Au détour des troubles émotionnels que nous pouvons tous rencontrer, il est parfois difficile de faire la différence entre angoisse et anxiété. De façon ponctuelle ou pathologique. Or, il y a des différences de taille entre angoisse et anxiété.
Il est d’autant plus important d’être au fait de ces différences parce-que se poser la question de savoir comment quel est le meilleur remède à l’angoisse ne s’aborde pas de la même façon que celle relative au traitement de l’anxiété.
Quand elles ne sont pas prises en compte, ces différences modifient considérablement les paramètres. En l’espèce, je parle de prise en charge thérapeutique ou médicale.
Les risques de confusion entre angoisse et anxiété sont donc importants à plus forte raison quand le risque induit sont des erreurs de diagnostic, au même titre que les erreurs à ne surtout pas commettre quand on fait une crise d’angoisse ou que l’on souffre d’une angoisse le soir sans raison.
Du coup, je vous le confirme : malgré quelques différences entre angoisse et anxiété, différences relatives aux symptômes, il s’agit bien de la même chose mais qui s’organise et s’exprime de façon différente. Dès lors, nous sommes amenés à nous interroger sur comment guérir de l’anxiété.
Angoisse et anxiété : 1 différence qui fait 1 différence
L’angoisse est une grande inquiétude née du sentiment d’une menace imminente, mais, il est vrai, assez vague. Pour certains philosophes, l’angoisse est pour l’homme une expérience existentialiste.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on évoque souvent la question de l’angoisse existentielle. Cette angoisse permet alors de cerner la réalité du monde qui nous entoure, ainsi que notre propre réalité.
Elle est considérée comme un phénomène normal, lié à la condition humaine. In fine, l’anxiété relève du même cheminement que l’angoisse, à ceci près qu’elle s’installe dans la durée.
C’est la raison pour laquelle, dans le langage commun, l’anxiété est associée au stress. J’en veux pour preuve une récente consultation avec un patient qui souffre d’un tic ou d’un toc (trouble obsessionnel compulsif).
Cela signifie que cette personne fait quelque chose sans pouvoir le contrôler. Elle passe son temps à souffler par le nez ce qui finit par la déranger, elle comme ses proches et ses collègues de travail qui lui en font la remarque ce qui participe à cette question pénible qu’il se pose : anxiété au travail que faire ?
Au contraire de l’angoisse, l’anxiété est un état de tension physique ou psychique constant.
Les symptômes d’anxiété varient d’un individu à l’autre. Les symptômes de l’angoisse sont ponctuels et peuvent mettre plus ou moins de temps à disparaître.
Les symptômes de l’anxiété sont permanents pour ne pas écrire récurrents. L’anxiété « simple » concerne un domaine de la vie d’un individu. Dans certains cas, du fait de difficultés répétées dans certains domaines, cette anxiété peut évoluer vers une dépression.
Dès lors, tous les domaines de la vie sont affectés. On parle alors d’anxiété généralisée.
Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…
Relation de cause à effet entre angoisse et anxiété
A la faveur de notre premier entretien thérapeutique dans le cadre de la thérapie comportementale, nous identifions cela comme un symptôme de trouble anxieux.
C’est à dire un état de tension qui s’exprime par ce toc sachant que celui-ci n’existe que dans un cadre professionnel, et ce, de façon très surprenante.
Ce patient n’a de cesse de m’assurer qu’il aime son travail, ce dont je ne doute pas.
Cependant, le contexte et l’environnement de son emploi génèrent une anxiété au sens où cette personne éprouve le besoin de s’imposer, de s’affirmer, et de donner le meilleur d’elle même.
Sans doute est-ce par par peur de ne pas être à la hauteur au regard des responsabilités afférentes à son activité professionnelle qu’elle est tendue en permanence.
Pour que cette peur souterraine ne l’empêche pas d’être professionnellement opérationnelle, cette personne exhale sa tension par le nez. Ainsi, elle décompresse régulièrement.
Nous pouvons alors parler de symptôme d’anxiété au sens de la relation de cause à effet.
Ici, il existe un lien entre l’angoisse, peur de ne pas être à la hauteur, le stress induit en réaction, et l’anxiété.
Les 2 premiers cités sont le symptôme, la cause. L’anxiété est l’effet, la conséquence.
Pour étayer mon propos, imaginons que vous receviez une convocation d Greffe du Tribunal de votre ville ou région. L’idée d’être juré(e) à un procès vous angoisse prodigieusement. Vous avez peur et celle-ci va vous accompagner avant, pendant et après tout le déroulement de ce procès d’assises.
En effet, tout ce qu’il se passera avant et pendant, vous suivre ensuite pour une durée et des conséquences émotionnelles plus ou moins importantes pour vous. Ce sra alors de l’anxiété.
Qu’est-ce qui provoque l’angoisse ?
L’angoisse stimule les activités mentales. Elle favorise l’apprentissage de performances intellectuelles, et même physiques. Elle devient une maladie quand elle est vécue comme une souffrance. Dans ces cas-là, elle ralentit les capacités de contrôle.
L’angoisse exerce alors une influence négative sur la vie psychique comme sur l’ensemble des comportements de la personne intéressée, au point d’être responsable d’angoisse constante voire de névrose d’angoisse.
L’une comme l’autre nécessite une prise en charge thérapeutique adaptée et naturelle comme en cas de crises d’angoisses.
L’angoisse se définit comme un sentiment pénible d’alerte psychique et aussi de mobilisation somatique devant une menace indéfinie. Le plus souvent, une angoisse se déclenche sur la foi d’événements, d’états ou de situations similaires.
Cela peut être la foule, le trac, l’émotion, ou encore l’inquiétude. Par exemple, elle survient brusquement au milieu de la nuit, ou en pleine journée. Dans les cas les plus extrêmes, angoisse et anxiété sont responsables de crise de panique.
De manière générale, l’angoisse est le signe externe d’un traumatisme refoulé. L’intensité des traumatismes variant selon qu’il s’agit d’un événement récent, ou d’un événement ancien.
L’angoisse est un symptôme de l’anxiété
La plupart du temps, l’émergence d’un sentiment d’angoisse est donc un symptôme d’anxiété. A force de contrôler cet état de tension plus connu sous le nom du stress, la personne perd la maitrise de ses émotions.
Dès lors, le cerveau s’exprime en infligeant une crise d’angoisse. C’est la façon qu’à celui-ci vous avertir d’un danger. Partant, de la nécessité de le prendre en charge.
Si vous n’agissez pas en conséquence, ou si vous ne savez pas contrôler la crise d’angoisse, vous accumulez des symptômes qui vont avoir des conséquences.
Autant des conséquences émotionnelles que physiques, mais aussi des conséquences dans tout ou partie des domaines de votre vie. Si vous n’y prenez pas garde, si vous n’agissez pas pendant qu’il est encore temps, vous risquez d’être victime d’une anxiété généralisée.
Chemin faisant, l’un des symptômes d’angoisse qui mène à des symptômes d’anxiété, voire à des troubles anxio-dépressifs, est la fatigue. En effet, vous êtes épuisé(e) à force de tenter de prendre la maitrise d’un problème qui vous échappe. Et plus vous le ferez, pire ce sera.
Précisons maintenant ce qu’est l’anxiété.
L’anxiété est un trouble émotionnel qui se manifeste par un profond sentiment d’insécurité. Elle tire son origine du terme latin « anxietas« .
L’anxiété est ressentie dans les cas d’attente d’un événement particulier. Il peut s’agir d’une opération médicale, des résultats d’un examen, de la réponse d’un employeur éventuel, etc.
Être victime d’anxiété, c’est constamment, et pas nécessairement de façon consciente, imaginer sans savoir. Toujours à propos de l’anxiété, elle n’est pas toujours pathologique. Elle s’exprime aussi telle une émotion commune.
Comme la peur, la colère ou encore le bonheur, elle joue un rôle important associé à la survie. Elle est pathologique lorsque réapparaît de façon chronique, sans raison précise.
L’OMS (Organisation Mondiale de La Santé) la définit comme, je cite :
« Le sentiment d’un danger imminent indéterminé s’accompagnant d’un état de malaise, d’agitation, de désarroi, voire d’anéantissement« .
L’anxiété est provoquée par différents facteurs de stress, mais aussi par des facteurs environnementaux. Elle existe sous plusieurs formes, telles que celles énumérées ci-dessous.
Angoisse et anxiété : une différence liée à la chimie des émotions
Le corps, et plus particulièrement le cerveau, secrète des dizaines de substances chimiques qui font sa biologie.
Il en existe trois qui paramètrent la plupart de nos comportements affectifs, socioprofessionnels, mais aussi sentimentaux, sexuels, économiques, et autres.
Ces trois substances sont :
- Adrénaline
- Sérotonine
- Dopamine
L’adrénaline est une substance qui nous avertit du danger immédiat. Nous connaissons tous cette substance.
Pensez à vous quand vous traversez une rue sans faire attention.
Ensuite, imaginez, tout d’un coup, qu’un klaxon émet un bruit violent. Vous êtes violemment surpris(e) et agissez en conséquence. Du fait du danger perçu par vous à l’audition de cet avertisseur sonore, vous allez courir ou affronter le véhicule qui vous avertit de sa présence.
Vous pouvez aussi rester figé(e) sur place, comme sidéré(e) par la perception du danger imminent. La sérotonine vous permet de réagir, c’est à dire d’avoir un comportement qui vous protège d’un choc physique et psychique.
Dans certains cas, certaines personnes ne bénéficient pas d’une sécrétion en suffisance. Par exemple, les personnes souffrant de dépression grave. Le trop peu de sérotonine ainsi sécrétée ne leur permet pas toujours d’avoir une réaction de protection suffisante.
Il n’en demeure pas moins que la douleur perçue est, pour les uns ou les autres, plus ou moins vive, plus ou moins déniée. Afin que cette douleur soit gérable, et une fois le danger écarté, le cerveau sécrète de la dopamine. C’est la substance chimique de récompense.
C’est elle qui nous permet, à la suite d’un événement angoissant, heurtant, de progressivement nous sentir plus calme, plus apaisé(e). Voilà pour les grandes lignes à propos de l’angoisse. En ce qui concerne l’anxiété, ce n’est pas du tout la même chose.
Nous allons maintenant évoquer les différents modes d’expression de l’angoisse et de l’anxiété.
Les différents symptômes entre angoisse et anxiété
Angoisse et anxiété ont des symptômes assez semblables :
- Fortes transpirations
- Nausées
- Impression d’étouffer
- Fortes douleurs dans la poitrine
- Accélération du pouls
- Tachycardie
- Vertige
- Sensation de suffocation
- Forte migraine
- Bouche sèche
- Hyperventilation
- Déréalisation
- Dépersonnalisation
- Rougissements
- Douleurs intestinales
- Douleurs d’estomac
Dans un cas ou l’autre, ces symptômes physiques et psychiques sont le fruit de l’anticipation sur des événements malheureux. Ou alors, ils en sont la conséquence.
L’angoisse renvoie alors à un fait ponctuel, déstabilisant et fort parce que soudain. L’anxiété fait écho à un stress dont, progressivement, vous perdez le contrôle. L’anxiété est donc un état de tension nerveuse plus ou moins conséquent.
La difficulté repose sur le maintien de l’équilibre entre le stress lui-même et le trouble anxieux. En effet, je vous rappelle qu’il y a autant de risques, accessoirement mortels, à être trop stressé(e) qu’insuffisamment stressé(e).
Dernière petite précision, mais pas des moindres, il est fréquent qu’une personne ne sache pas pourquoi elle est angoissée ou anxieuse.
Angoisse et anxiété : les symptômes physiques
Toute angoisse s’accompagne de signes physiques importants. Les signes physiques sont plus importants au sujet d’une angoisse que pour l’anxiété. En effet, les personnes angoissées ont le plus souvent une déréalisation et une dépersonnalisation importante.
Si tel est votre cas, vous pouvez avoir l’impression de sortir de vous même. Les malaises physiques ressentis sont, pour la plupart, incontrôlables avec une sensation de mort imminente.
Contrairement à l’angoisse, l’anxiété est moins déstabilisante, mais un peu plus chronique. Elle consiste en un souci difficile à gérer. Une personne anxieuse a des signes psychologiques plus importants.
Vous ressentez plus d’inquiétude et de pessimisme qu’une personne angoissée. Mais vos activités quotidiennes ne sont pas bloquées pour autant. Le cours normal de votre vie continue. Généralement, les personnes anxieuses n’ont pas conscience d’être victimes de troubles anxieux.
En effet, les symptômes physiques de l’anxiété se manifestent de manière indirecte. L’anxiété ne devient paralysante que lorsqu’elle est généralisée. Il convient de préciser que l’angoisse peut être le résultat d’une forte anxiété. Dans ces cas, on parle de névrose d’angoisse.
In fine, l’anxiété est une émotion très « souterraine ». J’entends par là que quelqu’un peut souffrir d’anxiété sans s’en rendre compte ou, pour pour être plus précis, sans se sentir handicapé(e) par le stress correspondant.
Y a t’il une différence entre stress et anxiété ?
A mon sens, fondamentalement, il n’existe aucune différence entre stress et anxiété. Le stress induit une notion d’étouffement, de pression et donc d’oppression, s’exprimant, par exemple, par de la difficulté à respirer.
C’est d’ailleurs ce que nous indique la traduction littéral de ce mot qui provient du latin : stringere. Ce qui n’a bien évidemment aucun lien avec un article de lingerie.
Quoique l’on puisse vivre un stress quant à la fragilité de cette pièce de lingerie du fait de l’attache qui la tient :). J’écris çà, j’écris rien… ou un stress issu de ce que certaines personnes considèrent comme un inconfort du fait d’un tissu réduit à sa plus simple expression.
Stress et anxiété induisent donc une action d’oppression, physique ou psychique, dont la personne concernée essaie de se défaire.
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