Comment améliorer sa gestion du stress ? Voilà une question qui revient de façon récurrente. Ce matin encore, et ce qui fait suite à bien d’autres auparavant, j’ai reçu beaucoup de messages à propos de cette relation si particulière qui existe entre l’angoisse et le stress.
Dès lors, la question se pose de savoir comment mettre en place une gestion du stress qui soit efficace et qui vous permette de gérer le stress associé à des problèmes d’angoisse et d’anxiété.
Beaucoup d’entre vous m’ont expliqué être victime d’états de tensions à la fois physiques et psychiques et vous m’avez décrit les symptômes de stress que vous avez identifié. J’ai aussi identifié beaucoup de ces symptômes de stress comme étant ceux dont j’ai tant souffert à une époque de ma vie.
Dans cet article, je vais vous préciser :
- La définition du stress,
- La relation qui existe entre le stress et les angoisses,
- En quoi les angoisses favorisent le stress,
- Comment simplifier la gestion du stress, d’une façon générale, grâce à des techniques simples et efficaces,
- Vous bénéficierez aussi de quelques conseils supplémentaires.
Partant, je vais donc répondre à la question de comment gérer son stress quand on ressent de l’anxiété.
Quelle en est la définition de la gestion du stress ?
Une fois n’est pas coutume, je me permets de vous rappeler que l’angoisse est une peur projective. C’est la conséquence entre un événement ou une situation que vous craignez de ne pouvoir gérer, et le fait de vous imposer de gérer cette situation.
Soit écrit en passant, c’est d’ailleurs comme cela que, sur la foi de stress divers, vous pouvez ne plus vous sentir en mesure de gérer un problème.
Partant, devant l’afflux d’émotions, vous courrez le risque d’être victime troubles de l’équilibre tellement forte est votre anxiété.
Ces différentes craintes proviennent notamment d’une peur de ne pas réussir à gérer ses émotions et donc de ne pas être en mesure de faire face à la situation.
Le stress est constitué d’un certain nombre d’éléments émotionnels, plus ou moins importants, positifs ou négatifs. Ils sont le fruit de toutes les situations que vous vivez dans une journée, mais aussi de toutes les émotions accumulées au cours des derniers jours, semaines, ou mois.
Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela signifie que vous le vouliez ou pas, il est particulièrement important que vous soyez stressés même s’il s’agit de stress au travail symptômes.
En effet, il y a autant de risques à être peu voire insuffisamment stressés qu’à être victime de stress trop importants voire excessifs. Il en est de même pour la tension : trop ou trop peu de tension, dans les deux cas, cela représente un danger pour votre santé.
Si vous n’êtes pas stressé(e) en suffisance, vous risquez de mourir ! Si vous êtes trop stressé(e), vous risquez de mourir aussi ! Cela pose donc la nécessité d’un stress positif à contrario du stress négatif.
Il n’y a pas de bon stress ou de mauvais stress.
Ainsi, la séduction qui peut être un « jeu » très amusant est un facteur de stress. Pour certains il sera négatif, pour d’autres il sera positif. La seule difficulté du stress c’est d’être, et qui plus est de demeurer autant que faire se peut, à un point d’équilibre du stress.
Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…
Quels sont les symptômes du stress ?
Le stress est une réaction normale et naturelle face à une situation difficile. Ainsi, le milieu professionnel est souvent producteur d’un stress important, car on doit y supporter la pression hiérarchique tout en jonglant avec ses responsabilités et ses collègues.
Le problème, c’est que le stress peut s’infiltrer insidieusement dans le quotidien et avoir des conséquences plus graves sur le long terme.
On doit donc apprendre à le reconnaître et à le gérer. A cette fin, le plus simple et le plus pragmatique consiste à identifier les symptômes du stress.
On classe généralement les symptômes du stress en deux catégories distinctes : les symptômes physiques d’un côté et les symptômes psychiques et émotionnels de l’autre.
Si vous ne remarquez que certains symptômes du stress, cela ne veut pas dire que vous ne souffrez pas du stress.
Les symptômes physiques les plus courants sont :
- Tensions musculaires: Elles peuvent provoquer des douleurs musculaires et un inconfort, par exemple des trismus dans la mâchoire.
- Troubles du sommeil : Généralement des insomnies ou des réveils brutaux au milieu de la nuit avec l’impossibilité de se rendormir.
- Manque d’appétit ou, au contraire, une hyperphagie compensatrice.
- Maux de tête intenses, surtout en fin de journée, après le travail.
- Vertiges et nausées.
- Inconfort et douleurs gastriques et digestifs, voire des vomissements en cas de stress intense.
Les symptômes du stress en termes psychiques et émotionnels les plus courants sont :
- Inquiétude constante,
- Pensées obsessionnelles,
- Irritabilité,
- Difficultés de concentration,
- Difficultés à prendre des décisions,
- Augmentation de la consommation d’alcool, de tabac et de médicaments,
- Augmentation des comportements à risque,
- Agressivité et violence,
- Difficultés à maintenir des relations sociales satisfaisantes.
Sur le long terme, les symptômes du stress chronique peuvent peser lourdement sur l’organisme. Ils peuvent également pousser ceux qui en souffrent à s’isoler.
Identifier le stress et le soigner n’est donc pas une simple affaire de confort, mais une nécessité pour la santé mentale et physique de ceux qui en souffrent.
Identifier les symptômes liés à la gestion du stress
Avant d’apprendre à gérer son stress, il convient en premier lieu d’apprendre à identifier les différents symptômes qui y sont rattachés. Comme vous le savez, quand vous êtes confronté(e) à divers stress, ceux-ci s’expriment à l’aide des symptômes de stress ci-après :
- Tensions physiques (musculaires principalement),
- Difficultés à déglutir,
- Nécessité de se réhydrater très souvent,
- Pressions intracrânienne,
- Émotions très controversées (passer de l’excitation à l’abattement ou d’une vision positive à une vision négative sans transition),
- Agressivité voire violences (verbales ou physiques),
- Sentiment d’impuissance,
- Troubles de l’endormissement,
- Problèmes du sommeil,
- Troubles alimentaires,
- Problèmes de libido,
- Consommation excessive de substances psycho actives (alcool, stupéfiant, médicaments),
- Maux d’estomac,
- Ballonnements,
- Douleurs articulaires,
- Mal de dos.
Ces symptômes sont des facteurs d’anxiété.
Pour en apprécier la dangerosité, je vous invite à préciser leur intensité entre 0 et 10 (note la plus forte). Dès lors, on peut parler de stress à compter du moment où vous ressentez au moins trois de ces symptômes parmi la liste énumérée ci-dessus.
Si vos calculs vous rapprochent de la note 15, je vous invite très fortement à agir ! Si vous ne faites rien, vous savez ce qu’il risque de vous arriver. Il devient donc urgent que vous sachiez quelle gestion du stress adopter pour vous protéger de ses conséquences.
Lien entre la gestion du stress, l’anxiété et l’angoisse
Pour que les choses soient plus claires, je vais prendre un exemple.
Très souvent, quand les enfants s’amusent entre eux, passé un certain délai, il y a une espèce d’émulation, d’excitation, de joie qui se mêle à leurs jeux.
Les enfants jouent ainsi jusqu’au moment où ils se tendent, qu’ils passent du côté du « trop ». Alors qu’ils jouent, ils sont dans une dimension joyeuse et positive, ils arrivent quand même à rentrer dans un conflit.
Les enfants s’opposent car l’excitation de l’un met l’autre mal à l’aise. Dès lors, chacun se défend. Les intérêts territoriaux des uns ou des autres et les enjeux associés génèrent des conflits.
C’est comme cela que les enfants s’exposent à des rodomontades de la part de leurs parents. Parfois, cela va jusqu’à des punitions ou des sanctions plus ou moins importantes. Dans les cas les plus extrêmes, cela peut même aller jusqu’à des fessées, des claques, ce qui en soi, n’est pas une solution.
Les enfants sont le plus souvent séparés. Ils entendent leurs parents leur reprocher de ne savoir jouer tranquillement. Moralité : tout le monde, enfants compris, finit par souffrir. Pourquoi ? Parce-que tout le monde a réagi face à des stress perçus. Certes, les réactions sont différentes selon la personne et son degré de résistance au stress.
Le stress, c’est précisément cela : une succession d’émotions agréables et désagréables. Celles-ci finissent par construire ce qu’il est convenu d’appeler un « escalier de la pression« . Cela signifie que chaque émotion se superpose à une autre.
Ainsi ce crée un état de tension qu’il devient de plus en plus difficile de canaliser, un état de tensions qui, par conséquent, échappe à votre contrôle.
Comment faire diminuer le stress ?
Si vous avez parcouru ou lu certains des articles que j’ai publié au sujet de l’angoisse, vous savez comment vous comportez en cas de crises d’angoisses ou de crise de panique.
Pour diminuer – ou plutôt ré équilibrer – vos modes de gestion du stress, et ainsi contrôler positivement vos émotions, vous trouverez ci-après quelques exercices et conseils avisés.
Auparavant, conservez en mémoire que le mot stress a un lien avec un sentiment d’oppression. Stress égal… détresse !
En effet, le stress est constitué d’un ensemble d’informations relatives à tout ce que vous vivez. Ces éléments sont accumulés par le cerveau et forment, avec le temps, ce que l’on appelle « la spirale de la pression », laquelle ressemble de près à une véritable spirale infernale.
Or, il y a 2 types de stress :
- Le stress positif.
- Le stress négatif.
Il s’agit donc matière à satisfaire une gestion du stress opportune.
Quelle est l’origine du stress ?
Dans ces 2 cas afférents à la gestion du stress, ces informations, agréables ou désagréables, se cumulent au point que vous pouvez avoir du mal à les gérer.
Quand j’écris « … du mal à les gérer », j’entends par là que c’est un problème si vous n’arrivez pas à vous défaire de ce qui vous encombre. Ce que vous conservez alors dans votre tête est toxique. D’ailleurs, cela vous occupe au point que vous ne pouvez pas lâcher prise et passer à autre chose. Du coup, votre cerveau tourne en boucle !
Par exemple, une surexcitation liée à une situation agréable peut causer un problème, au même titre que peut l’être une information, ou une situation, douloureuse.
Le stress provient donc du fait que votre cerveau tente de trouver des solutions à un problème, mais il n’y parvient pas. Il essaye de retrouver un point d’équilibre, un point d’appui pour faciliter mieux gérer son stress. Mais le simple fait de se dire » je n’arrive pas à gérer mon stress » est une source de stress à part entière.
Comme il n’y arrive pas, il vous fait penser à ce qui risque de vous arriver. Vous devez trouver une solution. Vous rentrez dans ce que l’on appelle de l’anticipation. Ce qui, du coup, vous motive pour en trouver une (de solution).
Mais, vous avez beau y réfléchir à cette solution, la souhaiter, rien ne vient. Vous vous sentez de plus en plus tendu(e), au point que cela vous prend toute la journée pour tenter, en vain, de retrouver la paix.
Alors qu’au terme de cette journée, aucune solution ne s’est faite jour, vous risquez d’aller vous coucher d’un état émotionnel et physique pire que le matin, et cela risque de se terminer par une angoisse nocturne ou, à tout le moins, une insomnie. Vous n’aurez pas pu, ou su, mettre en place un gestion du stress adaptée à votre situation.
Les conséquences d’une mauvaise gestion du stress
Le stress peut provoquer des douleurs immédiates, mais également sur le long terme. Dans un premier temps, les symptômes du stress provoquent des tensions musculaires.
Le plus souvent, la personne stressée réalise seulement en fin de journée combien ses muscles sont tendus et douloureux. Elle peut avoir du mal à rester en place et ressentir le besoin de s’agiter pour libérer toutes les tensions accumulées.
Réaliser quelques étirements et faire du sport est une bonne solution pour diminuer les symptômes du stress. Les personnes stressées souffrent aussi plus souvent de maux de tête.
On ne doit pas confondre ces céphalées avec une migraine.
Dans le cas des maux de tête induits par le stress, c’est la tension artérielle et le relâchement de cette tension (forcé par l’afflux sanguin) qui provoque la douleur.
Ces maux de tête ne sont pas, contrairement à la migraine, handicapants. Par conséquent, les personnes stressées vivent et travaillent avec cette migraine, malgré la douleur parfois intense, allant jusqu’à donner la nausée.
Enfin, parmi les douleurs les plus fréquentes, on retrouve aussi les douleurs cardiaques et intercostales. Il est parfois difficile de faire la différence entre les deux, mais elles restent bénignes sur le court terme. Ces douleurs sont aussi dues aux tensions musculaires.
Le stress favorise la tachycardie, ce qui peut parfois entraîner quelques douleurs ou des sentiments de malaise. Ces tensions concernent aussi les muscles intercostaux et accentuent la sensation de douleur. Bien sûr, le stress peut aussi entraîner des douleurs digestives communes et bien connues.
Les effets du stress sur le corps
À plus long terme, ces tensions chroniques et répétées ont des conséquences plus problématiques. Les tensions musculaires entraînent des contractures, mais aussi usent les ligaments et les articulations. Les symptômes du stress et, partant, le stress lui même, stimulent effectivement le développement d’arthrose et la rupture des ligaments.
Chez ceux qui ont recours au sport pour gérer l’anxiété, le stress favorise malheureusement les blessures.
Les conséquences physiologiques du stress peuvent aussi être importantes. Le stress provoque de la tachycardie dans bien des cas et favorise l’hypertension artérielle. Il est également responsable de nombreuses douleurs gastriques.
Parmi les pathologies les plus fréquentes, on retrouve les gastrites et les reflux gastriques. L’acidité excessive de l’estomac a un impact sur le poids en augmentant les risques d’obésité, mais également sur la santé des dents dont elle fragilise l’émail.
Maladies dues au stress
Le lien entre le stress et certaines maladies n’est pas toujours facile à établir clairement.
En fait, le stress semble rarement être l’unique raison derrière une maladie. Néanmoins, les symptômes du stress jouent un rôle prépondérant dans le développement de certaines pathologies, notamment en favorisant la mise en place de comportements délétères.
Par exemple, le stress provoque de nombreuses maladies digestives, allant de l’ulcère jusqu’au cancer, en passant par la simple gastrite. Dans tous les cas, l’acidité excessive du système digestif est mauvaise pour la santé à long terme.
Pis encore, elle pousse ceux qui en souffrent à grignoter en permanence tout au long de la journée. Ainsi, une mauvaise alimentation aggrave la situation. Sur le long terme, les symptômes du stress jouent aussi un rôle important dans le développement de maladies cardio-vasculaires.
Dans le cas de l’hypertension, leur rôle n’est pas totalement clair. Par exemple, le stress favorise la tension artérielle, même si l’alimentation et l’absence d’activité physique restent les principales causes. Deux causes que le stress influence d’ailleurs aussi.
Enfin, et surtout, certains symptômes d’anxiété sont à l’origine du développement d’un ou plusieurs troubles anxieux chez des personnes sensibles au stress.
Les facteurs cognitifs liés à la gestion du stress
Dans votre quotidien, vous êtes confronté à tout un tas de sollicitations, et ce dans tous les domaines de votre vie (affectif, sentimental, économique, social, professionnel, etc.).
Toutes les sollicitations dont vous êtes l’objet induisent que vous y répondiez de la meilleure façon possible. Vous allez répondre conformément à ce que vous ressentez. Dans cette réponse, vous tiendrez compte du sens des autres, comme des objectifs que vous-même ou d’autres vous ont assignés, avec votre accord ou non d’ailleurs.
De fait, quand j’écris que vous vous comportez – vous répondez – de la meilleure façon, cela signifie que vous allez vous comportez de façon automatique. C’est la cognition.
Les éléments cognitifs sont constitués par tout un tas d’informations collectées par votre cerveau au fil de vos années de vie. Votre cerveau va donc, de façon automatique, sur la foi des informations qu’il détient et qui constituent votre personnalité, apporter une réponse dite d’acceptation ou de refus. Cela relève du réflexe.
Gestion du stress et mise en situation
Imaginons que vous soyez dans la rue à Paris, en plein milieu de la journée. A un moment, alors que vous marchez, quelqu’un vous apostrophe pour vous demander son chemin.
C’est en fonction d’un certain nombre d’éléments que vous allez répondre d’une façon ou d’une autre. Ces éléments sont les suivants :
- Contexte,
- Environnement dans lequel vous vous trouvez (le lieu),
- Perception que vous avez de cette personne, de ce qu’elle vous inspire immédiatement,
- Émotions (celles que vous vivez depuis le moment où vous vous êtes levé comme celles que vous accumulez depuis plus ou moins longtemps).
Allez-vous répondre à cette personne ? Vous sentirez-vous agressé(e) ou en confiance ? Allez-vous passer votre chemin sans répondre ? C’est donc sur la foi d’éléments psychiques et physiques, vos symptômes, que vous allez répondre, à votre façon, à cet événement.
Tous les jours, votre quotidien fait l’objet de sollicitations et de réponses à l’identique du mécanisme que je viens de vous exposer. Ensuite, tout au long de vos journées, vos émotions positives ou négatives vont se cumuler les unes les autres et se confronter.
Il se peut qu’à un moment, si vous n’y prenez pas garde, vous ayez un comportement totalement inadapté, voire disproportionné, par rapport à une sollicitation donnée. C’est ainsi qu’alors que vous venez de rentrer chez vous, vous êtes plus ou moins fatigué, plus ou moins tendu ou, au contraire, d’humeur enjouée voire excitée. Vous devez donc faire face à la gestion du stress et des émotions.
Si vous êtes confronté à un événement soudain, vous risquez de répondre sur la foi des émotions accumulées tout au long de la journée, et pas de façon objective. La raison ? Il est difficile, à cet instant T, de canaliser le stress. Ne vous inquiétez pas, c’est normal. Le problème, c’est la conséquence émotionnelle directe pour vous, et surtout la gestion que vous allez être en capacité d’en faire.
Comment réagir face à une situation stressante ?
En ayant une réaction plus ou moins vive, vous allez vous faire plus de mal. Vous risquez d’être encore plus stressé(e) que vous ne l’étiez. Peut-être serez-vous décontenancé(e) ? Vous passerez, peut-être, « du rire aux larmes » sans que vous n’arriviez à comprendre pourquoi ? Dans tous les cas, vous serez perturbé(e).
Et, dans tous les cas, votre réaction est la façon automatique que vous avez de vous protéger face à un cumul émotionnel constitué au fil du temps (cf. escalier de la pression).
Dans de telles conditions, vous pouvez craindre d’être confronté(e) à une situation que vous redoutez. Dès lors, vous risquez d’être victime d’angoisses, d’une crise d’angoisse voire, pire, d’une crise de panique.
Votre cerveau vous parle
Votre cerveau vous fait penser à ce qui risque de vous arriver si vous ne trouvez aucune solution. Il doit veiller à votre survie comme à votre bien-être. Tant que votre cerveau considère qu’il y a une solution possible, il n’arrête pas de vous faire imaginer le malheur qui vous guette et les différentes situations négatives qui risquent de faire obstacles sur votre route.
Cela relève de la sécrétion d’adrénaline. Cette adrénaline est une substance produite par votre corps pour vous avertir d’un danger. C’est précisément ce qui vous ordonne de mettre en place une gestion du stress adaptée pour retrouver votre équilibre.
Tant que vous n’avez pas retrouvé cet équilibre, tant psychique que physique (les deux sont intimement liés), gérer le stress demeure une tâche complexe et difficile. Pour autant, peut-être remarquerez vous que la plupart de vos craintes ne se confirment jamais ou alors très rarement au degré où vous les aviez auparavant imaginées.
Il y a une raison simple à ce phénomène. Votre cerveau exagère les points de douleurs et de peurs dans votre imagination. Maintenir cette fonction d’alerte a pour but de de maintenir votre désir de trouver la solution.
Tant que votre cerveau pense qu’une solution est possible (cela repose sur la construction de votre personnalité), il n’arrête pas de développer dans votre esprit des films mentaux de plus en plus stressants. Ils ont pour fonction de vous contraindre à répondre de la façon la plus appropriée. En bref, ces films mentaux vous invitent, de façon appuyée, à mettre en place la meilleure gestion du stress possible.
L’objectif est de vous motiver davantage. Ce qui a naturellement pour conséquences de vous stresser davantage en générant ce que l’on appelle un film mental.
Si vous le permettez, revenons-en à nos moutons. Sur la foi de divers articles publiés dans ce blog, je vous ai suggéré de volontairement imaginer le pire de ce qui puisse vous arriver si vous ne trouvez aucune solution à votre problème.
En cas de difficultés pour administrer votre gestion du stress, vous pouvez aussi vous dire: « Bien, et maintenant ? Je me suis déjà préparé de mon mieux. Je ne peux rien faire de plus ». Vous agissez et pensez de la sorte tant que votre cerveau déroule ses films stressants. Passé un certain délai, lequel varie d’une personne à l’autre, votre cerveau commence à vous laisser tranquille.
Les choses se passent de la façon suivante. Imaginons que votre cerveau déroule le scénario ci-après. Votre patron vous traite de « minable » devant vos collègues parce que vous n’avez pas bien fait votre boulot.
- Vous: « Et quoi ? Je me suis déjà préparé de mon mieux. J’estime avoir fait mon travail. Je ne peux rien faire de plus ».
Ensuite, vous imaginez que votre patron vous appelle dans son bureau pour vous annoncer que vous êtes viré(e).
- Vous : « Vous me renvoyez pour ça ? Je me suis déjà préparé de mon mieux. Je n’y peux plus rien«
Toute la difficulté de ce type de comportement réponse simple, pour ne pas écrire simpliste, repose sur votre capacité, ou votre désir, de lâcher prise. Ce dernier élément est crucial et fondateur pour gérer le stress.
Petit à petit, comprenant que vous ne pouvez plus rien y faire, votre cerveau lâche prise à son tour. Prenant acte que vous êtes impuissant(e) à contrôler la situation, votre stress va diminuer jusqu’à carrément chuter.
Si, d’aventure, cela ne se produit pas, cela veut probablement dire que vous avez besoin des solutions comportementales plus « appuyées » pour savoir comment faciliter la gestion du stress.
Une technique simple et étonnante
Si vous voulez bien gérer le stress à ce moment-là, il vous faudra, de vous-même imaginer le pire et convaincre votre cerveau de ce pire. Une fois convaincu, votre cerveau prendra acte que vous ne pouvez rien faire pour éviter le problème.
Vous verrez alors votre cerveau vous laisser en paix. Partant, le niveau de votre stress chutera sans d’autres efforts de votre part. Bien sûr, convaincre votre cerveau que vous ne pouvez rien face à la pire des situations, ne vous autorise pas à faire preuve de négligence lorsque vous vous retrouvez confronté(e) aux défis de votre vie. Et par conséquent, à ne pas gérer le stress de façon opportune.
Gérer son stress à l’oral
Par exemple, si vous devez prendre la parole en public dans quelques jours et que cela vous stresse, il ne s’agit pas de croiser les bras, et de se contenter d’imaginer le pire. Qui n’a jamais eu peur de parler en public ?
Alors, comment gérer son stress en public ? Avant tout, il va donc s’agir de vous préparer, de rassembler les informations dont vous aurez besoin lors de votre exposé. Cela signifie, ordonner vos éléments de présentation, et en faire un plan clair. C’est un bon moyen de commencer à traiter et améliorer la gestion du stress. Vous donner les moyens de base de votre réussite.
Continuez-vous à avoir peur malgré toutes ces dispositions prises en amont ? Sentez-vous que cette peur va vous handicaper lors de votre prise de parole en public ? Dès lors, imaginez le pire scénario, et acceptez l’idée que vous ne puissiez rien y faire. Acceptez l’augure que vous êtes impuissant(e) à y changer quoique ce soit.
Gérer son stress grâce à la respiration abdominale
L’une des techniques pour gérer le stress est basée sur un exercice de respiration. A chaque fois que vous avez identifié l’un des symptômes de stress que je vous ai précisé plus haut, vous marquez un temps d’arrêt.
Vous arrêtez ce que vous êtes en train de faire pour prendre un instant pour vous et vous ré oxygéner. Vous allez faire un exercice de respiration abdominale pour la gestion du stress :
- Prenez une position assise confortable sur une chaise, les reins bien calés au fond de la chaise.
- Posez vos pieds bien à plat sur le sol.
- Relâchez vos épaules et posez le dos de vos mains sur le haut de vos cuisses à la hauteur des plis de l’aine.
- Fermez vos yeux.
- Respirez doucement par le nez.
- Sentez l’air frais rentrer dans vos narines à chaque inspiration (au fur et à mesure que l’air rentre, il faut que cet air gonfle votre sphère abdominale, pas votre cage thoracique).
Une fois votre ventre rempli d’air, relâchez doucement la pression de l’air exclusivement par la bouche. Pour arriver à gonfler d’air votre ventre, pensez à l’air qui rentre dans votre ventre quand vous avez les yeux fermés. Si vous insufflez dans les poumons, cet exercice ne vous aide pas.
Recommencez cet exercice pour gérer le stress trois fois de suite, et doucement. Prenez le temps d’inspirer et d’expirer. L’air frais et son côté agréable va ré oxygéner votre sang et ainsi aider à vous « désintoxiquer » de vos émotions douloureuses et négatives.
Ensuite, et surtout après un événement pénible, respectez un sas de décompression. Si vous reprenez trop vite le cours de vos activités, vous risquez de ne pas bénéficier des bienfaits d’un tel exercice.
Gérer son stress en prenant soin de soi
Voici une autre technique de gestion du stress. C’est un exercice un peu particulier pour apprendre à gérer le stress. Il consiste à vous ré approprier à vous même, à vous sentir vivant. Être gentil(le) avec vous-même et faire preuve de bienveillance à votre égard est très important. Et la raison est très simple : vous devez prendre acte que vous existez !
Cet exercice de gestion du stress nécessite que vous soyez au calme. Assis(e), allongé(e) ou confortablement installé(e) au fond d’un fauteuil :
- Fermez vos yeux, les pieds bien ancrés au sol si vous êtes en position assise,
- Posez le dos de vos mains à chaque pli de vos deux aines,
- Imaginez que chacune de vos deux mains est posé sur chaque moitié de votre front,
- Progressivement, imaginez que vos mains parcourent chaque moitié de votre corps, du haut vers le bas. Sur la face avant d’abord, puis la face arrière.
Vos deux mains prennent le temps de glisser de votre front vers vos arcades sourcilières, puis vers vos yeux, vos joues, la bouche, le menton, votre cou, etc.
Vos mains parcourent ainsi tout votre corps, jusqu’à vos pieds. N’omettez aucun élément corporel. Prenez le temps de tous les parcourir, sans exceptions et sans excès, si vous voyez ce que je veux dire. Procédez ainsi jusqu’à vos orteils. Chaque partie de votre corps aura bénéficié du passage lent de vos mains, ou, plus exactement, du bout de vos doigts, vos terminaisons nerveuses.
Tranquillement, vous allez arriver à la plante de vos pieds. Prenez le temps de les parcourir jusqu’à arriver à peu près à la moitié de votre voûte plantaire, vers l’intérieur du pied.
Marquez un temps d’arrêt puis faites des ronds sur votre voûte plantaire. Comme si vous dessiniez des ronds justement. Si vous le faites comme il faut, alors que vous êtes dans votre imaginaire, vous allez avoir l’impression que vous touchez vraiment votre voûte plantaire à cet endroit.
Ensuite, remontez tranquillement jusqu’à revenir à votre point de départ. Prenez le temps d’explorer du bout de vos doigts chaque parcelle de votre corps. Une fois vos mains revenues sur votre front, ouvrez doucement les yeux, et respirez.
Ensuite, prenez le temps de vous relever. Sans précipitations, rassemblez vos esprits. Visualisez ce que vous souhaitez faire et prenez le temps d’agir.
Gestion du stress et relaxation
La relaxation anti stress a de nombreux bienfaits. Cet exercice a pour vocation de vous aider à reprendre acte de vous, à vous détendre, à reprendre pied avec votre existence, à revenir à vous-même.
Retrouver confiance en vous est essentiel. N’hésitez pas à le faire après chaque moment difficile. Cela ne vous prendra que quelques minutes. Ainsi, vous vous protégez d’une angoisse ou d’une attaque de panique éventuelle.
Nous allons continuer très fort…
Un autre conseil pour gérer le stress consiste à vous inviter à imaginer le pire, et à accepter l’idée de ne pouvoir rien y faire. Mais, avant d’aller plus loin, interrogeons nous sur la source du stress.
Comment mieux gérer son stress ?
Vous appliquez une technique de gestion du stress simple et salvatrice.
Cette solution pour savoir comment gérer le stress consiste, tout simplement, à envoyer la patate chaude dans le camp d’en face. Vous ne voyez pas ce que je veux dire ?
Voici quelques explications pour vous permettre d’y voir plus clair.
Parfois, votre stress vient du fait que vous n’avez trouvé aucune solution à votre problème. Rappelez-vous des raisons évoquées plus haut. Par exemple, vous redoutez d’annoncer à « l’autre camp » que telle ou telle situation a échoué. Alors, un seul comportement reste possible : envoyez-leur la patate chaude !
Mais, c’est quoi cette histoire de patate chaude pour savoir comment gérer son stress ?
Cela consiste à tout simplement exprimer aux autres votre problème. Mais n’oubliez pas l’élément le plus important : précisez-leur ce que vous avez fait pour que cela réussisse, et ceci bien que cela ait échoué. Vous vous positionnez de façon responsable. Vous confrontez l’autre à ses responsabilités : « J’ai agi. A vous de faire maintenant ».
En agissant de la sorte, en vous affirmant, vous constaterez que la gestion du stress appliquée de cette façon va le faire chuter d’un coup. Vous aurez donc assez de sérénité pour gérer le stress, et appréhenderez la situation plus facilement.
Une fois de retour chez vous, si cela se passait au travail, et la nuit venue, vous ressentirez davantage de paix intérieure. Dès lors, vous pourrez vous endormir beaucoup plus facilement.
Dans la même veine, supposons que vous deviez de l’argent à quelqu’un que vous devez rembourser dans les 24H.
Sans succès, vous avez tenté de réunir la somme due, mais vous avez toutes les peines du monde à y arriver. Puisque vous le savez, il est inutile de passer la journée à vous ronger les ongles jusqu’au sang. Cela ne vous aidera pas pour autant à trouver ladite somme. Dites-le à la personne intéressée et, ensemble, essayez de trouver une solution.
Comment ne plus être stressé(e) ?
Je viens d’évoquer avec vous une technique simple pour vous affirmer. Je conçois qu’à sa seule lecture, cela vous soit difficile. Mais pas de panique.
Je développe cette façon d’apprendre la gestion du stress et d’être – vous affirmer et retrouver confiance en soi – dans mon programme comportemental en ligne.
Vous pouvez en découvrir la présentation dont le lien apparaît en bas du présent article.
Une question de choix
C’est à vous et à vous seul(e) qu’il vous appartient d’agir pour cesser de subir. C’est une question de choix. Ne vaudrait-il pas mieux téléphoner à cette personne ? Lui expliquer votre situation, et lui dire combien vous êtes désolé(e). Voire, lui préciser la date à compter de laquelle vous pourrez réellement honorer votre engagement ?
Vous verrez, vous vous sentirez tout de suite beaucoup moins perturbé(e).
Un autre exemple ? Vous redoutez d’annoncer à votre patron que vous n’avez pas conclu une vente ? De toute façon, tôt ou tard, il le saura car il posera la question. Alors, arrêtez de vous infliger la douleur de l’attente. N’oubliez pas que cette peur est facteur de cette angoisse ou de cette anxiété que l’on ressent dans ces cas-là.
Réagir par la dissimulation est une façon – connue – d’administrer la gestion du stress à votre détriment. Dès lors, prenez votre courage à deux mains. Annoncez la couleur, puis, dites ce que vous comptez faire pour corriger rapidement le tir. C’est aussi simple que cela.
Donc, envoyez la patate chaude dans le camp de l’autre ! Assumez votre part de responsabilité dans la situation dans laquelle vous vous trouvez. Laissez le soin à l’autre d’assumer la sienne. Faites en sorte que votre problème devienne le sien. De toute façon, tôt ou tard, ce sera le sien, et pour vous qui voulez tant savoir comment gérer le stress, il vaut mieux que cela soit le plus tôt possible.
Bien sûr, ce conseil n’est à appliquer qu’à partir du moment où vous constatez que vous ne trouvez pas tout de suite une solution au problème qui vous préoccupe.
Agissez avant d’être victime d’une catastrophe
Peut-être craignez-vous de ne pas réussir à appliquer ces techniques pour contrôler le stress ? Peut-être avez-vous peur de ne pas savoir comment gérer le stress ? Comment satisfaire à la meilleure gestion du stress possible ?
C’est plutôt bon signe ! C’est l’expression de votre désir de bien-être. Partant, celui de gérer le stress au mieux de vos intérêts. Alors, si vous avez besoin d’une aide plus appuyée, pensez à l’approche comportementale et au coaching comportemental.
C’est la solution ultime pour répondre à votre besoin d’une gestion du stress adaptée à votre cas. Dans plus de 95 % des cas, cette approche comportementale aide vraiment les gens à retrouver confiance et sérénité.
Quels sont les meilleurs remèdes pour gérer le stress ?
Contre le stress et l’angoisse, les médicaments ne sont pas vraiment la meilleure solution. Ils provoquent une dépendance et une accoutumance dangereuses pour la santé. Heureusement, de nombreuses autres solutions existent.
Des remèdes totalement naturels qui permettent de lutter contre le stress. Ils ne font pas de miracle, mais peuvent considérablement améliorer votre quotidien si vous les utilisez régulièrement.
Quand j’écris que ces remèdes contre le stress et l’angoisse ne font pas de miracles, j’insiste quant au fait qu’ils apaisent et non qu’ils permettent de traiter le stress ou de soigner l’angoisse.
La cohérence cardiaque
La cohérence cardiaque repose sur l’utilisation du système nerveux sympathique. C’est grâce à lui que notre cœur bat sans que vous n’ayez rien à faire. C’est lui aussi qui vous permet de respirer sans réfléchir.
En effet, nous ne contrôlons pas du tout notre rythme cardiaque, mais nous contrôlons notre respiration. Puisque les deux sont liés, l’un influence l’autre. En apprenant à maîtriser sa respiration, vous calmez la vitesse des battements de votre cœur.
Comme l’accélération cardiaque est une conséquence, mais aussi une cause du stress, apprendre à le maîtriser permet de retrouver son calme rapidement. La cohérence cardiaque est facile à maîtriser.
Vous n’avez qu’à vous asseoir, fermer les yeux et vous concentrer sur votre respiration 10 minutes par jour. Ensuite, utilisez cet exercice chaque fois que vous êtes stressé(e).
La méditation de pleine conscience
La méditation de pleine conscience se repose aussi sur l’observation et le contrôle de sa respiration. Elle approfondit simplement les exercices et vous invite à ouvrir votre attention à l’ensemble de votre corps et de votre environnement.
Contrairement à la cohérence cardiaque, la méditation ne permet pas vraiment de réagir au stress.
Face à une situation angoissante, on peut difficilement s’isoler 10 à 30 minutes pour méditer. En revanche, la pratique quotidienne de la méditation permet de travailler considérablement son attention et ses réactions.
En prenant le temps d’étudier calmement votre respiration chaque jour, vous apprenez à agir au lieu de réagir. Ainsi, face au stress, vous ne perdez plus vos moyens et observez plus calmement la situation.
Le sport comme moyen efficace de lutter contre le stress
Le stress se traduit généralement par l’accumulation de tensions physiques et psychiques. Si ces tensions ne sont jamais relâchées, elles peuvent mener au pire :
- Troubles anxieux,
- Dépression,
- Syndromes de surmenage, etc.
Il est donc essentiel de se ménager des espaces dans lesquels relâcher la tension.
Pour relâcher la tension physique, une activité sportive régulière est essentielle. En plus de faire du bien au corps, le sport permet de relâcher de nombreuses hormones qui participent au bien-être psychique général.
Les étirements pour limiter les tensions
Les étirements, tout comme le sport, libèrent les tensions musculaires et soulagent une partie de votre stress. Ils ont l’avantage de pouvoir être pratiqués un peu partout et plusieurs fois dans la journée, même quand vous êtes encore au travail.
Levez-vous simplement et réalisez quelques exercices pour évacuer certaines tensions. Bien sûr, ce n’est pas une solution miracle. Si vous travaillez dans un environnement trop difficile et anxiogène, quelques étirements ne suffiront pas.
Parfois, la seule solution pour s’en sortir, c’est de parler à un professionnel de santé de votre mal-être.
La cure de magnésium
Les carences en magnésium favorisent le stress et le développement de l’anxiété. Quand vous manquez de magnésium, les récepteurs neuronaux responsables de votre bien-être manquent des ressources nécessaires pour faire leur travail et absorber certaines hormones.
Une carence excessive provoque parfois l’apparition de troubles anxieux handicapants au quotidien. Une cure de magnésium peut donc vous aider à diminuer le stress et l’anxiété.
Vous devez la suivre sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
Cependant, essayez d’être patient(e) si les résultats ne sont pas immédiats. Une fois de plus, il ne s’agit pas d’un remède miracle. Parfois, le stress est un simple indicateur d’une situation dont vous devez vous extraire.
Prenez le temps de vous écouter et essayez de vous imposer le moins de stress possible.
Les infusions et les huiles essentielles
Certaines plantes auraient des vertus utiles pour lutter contre le stress. Vous pouvez en consommer certaines en infusions, alors que d’autres se consomment en huiles essentielles. La lavande vraie, par exemple, se consomme en huile essentielle.
Vous pouvez l’utiliser dans un diffuseur ou en poser quelques gouttes sur vos poignets quand vous vous sentez stressé(e). La camomille et la verveine, au contraire, sont des plantes connues pour leurs vertus en infusion.
Elles vous aident à retrouver votre calme et améliorent la qualité de votre sommeil. Elles permettent donc de lutter contre certains effets du stress. Éventuellement, elles empêchent l’installation d’un cercle vicieux difficile à briser.
Un meilleur équilibre alimentaire
Le rôle de l’alimentation dans l’équilibre psychologique est essentiel. L’estomac contient de nombreux neurones et produit de la sérotonine, l’hormone du bonheur. L’immense majorité de cette production sert à la digestion, mais une partie est captée par le cerveau.
Elle diminue donc le stress et l’angoisse. Une bonne alimentation aide au développement d’une flore intestinale bien équilibrée. Votre digestion est plus facile, mais aussi plus efficace.
L’impact sur votre santé physique et psychique est considérable, même si cela implique de faire des efforts pendant un certain temps avant de percevoir les premiers résultats.
Homéopathie et gestion du stress
En ces périodes troublées, ou le stress comme tout un tas d’autres problèmes psycho physiques sont légion. De fait, beaucoup de gens essaient de trouver des méthodes naturelles pour soigner le stress. C’est comme cela que certaines d’entre elles en viennent à utiliser l’homéopathie pour traiter le stress.
Qu’en est-il ? Quoi penser de ces traitements dits naturels ? Beaucoup de médecins s’insurgent contre l’effet placébo de l’homéopathie pour traiter le stress. Les raisons avancées sont que, scientifiquement, l’homéopathie n’est d’aucun effet.
En ce qui me concerne, je suis plutôt du genre à penser que si un patient soigne le stress en mettant les pieds au mur, je n’y vois aucun inconvénient. Cependant, force m’est constater qu’en matière de stress, l’homéopathie n’est que de peu d’effets.
Seul un travail thérapeutique s’avère efficace. En effet, il s’agit d’aider la personne à travailler sur ses perceptions émotionnelles. Sur ses réactions, sur l’affirmation de soi, partant sur ses limites.
Pensez que l’homéopathie règle, ipso facto, des problèmes de stress, est un leurre. C’est autant un leurre que de penser gagner au Loto dès le premier bulletin validé.
Si vous souhaitez travailler rapidement, et efficacement, à la gestion stress dont vous êtes victime, la thérapie comportementale vous est d’une grande aide, comme je vous l’explique dans cet article. Par ailleurs, rien ne vous empêche d’avoir recours à l’homéopathie pour traiter le stress tout en suivant un programme thérapeutique et comportemental en ligne.
Comment çà marche ?
L’homéopathie est une forme de traitement du stress apparue au 18è siècle. Son initiateur s’appelle Samuel Hahnemann. L’homéopathie consiste à « soigner le mal par le mal ». Pour se faire, l’homéopathie utilise des quantités très petites de diverses molécules. L’homéopathie est considérée comme une forme de médecine douce et elle est ssentiellement utilisée en Occident.
Elle repose sur le principe selon lequel une substance, ou une situation, qui entraîne une maladie chez une personne saine, peut guérir cette même personne de cette même maladie. L’homéopathie est pratiquée par des homéopathes ou par certains médecins généralistes.
Pour soigner une personne qui souffre de stress, on lui administre, en très faibles quantités, différentes substances diluées. Celles-ci sont d’origine végétale, animale ou minérale. Cela a pour but de provoquer chez elle l’ensemble des symptômes que l’on désire combattre. Le principe de la similitude est un des aspects fondamentaux de cette forme de traitement par homéopathie pour traiter le stress.
Une question de molécule
L’homéopathe ne prend pas seulement en compte les symptômes du stress dans le traitement. Selon le principe de la globalité, il prend en compte le profil complet du patient. Deux patients qui présentent les mêmes symptômes se voient prescrire des traitements différents.
Un autre principe fondamental de l’homéopathie est celui de la dilution. Les molécules qui rentrent dans le traitement sont diluées plusieurs centaines de fois. Elles sont administrées sous forme de granules que le patient laisse fondre sous la langue.
Dans le traitement spécifique du stress, voici les molécules les plus généralement prescrites en homéopathie pour traiter le stress.
Le Gelsemium Serpervirens 15 CH
Cette molécule est indiquée pour soulager le trac par anticipation avec inhibition. Cela permet aussi de soulager le vertige, les tremblements et les céphalées. La posologie varie en fonction de la période de l’événement à l’origine du trac.
Une dose peut être prise la veille ou le jour même de l’événement. Dans le cas d’un traitement anticipé, la prise est de 5 granules. 2 à 4 fois par jour. Dans certains cas, l’homéopathe associe les deux formes de traitement.
Ignatia amara 30 CI
Prescrite dans les cas où le stress est accompagné de palpitations, de spasmes, ou encore de boule dans la gorge, voire de spasmes abdominaux, ou de sanglots. La prise est de 5 granules, 2 à 4 fois par jour. Cela varie selon l’importance des symptômes. Pour juguler les crises subites, il est conseillé au patient de prendre une granule supplémentaire.
Argentum Nitricum 15 CH
C’est une molécule utilisée dans les cas où le stress est accompagné d’agitations ou de précipitations. Ce médicament permet de soigner les cas où le patient ressent une envie de terminer une chose sans l’avoir commencée. La posologie est de 5 granules à prendre en situation d’anxiété ou de trac et à renouveler au besoin.
Moshus 9 CH
Recommandée pour des patients hypersensibles aux évanouissements avec une hyper excitabilité nerveuse. La prescription est de 5 granules le matin. Il est recommandé d’en reprendre en cas de réapparition des symptômes. La prise est espacée en fonction de l’amélioration des signes, ou des facteurs stressants.
Sédatif PC
Médicament privilégié chez le patient ayant un stress régulier. Il présente des troubles du sommeil causés par son état. La prise est de 2 comprimés, 3 fois par jour.
De nombreuses polémiques existent quant à cette thérapeutique. Plusieurs études scientifiques montrent que ses effets bénéfiques sont semblables à un placebo. Ils estiment que la dilution entraîne la disparition de tout principe actif.
D’autres études relèvent aussi que l’homéopathie n’est enseignée dans aucun cursus d’études médicales, qu’elle n’est donc pas une thérapie validée par les conseils scientifiques. Enfin, les risques de rechute du traitement homéopathique sont considérables.
Pour toutes ces raisons, je vous invite à découvrir la thérapie brève. Elle est maintes fois reconnue et approuvée pour son efficacité. J’ai nommé… la thérapie comportementale.
Thérapie comportementale et gestion du stress
La meilleure manière de lutter contre les symptômes du stress et, partant, de soigner l’anxiété, c’est la thérapie comportementale. Elle permet de renforcer sa résistance et de ne plus se laisser submerger par l’angoisse.
Contrairement aux médicaments, ses résultats sont définitifs et vous accompagnent toute votre vie sans aucun risque de dépendance ou d’accoutumance.
Comme nous l’avons constaté, l’homéopathie pour traiter le stress n’est pas efficiente. A contrario, la thérapie comportementale agit vite et bien pour traiter les symptômes du stress puis consolider la solution comportementale mise en place. En effet, il est important que le stress dont vous êtes victime, une fois soigné, ne puisse pas reprendre sa place initiale.
L’approche comportementale axe l’ensemble de ses actions sur la modification de l’attitude. En effet, l’attitude adoptée en face des situations stressantes est plus importante que les événements eux-mêmes.
Selon cette thérapie, l’ensemble des réactions d’une personne provient en grande partie des expériences qu’elle a apprise au cours de sa vie. Une grande partie du comportement humain en est tout simplement le fruit.
L’approche comportementale modifie l’ensemble des schémas cognitifs, les pensées automatiques. Elles sont véhiculées par les facteurs de stress. Elles ont pour fonction de réduire leur influence sur leurs émotions, et les réactions ainsi générées. Cette restructuration cognitive conduit à une modification comportementale.
Dans le processus de guérison, l’approche comportementale respecte essentiellement 5 principes :
La prévisibilité
Les effets de surprise ne sont pas utilisés. Il ne s’agit pas de pratiquer des exercices d’exposition aux situations stressantes au contraire de la thérapie cognitive et comportementale. Le coach n’expose le patient à aucune situation de stress inattendue. Le patient prend une part active dans le processus de guérison. Il en est l’acteur principal.
La progressivité
Un ensemble de situations stressantes est établi avec le patient. il est fait un classement des situations les moins stressantes aux plus stressantes. Le patient examine les symptômes ressentis face à chaque situation, ceci afin d’établir un classement fiable et exploitable à des fins thérapeutiques.
La planification
Il est exclu de confronter le patient à des situations stressantes. Grâce à une méthodologie spécifique, et sur la foi de l’ alliance thérapeutique (thérapeute – patient), le patient choisit, quand et comment il fait face à des situations stressantes de manière consciente. Tout est fait selon un protocole prédéfini.
Cela signifie que, s’il s’agit de vous, vous savez quand et comment agir pour vous affirmer dans un contexte et un environnement donnés. Progressivement, vous mettez en place de façon des modes d’affirmation de soi et d’expression de la limite qui vous permettent de retrouver une image de soi positive. Ceci dans le respect des objectifs à court, moyen et long terme.
Chaque situation est ainsi évaluée. Le coach place le patient en situation de vécu. Au travers de la manifestation puis de l’observation des symptômes, il s’agit de l’amener progressivement à une meilleure écoute de ses sensations, perceptions et émotions.
La consolidation
Par rapport à une ou des situations stressantes, il diminue les symptômes d’au moins 40 % dans un délai inférieur à 15 jours.
De fait, une fois la solution au problème trouvée, et actée, il conserve cette solution non seulement pour qu’elle inter agisse sur le problème de façon positive et constante, mais aussi qu’elle verrouille le blocage émotionnel, et ce d’une façon telle que vous ne craignez plus d’en être victime.
Pratiquer
Une pratique renouvelée à temps choisi.
Plus vous êtes dans une situation vertueuse d’expérimentation progressive, plus vous développez des aptitudes pour surmonter une situation qui vous stresse. La pratique à moments choisis permet d’évaluer les symptômes ressentis.
Cela permet de vérifier, par vous même, l’efficacité de l’approche. En moins de 2 mois, vous satisfaites des objectifs de modifications comportementales pérennes.
Naturellement, vous communiquez avec votre entourage personnel ou professionnel de façon plus fluide. Vous vous affirmez plus aisément, sans stress, et prenez votre place dans une situation donnée.
Vous retrouvez de vous une image positive sans vous contraindre, sans jouer la comédie, de façon respectueuse de vous même.
Globalement, à contrario du stress, expression de votre douleur interne et externe, vous retrouvez le plaisir d’être et de faire.
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