La crise d’angoisse est un trouble anxieux qui touche de nombreuses personnes à travers le monde. Ainsi, d’après l’organisation mentale de la santé, une personne sur huit dans le monde est victime de ce problème.
Bien évidemment, ce type de trouble émotionnel exerce une influence significative sur la qualité de vie des individus qui en souffrent.
Dans cet article, nous allons explorer en profondeur la crise d’angoisse, en commençant par une définition claire de ce symptôme d’anxiété, en soulignant son importance d’une part, et comment la soigner de sorte à éviter des erreurs trés préjudiciables d’autre part.
En effet, la vie dans nos sociétés est de plus en plus stressante et cela ne va pas s’arrangeant les années passant. Toutes et tous, nous vivons des évènements pénibles et déstabilisants (éco-anxiété, Covid, guerre en Ukraine, inflation, conflit israélo-palestinien, etc.).
Ainsi, je constate que de nombreuses personnes affectées par des crises d’angoisse, ont du mal à savoir mettre un nom sur ce phénomène, ou à simplement comprendre ce qu’il implique et ce à tel point que beaucoup finissent par aller aux urgences parce-qu’elles paniquent.
Cet article a donc vocation à vous permettre de mieux identifier la crise d’angoisse et le fonctionnement de ses mécanismes, afin d’être plus à même d’y répondre de sorte à vous en débarrasser.
Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…
Crise d’angoisse : que faire ?
Quand une personne est victime d’une crise d’angoisse, a plus forte raison en cas de crise d’angoisse nocturne, elle a rarement le comportement adapté. par souci de vous conseiller au mieux, je vous présente ci-après les erreurs à ne pas commettre quand vous êtes victime d’une crise d’angoisse.
En effet, il est d’autant plus important de savoir quoi faire en cas de crise d’angoisse que celles-ci ne sont pas sans conséquences dans tout ou partie de la vie.
Il s’agit là de conséquences sociales, telles que l’isolement et le retrait des activités sociales, ce qui peut a – souvent – des effets dévastateurs. De même, au travail, les performances peuvent être gravement affectées, entraînant parfois une perte d’emploi.
8 erreurs à éviter
Comme je l’ai écrit plus haut, rares sont les personnes qui ont un comportement adapté en cas de crise, que ce soit d’angoisse ou de panique.
J’ai donc établi une liste, non exhaustive, des comportements à bannir si vous en êtres victime.
1ère erreur : ne pas en parler
Au contraire: parlez-en ! Dans un premier temps, ouvrez-vous de votre problème à votre entourage. Vous n’avez pas à avoir honte et vous n’avez à cacher la réalité de vos crises. Vos proches doivent savoir comment vous vous sentez. Alors, ne vous rajoutez pas le poids de la dissimulation.
Bien sûr, l’étape suivante est d’en parler à un professionnel. Votre conjoint, votre famille ou vos amis ne sont pas thérapeutes. Il est important qu’ils soient informés votre situation, mais vous avez besoin d’une personne qualifiée pour vous aider.
2è erreur : contrôler les crises ou les minorer
Dans ce domaine, il vous appartient d’agir pour aller mieux !
Espérez-vous encore qu’avec le temps les crises d’angoisse passent d’elles-mêmes ? Cela ne résout rien, et vous le savez. Pourquoi faire preuve d’un optimisme aussi déconcertant puisqu’il ne tient pas compte de votre réalité ?
Vous devez traiter ce trouble pour éviter qu’il ne s’installe durablement à plus forte raison sachant, à titre d’exemple, qu’il est probable que vous ayez toutes les peines du monde à calmer l’angoisse du matin.
3è erreur : vous soumettre ou obéir à la crise
Fondamentalement, vous n’avez aucune raison objective d’avoir peur ! Mais je conçois qu’il vous est difficile de prendre de la distance et, partant, de lâcher prise.
Lorsque vous ressentez de la peur, votre corps essaie de vous informer d’un danger. Mais dans le cas d’une crise d’angoisse sans raison apparente, votre voix intérieure a tort. Vous n’avez pas à avoir peur.
4è erreur : fuir
Fuir devant une crise c’est comme tenter d’échapper à un conflit. Tôt ou tard, il vous rattrape et les conséquences sont pires.
Il existe une méthode trés efficace pour traiter ponctuellement une crise d’angoisse
5è erreur : combattre les symptômes
Vous essayez de faire comme si de rien n’était ? Plutôt que de contrôler la crise, mieux vaut essayer de l’accepter.
Votre esprit veut nier vos symptômes et pense pouvoir les surmonter seul ? Vous continuez votre travail alors que votre cœur palpite et que vous n’arrivez plus à respirer ? C’est une erreur.
Faites une pause. Sortez prendre l’air si vous le pouvez. Reposez-vous et accordez à votre corps et à votre esprit un peu de temps pour se calmer. De telles crises ne durent jamais trés longtemps.
6è erreur : hyperventiler
Plus que d’hyperventiler, essayer de respirer moins vite.
Le mécanisme d’hyperventilation est plus fort que vous. C’est votre corps qui hyperventile pour vous permettre de faire face au danger.
Bien sûr, il ne sait pas que le danger n’est pas réel dans le cas de votre crise d’angoisse. En effet, le cerveau ne fait pas la différence entre l’imaginaire et la réalité.
Alors, faites un effort pour respirer plus lentement et ainsi ralentir votre rythme cardiaque.
7è erreur : éviter ce qui vous fait peur
L’évitement est un peu comme fuir. Alors, évitez d’éviter !
Vous pensez que vos crises d’angoisse sont corrélées à une nouvelle activité ou à une situation et vous avez donc décidé de les éviter ou d’y mettre un terme. Ne vaut-il pas mieux régler ce problème d’angoisse ? L’évitement n’est pas une solution.
8è erreur : ne compter que sur les calmants
Les médicaments de type antidépresseurs ou anxiolytiques ne savant pas régler la cause de votre problème. C’est un leurre !
Les anxiolytiques sont souvent prescrits en cas de crise d’angoisse, et ils sont en effet très efficaces car ils relaxent le patient et peuvent même l’endormir.
Peut-être aussi avez-vous votre propre technique pour vous calmer, comme une cigarette ou un verre d’alcool ?
Non seulement ces méthodes ne règlent pas la cause des crises d’angoisse mais seulement les symptômes, mais elles génèrent une accoutumance.
La nicotine augmente le rythme cardiaque, l’alcool peut aggraver la dépression. Tous deux sont fortement déconseillés car ils empirent la situation. Si les anxiolytiques peuvent vous aider sur le moment, ils doivent être accompagnés d’une thérapie pour régler la cause du problème.
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Ressources en ligne
- Association nationale pour la santé mentale (ANSM) : L’ANSM propose des informations sur les troubles anxieux, y compris les crises d’angoisse, ainsi que des ressources pour trouver de l’aide et du soutien : Site web de l’ANSM
- Psychologies.com : Ce site propose des articles, des témoignages et des conseils sur la gestion de l’anxiété et des crises d’angoisse : Psychologies.com.
- Info Suicide : Bien que centrée sur la prévention du suicide, cette organisation fournit un soutien en cas de crise d’angoisse et dirige les personnes vers des professionnels de la santé mentale : SOS Suicide
Lignes d’assistance téléphonique
- SOS Suicide : Ligne d’assistance téléphonique ouverte 24h/24 et 7j/7. Est offert un soutien pour les personnes en détresse psychologique, y compris celles en proie à des crises d’angoisse : 3114 (numéro non surtaxé) ou 3114.fr
- SOS Médecins : Si vous êtes en proie à une crise d’angoisse et que vous avez besoin d’une assistance médicale immédiate, vous pouvez contacter SOS Médecins au 36 24 ou SOS Médecins
Professionnels de la santé mentale
Consulter un professionnel de la santé mentale, tel qu’un psychologue ou un psychiatre, est crucial pour la gestion et le traitement des crises d’angoisse.
Ils peuvent vous aider à élaborer un plan de traitement personnalisé et vous enseigner des compétences de gestion de l’anxiété.
Ainsi, en cas de crise d’angoisse aiguë et de difficultés à la gérer, il est important de rechercher une aide médicale immédiate, en contactant un professionnel de la santé ou en se rendant à l’urgence d’un hôpital.
Pour autant, sur la foi de mon expérience, qui dit psychiatre dit médicaments. Qui dit psychologue, dit analyser son problème et son histoire de vie pour faire des liens.
Démarches toutes deux intéressantes mais elles prennent des années et ne règlent que 5 cas sur 17.