Sans le savoir, j’ai longtemps souffert d’acrophobie, pour autant, je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite.

Autant me retrouver en haut de la Tour Eiffel n’était pas un problème, autant me retrouver sur la passerelle du téléphérique de l’aiguille du midi a été un drame. Mais, çà, c’était avant que je ne découvre les moyens de traiter mon acrophobie avec la thérapie comportementale.

Peut-être vous demandez-vous si vous souffrez d’acrophobie ? A moins que vous ne vous soyez posé la question parce qu’il vous est déjà arrivé de ressentir une peur des hauteurs et du vide importante, ou étonnante ? Peut-être avez-vous remarqué que, depuis cette première fois, inattendue, vous continuez à souffrir d’acrophobie ?

Du coup, même si vous ne passez pas votre vie en haut des gratte ciel, ou sur le somment de l’Himalaya, vous vous posez la question de savoir à quoi tient votre acrophobie.

Alors, je m’en vais vous expliquer tout ce qui concerne cette peur des hauteurs, c’est à dire, les symptômes de l’acrophobie, et comment soigner l’acrophobie.

Définition de l’acrophobie

C’est une lapalissade que de l’écrire mais, dans acrophobie, il y a phobie. Les phobies sont généralement des peurs ou des craintes irraisonnées, hors de contrôle.

L’acrophobie est donc une crainte, une hantise, ou encore une peur extrême des hauteurs et du vide. C’est l’une des phobies les plus communes, et les courantes. C’est un problème sérieux et handicapant, même si cette sensation de peur est irrationnelle.

Il existe tout un tas de gens contraints de refuser un emploi à cause de leur peur des hauteurs.

Ainsi, l’idée même de se retrouver coincés dans le bureau au 24è étage d’une tour leur est insupportable. De la même façon, elles peuvent refuser d’aller voir un ami malade parce qu’il se trouve hospitalisé dans une chambre au 4e étage.

La perception de la dite hauteur est propre à chaque individu. Ainsi, pour certaines personnes les symptômes de l’acrophobie peuvent s’exprimer dès le 1er étage (environ 5 mètres), et pour d’autres pas avant le 5è étage.

Dans la même veine, pour une personne qui souffre acrophobie, monter sur une échelle ou en descendre, aller sur le balcon ou encore regarder par la fenêtre, sont de véritables épreuves.

Ces personnes vont donc tout faire pour éviter de se confronter à ce qui leur pose problème. Et, bien sur, comme j’ai coutume de l’écrire, plus le processus d’évitement est utilisé, plus c’est contre productif.

C’est exactement la même chose quand une personne est phobophobe. Plus elle essaie de contrôler sa peur d’avoir peur, pire c’est.


Une solution durable et efficace

Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…


Les symptômes de l’acrophobie

Imaginez : vous êtes en hauteur et vous cherchez expressément à redescendre. Du coup, vous évitez de regarder vers le bas et cherchez à vous agripper, ou à vous accrocher, à quelqu’un ou à quelque chose.

Vous avez peur quand vous êtes en hauteur, et cela vous met dans une situation inconfortable. Alors, cela se confirme, vous souffrez d’acrophobie.

L’acrophobie n’est pas le vertige.

En effet, le vertige est l’un des symptômes de la peur du vide et de la hauteur. Le fait d’être en hauteur va engendrer une crise de panique chez la personne victime de cette phobie.

On parle alors de crise de panique sur la foi des éléments suivants :

  • Vertige (sensation de rotation, tremblement des jambes),
  • Jambes qui flageolent,
  • Accélération du rythme cardiaque,
  • Étourdissement,
  • Paralysie temporaire,
  • Incapacité à se raisonner, à objectiver,
  • Besoin irrépressible de fuir.

Les causes de l’acrophobie

Pour mieux comprendre l’acrophobie, il faut chercher à en connaitre sa source. Deux facteurs sont souvent à l’origine de cette peur du vide, ou des hauteurs :

  • Un ancien traumatisme (ex: chute pendant votre jeunesse).
  • Une défaillance de l’oreille interne.

L’oreille interne joue un rôle primordial au niveau de la circulation des informations du cerveau aux membres, et par rapport à l’équilibre du corps. Si ce fonctionnement est affecté, il y a risques d’informations contradictoires au corps, aux muscles, à l’œil, et au cerveau.

Il y aura alors une confusion au niveau de l’organisme qui va réagir différente et, du coup, de façon inadaptée. Les informations reçues ne pourront plus être évaluées convenablement. Vous allez donc vous sentir déstabilisé(e).

C’est exactement ce qu’il m’est arrivé en haut de l’aiguille du Midi.

Des amis, mon épouse et moi, attendions depuis un bon moment l’arrivée du téléphérique pour redescendre. Nous étions à plusieurs, perchés sur une passerelle en colimaçon. Je sentais la passerelle bouger latéralement, sans doute le poids des personnes présentes, et le vent. J’ai senti que je me liquéfiais puis tout le monde s’est moqué de moi. Ce n’est qu’une fois redescends à Chamonix que j’ai retrouvé mon calme. Je suis sorti traumatisé de cette épreuve.

Pendant des années, j’étais mortifié à l’idée d’aller en hauteur. Je pense que, d’une certaine façon, j’avais honte de ne pas savoir maitriser ma peur alors que je n’avais aucune raison d’avoir peur. Dans tous les endroits en hauteur, tout était savamment sécurisé, et pourtant.

Des années plus tard, confronté aux conséquences de mon acrophobie, je me suis fait aidé par un confrère.

Depuis lors, je sais quoi faire, et comment faire. Je ne ressens plus aucune anxiété, ni honte ou culpabilité, à l’idée de me trouver, debout sur mes pieds et mes jambes, à 3000 mètres de hauteur.

L’acrophobie est le symptôme d’un tempérament anxieux

L’acrophobie touche beaucoup plus les femmes que les hommes.

Peut-être est-ce parce que les femmes ont naturellement tendance à être anxieuses. Une personne naturellement anxieuse est donc plus exposée à l’acrophobie que le reste de la population.

Il faut également signaler que, chez certaines personnes, la source de l’acrophobie provient des réactions de leurs parents, ou de leur entourage proche, vis-à-vis des hauteurs.

Exactement comme si vous avez été éduqué(e) par des personnes qui vous ont toujours dit qu’il y a un risque à se retrouver dans des endroits clos sans échappatoire et que ce type de situation ait fini par faire de vous une personne agoraphobe.

Les parents qui ont généralement peur des hauteurs donnent un modèle de réactions négatives et anxieuses à leurs enfants, lesquels finissent par se l’approprier, et le reproduire.

« Pourquoi, moi l’enfant, saurais-je gérer ce que mes parents n’arrivent pas à faire. Si eux n’y arrivent pas, moi non plus. S’ils ont peur, je ne peux qu’avoir peur« .

A leur tour, certains de ces enfants, devenus adultes, deviendront acrophobe. Ce qui, une fois n’est pas coutume, confirme combien l’éducation a sa part quant à la pathologie d’un individu.

De fait, traiter l’acrophobie repose sur des stratégies comportementales spécifiques à chacun.

La peur du vide se soigne comme n'importe quelle phobie

Acrophobie : les différents traitements

Il existe plusieurs méthodes pour traiter l’acrophobie :

  • Homéopathie.
  • Hypnose.
  • Kinésithérapie.
  • Thérapie comportementale.

Il est de notoriété publique que la thérapie comportementale est la méthode la plus efficace pour soigner les phobies.

Elle est donc toute aussi efficace pour soigner l’acrophobie puisque l’approche comportementale vous amène à progressivement corriger, puis à éliminer vos pensées, et croyances erronées.

Dans l’approche comportementale, et de façon préalable, le thérapeute va essayer de vous amener à accepter votre acrophobie.

En effet, et malheureusement, les personnes ayant peur du vide, donc souffrant d’acrophobie, sont souvent traitées de personnes faibles.

Plus simplement, il est souvent dit à leur sujet qu’elles manquent de courage. Les intéressées ont alors tendance à cacher la réalité de leur acrophobie, parce qu’elles en conçoivent de la honte (ex: votre serviteur).

C’est d’ailleurs comme cela que l’on entend beaucoup plus souvent parler de vertiges.

C’est un peu comme les personnes qui disent être allergique au tabac pour justifier leur abstinence au lieu de simplement reconnaître qu’elles sont dépendantes au tabac (j’en parle en connaissance de cause, je le suis…).

D’ailleurs, ne dit-on pas que le tabac est… une drogue?

La thérapie comportementale

Ensuite, le thérapeute comportemental va vous aider aider à décrire, et à identifier puis déchiffrer vos émotions ce qui va vous permettre de les anticiper.

Par la suite, grâce à différentes techniques complémentaires (ex: relaxation), vous pourrez plus facilement changer de comportement en situation de stress ou de panique face à des situations d’exposition au vide ou à des hauteurs conséquentes.

Par exemple, vous saurez mieux gérer une crise d’angoisse face au vide. Avec le temps, l’objectif est, bien sur, de neutraliser votre acrophobie, c’est à dire de ne plus le vivre comme un problème.

En ce qui me concerne, je sais que je suis acrophobe, mais après l’aide d’un confrère, je ne le vis plus comme un problème. Je sais désormais quoi faire, et comment faire.

Quoiqu’il en soit, pour traiter l’acrophobie, vous pouvez vous référez à la thérapie comportementale en cabinet, ou recourir à un programme thérapeutique en ligne.

Dans l’intervalle, quand vous êtes exposé(e) au vide, vous pouvez :

  • Respirer profondément,
  • Garder les yeux ouverts plutôt que fermer,
  • Soutenir une vision droite, et loin devant vous,
  • Vous concentre sur une tâche, ou un point, afin de ne pas paniquer,
  • Prendre appui sur une personne, ou quelque chose, pour avancer.

Ne pas faire n’importe quoi pour soigner l’acrophobie

Dans le cadre de votre traitement, il y a de fortes présomptions que vous vous essayiez à braver votre peur du vide, et alliez en hauteur. Vous pourriez aussi tenter de passer sur un pont, ou une passerelle.

Si vous envisagiez de tels comportements d’exposition, soyez très vigilant, et ne forcez rien. Progressez très doucement, faites un pas en avant et deux en arrière (dans le programme thérapeutique que j’ai conçu, je vous explique comment faire, et pourquoi cette méthode très paradoxale).

En bref, respectez-vous.

Effectivement, je vois trop de gens qui se sont essayés à des expositions massives, et qui se retrouvent encore plus bloqués qu’avant, simplement parce que, par orgueil, elles s’en sont trop demandé.

Si dans la région dans laquelle vous habitez, il n’y a pas de cabinet de thérapie comportementale, je vous invite à regarder la vidéo en bas du présent article (lien jaune). Elle vous explique comment vous traiter l’acrophobie facilement et rapidement.

Pour information, l’acrophobie, ou peur du vide, ou peur des hauteurs, est résolue en moins de 2 mois avec ce programme thérapeutique en ligne, lequel vous garantit plus de 95 % de résultats positifs.

Alors, comme le conclut l’un de mes amis, à chaque article qu’il écrit dans le cadre de ses activités professionnelles… Enjoy!

Acrophobie ou peur des hauteurs : y a t’il une différence ?

La peur du vide est une réaction naturelle et parfaitement saine. Face au danger, notre cerveau réagit et tente de nous préserver. Malheureusement, cette peur entraîne parfois des effets secondaires indésirables, comme des vertiges (symptômes de peur du vide).

Dans les cas extrêmes, cela provoquer des crises de panique, des vomissements voire des évanouissements. On parle alors de phobie. Quel que soit le degré d’appréhension, il est nécessaire d’apprendre à maîtriser sa peur du vide.

La peur du vide est différente du vertige. Avoir le vertige en hauteur est une réponse physiologique normale qui disparaît avec l’habitude. L’acrophobie implique une réaction plus forte, comprenant parfois des vertiges.

Il suffit de s’imaginer en hauteur ou de regarder quelqu’un en hauteur pour qu’elle se déclenche. Les crises de phobie peuvent alors être très violentes.

Faire la différence avec la peur des hauteurs et les vertiges

La peur du vide et les vertiges ne sont pas du tout la même chose.

La peur du vide et de la hauteur, que l’on appelle acrophobie dans ses formes pathologiques, provoque des vertiges, mais on peut avoir des vertiges sans acrophobie.

Il est vital de faire la différence entre les deux car les traitements varient selon la pathologie. Le vertige correspond à une sensation de déplacement du corps par rapport à l’environnement et inversement.

L’environnement semble pris dans des mouvements incontrôlables auxquels le corps ne peut pas s’adapter malgré tous vos efforts. En d’autres termes, et pour simplifier grossièrement, la tête vous tourne.

Les vertiges sont un symptôme de la phobie des hauteurs

L’acrophobie de son côté, c’est-à-dire la peur du vide, se manifeste quand vous vous trouvez en hauteur ou près du vide. Même si la simple idée du vide peut vous donner une attaque de panique, elle a besoin d’un élément déclencheur, ce qui n’est pas toujours le cas des vertiges.

En fait, la peur du vide est une phobie.

C’est donc un trouble anxieux et psychique qui nécessite une solution sur le plan psychologique. Les vertiges peuvent être le résultat d’un problème neurologique, d’une pathologie à l’oreille interne, d’une arthrose cervicale, etc.

Ce sont donc deux problèmes bien distincts.

Les symptômes de la peur des hauteurs

La peur des hauteurs est une peur plutôt répandue.

Ses symptômes sont assez classiques et correspondent aux symptômes de presque toutes les phobies. Cependant l’objet de la phobie implique quelques originalités, comme la sensation d’être irrésistiblement attiré(e) par le vide.

Voici donc les symptômes de l’acrophobie :

  • Vertiges et perte d’équilibre,
  • Paralysie temporaire, notamment à cause de spasmes musculaires,
  • Nausées et douleurs intestinales,
  • Sentiment d’oppression et difficultés respiratoires,
  • Accélération du rythme cardiaque,
  • Sueurs froides.

Les personnes qui souffrent d’acrophobie redoutent l’apparition d’une crise. et font généralement en sorte d’éviter toutes les situations susceptibles d’alimenter la phobie :

  • Vacances à la montagne,
  • Déjeuner sur un balcon,
  • Visite d’un appartement ou d’un bureau au sommet d’une tour,
  • Etc.

Parfois, la simple appréhension d’une situation de ce genre provoque les premiers symptômes de la phobie.

Comment se déconditionner de la peur des hauteurs ?

Il n’existe pas de médicaments contre la phobie.

Au mieux, les médecins prescrivent des anxiolytiques pour permettre au patient de passer une épreuve difficile. Par exemple, si vous avez une phobie de l’avion, prendre un anxiolytique facilite un voyage de quelques heures sans que vous n’ayez à supporter une crise de panique.

Ce n’est malheureusement pas une solution à long terme.

En effet, la phobie reste et les anxiolytiques provoquent une accoutumance rapide et une forte dépendance. Pour vaincre définitivement ses phobies, la meilleure solution reste la thérapie comportementale.

Le comportementaliste vous accompagne pour désensibiliser progressivement votre cerveau à l’objet de sa peur. L’objectif consiste à l’aider à neutraliser ses réactions face à des situations considérées comme dangereuses.

Votre cerveau les considère comme telles sur la foi de son expérience, c’est à dire d’éléments constituants votre histoire de vie et qu’il a gardé en mémoire. Dans un premier temps, il s’agit de neutraliser toute réaction violente et incontrôlée comme une éventuelle crise de panique.

Dans un second temps, d’évaluer et d’objectiver le danger de sorte à prendre de la distance par rapport au stress perçu par vous. Pour cela, la première partie de la thérapie est théorique, voire didactique.

Elle vous invite à observer et à analyser le mécanisme d’apparition de vos peurs et leur développement.

Comment ne plus avoir peur d'être en hauteur

L’objectif est d’identifier les pensées irrationnelles à la source de votre panique. Une fois que vous avez clairement identifié de quoi il retourne, vous vous désensibilisez progressivement de votre peur des hauteurs grâce à des techniques comportementales.

Grâce à celles-ci, jamais, au grand jamais, vous n’êtes obligé(e) de vous confronter physiquement à votre peur des hauteurs, à vous mettre à l’épreuve donc, pour vous forcer à dépasser votre phobie des hauteurs.

Dans le cas contraire, c’est comme si on vous obligeait à être hétéro alors que vous êtes homo ou l’inverse. Grâce à la thérapie comportementale, le respect de vous même vous est garanti.

Ainsi, progressivement, vous lâchez prise sur des situations anxiogènes et les abordez sereinement. Vous pouvez aussi faire le choix de vous en tenir à l’écart considérant alors que vous n’avez pas envie de vous faire du mal.

C’est à dire ne pas faire d’un problème un problème.

Comment ne plus avoir peur des hauteurs en montagne ?

Faire de l’escalade quand on a le vertige, c’est comme de vouloir conduire une voiture en état d’ivresse. C’est dangereux.

Il y a de fortes probabilités qu’une fois en montagne, vous soyez attiré(e) par le vide. J’en connais un rayon sur le sujet puisque… j’ai le vertige.

Je suis à la fois fasciné et attiré par ce qu’il y a en-dessous. Du coup, je sais que j’anticipe et que mon vertige est généré par cette sorte d’attirance et de répulsion anxieuse que j’ai pour le vide. Entendons nous bien, je ne suis pas acrophobe, j’ai le vertige tout simplement.

Je ressens cette sensation pénible quand je suis en montagne, ou sur une falaise au bord de la mer. Il n’y a rien pour me protéger d’une éventuelle chute, et je n’éprouve absolument pas cette sensation quand je suis en haut de la Tour Eiffel.

En altitude (montagne/falaise) j’ai à la fois peur de tomber et je me sens attiré par ce qu’il y a en contrebas. Comme une sorte de pulsion morbide. Depuis le temps que c’est comme çà, je sais quoi et comment faire pour éviter le vertige.

C’est comme pour trouver quelque chose dans mon frigidaire. Je recule de quelques pas et le vertige disparait.

Ainsi, je profite de la situation, de la vue, et du paysage. Quoiqu’il en soit, je trouve dommage de vous interdire tout ce qui est susceptible de vous procurer du plaisir au motif de ces vertiges en altitude.

Dans le même temps, se forcer à aller en montagne alors qu’on a peur du vide, n’est pas une solution. Du coup, comment et quoi faire quand on a le vertige lié à l’escalade ou à la marche en montagne ?

Vous préparer, tout simplement.

Dès lors, ne vous imposez pas ce que vous ne pouvez pas supporter. Commencez par gravir des montagnes ou à pratiquer l’escalade qui sont à votre portée.

Progressez lentement, sans jamais regarder en bas. Regardez toujours à la hauteur de vos yeux, droit devant vous. Si, pendant votre escalade, vous sentez les vertiges venir, arrêtez-vous et prenez le temps de reprendre vos esprits.

Surtout, ne forcez rien. En cas de vertiges plus ou moins importants liés à l’altitude, si vous vous contraignez à progresser, vous risquez de vous bloquer.

Cela signifie ne pas profiter du paysage et, en prime, vous faire trés peur pour une ascension plus conséquente quand vous vous sentirez prêt(e), en plus d’avoir de vous une image dégradée, de vous sentir coupable, et d’altérer votre confiance en vous.

Les vertiges en montagne sont alors à appréhender comme un processus de croissance. Vous n’êtes pas devenu(e) la personne que vous êtes du jour au lendemain n’est-ce pas ? Alors, laissez vous du temps, et respectez vos limites.

Vous êtes courageux(se), c’est déjà énorme.

Dès lors, ne soyez pas téméraire du fait d’un orgueil démesuré ou par peur du jugement des autres. L’expérience aidant, peut-être que votre limite sera de vous contenter du Semnoz en acceptant que vous ne pourrez pas escalader la chaine des alpes 😊.

Vous avez le vertige en escalade alors que d’autres ne ressentent aucun vertiges. C’est comme çà. Vous ne pouvez rien y changer et l’accepter est le meilleur positionnement que vous pouvez avoir.

Pourquoi certaines personnes ne souffrent-elles pas de la peur des hauteurs ?

La science n’a pas encore totalement élucidé ce mystère. Certaines personnes sont totalement immunisées contre la peur des hauteurs et tous ses effets secondaires. Ils peuvent escalader des gratte-ciel sans crainte et marcher en équilibre au bord d’un précipice sans peur. Pourquoi?

Plusieurs études ont comparé le fonctionnement cérébral de ces personnes avec celui de patients souffrant d’acrophobie. Des similitudes existent et permettent de conclure – temporairement – que les zones dédiées à la peur sont moins stimulées chez ceux qui n’ont pas la peur des hauteurs.

Ils ont donc moins peur que la normale, même quand cela n’a rien à voir avec la hauteur.

Pourquoi ont-ils cette particularité cérébrale, on ne le sait pas. On imagine cependant que ces individus ont été naturellement éliminés de la population il y a plusieurs millénaires.

En effet, la peur permet de survivre face à nos nombreux prédateurs, cette même peur relative à la peur des hauteurs.


Mieux communiquer sur les tocs

Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (thérapeute/coach comportemental). Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats).