Découvrez Une Approche Qui a Prouvé son Efficacité auprès de Nombreuses Personnes

Traitement Naturel des Crises d’Angoisse : La Nature a Tout Prévu

 Titre du document : Traitements Naturels des Crises d’Angoisses : Et si la Nature Avait Tout Prévu ? Si t’es fatigué des crises d’angoisse, pourquoi ne pas essayer les traitements naturels pour voir si ça peut t’aider ? La nature a peut-être la solution parfaite pour toi ! Il n’y a rien à perdre en essayant un traitement naturel des crises d’angoisse, ça pourrait bien changer la donne. Avec un peu de nature, qui sait, tu pourrais enfin retrouver la sérénité que tu mérites ! Les crises d’angoisse peuvent être éprouvantes, mais saviez-vous qu’il existe des traitements naturels pour les gérer efficacement ? Face à une attaque de panique, il est essentiel de savoir comment calmer ces épisodes intenses. Les symptômes tels que les palpitations, les vertiges, ou encore la sensation d’étouffement peuvent être apaisés par des méthodes naturelles. Opter pour un traitement naturel des crises d’angoisse peut être une solution douce et efficace pour retrouver un équilibre émotionnel. Une crise d’angoisse, également appelée attaque de panique, est un épisode de peur intense et soudaine s’accompagnant de symptômes physiques et psychiques très impressionnants. La personne en crise peut avoir l’impression de perdre le contrôle ou de mourir, ressentir des palpitations, des vertiges, une sensation d’étouffement ou de la déréalisation.

Bien que ces crises ne mettent pas la vie en danger directement, elles provoquent une détresse aiguë. Lorsqu’elles se répètent, la personne vit dans la crainte permanente qu’une nouvelle attaque survienne​.

Cette anxiété anticipatoire entraîne souvent des comportements d’évitement (lieux publics, transports, situations stressantes) et altère fortement la vie quotidienne jusqu’à l’agoraphobie (peur des espaces publics) pour les cas les plus sévères​

Si vous souffrez de telles crises, sachez que vous n’êtes pas seul(e) et que des solutions naturelles existent pour vous aider à les apaiser. Dans cet article, nous passerons en revue les causes des crises d’angoisse puis différentes approches naturelles pour les surmonter :

  • Modifications de l’alimentation et de l’hygiène de vie,
  • Techniques de respiration et de relaxation,
  • Activités physiques,
  • Phytothérapie,
  • Huiles essentielles,
  • Méthodes cognitives,
  • Focus sur la thérapie de Palo Alto.

L’objectif est de vous donner des pistes concrètes pour reprendre le contrôle sur votre anxiété naturellement et améliorer votre qualité de vie.

Causes et mécanismes des crises d’angoisse

D’où viennent les attaques de panique ? La cause exacte n’est pas entièrement comprise et varie selon les individus. Le plus souvent, il s’agit d’une combinaison de facteurs : une prédisposition génétique peut augmenter la vulnérabilité, de même que des déséquilibres chimiques au niveau du cerveau (par exemple concernant des neurotransmetteurs comme la sérotonine ou la noradrénaline)​

Des facteurs environnementaux ou stressants jouent souvent un rôle déclencheur : événements de vie difficiles (deuil, perte d’emploi, surcharge de stress), traumatismes passés, consommation de stimulants (caféine, drogues) ou situations phobiques peuvent initier une première crise​..

Par ailleurs, certains traits psychologiques (tendance à l’anxiété, à l’hypersensibilité émotionnelle) prédisposent à développer des crises d’angoisse. Souvent, c’est l’accumulation de plusieurs de ces facteurs qui finit par aboutir à un épisode de panique.

Que se passe-t-il dans le corps lors d’une crise ? Sur le plan physiologique, la crise d’angoisse est une fausse alerte du mécanisme de survie. Le corps déclenche brusquement la réaction de « combat ou fuite » (fight or flight) sans danger réel : le cerveau (via l’amygdale cérébrale) interprète à tort une menace et active le système nerveux sympathique, libérant une bouffée d’adrénaline​.

Cela provoque les symptômes physiques intenses : cœur qui s’emballe, respiration rapide et superficielle (hyperventilation), tensions musculaires, sueurs, tremblements, etc. Cette réaction serait normale face à un vrai danger immédiat mais, ici, elle survient de manière inappropriée.

Par la suite, la personne a du mal à donner du sens à ce qui s’est passé, ce qui crée une peur intense que cela recommence. Ainsi se met en place un cercle vicieux : la peur d’avoir une nouvelle crise entretient une anxiété permanente, qui peut elle-même favoriser de nouvelles et futures attaques.

Comprendre ce mécanisme aider à déculpabiliser : vous n’êtes pas “faible” ou “fou”. Votre corps réagit de manière excessive et automatique au stress. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de rééduquer progressivement ce système d’alarme grâce à différentes méthodes naturelles.

Traitements naturels pour apaiser les crises d’angoisse

Face aux crises d’angoisse, adopter des approches douces et naturelles participe grandement à réduire la fréquence et l’intensité des symptômes.

Avant tout, il convient de rappeler que chaque personne est unique : il n’y a pas de recette miracle universelle, mais une combinaison de changements de mode de vie et de techniques psycho corporelles permet souvent de retrouver un meilleur équilibre.

Voici les principaux axes de traitement naturel à explorer.

Alimentation et nutrition anti-stress

Notre alimentation influence directement notre état nerveux. Un corps bien nourri et équilibré gère mieux le stress, tandis que certaines carences ou excitants sont susceptibles d’amplifier l’anxiété. Il s’agit alors d’adopter autant que possible une alimentation équilibrée, riche en nutriments favorisant la sérénité, et de limiter les substances susceptibles d’accentuer l’angoisse.

Évitez tout d’abord les excitants qui surchargent le système nerveux : la caféine (café, thé noir, boissons énergisantes) en excès provoque palpitations et insomnie, tout comme la nicotine (cigarettes) et l’alcool qui perturbent l’équilibre émotionnel malgré leur effet relaxant initial​.

Réduire ou supprimer ces substances, surtout lors des périodes de vulnérabilité, peut déjà diminuer l’anxiété de base. A la place, privilégiez des boissons apaisantes comme les tisanes (tilleul, camomille, verveine…).

Côté assiette, certains nutriments sont connus pour leur effet anti-stress et méritent une place de choix dans votre quotidien :

  • Magnésium : minéral essentiel qui aide à la relaxation musculaire et nerveuse (une carence en magnésium peut augmenter la tension et l’irritabilité)​. On le trouve dans les légumes verts (épinards, brocoli), les oléagineux (amandes, noix de cajou), les céréales complètes ou le chocolat noir. Une cure de magnésium (marin ou bisglycinate, mieux assimilé) est souvent conseillée en période de stress intense.
  • Vitamines Bces vitamines du groupe B sont indispensables au bon fonctionnement du système nerveux. Elles contribuent à réduire la fatigue et à réguler les hormones du stress​. Les légumineuses, les légumes à feuilles vertes, la levure de bière, les œufs ou les poissons gras apportent ces vitamines naturellement.
  • Oméga 3 : ces acides gras essentiels ont des propriétés neuro protectrices reconnues qui participent à l’équilibre de l’humeur et réduisent l’inflammation nerveuse​. Les poissons gras (saumon, sardine, maquereau), les graines de lin, de chia ou les noix sont d’excellentes sources d’oméga-3. Intégrez-les plusieurs fois par semaine.
  • Protéines : un apport suffisant en protéines de qualité fournit les acides aminés précurseurs des neurotransmetteurs régulateurs de l’humeur (par exemple le tryptophane, qui sert à fabriquer la sérotonine, l’hormone du bien-être). Consommer des aliments riches en protéines comme les poissons, les œufs, les viandes blanches ou les légumineuses aide ainsi à réduire le stress et l’anxiété​.

En pratique, adoptez une alimentation variée en privilégiant fruits et légumes frais, céréales complètes, bonnes graisses et en buvant suffisamment d’eau. Évitez les excès de sucre rapide qui aggravent l’instabilité émotionnelle (le fameux « coup de barre » après le pic de glycémie).

Eventuellement, certains compléments alimentaires peuvent soutenir votre organisme : en particulier le magnésium associé à la vitamine B6 est souvent recommandé pour l’équilibre nerveux​, tout comme les oméga 3 en capsules si vous en consommez peu dans l’alimentation.

Il ne faut pas hésiter à demander conseil à un professionnel de santé avant de prendre des suppléments pour adapter les doses à votre situation.

Exercices de respiration et relaxation (cohérence cardiaque, sophrologie, méditation…)

Lorsque l’angoisse monte, la respiration est votre alliée la plus immédiate.

En situation de panique, on a tendance à hyperventiler (respiration rapide et superficielle), ce qui amplifie les symptômes. Apprendre à respirer lentement et profondément permet de calmer rapidement le système nerveux.

Des techniques spécifiques de respiration contrôlée, comme la cohérence cardiaque, se révèlent très efficaces pour réguler l’anxiété. La cohérence cardiaque consiste à respirer à un rythme régulier (typiquement 5 secondes à l’inspiration, 5 secondes à l’expiration, soit 6 respirations par minute) pendant quelques minutes afin de synchroniser le rythme cardiaque avec la respiration. Cette pratique simple, à pratiquer idéalement 2 à 3 fois par jour, rééquilibre l’organisme et augmente la résilience face au stress du quotidien​.

Il existe des applications mobiles et vidéos guidées pour vous entraîner à cette respiration cohérente. Dès que vous sentez l’angoisse poindre, concentrez-vous sur votre souffle : inspirez lentement par le nez en gonflant le ventre, puis soufflez doucement par la bouche comme si vous faisiez des bulles. En quelques minutes, les palpitations et vertiges diminuent généralement d’intensité.

En complément, de nombreux exercices de relaxation peuvent aider à gérer l’angoisse, à la fois en prévention et pendant la crise. La sophrologie est par exemple une méthode douce très appréciée pour l’anxiété. Cette discipline combine des exercices de respiration, de relaxation musculaire et de visualisation positive.

Elle vous apprend à mieux percevoir votre corps, à reconnaître les signaux avant-coureurs d’une crise (gorge nouée, boule au ventre, vertige…) et à les “apprivoiser” pour désamorcer l’angoisse avant qu’elle ne vous submerge.

En pratiquant régulièrement avec un sophrologue ou via des enregistrements, vous acquérez des outils de détente utilisables en toute autonomie dès que le stress monte. Par exemple, un exercice fréquent consiste à contracter puis relâcher chaque groupe musculaire en synchronisation avec la respiration, ce qui procure une profonde détente physique et mentale.

La méditation de pleine conscience est une autre technique prouvée pour réduire l’anxiété. Il s’agit d’entraîner son esprit à rester ancré dans le moment présent en observant ses pensées et sensations sans jugement, comme des nuages qui passent.

De nombreuses études ont montré que la méditation régulière diminue significativement le niveau d’anxiété.

En 2022, un essai clinique a même démontré que la méditation de pleine conscience pouvait être aussi efficace qu’un traitement antidépresseur pour des patients souffrant de troubles anxieux généralisés, avec l’avantage d’aucun effet secondaire indésirable​.

Méditer 10 à 15 minutes par jour (par exemple via des applications guidées ou en groupe) aide à mieux gérer les pensées anxieuses : on apprend à les observer venir et repartir, sans se laisser emporter. Cela améliore la régulation des émotions.

Enfin, ne négligez pas le pouvoir du yoga. Cet art ancestral combine exercices physiques doux, respiration consciente et méditation. Le yoga favorise la relaxation profonde en agissant à la fois sur le corps et l’esprit. Sur le plan physiologique, il réduit le niveau de cortisol (l’hormone du stress) et active le système nerveux parasympathique (celui de la détente). Sur le plan mental, il améliore la concentration et l’humeur.

Des recherches scientifiques ont constaté que la pratique régulière du yoga procure des bienfaits mentaux notables, notamment une diminution de l’anxiété et de la dépression​.

Inutile d’être acrobate : même des postures simples de yoga doux ou de stretching, associées à une respiration lente, apportent du calme. Par exemple, la posture de l’enfant ou le dos rond-genoux-poitrine, tenues quelques minutes en respirant, libèrent les tensions accumulées.
 
Le yoga apprend à mieux écouter son corps, ce qui rejoint l’objectif de la sophrologie et de la pleine conscience. Vous pouvez suivre des cours en studio ou en ligne, ou tout simplement vous étirer chaque matin en conscience.

En somme, respiration contrôlée, relaxation, sophrologie, méditation et yoga constituent une panoplie d’outils naturels pour reprendre le contrôle physiologique lors des pics d’angoisse. En pratiquant ces techniques régulièrement, on arrive à reprogrammer progressivement le corps à répondre plus calmement au stress.

N’hésitez pas à tester différentes méthodes pour trouver celles qui vous procurent le plus de bienfaits et à les intégrer dans votre routine quotidienne (par exemple méditation le matin, cohérence cardiaque le midi, relaxation le soir). Avec le temps, vous deviendrez plus résilient face à l’anxiété et les crises perdront en intensité.

Activité physique et hygiène de vie

Un mode de vie sain est l’un des piliers de la gestion de l’anxiété. Le corps et l’esprit étant intimement liés, prendre soin de son équilibre de vie aide à stabiliser les émotions.

Plusieurs habitudes sont à cultiver :

  • Faire de l’exercice régulièrement : l’activité physique est l’un des meilleurs anxiolytiques naturels ! Bouger provoque la libération d’endorphines (les hormones du bien-être) et diminue la tension nerveuse. Une étude scientifique suédoise a montré que l’exercice physique régulier réduit significativement l’anxiété​. Pas besoin d’être un grand sportif : l’important est la régularité. Marche rapide, vélo, natation, danse, peu importe l’activité du moment qu’elle vous plaît et vous fait transpirer un peu, idéalement 30 minutes par jour. Le sport permet aussi de se changer les idées et d’évacuer les pensées négatives. Même en pleine crise d’angoisse, bouger (aller marcher quelques minutes) peut aider à faire retomber l’intensité plus rapidement que de rester immobile. Pensez-y : quand l’angoisse monte, mettez votre corps en mouvement. À long terme, adopter une routine sportive (quelques séances par semaine) diminue votre niveau d’anxiété basal et protège contre les rechutes.

  • Avoir un bon sommeil : le sommeil est le réparateur naturel de notre système nerveux. Un manque de sommeil ou des nuits de mauvaise qualité augmentent la réactivité au stress et peuvent faciliter les attaques de panique. Essayez d’instaurer un rythme de sommeil régulier dans une chambre calme, sombre et à température modérée. Évitez les écrans et les excitants le soir, privilégiez un rituel relaxant (lecture, tisane, respiration lente) avant le coucher. Si vous souffrez d’insomnie ou de réveils nocturnes à cause de l’angoisse, des techniques comme la cohérence cardiaque ou une méditation du sommeil peuvent aider à vous rendormir. N’hésitez pas à en parler à un professionnel si vos troubles du sommeil persistent. Les améliorer réduira mécaniquement votre anxiété diurne.

  • Gérer le stress du quotidien : nos habitudes de vie peuvent soit amplifier, soit atténuer notre niveau d’anxiété. Apprenez à identifier vos sources de stress quotidiennes (au travail, à la maison) et voyez comment les alléger : mieux s’organiser pour éviter la procrastination, déléguer certaines tâches, communiquer sur vos besoins à votre entourage, prendre du recul face aux imprévus. A votre routine, intégrez des moments de détente active qui vous ressourcent : hobbies créatifs, temps dans la nature, écoute de musique apaisante, bain chaud, massage, etc. Ces pauses anti-stress régulières agissent comme des soupapes pour éviter que la pression n’atteigne le niveau critique déclencheur de crise. Apprendre à relativiser les pensées stressantes est aussi crucial : par exemple tenir un journal où l’on écrit ses inquiétudes puis des pensées positives peut aider à décharger l’esprit. Entourez-vous si possible de personnes compréhensives : parler de ce que vous ressentez à un proche bienveillant ou à un groupe de soutien apaise et rompt le sentiment d’isolement que l’angoisse entraîne souvent.

  • Adopter une hygiène de vie équilibrée : corps sain, esprit sain ! En plus de l’alimentation évoquée plus haut, veillez à maintenir un mode de vie globalement sain. Limitez les stimulants (café, nicotine, alcool) qui aggravent l’anxiété​. Fuyez également les drogues récréatives : certaines (cannabis, cocaïne…) déclenchent ou aggravent des troubles anxieux. À l’inverse, assurez-vous de s’hydrater suffisamment, car la déshydratation peut accentuer l’irritabilité et le malaise. Respectez autant que possible un rythme de vie régulier, avec des horaires de repas et de coucher constants : la routine rassure le cerveau. Enfin, ne négligez pas vos bilans de santé : certains problèmes médicaux (déséquilibre thyroïdien, carences, etc.) peuvent aggraver l’anxiété, alors qu’un traitement approprié peut les faire disparaître.

En résumé, optimiser son hygiène de vie (sport, sommeil, alimentation, gestion du stress) constitue la fondation sur laquelle les autres techniques viendront s’appuyer. Ce sont parfois des changements simples en apparence mais dont l’effet cumulé est très puissant. En prenant soin de votre corps, vous créez un terrain bien plus favorable pour apaiser votre esprit.

Phytothérapie : les plantes qui apaisent l’angoisse

La phytothérapie, c’est-à-dire l’utilisation des plantes médicinales, offre de précieuses alliées contre l’anxiété. Certaines herbes possèdent des propriétés sédatives et anxiolytiques naturelles pour le système nerveux, et participent à réguler le terrain anxieux ou à calmer une crise. On les utilise soit sous forme de tisanes (infusions), soit en compléments (gélules, extraits liquides) disponibles en pharmacie ou en herboristerie, soit parfois en teinture-mère ou macérât glycériné.

Voici quelques plantes phares pour l’angoisse :

  • La valériane (Valeriana officinalis) : surnommée « le Valium végétal », la valériane est une racine réputée pour ses effets calmants. Elle aide surtout à améliorer le sommeil quand l’anxiété le perturbe, et a montré une certaine efficacité sur les troubles du sommeil liés à l’anxiété​. Son action n’est pas instantanée : il faut souvent la prendre chaque soir pendant 2 à 4 semaines pour ressentir un effet notable. Elle se consomme en gélule ou en infusion (son odeur est forte et musquée). Prudence : elle peut provoquer de la somnolence dans la journée chez certaines personnes, et est déconseillée en cas de problèmes hépatiques​.
  • La passiflore (Passiflora incarnata) : Traditionnellement utilisée pour calmer la nervosité et favoriser le sommeil, la passiflore agit en particulier sur les symptômes physiques de l’anxiété (palpitations, intestin noué). Ses effets reposent surtout sur l’usage traditionnel, car les études scientifiques manquent encore. On la prend souvent en infusion (feuilles et fleurs séchées) ou en extrait. Souvent, la passiflore est associée à l’aubépine dans les complexes anti-stress, car l’aubépine (Crataegus) est une plante du cœur aux propriétés sédatives modérées (elle régule le rythme cardiaque et l’hypertension d’origine nerveuse)​. Ce duo passiflore-aubépine est classique pour soulager les palpitations et l’oppression thoracique des anxieux.
  • La mélisse (Melissa officinalis) : C’est une plante aux feuilles citronnées, connue pour ses vertus relaxantes et antispasmodiques. En infusion, elle aide à diminuer l’excitabilité nerveuse et les symptômes digestifs liés au stress. Des études réalisées chez l’animal confirment son activité sédative​ bien qu’on ne sache pas exactement quels composés en sont responsables. La mélisse est idéale le soir en tisane (pure ou mélangée à de la verveine et de la fleur d’oranger par exemple) pour un rituel apaisant.
  • D’autres plantes apaisantes : citons également le coquelicot (Papaver rhoeas) aux pétales sédatifs léger, l’eschscholtzia ou pavot de Californie (Eschscholtzia californica) utilisé contre les états anxieux et les troubles du sommeil, la camomille matricaire (Matricaria) aux propriétés calmantes en infusion, ou le tilleul connu de nos grands-mères pour favoriser le sommeil. Ces plantes se retrouvent souvent en mélanges dans des tisanes du soir ou des compléments “sommeil paisible”. Elles ont l’avantage d’être douces et bien tolérées, mais comme pour tout remède naturel, il faut rester à l’écoute de son corps.

Conseils d’utilisation : les plantes agissent en douceur et demandent une certaine régularité. En période d’anxiété, vous pouvez boire 2 à 3 tasses de tisane calmante par jour (par exemple : mélisse + passiflore l’après-midi, tilleul + valériane le soir). Les extraits en gélules ou gouttes offrent une concentration plus élevée pour un effet plus marqué.

Soyez patient quelques jours ou semaines pour juger de l’efficacité. Attention : naturel ne veut pas dire anodin. Ces plantes sédatives peuvent provoquer de la somnolence (évitez de conduire juste après en avoir pris)​ et peuvent interagir avec des médicaments ou entre elles​. Par exemple, la valériane potentialise les effets d’autres calmants et ne doit pas être combinée à l’alcool​.

En cas de doute, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien, surtout si vous suivez déjà un traitement médical. Si au bout de 4 semaines, vous ne constatez aucune amélioration, consultez un professionnel de santé pour évaluer d’autres options​.

Aromathérapie : les huiles essentielles contre l’anxiété

Les huiles essentielles (HE) constituent un volet particulier de la phytothérapie, très apprécié pour gérer stress et angoisse. Ces extraits aromatiques concentrés agissent rapidement via l’odorat (voie olfactive) ou la peau, avec des propriétés relaxantes, anxiolytiques et même légèrement sédatives pour certaines. Quelques huiles essentielles sont réputées incontournables pour calmer l’anxiété :

  • L’huile essentielle de lavande vraie (Lavandula angustifolia) : probablement la plus connue pour apaiser le système nerveux. Son parfum est relaxant et équilibrant. Une revue d’études scientifiques a confirmé en 2012 les effets thérapeutiques de l’HE de lavande sur le stress et l’anxiété​. Elle réduit la tension, favorise le sommeil et soulage les esprits agités. On l’utilise en diffusion atmosphérique (quelques gouttes dans un diffuseur électrique), en inhalation sèche (2 gouttes sur un mouchoir à respirer profondément) ou en application cutanée diluée (massage du plexus solaire avec 1 goutte dans une cuillerée d’huile végétale). C’est une huile très sûre d’emploi (bien tolérée par la plupart, dès l’enfance).
  • L’huile essentielle de camomille romaine (Chamaemelum nobile) : cette camomille noble est l’une des plus puissantes contre les crises d’angoisse. Riche en esters anti-spasmodiques, elle agit vite pour calmer le système nerveux en cas de panique ou de choc émotionnel. Elle est d’ailleurs utilisée à l’hôpital dans certains services pour apaiser l’anxiété des patients et les aider à retrouver le sommeil​. Son odeur est douce et rassurante. On peut l’utiliser en olfaction directe (respirer au flacon ou sur un support), ou déposer 1 goutte pure sur les poignets ou le plexus solaire (chez l’adulte) et respirer lentement. En mélange, elle se marie bien avec la lavande.
  • Les agrumes (petit grain bigarade, orange amère, mandarine) : ces huiles d’agrumes ont des parfums frais et joyeux qui détendent l’esprit. Le petit grain bigarade (feuilles de bigaradier) est particulièrement apprécié des anxieux. Il possède des propriétés anxiolytiques et anti-insomnie, et son odeur de feuille d’oranger est très apaisante en diffusion ou en massage. L’huile essentielle de mandarine est aussi connue pour calmer les angoisses (notamment le soir, pour faciliter l’endormissement, on la diffuse dans la chambre quelques minutes)​. De manière générale, les essences d’agrumes (orange douce, citron, pamplemousse) apportent une action anti-stress légère et une note olfactive agréable dans les synergies tout en améliorant le moral.

Conseils d’utilisation : Les huiles essentielles offrent l’avantage d’une action rapide (par l’odeur qui agit en quelques minutes sur le cerveau limbique, siège des émotions). En cas de montée d’angoisse, n’hésitez pas à inhaler directement une HE calmante (lavande ou camomille) : prenez 2-3 grandes inspirations, les yeux fermés, pour vous recentrer.

Vous pouvez aussi préparer un « roll-on anti-stress » en diluant 1 goutte de chacune de vos HE favorites dans 5 ml d’huile végétale, à appliquer sur les poignets en cas de besoin. Pour favoriser un terrain serein, diffusez régulièrement une synergie relaxante chez vous (par exemple lavande + orange douce le soir).

Précautions : les huiles essentielles sont très concentrées. Dès lors, respectez bien les dosages et voies d’administration et ne les ingérez pas sans avis médical. Certaines sont déconseillées pour les femmes enceintes, les bébés, ou en cas de problèmes de santé spécifiques (renseignez-vous). Faites un test dans le pli du coude avant une application cutanée pour vérifier l’absence de réaction allergique. En usage raisonné, l’aromathérapie peut être une aide précieuse pour retrouver son calme intérieur de façon naturelle.

Techniques cognitives et comportementales

Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) constituent un ensemble d’outils psychologiques concrets pour agir sur les pensées et les comportements qui entretiennent l’angoisse. Même sans suivre une TCC structurée avec un thérapeute, vous pouvez vous inspirer de certaines de ces techniques pour mieux gérer vos pensées anxiogènes et vous désensibiliser progressivement de ce qui vous fait peur.

Un principe de base est d’apprendre à identifier et modifier les pensées automatiques négatives qui surviennent lors de l’anxiété. Par exemple, en pleine crise, on peut avoir des pensées du type « je vais mourir », « je deviens fou/folle », « je vais faire une crise cardiaque ».

La TCC vous entraîne à remettre en question ces pensées catastrophiques : sont-elles fondées objectivement ? Que pourrais-je me dire à la place ? Une technique utile est de préparer à l’avance des phrases rassurantes à se répéter en cas de panique (« Ce n’est qu’une fausse alerte de mon corps, ça va passer, je suis en sécurité », « Je connais ces symptômes, ils sont impressionnants mais pas dangereux », etc.).

Se parler mentalement de façon rationnelle et apaisante aide à reprendre le dessus peu à peu sur l’angoisse aiguë.

Par ailleurs, il est recommandé de ne pas fuir systématiquement les situations qui font peur, mais au contraire de vous y exposer graduellement. L’évitement constant entretient et renforce la phobie, tandis que l’exposition permet au cerveau d’apprendre que la situation redoutée n’est pas réellement dangereuse.

Pour informations, en ma qualité de thérapeute systémicien, je suis opposé à ces exercices d’expositions communément appelés « exercices sous contraintes ».

On y va par étapes : d’abord en imagination, puis en réalité mais de façon progressive. Par exemple, si faire vos courses vous angoisse par peur d’une crise en public, commencez par entrer 5 minutes dans un petit commerce à un moment calme, accompagné d’une personne de confiance, puis ressortez. Répétez jusqu’à être à l’aise, avant d’allonger la durée ou de tenter un supermarché plus grand. Pensez à célébrer chaque petite victoire.

Graduellement, votre seuil de tolérance au stress augmente et l’anxiété diminue. C’est exactement le processus utilisé en TCC : une exposition progressive et contrôlée aux situations anxiogènes pour diminuer la réaction de peur​.

Bien entendu, l’accompagnement par un psychothérapeute spécialisé (psychologue ou psychiatre pratiquant la TCC) est vivement conseillé si vos crises sont fréquentes et invalidantes.

En thérapie, vous travaillerez de manière structurée sur vos schémas de pensée et les comportements d’évitement. Le thérapeute peut, par des exercices et des jeux de rôle, vous aider à affronter vos symptômes plutôt qu’à les redouter.

Il vous apprendra aussi des techniques de détournement d’attention (par exemple compter à rebours, décrire mentalement son environnement en détail) pour couper court à l’escalade panique, ou encore la respiration en carré (inspirer 4 sec – bloquer 4 sec – expirer 4 sec – rester poumons vides 4 sec). Grâce à la TCC, on rééduque le cerveau à réagir plus posément mais, dans tous les cas, il faut garder à l’esprit que la TCC est une approche thérapeutique particulièrement normative.

Pour autant, les études montrent qu’elle fait partie des prises en charge les plus efficaces sur le trouble panique. Une thérapie cognitivo-comportementale bien menée permet d’apprendre à modifier les pensées et comportements qui déclenchent les crises​ et offre des résultats durables dans la gestion de l’anxiété. Ce type d’approche dure environ 2 à 3 ans.

La thérapie comportementale de Palo Alto : une approche innovante contre l’angoisse

Au-delà des méthodes classiques, il peut être intéressant de découvrir l’approche de Palo Alto, une forme de thérapie brève interactionnelle et stratégique née dans les années 1950 en Californie.

Cette approche, parfois qualifiée de « thérapie comportementale de Palo Alto », diffère des thérapies conventionnelles et apporte un éclairage original sur les troubles anxieux tels que les crises d’angoisse.

Voyons-en les principes, son application pour l’angoisse, et ce qu’en disent les études et témoignages.

Principes de base et spécificités de l’approche Palo Alto

L’école de Palo Alto (du nom de la ville où se réunissait le groupe de chercheurs à l’origine de cette méthode) propose une vision systémique des problèmes psychologiques.

Plutôt que de se focaliser uniquement sur l’individu isolé et son passé, elle considère que les difficultés doivent être envisagées dans le contexte global et dans les interactions actuelles de la personne (famille, travail, environnement)​.

Autrement dit, comment le problème (ici, les crises d’angoisse) s’insère et se maintient dans le système de vie de la personne. Cette thérapie est dite brève car elle vise une résolution rapide, en quelques séances généralement, en s’intéressant surtout à ce qui se passe ici et maintenant. On cherche à identifier les schémas répétitifs et les tentatives de solution inefficaces que la personne a mises en place, souvent malgré elle, et qui tendent à entretenir le problème plutôt qu’à le résoudre​.

Un adage bien connu de Palo Alto est : « Si ça ne marche pas, faites différemment ». En effet, souvent face à l’angoisse, la personne a développé des stratégies (éviter certaines situations, lutter de toutes ses forces contre les symptômes, se rassurer compulsivement, etc.) qui soulagent à court terme mais aggravent le trouble à long terme. Le thérapeute de Palo Alto va donc chercher à rompre ce cercle vicieux en proposant des interventions stratégiques parfois étonnantes, y compris des paradoxes​.

Par exemple, il pourra demander au patient d’essayer volontairement de provoquer sa symptomatologie anxieuse dans un cadre contrôlé. Cette technique paradoxale « d’ordonnance du symptôme” vise à désamorcer la peur de la peur.

Puisque la personne angoissée redoute par-dessus tout de subir une crise, le fait de prendre l’initiative de la déclencher renverse la situation psychologique : la personne passe de victime impuissante à acteur, ce qui réduit la peur.

C’est contre-intuitif, mais utilisé au bon moment cela peut débloquer des situations figées. Comme le décrit le modèle de Palo Alto, on utilise parfois le symptôme lui-même comme outil de guérison : on peut aller jusqu’à intensifier l’expression de l’angoisse en thérapie (par exemple via un jeu de rôle ou une visualisation amplifiée) pour que ce soit la première fois que le patient reprenne le contrôle sur ce qu’il vit​. Bien sûr, tout cela se fait dans un cadre sécurisant et respectueux, le thérapeute guidant pas à pas le patient dans cette expérience.

En résumé, les spécificités de l’approche Palo Alto sont : une focalisation sur le présent et le “comment” plutôt que le “pourquoi” (on ne cherche pas les causes profondes dans l’enfance, on agit sur les mécanismes actuels), une approche pragmatique et créative qui n’hésite pas à sortir des sentiers battus, et une implication active du patient à travers des tâches à réaliser entre les séances.

L’alliance thérapeutique y est très importante : le thérapeute forme avec le patient une équipe pour vaincre le problème, avec beaucoup de bienveillance mais aussi de la stimulation au changement.

Gérer l’angoisse avec la thérapie de Palo Alto

Concrètement, comment cette approche aide-t-elle à surmonter les crises d’angoisse ?

Là où une thérapie classique va éventuellement analyser les causes ou proposer des techniques de relaxation (ce qui est complémentaire), l’approche Palo Alto va surtout chercher à modifier la relation qu’entretient la personne avec ses symptômes d’angoisse.

On part du constat que plus l’on redoute et combat frénétiquement son anxiété, plus elle a tendance à s’amplifier. La Palo Alto propose donc de changer de posture face à l’angoisse.

Dans un premier temps, le thérapeute va poser beaucoup de questions pour bien comprendre comment les crises se déclenchent et ce que fait la personne pour y faire face. Par exemple, supposons que vous fassiez des attaques de panique en voiture : il va explorer ce que vous faites en ce moment précis (vous parlez, vous allumez la radio, vous vous arrêtez ?), ce que vous vous dites intérieurement, ce que vous évitez (peut-être ne plus prendre l’autoroute, uniquement de petits trajets connus, etc.).

Chaque réponse adaptative sera examinée, non pour la juger, mais pour évaluer si elle n’entretient pas le problème malgré tout. Le thérapeute de Palo Alto considère souvent que le problème, c’est la solution – sous-entendu, la fausse solution que la personne applique en boucle -.

Dans notre exemple, éviter l’autoroute soulage l’angoisse immédiatement, mais empêche le cerveau d’apprendre que “conduire n’est pas mortel” et renforce l’idée qu’il y a un danger. Une fois ces cercles identifiés, thérapeute et patient vont collaborer pour les “casser” par de nouvelles expériences.

Une technique courante est d’exposer différemment le patient à son symptôme. Au lieu de fuir l’angoisse, on va par exemple lui proposer de planifier sa crise. S’il a généralement des attaques imprévisibles, on peut lui donner comme tâche de provoquer une attaque de panique volontaire chaque jour à heure fixe, dans un environnement sécurisé.

Bien souvent, ce qui se passe est paradoxal : en essayant délibérément d’angoisser, il n’y arrive pas, ou bien l’angoisse perd de sa superbe (“C’est juste ça finalement ?”). Cela redonne de la confiance : « puisque je peux quasiment décider de mon anxiété, c’est qu’elle n’est pas plus forte que moi ». Peu à peu, la peur du prochain épisode diminue, et donc les crises elles-mêmes s’espacent puis disparaissent.

L’approche Palo Alto utilise aussi beaucoup la réforme des perceptions. On aide le patient à changer son regard sur ses symptômes. Par exemple, un thérapeute pourrait inviter à voir les palpitations non comme le signe d’une crise cardiaque, mais comme un moteur qui monte en régime pour vous donner de l’énergie, votre corps essayant de vous aider maladroitement. Ce renversement de perspective peut réduire la terreur qu’inspirent les symptômes.

On travaille également sur les interactions avec l’entourage. Pour l’angoisse, cela peut être impliquer un proche différemment. Plutôt que le conjoint surprotège en disant « surtout ne stresse pas », ce qui met la pression, on peut choisir ensemble qu’il dise au contraire « si tu stresses, ce n’est pas grave, on gèrera ».

Tout est fait pour dédramatiser l’angoisse et ôter le caractère catastrophique qu’elle a pris. En modifiant ainsi les perceptions et les interactions, cette approche aide le patient à sortir des cercles vicieux de peur et à réduire progressivement ses symptômes anxieux​.

Le thérapeute peut donner des “prescriptions de tâches” personnalisées entre les séances. Par exemple : « Cette semaine, si une crise survient, au lieu de tout faire pour la stopper, vous allez l’enregistrer (via un dictaphone) en décrivant ce que vous ressentez ». Ou bien « Le matin, dès le réveil, prenez 10 minutes pour vous inquiéter intensément de tout ce qui pourrait arriver de pire dans la journée, puis passez à autre chose ».

Ces exercices, qui peuvent sembler curieux, ont pour but de désensibiliser le patient à ses propres pensées anxieuses en les exagérant ou en les ritualisant, afin qu’elles perdent de leur pouvoir. Petit à petit, l’angoisse est « domptée » sans même recourir à des médicaments, simplement en modifiant ce que l’on fait avec.

Efficacité de la méthode : études et témoignages

L’approche Palo Alto étant originale, on peut se demander ce qu’il en est de son efficacité concrète sur les troubles anxieux. Sur le plan scientifique, des études cliniques commencent à documenter les résultats de ces thérapies brèves stratégiques.

Par exemple, une vaste collecte de données menée par un réseau international de thérapeutes (projet SYPRENE) a suivi plus de 1000 patients traités par l’approche de Palo Alto pour divers problèmes. Les résultats préliminaires montrent qu’une amélioration significative ou une résolution complète du problème a été obtenue dans 80 % des cas selon les thérapeutes, et 90 % des cas selon les patients, avec en moyenne 5 séances sur une durée de 5 mois​.

Ce taux de réussite est très élevé, d’autant que les troubles traités incluent des cas complexes. Bien sûr, il s’agit là de multiples troubles confondus, mais l’anxiété et les phobies figuraient en bonne place. Une autre publication mentionne que la thérapie brève systémique stratégique a été particulièrement efficace sur les problèmes d’anxiété et de dépression en aidant les patients à sortir rapidement des schémas négatifs​.

Au-delà des chiffres, de nombreux témoignages de patients soulignent les bénéfices de cette approche. Ce qui revient souvent, c’est la rapidité des progrès : alors que certaines personnes luttaient depuis des années contre leurs crises d’angoisse, elles ont vu une nette amélioration en quelques séances de Palo Alto.

L’accompagnement très actif et personnalisé leur a permis de se sentir acteurs de leur guérison. Par exemple, un patient racontait qu’après avoir appliqué la prescription paradoxale de son thérapeute (se provoquer une mini-panique chaque jour), il a soudain réalisé que “son anxiété n’avait plus de prise sur lui” : une véritable libération !

D’autres apprécient le côté concret et pragmatique des tâches à réaliser : cela donne des objectifs clairs et le sentiment d’avancer à chaque étape. Bien entendu, chaque parcours est individuel et tout le monde n’adhère pas spontanément à ce style de thérapie (il faut être prêt à bousculer ses habitudes), mais globalement la satisfaction est élevée chez ceux qui l’ont essayée pour traiter des troubles anxieux.

Au surplus, l’approche Palo Alto peut souvent se combiner à d’autres : on peut très bien suivre des séances stratégiques tout en continuant la méditation en parallèle. L’essentiel est de trouver la ou les méthodes qui vous font du bien et vous aident à retrouver votre sérénité.

En résumé, la thérapie brève de Palo Alto se distingue par son efficacité rapide et son originalité dans le traitement de l’angoisse.

En changeant votre relation à vos symptômes et en cassant les schémas qui nourrissent la peur, elle offre une voie complémentaire intéressante aux approches plus classiques. Si vos crises d’angoisse résistent aux autres solutions, ou si vous êtes curieux (se) d’expérimenter une méthode différente, vous pourriez envisager de consulter un praticien formé à l’école de Palo Alto. Quelques séances suffisent souvent pour déjà percevoir un changement et reprendre confiance en votre capacité à surmonter l’anxiété.

Vers une vie plus sereine, naturellement

Il est tout à fait possible de mieux gérer les crises d’angoisse grâce à des solutions naturelles et ainsi retrouver le contrôle de votre vie au quotidien. Nous avons vu qu’en agissant sur différents leviers – alimentation, respiration, relaxation, activité physique, plantes médicinales, huiles essentielles, techniques cognitives et des approches thérapeutiques innovantes comme Palo Alto – on peut significativement réduire l’intensité de l’angoisse et la fréquence des crises.

Adopter une hygiène de vie équilibrée (éviter les excitants, bouger, bien dormir) constitue la base sur laquelle viennent s’ajouter des outils de gestion du stress (cohérence cardiaque, méditation, sophrologie) pour traverser plus sereinement les moments difficiles.

En parallèle, les remèdes naturels comme les plantes ou l’aromathérapie offrent un soutien précieux pour apaiser le système nerveux sans effet secondaire lourd. Enfin, des approches psychothérapeutiques brèves et ciblées peuvent vous aider à modifier en profondeur votre rapport à l’anxiété et à vous libérer de la peur de la peur.

Le chemin vers la sérénité est un processus graduel et propre à chacun. L’important est de ne pas rester démuni face à l’angoisse : des solutions existent. N’hésitez pas à tester plusieurs méthodes naturelles parmi celles présentées pour découvrir ce qui vous convient le mieux.

Par exemple, vous pouvez commencer dès aujourd’hui par quelques minutes de cohérence cardiaque, remplacer votre café de l’après-midi par une infusion apaisante, ou pratiquer une petite marche relaxante en rentrant du travail. Chaque petit pas compte et contribuera à renforcer votre équilibre émotionnel.

Si vos crises d’angoisse sont très invalidantes, ne restez pas seul : rapprochez-vous d’un professionnel (médecin, psychologue) qui pourra vous accompagner et vous encourager. Il n’y a aucune honte à consulter pour de l’anxiété ; au contraire, c’est faire preuve de courage et de bienveillance envers soi-même. Vous pouvez tout à fait combiner un suivi thérapeutique avec l’adoption de ces mesures naturelles au quotidien.

En prenant votre santé en main et en adoptant ces gestes naturels anti-angoisse, vous allez progressivement reprendre confiance en vous et en votre capacité à surmonter les moments difficiles. Imaginez le soulagement de voir vos crises s’espacer, de savoir les gérer quand elles surviennent, et de retrouver des journées plus légères sans la peur incessante d’une attaque.

Cet apaisement est à votre portée. Armez-vous de patience et de douceur envers vous-même, célébrez chaque progrès – aussi minime soit-il – et persévérez dans cette démarche positive.

Passez à l’action ! Pourquoi ne pas choisir une des astuces évoquées dans cet article et la mettre en pratique dès maintenant ? Que ce soit respirer profondément 5 minutes, noter vos pensées, ou diffuser de la lavande ce soir, faites le premier pas. Vous méritez de retrouver la quiétude intérieure.

Pas à pas, en intégrant ces solutions naturelles, vous allez reconquérir votre bien-être et pouvoir à nouveau profiter pleinement de la vie, libéré de la crainte des crises d’angoisse.

Courage, de belles améliorations vous attendent !

Questions fréquentes

Comment faire passer une crise d’angoisse naturellement ?

Respirer profondément avec la méthode 4-7-8, utiliser des huiles essentielles comme la lavande, boire une infusion apaisante (camomille, valériane) et pratiquer l’ancrage sensoriel pour calmer rapidement l’angoisse.

Quel remède de grand-mère est efficace contre l’anxiété ?

Les infusions de camomille, de passiflore ou de tilleul sont réputées pour leurs vertus apaisantes. L’astuce du bain chaud avec quelques gouttes d’huile essentielle de lavande peut aussi aider à relâcher la tension nerveuse.

Quelle carence provoque des crises d’angoisse ?

Les carences en magnésium, en vitamine B6, en fer et en oméga-3 peuvent favoriser l’anxiété et augmenter la sensibilité au stress en perturbant l’équilibre du système nerveux.

Quelle huile essentielle est efficace contre les crises d’angoisse ?

L’huile essentielle de lavande vraie est la plus efficace pour calmer une crise d’angoisse rapidement. Celles de marjolaine à coquilles et de petitgrain bigarade sont aussi reconnues pour leurs propriétés relaxantes.

Quel est un anti-anxiété naturel puissant ?

Le magnésium, la rhodiola et l’ashwagandha sont des anti-stress naturels puissants. La cohérence cardiaque et la méditation quotidienne sont aussi d’excellents régulateurs du stress.

Comment faire passer une crise d’angoisse rapidement ?

Utiliser la respiration abdominale, un objet d’ancrage sensoriel (glaçon, bracelet, pierre lisse), un exercice de mise en mouvement (marcher, serrer les poings) et une pensée positive de reprogrammation mentale.

Quelle plante peut soulager une crise d’angoisse ?

La passiflore, la valériane et l’aubépine sont des plantes reconnues pour leurs effets calmants. Elles peuvent être consommées en tisane, en teinture mère ou en complément alimentaire.

Enfin 1 NewsLetter pas comme les autres !

Newsletter "Bertalanffy" par Frédéric Arminot

Ici, pas de câlins à l’enfant intérieur ni de bain sonore en chakra mineur. Juste un cerveau, des émotions en vrac, et la méthode Palo Alto pour démêler tout ça.

Spoiler : fuir ses problèmes ne fonctionne pas. Penser l’inverse non plus.

Thérapie comportementale, Frédéric Arminot

A propos de l'auteur :

Frédéric Arminot est thérapeute comportemental, spécialisé dans l’approche stratégique et systémique de Palo Alto (approche brève orientée solutions).

Fort de plus de 30 ans d’expérience, il a accompagné des milliers de personnes souffrant d’anxiété, de phobies, de troubles obsessionnels et d’angoisses chroniques.

Auteur, conférencier et formateur, il propose des solutions concrètes et efficaces pour surmonter les blocages psychologiques sans recourir aux méthodes traditionnelles inefficaces.

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Commentaires

N.B :

Par souci d’apporter de l’aide au plus grand nombre, les commentaires ont été réactivés le mardi 18 mars 2025.

17 Commentaires

  1. Carole

    Bonjour
    Merci de me contacter par mail pour échanger sur les crises d angoisses.
    Bien Cordialement.
    Carole

  2. Frédéric Arminot, Coach comportemental

    Bonjour Soukaina, je viens de vous envoyer un message afin de pouvoir correspondre en privé.

    Je suis de tout coeur avec vous,

    Frédéric.

  3. Nkoue

    Bonsoir papa je fais des crises d’angoisse il y a de cela une année et demie après une longue période de maladie Malgré que je suis déjà guérie mais les angoisses sont toujours là et ça persiste du jour au jour. Je me sens parfois très faible, j’ai des chutes d’énergie à chaque fois, en marchant tous les jours j’ai l’impression de tomber, vertiges et parfois je ne sens plus mon corps pendant le sommeil. Svp svp veuillez m’aider à m’en sortir de cette situation d’enfer je vous en prie je veux vraiment reprendre le cours de ma vie

  4. Nkoue

    Bonjour papa. Je fais des crises d’angoisse depuis une année et demie après une longue période de maladie les crises sont apparus malgré guérie de la maladie mais l’angoisse est toujours là. Des pensées négatives, peur de mourir, faiblesses, en marchant tous les jours j’ai comme l’impression de tomber manque d’équilibre et vertiges parfois je ne sens plus mon corps et faim à chaque fois. Veuillez m’aidez à sortir de cette situation je vous en prie papa. Je vous serai redevable aidez moi j’ai que 29ans d’âge

  5. Frédéric Arminot

    Bonjour Michelle,

    Plus que des conseils pour vaincre les crises d’angoisse dont vous êtes victime depuis 18 mois, je vous invite à regarder la vidéo dont vous trouverez le lien ci-dessous. Cette vidéo vous explique comment soigner les angoisses dont vous êtes victime et, partant, retrouver la paix de l’esprit et la sérénité auxquelles vous avez droit.

    Je reste à votre écoute pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez.

    « Comment soigner les crises d’angoisses et retrouver la sérénité? »

  6. MICHELLE

    Bonsoir,
    Je fais des crises d’angoisse depuis 1an et demi,avec des périodes de calme
    Ces derniers mois j’ai vécu des circonstances qui ont accentuées les crises
    La crise sanitaire
    Mon fils militaire en mission au Mali
    Un décès récent dans la famille
    Une amie proche en fin de vie atteinte d’un cancer
    Je souhaiterais me soigner le plus naturellement possible
    Quels sont vos conseils..??
    .Merci d’avance

  7. Frédéric Arminot

    Bonsoir Martine,

    Il est bine compréhensible que dans un tel contexte médical vous soyez victime d’angoisses, et de peurs, lesquelles vous empêchent de profiter de votre rétablissement à venir.

    Je vais vous adresser un mail pour vous expliquer comment faire pour, rapidement, retrouver confiance en vous comme en la vie.

  8. Martine

    J ai été opérée il y a 6 semaine de l abbation de mon rein droit cancer je n ai pas de traitement du fait que je n ai pas de métastases do cje suis encore un peu faible et je soufre d angoisses et de peur du a mon état fébrile tout prend des proportion comment faire pour revivre bien je n ai que ce problem dans la tête surtout que tout se déroule très bien merci de me donner une solution

  9. Schwagereit

    Bjr je viens de faire une crise d angoisse, j ai du mal à respirer et je me met à trembler et pleurer, je suis chef d équipe et j ai 8 filles sous mes ordres er je me laisse bouffée sans problème car j ai accordé souvent des petits plus et maintenant j arrête d être trop gentille, je suis pas d un naturel méchant aussi dire non pour moi c très dur,je prend du gelsemium ou de l Ignatieff car je veux pas prendre de médoc fort, mais je suis oblig9de resté au repos pendant 3heures et au calme, j ai déjà fini au urgence, car des fois je n ai pas le choisit je repart comme je suis rentrée, sans rien de plus. Donner moi une solution pour que je n en fasse plus svp merci.

  10. Frédéric Arminot

    Bonjour,

    Je fais suite à votre message au sujet de vos crises d’angoisses. Je vais vous adresser un mail pour que nous puissions envisager une solution adaptée à votre situation.

    Merci de votre confiance, et belle journée à vous.

  11. Soukaina Ammar

    Bonjour je soufre d’une crise d’angoisse ça fait 2 ans et quand je reste toute seule la maladie m’attqué qu’est ce que je dois faire et merci d’avance

  12. Frédéric Arminot

    Bonjour Jérémie,

    Ce que vous exposez là est typique de crise d’angoisses. Le fait de boire de l’alcool ne fait que repousser le problème puisque vous en êtes quitte pour le même problème après avoir bu. Vous êtes alors confronté à une réalité pire que la veille. Dès lors, même si je comprends que vous puissiez vous détendre en buvant de l’alcool, vous constatez que ce n’est pas la solution et vous vous inquiétez encore plus de savoir comment la trouver.

    Si une solution vous intéresse, je vous suggère de cliquer sur le lien ci-dessous et de regarder la vidéo correspondante.

    Je reste à votre écoute pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez. Prenez bien soin de vous.

    « Comment ne plus souffrir de crise d’angoisse rapidement et simplement?« 

  13. Herpsont

    Bonjour moi mais crise d’angoisse c’est souvent aussi que jen ai sa me fait avoir du mal à respirer les bras qui sengourdise je n’arrive presque plus à parlé et sa m’arrive plus fort c’est quand le week end je boie de l’alcool le len demain j’ai une grosse crise d’angoisse mon coeur palpite normalement sa dépend des moment c’est bien des crise d’angoisse Merci de m’aider svp

  14. Frédéric Arminot

    Bonsoir,

    Je fais suite à votre message au sujet de vos crises d’angoisses. Pourriez-vous m’en dire plus?

    – Dans quels contextes s’expriment-elles
    – Quels sont vos symptômes?
    – Que faites-vous quand vous y êtes confronté?
    – Qu’avez-vous fait jusqu’à maintenant pour résoudre ce problème?

    En bref, toute information qui puisse m’aider à vous aider. Merci par avance.

  15. Chartier

    Bonjour je ne cesse de faire des crises d’angoisse et prend du tranxenes sa ne me plus rien je compte sur vous merci

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