont importantes.
Les parents dont les enfants ou les adolescents développent des phobies doivent donc être attentifs et réagir promptement pour éviter que cela ne dégénère. La thérapie comportementale est la solution idéale pour vaincre la peur du vide.
Cette approche thérapeutique permet d’analyser et de comprendre les origines de la peur, notamment en apprenant au patient à observer ses réactions et les traumatismes que réactive l’objet de la phobie.
Ensuite, des exercices progressifs permettent de mentalement – jamais physiquement – confronter le patient à sa phobie du vide. Ces exercices agissent directement sur le cerveau quant à sa façon de gérer les informations qui constituent la personnalité d’un individu dans le cadre du processus: information/réaction.
Petit à petit, il s’habitue et apprivoise sa peur jusqu’à la faire disparaître totalement. Les phobies viennent toujours d’un emballement irrationnel de la pensée. La peur du vide s’accompagne d’une attirance pour la chute et de l’impression infondée que nos jambes nous trahirons et nous ferons tomber.
Vaincre la phobie commence donc toujours par la nécessité de supprimer ces pensées irrationnelles. Cela permet de s’approcher du vide sans ressentir de défaillance et avec la parfaite conscience de ses capacités physiques et de son environnement.
Il s’agit donc d’apprendre à objectiver par rapport à la perception d’un danger.
Comment ne plus avoir de vertiges associés à la peur du vide ?
Il ne faut surtout pas confondre le vertige avec la peur du vide. Le vertige n’est pas une réaction psychique irrationnelle. C’est une réaction physiologique naturelle, en tout cas quand elle n’est pas liée à un trouble neurologique ou vestibulaire.
Les vertiges liés à des maladies plus graves doivent être traités par un médecin. Par exemple, c’est le cas de la maladie de Ménière. Ces étourdissements interviennent généralement sans raison et sont totalement dissociés des vertiges liés à la hauteur.
Alors, qu’est-ce qui provoque les vertiges dus à la hauteur ? En fait, quand nous sommes en hauteur, les yeux informent le cerveau du danger que représente le vide alors que nos pieds le rassurent en signalant que nous sommes en sécurité.
Le cerveau ne parvient pas à gérer le paradoxe et cela provoque des vertiges parfois très violents. C’est à peu près la même chose dans le cas d’un mal des transports. Les yeux voient un mouvement que le corps ne perçoit pas.
Pour ne plus avoir le vertige, il faut donc essayer d’apprendre à maîtriser cette réaction physiologique. A cette fin, il faut habituer son cerveau à recevoir cette information paradoxale. À force de la recevoir sans qu’elle soit utile, il finit par l’ignorer. Paniquer dès qu’on a le vertige est donc tout à fait contre-productif.
En attendant un peu, le vertige finit toujours par se calmer.
Peur du vide : les stages anti-vertiges
Certaines personnes souffrent de vertige et peinent à s’en débarrasser. Quand on aime l’escalade ou les sports de haute montagne, cela peut être handicapant. Il existe des stages pour vaincre le vertige. Ils peuvent s’avérer très efficaces chez certains patients, mais leur réussite n’est malheureusement pas assurée.
Il en est de même en ce qui concerne les stages pour vaincre la phobie de l’avion. Le principe est simple: le stage prévoit de nombreuses situations qui vous exposent progressivement à vos vertiges pour vous y habituer.
Entre chaque exposition aux vertiges, des professionnels du sport et de la santé vous expliquent rationnellement et médicalement les mécanismes à l’origine du vertige. Souvent, cette rationalisation offre d’assez bons résultats.
En revanche, ces stages ne sont pas recommandés pour vaincre l’acrophobie. Il faut toujours commencer par une thérapie comportementale. Après un certain temps, votre comportementaliste peut éventuellement vous conseiller un stage de ce genre s’il le juge nécessaire.
Existent-ils des traitements contre la peur du vide ?
Les médicaments ne peuvent pas grand-chose contre la peur du vide. Bien sûr, les benzodiazépines anxiolytiques marchent très bien contre l’anxiété. Quand votre phobie est liée à un trouble anxieux, ces médicaments peuvent la faire disparaître temporairement.
Néanmoins, ces traitements ne sont pas envisageables sur le long terme et ne soignent pas la phobie. Ils l’atténuent seulement. Contre les phobies, la thérapie comportementale reste la meilleure solution actuellement recommandée par l’Assurance maladie.
Pourquoi la peur du vide empire-t-elle en vieillissant ?
La peur du vide et l’acrophobie empirent généralement avec l’âge. À tel point qu’il est rare qu’un senior n’en souffre pas. Pourquoi ? Tout simplement parce que le cerveau prend conscience de l’affaiblissement inévitable du corps. Il perd confiance en nos capacités et nous devenons plus facilement inquiets. Les chutes sont fréquentes dans le troisième âge, alors les hauteurs deviennent très préoccupantes.
Si vous souffrez d’acrophobie handicapante, traitez-la rapidement, car elle ne fera qu’empirer. Si elle apparaît tardivement, alors ne la combattez pas inutilement, car elle vous permet de vous préserver de situation dangereuse – tant qu’elle ne devient pas handicapante, évidemment.
Déconditionner la phobie grâce à la thérapie comportementale
Il n’existe pas de médicaments contre la phobie. Au mieux, les médecins peuvent prescrire des anxiolytiques pour permettre au patient de passer une épreuve difficile. Par exemple, si vous avez une phobie de l’avion, prendre un anxiolytique peut vous permettre de faire un voyage de quelques heures sans paniquer. Ce n’est malheureusement pas une solution à long terme, car la phobie reste et les anxiolytiques provoquent une accoutumance rapide et une forte dépendance.
Pour vaincre définitivement ses phobies, la meilleure solution reste la thérapie comportementale brève. Le comportementaliste vous accompagne pour désensibiliser progressivement votre cerveau à l’objet de sa peur. L’objectif, c’est de faire comprendre votre système nerveux central à que ces situations ne sont pas dangereuses et qu’il ne doit pas déclencher de panique chaque fois que vous y êtes confronté.
Pour cela, la première partie de la thérapie reste très théorique. Elle vous invite à observer et à analyser l’apparition et le développement de vos peurs. L’objectif est de définir et de comprendre les pensées irrationnelles à la source de votre panique. Une fois bien comprises, on peut progressivement et naturellement – sans contrainte d’aucune sorte – se confronter à des situations que l’on redoutait hier sans nécessairement sans rendre compte sur le moment.
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Ressources externes
Questions fréquentes
Pourquoi suis-je acrophobe ?
L’acrophobie peut être due à un traumatisme passé, une hypersensibilité au danger, ou une perception altérée de l’équilibre, souvent renforcée par le conditionnement psychologique.
Qu’est-ce qui cause la peur des hauteurs ?
Elle peut être causée par des facteurs génétiques, une hyper réaction du cerveau à des signaux de danger, ou à des expériences négatives associées aux hauteurs.
Quelle est la peur des hauts immeubles ?
La peur des hauts immeubles peut être une forme d’acrophobie, mais elle est parfois appelée batophobie, qui désigne la crainte des grandes structures verticales.
Comment s’appelle la peur du vide ?
La peur du vide est également appelée acrophobie et se manifeste par une anxiété intense face aux hauteurs.
Quels sont les symptômes de la peur du vide ?
Les symptômes incluent des vertiges, une accélération du rythme cardiaque, des sueurs, des tremblements, et une envie irrépressible de fuir la situation.
Quelle est la différence entre le vertige et la peur du vide ?
A cette fin, il fautLe vertige est un trouble médical lié à l’oreille interne, alors que la peur du vide (acrophobie) est une phobie irrationnelle liée à la hauteur.
Comment guérir de la peur du vide ?
On peut la traiter la peur du vide grâce à la thérapie comportementale issue du Modèle Palo Alto laquelle résout 16 cas sur 17 en moins de 3 mois. Pour bénéficier d’une telle solution, il faut cliquer sur le lien ci-dessous (3accès au Programme »).
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