Beaucoup de personnes se demandent s’il est possible de vaincre une phobie. Avec certitude, je vous réponds par l’affirmative.

En réalité, la phobie n’est que le résultat d’un conditionnement négatif de l’esprit. C’est un comportement réactif. En effet, la phobie est le résultat d’une peur que l’on évite de façon progressive en y trouvant, bien évidemment, un intérêt.

C’est une stratégie de contrôle dont on fini par perdre la maitrise au point de venir phobique. Cela signifie qu’initialement il s’agit d’un comportement actif (gérer la situation) qui cède le pas à un comportement réactif lequel peut aller jusqu’à la crise de panique.

Dès lors :

  • Quelle méthode employer pour se débarrasser d’une phobie ?
  • Faut-il prendre des médicaments et, partant, consulter un médecin psychiatre ?
  • Ou, plutôt, consulter un psychologue ou faire confiance à la thérapie comportementale ?

Autant de questions auxquelles je m’emploie à répondre ci-après.

La phobie est une peur irrationnelle et paralysante. Bien que ses symptômes psychologiques et physiques sont nombreux et handicapants, il est facile de soigner la phobie même s’il est vrai que certaines phobies gâchent le quotidien des patients qui en souffrent.

Heureusement, les troubles anxieux et phobiques se soignent très bien aujourd’hui. Les techniques disponibles sont nombreuses et variées, et chaque patient y répond différemment et il ne faut pas se retenir d’en essayer plusieurs.

Qu’il s’agisse de la peur de conduire, de celle de parler en public (glossophobie), de phobie sociale, de phobie d’impulsion, ou de phobie dentiste, vous accédez ici à des explications quant au mécanisme de votre problème, mais aussi, et surtout, à des solutions.


Une solution durable et efficace

Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…


Peut-on soigner une phobies seul(e) ?

Vaincre ses phobies seul(e) n’est pas recommandé, mais ce n’est pas impossible. En fait, vous devez comprendre que vos phobies sont le résultat d’un traumatisme provoquant des pensées irrationnelles.

Si vous êtes phobique, vous n’êtes pas capable de penser clairement face à l’objet de votre peur. Sans aide, vous n’avez donc aucune prise sur vos peurs et vous ne pouvez pas les affronter pour les dépasser.

Malgré tout, certaines personnes souffrant de troubles anxieux et de phobies parviennent à se déconditionner toutes seules. Mais le risque est qu’une phobie en remplace une autre. Un travail de méditation et de maîtrise de la respiration peut aider à conserver son calme pendant que l’on explore ses peurs et ses traumatismes.

C’est un travail long et souvent douloureux. Je ne saurais que trop vous recommander de demander de l’aide.

Comment traiter une phobie ?

Le problème de la phobie réside, pour partie, dans le fait que la personne installe, consciemment ou pas, une stratégie qui lui permet de se sentir plus en sécurité par rapport à un problème donné. L’idée de départ est intéressante mais force est de constater que, le temps aidant, la personne atteinte de phobies perd le contrôle du contrôle.

Cela signifie que la personne phobique renforce son contrôle au gré du temps qui passe parce-que le sentiment de sécurité diminue d’autant. Ce qui hier était un bénéfice devient un problème aujourd’hui et donne un résultat inverse à l’effet initial.

La phobie dont une personne est victime n’a rien d’innocent. C’est souvent un point à considérer comme traumatique, comme objet phobique. C’est utile et important.

Chacune de ces phobies – si étonnantes qu’elles sont – a un lien, une signification, avec le traumatisme initial.

Il en va ainsi d’une patiente atteinte de la phobie des oiseaux. Elle habite Paris et a tous les motifs d’être particulièrement gênée.

Comment prendre le contrôle d’une phobie ?

A propos de cette jeune femme, et en travaillant à l’aide de l’approche systémique de Palo Alto, l’approche comportementale permet de comprendre que l’ornitophobie dont elle est victime a une signification symbolique.

En effet, son traumatisme initial trouve sa source dans une rupture sentimentale brutale. Rupture au cours de laquelle, au moment même de l’annonce de la rupture, une envolée d’oiseaux a lieu ce qui, sur le moment, la terrorise.

Comme quoi, rien n’est jamais innocent et tout mérite d’être pris en compte, même s’il s’agit d’un élément qui semble assez insignifiant.

Nous vivons tous avec des phobies plus ou moins prononcées, les plus communes étant celles concernant les araignées, les serpents ou l’altitude.

Bien que l’arachnophobie, ou l’acrophobie soient parmi les phobies les plus fréquentes, il en existe une assez spécifique : la phobie sociale.

Il me semble important de faire un lien entre cette forme de phobie et son axe principal : la honte et culpabilité.

En effet, trop souvent, les personnes qui me contactent souffrent de ce qu’il est aussi convenu d’appeler de l’anxiété sociale. Ainsi, ces personnes m’expliquent combien les deux émotions précédemment citées rajoutent à leur problème.

Comment soigner une phobie ?

Traiter une phobie, laquelle est souvent aggravée par des troubles obsessionnels compulsifs (toc), nécessite une compréhension de la personnalité de sa victime.

L’approche comportementale est un outil extraordinaire pour comprendre les mécanismes liés à l’expression de cette forme d’angoisse. C’est en identifiant dans quel contexte et dans quel environnement ce problème existe, mais aussi en identifiant et en analysant les tentatives de solution du patient, que l’on peut guérir un phobie.

A titre d’exemple, on peut guérir totalement une phobie d’impulsion.

Nul n’est besoin de prescrire des médicaments pour satisfaire cet objectif. Bien que ce problème génère des troubles dépressifs, voire une dépression, les anti dépresseurs sont de peu d’effets, ou alors, ces prescriptions doivent être accompagnées d’une prise en charge thérapeutique adaptée.

Méthode pour traiter une phobie

En règle générale, de 5 à 7 consultations suffisent pour vous assurer un traitement définitif. Au cours du travail thérapeutique, il est très important de s’assurer que l’objet phobique ne se transfère pas en un autre problème. C’est précisément ce que facilite l’approche comportementale telle que je la pratique depuis presque 30 ans.

Quoi qu’il en soit, il y a souvent une similitude entre le problème dont vous souffrez, ce trouble phobique, et l’angoisse. C’est la raison pour laquelle je vous invite à consulter les article liés à l’angoisse et aux crises d’angoisses au sein de ce blog.

Si vous souffrez de peur de vous faire du mal, ou de peur de faire du mal aux autres (phobie d’impulsion), vous trouverez toutes les informations nécessaires à ce propos (origines, causes et traitement).

Comment guérir une phobie ?

Une phobie apparaît généralement suite à un événement traumatisant (accident de la route, morsure de chien, etc.). Pour guérir une phobie, le patient doit donc faire l’effort de rationaliser sa peur pour mieux la comprendre et mieux l’affronter.

Ensuite, il lui est possible de se confronter de façon mentale progressive à l’objet de sa phobie pour s’immuniser progressivement.

Ce fonctionnement en deux étapes (d’abord l’analyse, puis le travail de mithridatisation) est la base de la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto.

A titre de comparaison, elle donne un résultat de 16 cas résolus sur 17 en moins de 3 mois. La tcc (thérapie cognitive et comportementale) n’obtient que 10 cas résolus sur 17 en 2 à 3 ans.

Actuellement, on considère la méthode comportementaliste de Palo Alto comme la plus efficace et la plus rapide. Elle permet de bien se débarrasser d’une phobie en quelques semaines seulement, quelques mois tout au plus.

Au cours de ce travail, le patient doit néanmoins être très actif.

Avec l’aide du thérapeute, ou celle d’un programme thérapeutique en ligne, c’est à lui de travailler pour comprendre le mécanisme de ses comportements phobiques de sorte à objectiver.

Ainsi, le patient limite l’impact de cette peur irrationnelle en conservant son sang-froid grâce à la certitude que le danger analysé est contrôlé. L’exposition mentale progressive à l’objet de la phobie permet ensuite d’insensibiliser définitivement le patient.

Les comportements d'un(e) phobique face à la phobie

Comment soigner une phobie ?

A la faveur de bien des articles écrits et publiés dans ce blog, je vous précise les différents moyens de soigner l’angoisse.

Ainsi, je vous explique en quoi la psychiatrie n’est pas nécessairement le meilleur mode d’intervention thérapeutique. J’évoque aussi les problèmes que pose la prise de médicaments.

Un médecin psychiatre a pour vocation de diagnostiquer un ou des troubles au sens du DSM V.

En fonction de ce diagnostic, le médecin prescrit des médicaments. Ceux-ci ont pour fonction que le patient ne soit plus affecté par les symptômes de la phobie.

La prise de médicaments (anxiolytique, neuroleptiques, hypnotiques ou anti dépresseurs) n’est pas sans conséquences. Je vous rappelle qu’une prescription de ces médicaments nécessite une prise en continu pendant un délai de trois semaines a minima pour avoir un effet thérapeutique.

Ensuite, un tel traitement médicamenteux dure au minimum 6 mois voire un an, quand ce n’est pas plus longtemps.

Si vous saviez le nombre de personnes qui viennent à mon cabinet alors qu’elles sont sous médicaments depuis des années, sans améliorations notables, vous seriez édifié(e).

En conséquence, je considère que les médicaments et la psychiatrie ne sont nullement adaptés pour traiter ou traiter une phobie.

Dès lors, comment faire ?

Quelle méthode utiliser pour se débarrasser d’une phobie ?

La palisse nous dit qu’il suffit de trouver la bonne méthode pour décongestionner l’esprit, pour enfin pouvoir dire « au revoir » à la peur de l’avion, des espaces, clos, des araignées, de l’eau, du sang, etc.

Si c’était si simple, vous et moi le saurions. Il existe plusieurs types de thérapies pour arriver à se débarrasser d’une phobie sachant que je ne parle pas de thérapie médicamenteuse.

En effet, dans la gestion des phobies, la thérapie médicamenteuse n’est pas une opportune, à moins que la phobie vous pousse à une dépression par épuisement.

En pareille situation, une prise en charge par un psychiatre et un suivi par un psychothérapeute est recommandée.

Au-delà des traitements anxiolytiques et antidépresseurs prescrits pour aider à gérer la crise quand elle survient, la psychothérapie et les thérapies brèves telle que la thérapie systémique brève de Palo Alto restent les meilleurs moyens pour se débarrasser d’une phobie.

Les médecins spécialistes de la phobie

Selon l’endroit où vous vivez, il n’est pas toujours facile de trouver un comportementaliste ou un psychothérapeute accessible. Bien sûr, il existe des solutions efficaces sur Internet mais beaucoup de patients préfèrent encore un premier contact humain pour affronter leurs phobies.

Dans ce cas-là, vous pouvez toujours vous tourner vers un médecin. Un médecin généraliste peut vous guider vers des professionnels de santé capables de vous aider, qu’ils soient psychiatres ou comportementalistes.

Certains médecins généralistes développent aussi une spécialisation tacite dans différents troubles psychiques. Trouver un médecin généraliste à l’aise avec la question des phobies peut donc aussi être un premier pas important, mais sachez que cette éventualité est fort rare.

La thérapie cognitive et comportementale

Il y a quelques années encore, pour gérer sa souffrance au quotidien, on se dirigeait le plus fréquemment vers une thérapie cognitive et comportementale (TCC).

En effet, sur le moyen ou long terme, celles-ci permettent d’atténuer les symptômes et surtout de se «déprogrammer» (mon dieu que je n’aime pas ce mot…) vis-à-vis de sa phobie.

Ainsi, techniquement, la TCC expose petit à petit la personne phobique à l’objet de sa phobie. Un peu comme si vous deviez progressivement faire copain-copain avec l’araignée qui vous terrorise et qui a pris ses quartiers dans votre maison.

Les exercices se font d’abord de façon imaginaire. Ensuite, et concrètement, sous forme de mises en situation de tâches habituellement déstabilisantes et difficiles. Par exemple : s’approcher au plus près d’un chien.

Autant vous dire que cette approche par exposition prends des mois quand ce ne sont pas des années, et vous font courir le risque d’un échec. Effectivement, ces diverses expositions risquent d’avoir pour conséquence de vous bloquer plus encore dans votre phobie.

La psychothérapie

La psychothérapie est plus complexe que la TCC même si l’objectif final est le même. Son postulat de départ consiste à rechercher les causes d’une phobie.

Au lieu de mettre le patient face à sa phobie comme dans la thérapie cognitivo comportementale, ou de lui donner des outils pratiques pour rapidement vaincre la phobie (cf. Palo Alto), le thérapeute (psychologie clinique) cherche plutôt à mettre le patient en confiance afin qu’il se libère pour trouver les causes de la phobie.

Si la phobie est due à un traumatisme ou à un conditionnement environnemental, le psychologue cherche alors à réparer la blessure créée par le traumatisme. Si la phobie est biologique ou génétique, le travail est encore plus profond.

Cette thérapie prend du temps car il n’est pas évident de mettre un patient phobique en confiance en peu de temps.

La psychothérapie, qu’il s’agisse de consultations chez un(e) psychologue, ou chez un(e) psychanalyste, dure de 3 mois à plus de 5 ans, à raison d’une à deux séances par semaine d’environ 30 minutes chacune, le tout suivant la phobie et le degré de gravité.

Le psychothérapeute peut soigner la phobie

La psychothérapie est une autre méthode très efficace pour lutter contre les phobies.

Là encore, le thérapeute accompagne le patient afin qu’il explore les origines de sa phobie. L’objectif reste de rationaliser la peur en affrontant et en analysant précisément le traumatisme à son origine.

Progressivement, le patient redevient maître de sa peur et la phobie disparaît. La psychothérapie est aussi efficace contre les phobies parce qu’elle permet de traiter les nombreuses causes et autres troubles psychiques qui l’accompagnent bien souvent.

En d’autres termes, elle permet un assainissement complet du psychisme et du rapport à l’angoisse et à la peur. En revanche, cette méthode n’est pas sans inconvénient dans la mesure où on lui reproche souvent des résultats trop lents et trop approximatifs.

Effectivement, la psychothérapie met souvent plusieurs années avant de fournir ses premiers résultats en plus qu’elle exige un investissement important et constant de la part du patient pendant toute sa durée.

L’hypnose pour rééduquer son subconscient

L’hypnose est la thérapie que je vous recommande le plus pour en finir avec une phobie. Tout d’abord, l’hypnose ne nécessite pas que le patient s’ouvre et dévoile la raison de sa phobie.

Le travail réalisé par l’hypnothérapeute a pour fonction d’atteindre le subconscient. Elle dure de 3 mois à 2 ans à raison d’une à deux séances de 45 minutes par semaine. Il s’agit donc de procéder à des suggestions hypnotiques en direction de ce même subconscient.

Au tout début de la thérapie, l’hypnothérapeute doit mettre son patient en confiance pour que celui-ci se laisse guider par les suggestions hypnotiques. Dans le cas contraire, la thérapie est peine perdue.

Encore faut-il être suggestible à l’hypnose, ce qui n’est pas le cas de toute le monde, loin s’en faut.

Soigner la phobie par l’hypnose

L’hypnose est bien une méthode pour lutter contre les phobies.

Certains praticiens n’hésitent pas à afficher des taux de réussite avoisinant les 100 %. Tout en se méfiant de telles statistiques puisqu’elles ne prennent souvent pas en compte les patients qui n’ont pas été réceptifs, les patients phobiques ont tout intérêt à se pencher sur la question.

D’un point de vue cognitif, l’hypnose permet de placer le patient dans les meilleures conditions possibles afin d’affronter ses peurs et les traumatismes responsables de sa phobie.

Guérir une phobie par l'hypnothérapie

L’hypnothérapeute peut alors guider le patient pour lui permettre de mieux comprendre et de dépasser ce traumatisme. La phobie disparaît alors souvent d’elle-même.

D’ailleurs, sans surprise, les comportementalistes sont nombreux à connaître et pratiquer l’hypnose.

Certains thérapeutes l’utilisent plus discrètement en se reposant davantage sur ses fonctionnements fondamentaux que sur des protocoles clairement identifiables. D’autres encore utilisent une technique trés intéressante qui donne d’excellents résultats : le langage hypnotique.

On retrouve souvent cette technique thérapeutique chez un comportementaliste qui pratique l’approche systémique de Palo Alto.

L’approche systémique de Palo Alto

A contrario, l’approche systémique de l’école de Palo Alto donne des résultats sur une durée beaucoup plus courte que la tcc. En l’espèce, je vous rappelle que cette approche est non seulement stratégique mais brève (moins de 3 mois).

La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto vous offre donc de nombreuses solutions pour se débarrasser de sa phobie. A ce stade, il est important que je vous précise ce qu’est la thérapie systémique, stratégique et brève de Palo Alto.

L’approche stratégique et brève pour vaincre une phobie

L’école de Palo Alto doit son nom à la petite ville des États-Unis, proche de San Francisco. C’est dans cette ville, dans les années 50, qu’un groupe de scientifiques d’origines diverses a travaillé autour de théories de la communication et de la relation entre les individus.

L’initiateur de ce travail et père de cette école est Gregory Bateson, zoologue, anthropologue et ethnologue. Il a été influencé par les mathématiciens, pères de la cybernétique, comme Norbert Wiener et John Von Neumann.

Gregory Bateson s’est aussi appuyé sur les travaux de Ludwig Von Bertalanffy, biologiste qui a élaboré la « théorie des systèmes », de Bertrand Russell, père de la « théorie des types logiques », et de Milton Erickson, initiateur d’un langage et d’une approche hypnotique en thérapie.

Il ne faut bien évidemment pas oublier Paul Watzlawick, psychologue américain, théoricien de la théorie de la communication avec ses 5 axiomes de la communication interactionnelle.

Nous construisons le monde alors que nous croyons le percevoir. Ce que nous appelons réalité est une interprétation, construite par et à travers la communication.

Paul Watzlawick

C’est le mélange des genres qui a fait toute la force de l’école de Palo Alto laquelle a apporté un renouveau extraordinaire dans la vision de la communication.

L’une de ces originalités majeures est l’utilisation de l’approche systémique dans le domaine des relations humaines.

Adapté à la communication, au coaching, ou à la thérapie comportementaliste, la thérapie systémique brève de Palo Alto propose des outils stratégiques d’évolution ou de changement, en fonction d’un contexte donné, en agissant sur les interactions.

Quand on parle d’interactions, on parle des relations interpersonnelles de l’être humain avec lui-même, les autres et le monde qui l’entoure.

Souvenez vous de cet adage qui veut qu’un battement d’aile de papillon dans l’hémisphère nord génère un ouragan – ou une tempête – dans l’hémisphère sud.

Pour se débarrasser d’une phobie dans le cadre d’une thérapie brève de Palo Alto, le coach ou le psychologue comportementaliste, s’intéresse au « comment » plutôt qu’au « pourquoi ». Cette recherche des causes historiques de la phobie est l’objet central en psychanalyse.

La psychanalyse est une démarche thérapeutique trés intéressante, mais trés intellectuelle, mais elle prend des années. Par al suite, si tant est que vous identifiez ce « pourquoi », ce n’est pas pour autant que vous aurez la solution à la phobie.

Pour en revenir à l’approche systémique de Palo Alto, l’approche comportementale, le « comment » se traduit ici par l’identification et l’analyse du mécanisme d’un problème donné, dans un contexte ou un autre, et dans un environnement donné. Il s’agit là de mieux comprendre le système en place, ses interactions comme leurs conséquences.

On s’intéresse ici au processus menant à la problématique (le rapport à la réalité, les tentatives de solutions mises en œuvre), plutôt qu’au contenu (la réalité elle-même). Cela permet d’apaiser rapidement ce type de souffrances, de trouver – trés tôt et rapidement – des solutions.

Pour vous, c’est donc l’assurance de parvenir trés rapidement à limiter puis à faire disparaitre les symptômes et les conséquences de votre phobie.

Le protocole que j’utilise dans le cadre de mon programme thérapeutique en ligne pour aider les personnes à se débarrasser de leur phobie, s’appuie donc sur l’école de Palo Alto.

Quelle est la meilleure méthode pour vaincre une phobie ?

Entendons nous bien.

Je n’ai rien contre les psychiatres et la psychiatrie mais il convient d’arrêter de faire n’importe quoi dans la prise en charge d’un certain nombre de problèmes émotionnels quant à savoir comment se débarrasser d’une phobie.

D’une façon générale, en matière de phobie, nous savons ce qui pose problème. En conséquence, il suffit d’identifier le mécanisme d’un problème pour, ensuite, prescrire des exercices comportementaux adaptés pour traiter une phobie.

Il n’est pas nécessaire d’exposer la personne en souffrance à son mal pour lui apprendre – pour ne pas écrire la contraindre à apprendre – à contrôler sa phobie.

Par exemple, quand j’ai peur de quelque chose ou de quelqu’un, j’ai peur. Un point c’est tout. On peut donc me raconter la messe dans toutes les langues que je ne connais pas. On peut aussi essayer de me convaincre que je n’ai pas de raison d’avoir peur, rien n’y fait. J’ai peur, je suis victime d’angoisse et il n’en n’est pas autrement. Je ne le fais pas exprès.

Théorie de la communication pour traiter une phobie

Comment soigner une phobie avec l’approche comportementale ?

Les phobies peuvent être très handicapantes et provoquer de grandes souffrances psychiques et physiques. Heureusement, les patients qui en souffrent ont des solutions très efficaces à leur disposition.

L’Assurance maladie française recommande désormais le recours à la thérapie comportementale. Cette thérapie lutte sur deux fronts en même temps pour vaincre la phobie : les causes comportementales et les causes cognitives.

D’un point de vue cognitif, le comportementaliste aide le patient à analyser et comprendre les causes et le fonctionnement de la phobie. Cela lui permet d’y réagir plus rationnellement et d’avoir les armes suffisantes pour la défaire.

D’un point de vue comportemental, le praticien professionnel va aider le patient à se confronter, mentalement et progressivement, à l’objet de sa peur pour s’y habituer. Grâce aux outils cognitifs, le patient phobique apprend à ne plus réagir et ainsi vaincre progressivement sa phobie.

Souvent, grâce à de tels exercices, la peur disparaît totalement. Si, d’aventure, ce n’est pas le cas, elle diminue suffisamment au point de plus être handicapante.

Les avantages de la thérapie brève

Il existe des moyens très simples pour aider quelqu’un à ne plus souffrir de phobie.

Seule la thérapie comportementale permet cela. C’est la plus efficace des solutions, et cette solution à la phobie commence ici et aujourd’hui.

En l’espèce, je parle d’exercices thérapeutiques qui ont fait leurs preuves. Ils ont pour vocation d’aider la personne à progressivement débloquer son problème de phobie sur un temps très court (moins de 3 mois).

C’est pour cela que l’on parle de thérapie brève.

Il s’agit de faciliter l’identification de la source pour neutraliser son impact traumatique puis de permettre un retour à l’estime de soi et, partant, à la confiance en soi.

Ces exercices sont plus communément appelés des « tâches » dans le domaine de l’approche comportementale.

Ils ont pour vocation de favoriser une solution simple et progressive dans le respect du patient. On procède de la même façon quand il s’agit de timidité laquelle est une autre forme, ou symptôme, d’anxiété sociale.


Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (thérapeute/coach comportemental). Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats).