Vous pensez être une personne harcelée ? Le harcèlement peut toucher n’importe qui, à n’importe quel moment, et il est parfois même difficile de s’en rendre compte car chacun place le curseur selon sa personnalité et ses limites.
Je parle ici de harcèlement moral, de harcèlement au travail ainsi que de harcèlement sexuel sachant qu’un bourreau, le harceleur ou la harceleuse, voire les harceleurs, ne choisissent jamais leur victime par hasard.
Dès lors, la vraie question consiste à savoir comment ne plus se sentir angoissé(e) dans une situation de harcèlement, question à laquelle cet article a fonction de répondre.
Heinz Leyman, docteur en psychologie du travail et professeur à l’Université de Stockholm, publie son essai sur le harcèlement en 1993. Il s’agit du livre « Mobbing« . Cet ouvrage explique ce qu’il en est quand on est une personne harcelée. Ce livre est traduit en français et publié au Seuil en 1996. Il met à jour ce concept :
« Par mobbing, ou harcèlement, nous entendons une situation communicative qui menace d’infliger à l’individu de graves dommages, psychiques et physiques« .
Par définition, le mobbing, synonyme du harcèlement, est un processus de destruction constitué d’agissements hostiles. Pris isolément, ils semblent anodins. Mais leur répétition constante a des effets pernicieux et durales sur la personne qui les subit.
Le concept de mobbing définit un enchaînement sur une assez longue période. Il s’agit de propos et d’agissements hostiles. Ils sont exprimés ou manifestés par une ou plusieurs personnes envers une tierce personne: la cible.
Par extension, le terme s’applique aussi aux relations entre les harceleurs, en l’occurrence les bourreaux et leurs victimes, les personnes harcelées.
Définition du harcèlement
Vous vous demandez quelle est la définition du harcèlement ? Les caractéristiques du harcèlement, appelé aussi mobbing, sont les suivantes :
- Confrontation,
- Brimades,
- Sévices,
- Dédain de la personnalité,
- Répétition fréquente des agressions sur une assez longue durée.
Marie-France Hirigoyen, psychiatre et psychanalyste, publie en 1998 « Le harcèlement moral: la violence perverse au quotidien » et propose une définition du harcèlement moral. La voici: « Le harcèlement moral se définit comme toute conduite abusive – gestes, paroles, comportements, attitudes… – qui porte atteinte, par sa répétition ou sa systématisation, à la dignité ou à l’intégrité psychique ou physique d’une personne« .
Le harcèlement est défini comme, je cite, « une forme de discrimination associé à un comportement indésirable a pour objet ou pour effet de porter atteinte à la dignité d’une personne. Partant, de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant. Dans ce contexte, la notion de harcèlement est définie conformément aux législations et pratiques nationales« .
Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…
Les différents types de harcèlements
Même si on parle de harcèlement en général, il est important de différencier les différents types de harcèlement qui existent.
Le harcèlement individuel
Il est pratiqué par une personnalité obsessionnelle, et plus généralement par un type de personne appelée pervers narcissique. Cette personne peut aussi être porteuse d’une pathologie du caractère. Ce comportement est intentionnel. Il vise d’une part à humilier, à détruire l’autre et d’autre part à valoriser son pouvoir social ou personnel, à avoir l’emprise sur sa proie.
L’instrumentalisation des individus et des instances par ces personnalités retarde ou rend impossible la reconnaissance des agissements délictueux. Les façons de faire et d’être sont hostiles, subtiles et redoutablement efficaces, et plus particulièrement face à des individus fortement investis dans leur métier.
Le harcèlement institutionnel
Selon l’avis du conseil économique et social, le harcèlement institutionnel participe d’une stratégie de gestion de l’ensemble du personnel. Il peut prendre deux formes :
- La première forme relève de pratiques managériales délibérées, on parle aussi parfois de harcèlement managérial. Elles impliquent la désorganisation du lien social. Cela touche l’ensemble du personnel. La harcèlement institutionnel porte atteinte à la dignité des personnes. Il a pour effet de dégrader les conditions de travail et revient à appliquer un management par le stress par la peur.
- la seconde forme vise à exclure les personnels dont l’âge, l’état de santé, le niveau de formation ne correspondent plus aux nécessités de service et à leurs missions d’intérêt général. En bref, à faire de la discrimination.
De facto, cela entraîne la désagrégation des collectifs de travail. Il en va ainsi de l’accentuation des individualismes. Le « chacun pour soi » est placé en étendard et des dérives éthiques s’invitent inévitablement au tableau. Viennent s’ajouter des pratiques douteuses ou l’exercice autorisé de vilaines pulsions.
Certains sujets participent de façon active ou passive à des actes injustes, de façon consciente ou pas d’ailleurs. Ceci, pour maintenir sa place, son statut ou encore pour ne pas compromettre son avenir.
Certains se plaignent d’un harcèlement. Celui-là même que, quelques mois plus tôt, ils ont vu exercer sur autrui. Sans intervenir. Ou, pire, en apportant leur témoignage à charge.
Dans de telles situations, la souffrance éthique découle de l’effritement de l’estime de soi. Comme de la culpabilité envers autrui dont on ne prend pas la défense.
Pour conjurer le risque d’effondrement, la plupart des sujets construisent des défenses spécifiques. La honte est surmontée par l’intériorisation des valeurs proposées, soit, en d’autres termes, la banalisation du mal dans l’exercice des actes civils ordinaires.
Comment identifier une situation de harcèlement ?
La phase d’alerte
Sa forme clinique est difficile à repérer. Les signes précurseurs sont multiples : anxiété, troubles du sommeil, désengagement social, ennui, augmentation de prise de médicaments ou de différents toxiques (addictions), sans oublier la fatigue.
Souvent banalisé, ce symptôme est disqualifié. Il faut le considérer comme le premier niveau d’usure du geste de travail. Vidé de son pouvoir de construction identitaire, il est le signe précurseur d’une dépression asymptomatique.
Le salarié dans cette phase ne s’exprime pas. Ne pleure pas. Ne parle plus à ses collègues. Ni à son entourage. Il se contente de « tenir ». Englué qu’il est dans une hyper vigilance au travail. Une hyperactivité réactionnelle. Le tout supposé permettre l’évitement des critiques et des brimades. Cette phase d’alerte est donc difficile à mettre en évidence.
Le diagnostic référentiel de la personne harcelée
Voici quelques exemples des différents états exemples de notions souvent confondues avec le harcèlement mais qui n’en font pas pour autant partie :
- Violence,
- Stress,
- Conflit,
- Épuisement professionnel – burnout.
Afin que le concept de harcèlement garde toute sa spécificité, il est nécessaire de le différencier de certaines notions. Je pense à la violence, au conflit, au stress, à l’épuisement professionnel…
La violence dans le harcèlement
La violence peut être définie de plusieurs façons. Dans cette partie, je vous invite à découvrir plusieurs conceptions de la violence afin d’en avoir une meilleure idée et de pouvoir comprendre en quoi elle intervient dans une situation de harcèlement.
La vision du Petit Larousse
D’après la définition du Petit Larousse, le mot violence tient en une base latine violentia qui signifie abus de la force. Cela consiste à contraindre quelqu’un par la force ou l’intimidation à agir ou à dire quelque chose.
Est considérée comme une violence morale et/ou psychologique toute action qui porte atteinte de façon durable par sa gravité ou sa répétition à l’intégralité morale ou psychologique de la personne humaine ou du collectif du travail. Ici, nous parlons de geste, de paroles, d’écrits, de comportements, d’attitudes. En bref, de tous les moyens utilisés pour faire pression sur quelqu’un.
La violence vue par le philosophe Yves Michaud
Yves Michaud, philosophe, dit qu’il y a violence quand un ou plusieurs acteurs agissent de manière directe ou indirecte, dans une situation d’interaction, qu’elle soit massée ou distribuée. Elle peut porter atteinte à un ou plusieurs autres acteurs en même temps, et ce à des degrés variables.
Les personnes victimes de violence peuvent être touchés à plusieurs niveaux : leur intégrité physique, leur intégrité morale, dans leurs possessions ou dans leurs participations symboliques et culturelles.
La perception sociologique de la violence
Julien Freund, sociologue, entend par « violence » un rapport de puissance entre les hommes. Ce rapport de forces renonce aux autres méthodes. Celles qui permettent d’entretenir des relations entre les êtres.
il s’agit donc d’essayer de forcer, directement ou indirectement, les individus ou les groupes, à agir contre leur volonté ou encore à exécuter les desseins d’une volonté qui leur est étrangère.
A cette fin, l’intimidation est un outil parmi d’autres. Il existe aussi des moyens agressifs ou régressifs. Ces moyens sont capables de porter atteinte à l’intégrité physique et psychique des êtres mais aussi à leurs biens et à leurs idées de valeur. Quitte à les anéantir absolument en cas de résistance supposée, délibérée ou persistante.
Un vecteur de conflit
Le conflit qui naît du harcèlement vient du Latin conflictus. Cela signifie se heurter. Il s’agit alors d’une violente opposition, qui peut être soit matérielle ou morale, et synonyme de luttes et de disputes.
Le conflit relève de l’opposition de sentiments, d’opinions entre les personnes ou les groupes. Régler un conflit implique de permettre à chacun de présenter sa perception de la situation et ainsi, d’aboutir à une médiation.
Le harcèlement : une affaire culturelle
Il est judicieux d’analyser les causes déterminantes dans l’installation de ce processus de désillusionnement. Politique sociale globale. Organisation du travail. Population prise en charge. Causes personnelles.
L’époque n’est pas que au harcèlement au travail . Mais l’époque est – enfin – à la verbalisation autour du harcèlement. D’une façon générale. Il existe une mise en lumière de faits et de conséquences. Morales. Sociales. Psychologiques. Autant de conséquences liées au harcèlement au travail. A plus forte raison depuis l’affaire Orange.
Il est une vérité de La Palisse. Au delà du domaine professionnel, le mobbing est une pratique courante. Il s’agit cependant d’en parler avec précaution. La catégorie masculine est la plus souvent mise en cause. Mais il ne faut point oublier que des femmes se livrent aussi à cette pratique.
Ce harcèlement n’est pas que sexuel. Il peut être moral. Psychique. Physique. Dans tous les cas, il consiste en la manipulation émotionnelle d’une personne. Celle perçue comme vulnérable.
Il s’agit d’en tirer un ou des avantages. Que ceux-ci aient un lien avec la carrière, avec la réussite de la personne qui harcèle comme avec un bénéfice lié à l’autorité. Et, plus encore au pouvoir. Ou, enfin, sur un chantage ou une emprise à caractère sexuel.
Cette dernière a longtemps été appelée, en France en tous cas, le « droit de cuissage » ou « promotion canapé ». Bien des gens en ont ri. Voire, en plaisante encore.
Aujourd’hui, on arrête d’en rire, sous cape ou pas. Le harcèlement au travail est récurrent. Chaque jour. Il affecte plusieurs milliers de personnes. Avec toutes ses conséquences psycho sociales. Qu’il s’agisse d’angoisse. D’anxiété. De stress. Voire de stress post traumatique. Ou encore de dépression.
Le stress induit par la harcèlement chez la personne harcelée
Le mot stress vient du latin stringere. Il signifie tendu de façon raide. Et, plus populairement, oppressé. Au 18ème siècle, en Angleterre, le mot stress signifie un état de détresse physique et psychique. Ceci en rapport avec l’oppression ou la dureté de la vie. Les privations. L’adversité.
Par la suite, on entend stress plutôt comme une force. Une pression. Une forte influence . Laquelle agit sur un objet physique ou une personne. C’est à dire sur le plan physique. Ou physiologique.
Le stress, qui découle de conditions de vie agressives, entraîne des maux physiques et psychiques. Les causes de stress dans le monde du travail sont diverses.
Elles sont liées aux conditions de travail. Surcharge quantitative et/ou qualitative. Danger. Horaires décalés. Ambiguïté des rôles. Aux facteurs relationnels. Divergence de points de vues. Manque de soutien social. Comme à l’évolution de la carrière.
Trop lente ou trop rapide. Sécurité de l’emploi. Ambition frustrée. Enfin, à l’organisation des structures comme à l’articulation vie privée – travail. Ces causes instaurent un climat de pressions. Lequel ne doit pas être confondu avec le processus de harcèlement.
Le harcèlement au travail
Le cas du harcèlement au travail est fréquent et particulièrement difficile à aborder. La raison ? Il est difficile de fuir le harceleur dans le sens où vous y êtes confronté contre votre gré au sein de votre environnement professionnel.
La personne harcelée par un collègue de travail peut difficilement éviter ces interactions et cette proximité. Et ce cas de figure est d’autant plus compliqué à aborder lorsqu’il s’agit d’un supérieur hiérarchique ou d’un collègue avec qui vous avez à traiter régulièrement.
Les types de harcèlement au travail
Le cas du harcèlement au travail par un collègue
Dans le cas de harcèlement au travail par un collègue, on parle dans ce cas de harcèlement horizontal. Ce type de comportement est généralement le fruit de jalousies entre collègues.
Voici un exemple de harcèlement moral au travail : un collègue harceleur est celui qui se plaint de vous à la direction, le plus souvent pour des détails insignifiants. Ce collègue sabote votre travail. Ruine votre réputation. S’emploie à former des clans. Colporte des rumeurs. Son idée de base en pratiquant ce harcèlement moral au travail ? Vous nuire.
Que voit en vous ce collègue qui cherche à vous détruire ? Un concurrent ? Un risque pour l’évolution de sa carrière ? Vous êtes plus compétent(e) et plus expérimenté(e) que lui ? Là aussi, toutes les raisons sont bonnes. Surtout celles empreintes de la plus parfaite mauvaise foi. Le plus souvent.
Le plus souvent, ce collègue est le même qui est plus ancien que vous dans le service. Or, il n’excelle pas dans ses missions. Par votre présence, vous le confrontez à une réalité qui l’insupporte. Et ce d’autant plus qu’il ou elle stagne dans leur emploi. Il ou elle tourne en rond. Dans le même service. Ou dans un autre.
Il ne supporte pas de vous voir exceller. Ce sont fréquemment des personnes médiocres. Qui n’ont que leur boulot dans leur vie. Chez eux, ils sont soumis. Ils deviennent des monstres au boulot.
Harcèlement au travail par un supérieur hiérarchique
Le harcèlement au travail de la part d’un supérieur hiérarchique est le plus fréquent. Selon certaines sources, il atteint presque la moitié des cas. Ce type de harcèlement se manifeste par un abus de pouvoir sur le subordonné.
De récentes informations se font l’écho de l’ivresse du pouvoir chez certains députés. Il paraît qu’il existe même une liste noire de ces députés. Les mêmes qu’il ne vaut mieux pas croiser dans l’ascenseur.
Autre type de harcèlement au travail : quand un patron veut à tout prix se séparer d’un employé dans le but de le remplacer par un proche par exemple, ou juste parce-qu’il n’a plus envie de « voir sa tête ».
Tous les moyens sont bons pour pousser le salarié à bout. Le but de l’employeur n’est pas de licencier la personne qui lui pose problèmes. Cela lui coûte beaucoup trop cher. En ce cas, la société doit payer des indemnités.
Avec la loi sur le travail, il peut même être amené à lui verser des dommages et intérêts. Si le licenciement est jugé abusif et sans causes réelles et sérieuses par un tribunal.
L’employeur, ou le supérieur hiérarchique, procède autrement. De façon plus subtile. Plus sournoise. Il se débrouille pour pourrir le quotidien professionnel de son employé. Ou de son subordonné. L’idée est de le pousser à démissionner.
Pour arriver à leurs fins, certains employeurs utilisent différentes méthodes:
- Modification substantielle du contrat de travail.
- Modifier les conditions d’une rémunération.
- Modifier le lieu de travail. Aujourd’hui, la plupart des contrats de travail recèle une cause de mobilité.
- Changement des horaires de travail.
- Modification de la fonction.
- Restriction arbitraire des responsabilités professionnelles.
- Retenues délibérées et injustifiées sur les traitements ou salaires.
- Intimidations diverses.
- Menaces de licenciement.
- Humiliations diverses.
Harcèlement au travail par un subordonné
Autre cas de figure que le harcèlement en provenance d’un supérieur hiérarchique. Là, on est sur une autre dimension. Souvent, il s’agit d’un déni ou d’un refus d’autorité. Vous êtes le ou la supérieur(e) hiérarchique.
Mais le subordonné ne l’accepte pas. Il ne suit pas vos instructions. Ne respecte pas la direction. Et encore moins les consignes que vous donnez.
Le seul objectif de ce subordonné est que vous soyez démis de vos fonctions ou muté à l’autre bout de la planète. Peut-être ce subordonné estime-il que vous occupez vos fonctions d’une façon illégitime?
Voire, il considère votre présence comme une injustice vis-à-vis de sa propre position et de ses fonctions. Ou encore pense t’il que ce poste que vous occupez devrait lui revenir de façon plus légitime ? De droit. A moins qu’il ne vous estime pas assez compétent pour être son supérieur ? On parle ici de harcèlement vertical.
Harcèlement au travail par une personne extérieure
C’est la forme la plus rare de harcèlement, mais elle existe bel et bien. Ce type de mobbing provient d’un client ou d’un prestataire extérieur comme un fournisseur par exemple. La personne qui harcèle met la pression sur sa victime, la personne harcelée, ceci afin d’obtenir d’elle une chose ou une autre.
Une faveur professionnelle. Une faveur sexuelle, on parle alors de harcèlement sexuel au travail. Un départ anticipé de chez l’employeur. Un besoin de neutraliser votre autorité. Parce que vous faites barrage à un projet. Les raisons sont multiples. L’idée globale est d’obtenir un avantage par ce harcèlement.
L’épuisement professionnel
L’apparition du terme burnout date de 1974 dans la littérature nord américaine. GINSBERG en parle alors qu’il mène une étude sur le stress. Ce terme s’applique spécifiquement aux professionnels de la relation d’aide. Aux soignants.
L’épuisement ou l’usure professionnelle entraînent un syndrome psychologique à trois dimensions :
- L’épuisement émotionnel (sentiment de fatigue).
- La dépersonnalisation (insensibilité et réactions impersonnelles vis à vis des usagers).
- La réduction de l’accomplissement personnel (faible sentiment de compétence et de reconnaissance de l’effort accompli dans le travail).
Les conséquences néfastes du burnout sont les suivantes:
- Dépression,
- Réduction de l’estime de soi,
- Absentéisme,
- Diminution de l’efficacité,
- Apparition de conflits interpersonnels.
La spécificité de ce syndrome ne ressort pas clairement. Le processus d’affaiblissement s’apparente alors à la dépression. Ou au stress.
Le sentiment de culpabilité
Le plus souvent, les victimes de harcèlement préfèrent se taire, jusqu’au jour où elles capitulent. Elles se taisent d’autant plus facilement qu’elles s’isolent. Elles se sentent coupables, tôt ou tard, de façons diverses, il leur arrive de répondre favorablement aux demandes du harceleur.
Homme ou femme, honteux et coupables, toutes et tous finissent par quitter leur boulot, sur la foi d’un arrêt maladie pour dépression, via une mutation ou une démission.
A ces sujets, je vous rappelle quelques affaires récentes: centres d’appels, multinationales françaises, entreprises industrielles…
Il existe plusieurs type de harceleur, et de harcèlement. Il existe quatre types de harceleurs les plus fréquents dans le milieu professionnel :
- Supérieur(e) hiérarchique,
- Collègue de travail,
- Subordonné(e),
- Personne extérieure à l’organisation : client, fournisseur ou simple quidam (par exemple: un frotteur dans les transports publics).
L’abus de pouvoir
Dans le cas de l’abus de pouvoir, l’employeur, ou le chef de service, fait de l’employé un bouc-émissaire. Il lui attribue toutes les difficultés. La mauvaise foi et la malhonnêteté imputent des problèmes qui ne relèvent pas de la mission de l’employé. Tout est bon en matière de désinformation. Dès lors qu’il s’agit d’isoler une personne pour qu’elle soit suffisamment ostracisée et qu’elle parte.
Dans la même veine, le salarié peut être confronté à plusieurs difficultés : privé d’outils de travail, contraint à travailler dans des conditions déplorables, équipé d’un téléphone dont la ligne directe est suspendue ou d’un ordinateur défectueux.
Il peut aussi se voir appliqué une réduction importante d’un budget de fonctionnement, le tout alors qu’est exigé un travail de qualité et un rendement supérieur. C’est ce que l’on appelle « fatiguer la salade« .
Tout ces comportements s’apparentent à des abus de pouvoir dans le cadre d’un harcèlement. Ce dernier se caractérise par une volonté manifeste d’empêcher l’employé d’accéder à une promotion ou à un développement de carrière.
L’idée consiste à isoler la personne. Dans le meilleur des cas, on l’oublie. Et pourquoi pas jusqu’à sa retraite, si l’on arrive pas à la licencier. Souvenez-vous des placards dorés de la télévision publique française.
Last but not least. Dans le cadre du harcèlement moral, l’employeur empêche le salarié de profiter d’opportunités offertes par l’entreprise. Il le discrédite auprès de la direction. Il exerce une entrave constante pour l’empêcher de gravir les échelons. De postuler à des fonctions plus élevées. Plus rémunératrices.
L’idée de base consiste à faire de la vie du salarié incriminé un enfer ! Il s’agit là, vous le comprenez, de harcèlement moral au travail.
Harcèlement au travail : quelle solution ?
Le principe du harcèlement consiste donc à obtenir une faveur, qu’elle soit sociale, professionnelle, comportementale, financière ou encore sexuelle. La personne qui harcèle éprouve le besoin irrépressible de vous utiliser.
Vous êtes sa victime expiatoire. Celle qui lui redonne autorité et pouvoir. Tout refus de votre part donne lieu à une aggravation du processus de harcèlement. Il faut vous détruire. Et ce n’est pas un problème, au contraire.
Je trouve que le harcèlement revêt un caractère quasi identique à celui du pervers narcissique. Le harceleur agit en toute impunité et sans limite.
Les victimes de harcèlement ont toutes les peines du monde à s’affirmer. La plupart du temps, elles sont victimes d’angoisses, de crise d’angoisses, d’anxiété puis de dépression. Elles évitent les coups en oubliant un principe. La personne qui harcèle, comme le pervers narcissique, ne choisit pas sa victime par hasard.
Ce n’est pas en vous opposant que vous sortez des griffes du harceleur. Plus vous résistez, plus vous alimentez le système. Vous augmentez ainsi le risque d’être harcelé. Votre résistance constitue donc une récompense. Alors, comment faire pour ne plus être victime de harcèlement?
Harcèlement au travail : inverser le processus
Vous plaindre, monter des stratégies épuisantes d’évitement, lutter contre le harcèlement sont autant de moyens qui excitent la personne qui harcèle et qui épuise d’un autre côté la personne harcelée. Plus vous vous opposez, plus vous convainquez la personne qu’elle a raison. Ainsi, elle se sent invincible. Légitime.
Vous êtes son bourreau à elle ! Situation kafkaïenne mais pas insoluble. En tant que coach comportemental, dans mon programme thérapeutique et comportemental en ligne, j’intègre une méthode comportementale pour retrouver facilement une image de soi positive. Je parle de confiance en soi.
Vous accédez à un exercice où il est clairement établi qu’il faut user d’une stratégie spécifique pour neutraliser la personne qui vous harcèle. Cette stratégie repose sur un comportement spécifique. Bas dans le positionnement. Haut dans le cadre.
Cela signifie feindre de donner à la personne qui harcèle ce qu’elle veut. Vous devez être inféodé. Tout en étant au clair sur vos objectifs.
Harcèlement au travail : comment s’en sortir ?
Vous saturez d’informations la personne qui vous harcèle. En pratiquant cette saturation, vous neutralisez le harcèlement au travail sans livrer bataille. Vous neutralisez cette inter relation toxique. Vous découvrez comment inverser le processus. Comment vous protéger. Partant, comment retrouver confiance en vous.
Cette technique – assez amusante et surprenante, il est vrai – donne d’excellents résultats. Elle repose sur un phénomène de saturation cognitive. Il s’agit là d’une forme de langage hypnotique. Vous créez une transe chez la personne par laquelle vous êtes harcelé. Celle-ci va, d’une façon imagée, s’auto neutraliser. Un peu comme le scorpion qui se pique lui-même.
Comme je l’écris précédemment, cette technique comportementale est intégrée au Programme ARtUS pour vaincre l’anxiété, ou traiter l’angoisse, ou soigner la dépression. Ce programme a pour vocation de vous aider à retrouver confiance en vous. Comme à reprendre votre autonomie.
Le harcèlement sexuel
Le harcèlement revêt également une connotation sexualisée. Que cela ait lieu en milieu de travail, ou ailleurs. Dans la rue par exemple, dans les transports en commun ou dans un autre espace public. Les femmes en sont généralement victimes. Voire, exclusivement. Mais, n’occultons pas une réalité. Moindre, certes. Mais une réalité quand même.
Il existe des femmes qui, dans le cadre de leur emploi et de leurs responsabilités professionnelles, exercent un harcèlement au travail, sachant que celui-ci est moral et/ou aussi sexuel.
Allusions, gestes déplacés, contraintes par corps, remarques sur une tenue vestimentaire, inventivité de la personne qui harcèle sexuellement ou moralement : la liste du harcèlement sexuel est longue et leur créativité est sans limites.
Une femme – ou un homme – ne cède pas aux avances sexuelles d’un(e) supérieur(e) ou d’un employeur ? Sa vie est promise à l’enfer. Les personnes intéressées font l’objet de réprimandes. Pour des choses futiles.
Elles sont victimes de remarques désobligeantes. Elles sont humiliées devant leurs collègues. Ainsi, le harcèlement moral peut céder sa place au harcèlement sexuel. Et, en cas d’échec, redevenir un harcèlement moral au travail.
Que dit la loi ?
Il n’y a pas un jour où les médias n’en parlent pas. Le harcèlement sexuel est omniprésent dans la plupart des milieux socio-culturels. De Harry Weinstein, en passant – très récemment – par un réalisateur connu de cinéma pour ne pas le citer. Et plus récemment encore par diverses agressions et autres formes de harcèlement. La sphère politique connaît elle aussi bon nombre de scandales à ce sujet.
Beaucoup de femmes ont récemment été victimes de harcèlement à la faveur de la fête liée à la victoire de la France en coupe du monde de football. Le harcèlement sexuel est un fléau qu’il est bien difficile d’endiguer.
J’en veux pour preuve ce récent événement lié au harcèlement sexuel. A la violence physique et morale dont une jeune femme a été victime en plein Paris (cf. vidéo dans le présent article).
Le harcèlement sexuel s’entend par l’exercice répété d’une contrainte sur une personne. Le plus généralement une femme. Le harcèlement sexuel envers des hommes existe aussi. Que cette personne puisse ou non exprimer son refus.
On parle de harcèlement sexuel à compter du moment où la personne qui harcèle utilise la manipulation. Ou la contrainte. Voire la menace, sous une forme physique ou verbale, et ceci afin d’obtenir des faveurs sexuelles.
Pour faire court, la loi estime que le harcèlement sexuel est caractérisé quand la victime exprime son refus. Et que celui-ci n’ est pas respecté. La Loi considère aussi que la personne victime ne peut pas exprimer son refus.
Dès lors, elle est sous une forme de contrainte, qu’elle soit sociale ou professionnelle. Hiérarchiquement, utiliser son autorité pour obtenir des faveurs sexuelles est un facteur aggravant.
Le harcèlement sexuel est passible d’une peine de 2 ans de prison et de 30.000,00 € d’amende. Qu’on se le dise. Si vous êtes victime de harcèlement sexuel, vous pouvez et devez porter plainte pour harcèlement.
N’hésitez pas à composer le 3919. A ce propos, je vous invite à consulter le site web du gouvernement. Et, plus particulièrement, celui du secrétariat d’état en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes.
A ce même sujet, je vous invite à regarder la vidéo ci-après. Laquelle vidéo a fait le tour du web:
Harcèlement sexuel, et agression d’une jeune femme dans les rues de Paris en 2018 – Vidéo
Le rendez-vous du déni et de la mauvaise foi
La question n’est pas de savoir si les personnes responsables de harcèlement sexuel sont malveillantes ou malades. La principale question à soulever est plutôt que nous vivons dans une société patriarcale. Société au sein de laquelle la place de la femme est constamment discutée et minorée.
Cette place, pourtant à l’égale de l’homme, continue d’être malmenée et ce sur tous les fronts. Au point d’ailleurs que la plupart des femmes, d’une façon ou d’une autre, font l’objet de propositions ou d’agressions à connotation sexuelle de façon régulière, pour ne pas dire quotidiennement pour certaines. Agressions où la violence le dispute à la bêtise comme au manque de respect.
L’ancrage social de la domination de l’homme sur la femme est tel qu’aucun harceleur ne voit pas en quoi leur comportement relèvent de l’ignominie. Puis… de la justice.
Tous les prétextes sont bons pour que des hommes justifient leurs comportements inappropriés. Pris en flagrant délit, ils en deviennent menaçants, agressifs voire violents dans le pire des cas. La plupart des harceleurs vont jusqu’à se victimiser. C’est de la faute de l’autre. Jamais de la leur. Comme dans le viol.
Autant de comportements qui dénient une terrible réalité. Celle des conséquences psycho affectives du harcèlement sexuel. La plupart des femmes victimes n’osent pas se défendre. Prisonnières qu’elles sont de la peur, de la honte, de la culpabilité. Il n’y a qu’à regarder le comportement de la plupart des femmes confrontées à ces harceleurs sexuels que sont les « frotteurs« .
La femme, cet obscur objet du désir
Certaines femmes n’osent plus sortir. Elles s’isolent. Ne savent plus comment s’habiller lorsqu’elles sortent de chez elles, ni comment rentrer le soir. N’envisagent plus aucune relation. A contrario, d’autres attaquent. Se révoltent à juste titre. Et pour certaines de ces femmes, la violence de leur défense est à la hauteur des agressions qu’elles subissent.
Beaucoup d’hommes, même s’ils s’en défendent, considèrent la femme comme un objet. Celui dont ils se servent à leur gré. Sans considérations. Des personnes mal intentionnées. Parfois de façon pathologique.
Elles jettent leurs dévolus sur des personnes innocentes. Vulnérables. N’oublions jamais qu’un bourreau ne choisit jamais sa victime par hasard. Le bourreau jette toujours son dévolu sur une personne dont il pense qu’il peut tirer profit, le tout sans freins, ni conséquences.
Le harcèlement sexuel n’existe pas que dans la sphère professionnelle. Pas seulement non plus, dans la sphère sentimentale, parfois même au sein d’un couple, ou même dans la sphère familiale ou encore affective.
Le harcèlement sexuel existe aussi à l’extérieur. Voire, surtout. Parler de harcèlement sexuel, c’est évoquer la contrainte. Donc la violence. Celle faite à une personne qui n’est pas consentante. Parler de harcèlement sexuel, c’est évoquer les conséquences de ces violences. C’est se poser la question de savoir comment se remettre de telles agressions.
Les séquelles du harcèlement sexuel
Dans notre société, prétendument moderne, le harcèlement sexuel est un véritable fléau. Ce comportement irrespectueux est d’autant plus grave qu’il n’est jamais sans conséquences psychologiques, sociales, affectives. Le harcèlement sexuel mène d’ailleurs des femmes à voir leur vie ruinée à jamais.
Les conséquences du harcèlement sexuel
Consécutivement à un harcèlement sexuel, 3 sphères sont le plus souvent touchées. La plus importante est la sphère psychologique.
Comme je l’ai précédemment écrit, toute relation sexuelle est fondée sur le consentement exprès de personnes adultes. Si une femme se retrouve harcelée par un homme – ou une femme – elle n’a aucune envie d’avoir un rapport sexuel avec « l’autre ». Cela laisse un impact important sur sa construction psychologique.
Les conséquences du harcèlement sexuel les plus fréquentes sont les suivantes :
- Peur d’être accusée de provocation :
On le voit dans plusieurs cas de harcèlement jugés dans les tribunaux. Certains avocats essaient de faire croire au tribunal que c’est la femme qui use de son charme pour attirer l’homme. Pour décider ensuite de ne pas satisfaire le désir qu’elle éveille. La femme est considérée comme coupable. Coupable au sens où elle n’est pas considérée comme victime. Dès lors, le vrai coupable, l’homme, finit presque par être innocenté. En ce cas, un « non lieu » est prononcé. Il en va de même dans la vie courante où la victime n’est pas à l’abri de ce type de jugement. Tout le monde pense que c’est elle la coupable. Par son comportement, elle contribue, d’une manière ou d’une autre, à ce que les choses en arrivent là. Souvenez- vous de cette expression terrible: « C’est une allumeuse« . Cette peur d’être accusée de provocation est une sorte de prison mentale dans laquelle la victime se retrouve. Ce qui l’empêche de s’ouvrir de sorte à parler de ce qu’elle a vécu. - Crainte de ne pas être crue :
Les harceleurs sont le plus souvent des personnes qui ont un comportement assez banal. Rien de particulier et d’immédiatement visible ne les identifie. Le harceleur est « monsieur tout le monde ». Les harceleurs se débrouillent le plus souvent pour que les personnes autour d’elles ne se doutent jamais de rien. Ce qui en fait d’excellents comédiens. Ce qui n’est pas sans compliquer le système de défenses des personnes victimes de harcèlement sexuel. - La plupart du temps, les victimes sont contraintes au silence . Elles sont convaincues que personne ne croit en leur histoire. Dans la plupart des cas, il est très difficile d’obtenir des preuves matérielles pour soutenir leurs histoires. Ce qui leur rend la tâche encore plus difficile. C’est un véritable calvaire de vivre une chose que personne ne croit jamais. Sauf à ce que le harceleur fasse différentes victimes. Et que ces dernières s’allient pour se défendre. En l’espèce, l’affaire Harry Weinstein est édifiante.
- La peur de l’agression :
Il n’est pas rare que les harceleurs touchent leurs victimes sans leur consentement. Ce qui est dégradant pour elles. Par exemple, les frotteurs souvent rencontrés dans les transports en commun. - La honte et l’humiliation :
Après avoir été victime de harcèlement sexuel, il est fréquent que les victimes se sentent humiliées. Qu’elles aient honte que quelqu’un pense que la femme, ou l’homme, consente à une relation sexuelle spontanée.
Un narcissisme mis à mal
Le fait d’être considérée comme un objet renvoie de soi une image personnelle particulièrement négative. Nul(le) ne mérite d’être traité(e) comme un(e) esclave ou un objet sexuel. En pareille situation, la conséquence directe en est une perte totale de confiance en soi et d’estime personnelle.
- La culpabilité :
Une personne sexuellement harcelée croit qu’elle est responsable de ce qu’il se passe. Elle commence à se remettre en cause. Elle essaie de trouver des raisons. Voire des excuses qui justifient l’attitude de son agresseur. Par réaction, la personne revoit son style d’habillement. Sa démarche. Ses paroles. Elle pense que ce sont là les éléments qui favorisent le harcèlement sexuel. Il en va de même en matière de harcèlement moral. La victime pense que changer évite ce type d’agression à l’avenir. Ce qui est une erreur de bonne foi.
En dehors des conséquences psychologiques présentées ci-dessus, on note également comme conséquences émotionnelles au harcèlement sexuel: la colère, la frustration. Le stress. L’anxiété. L’angoisse.
Des conséquences physiques toxiques et cachées
Sur le plan physique, une personne sexuellement harcelée souffre généralement de nausées. De fatigue physique. Et émotionnelle. De migraines. De douleurs corporelles. De perte d’appétit. Ou, à contrario, de suralimentation.
Sur le plan économique, on note également des conséquences importantes. Par exemple, la baisse de la qualité de vie. Il en est de même en ce qui concerne le rendement au travail ou une situation de chômage inattendue. Cela va jusqu’à des auto-sabotages. Comme le refus d’une augmentation ou d’une promotion méritée. Des évaluations injustes. Des rappels à l’ordre ou des sanctions imméritées.
Si ces signes correspondent à votre situation actuelle, il est urgent d’agir. Faites vous aider de sorte à vous libérer de l’emprise qu’un harceleur exerce sur vous. Surtout, agissez de sorte à éliminer les séquelles du harcèlement sexuel dont vous êtes victime. Je fais référence à cette jeune femme qui explique l’emprise qu’aurait exercé le réalisateur Luc Besson sur elle pendant 2 ans. J’écris au conditionnel car la justice ne s’est pas encore prononcée sur une mise en examen. Seule une plainte pour différents motifs est enregistrée à ce jour.
Comment faire pour ne plus être harcelé(e) ?
À l’aide de la méthode comportementale dont je vous parle plus haut, vous êtes aidée (cf. suivi personnalisé). Accompagné(e) pour corriger les schémas de pensées automatiques ou toxiques. Celles générées par ce traumatisme. En 6 à 8 semaines, vous êtes assuré(e) de retrouver la sérénité.
D’aucuns disent que c’est dans les vieux pots, ou les vieilles casseroles, que l’on fait les meilleures plats. C’est comme ça que je me suis souvenu d’un article. Je l’ai écrit il y a très longtemps. Il traite du harcèlement sous toutes ses formes. Je m’en suis souvenu parce que, récemment, une personne m’a consulté pour un problème concernant le harcèlement au travail.
Qu’il s’agisse de harcèlement moral, de harcèlement sexuel, de harcèlement institutionnel, il s’agit dans tous les cas d’une inter action possible entre au moins deux et/ou plusieurs personnes.
Le harcèlement est un vecteur de stress, de burn out, d’anxiété, d’angoisses, de crise d’angoisse et de crise de panique. Il ne peut exister que parce qu’il y a un bourreau qui trouve sa victime. Il s’agit d’inverser cette tendance toxique.
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