Bien qu’elle soit très rare et qu’elle puisse prêter à rire, la peur des bananes est bien réelle.
Simplement baptisée bananophobie, elle produit des réactions chez ceux qui en souffrent allant de la simple gêne à la crise de panique.
Cette phobie est encore mal comprise, mais elle se soigne très bien, comme toutes les phobies ce qui nous invite à nous poser la question de savoir comment soigner la phobie des bananes.
Pourquoi a-t-on peur des bananes ?
La peur des bananes est difficile à expliquer par rapport à certaines autres phobies.
Généralement, la phobie apparaît suite à un traumatisme suivant le même processus quand des gens ont la phobie du vent.
Le cerveau associe alors l’expérience traumatisante à une situation ou un objet, ce qui provoque une phobie.
Par exemple, après un accident de voiture, certains patients vont développer de l’anxiété et avoir peur de conduire.
S’ils ne sont pas correctement accompagnés, l’anxiété se transforme parfois en phobie.
Dans le cas de la banane, on imagine difficilement l’origine du traumatisme.
C’est sans doute pourquoi cette phobie reste rare.
Par ailleurs, la phobie peut aussi se développer à cause d’un trouble anxieux.
Les personnes qui souffrent d’anxiété généralisée ne parviennent pas à gérer leur stress et leurs angoisses.
Ils développent donc parfois des phobies.
Dans le cas d’une phobie générée par un trouble de l’anxiété, l’objet de la phobie est parfois très original.
La plupart des phobies se ressemblent parce qu’elles se fixent sur des objets inquiétants que nous rencontrons tous lors de notre éducation (chien, voiture, prise de parole, etc.).
Chez certaines personnes, un événement anodin pour les autres va les inquiéter et provoquer une phobie originale.
A priori, c’est le cas pour la bananophobie.
Les symptômes de la bananophobie
Les symptômes de la bananophobie varient en intensité selon les patients.
Ils peuvent aller de la simple inquiétude à la peur panique, en passant par un malaise durable.
Pour comprendre ces symptômes, on peut les comparer au vertige (peur des hauteurs).
Certaines personnes n’en souffrent pas du tout.
D’autres vont simplement ressentir une gêne face au vide quand les plus phobiques seront paralysés par la simple idée de se trouver en hauteur.
Le terme de bananophobie est donc parfois un peu exagéré.
Pour reprendre l’exemple de la peur du vide, on ne parle pas de phobie quand il s’agît d’un simple vertige qui n’empêche pas de vivre normalement sa vie.
Or, la bananophobie n’est que très rarement handicapante au quotidien.
Souvent, ceux qui en souffrent se contentent de détourner le regard devant une banane et de ne pas en consommer chez eux.
Dans certains cas plus rares, la phobie des bananes se transforme en peur panique et intense.
Tous les symptômes de la phobie sont alors présents: palpitations, sueurs, nausées, vertiges, peur panique, etc.
La chanteuse Louane aurait peur des bananes (bananophobie)
Cette phobie des bananes est extrêmement rare, mais le grand public la connaît pourtant assez bien.
En fait, au-delà du sujet amusant (en apparence) de cette phobie, c’est la chanteuse Louane qui l’a rendue célèbre.
Lors d’une émission de télévision, elle a perdu un pari.
Elle a dû manger une banane pour affronter sa phobie qu’elle avait déjà rendue publique.
Bien qu’elle ait réussi à aller au bout de son défi, la chanteuse a surpris le public à cause de sa réaction.
Sa peur des bananes était visiblement sincère et en manger une lui a provoqué des spasmes et des crises de larmes.
Ce qui en dit long sur les injonctions liées à la télévision, son besoin de spectacle et le manque de respect de soi.
Mais, passons…
Cette phobie qui semble surréaliste et amusante est devenue très concrète, beaucoup moins drôle et beaucoup plus célèbre.
A propos de Louane et de la phobie des bananes, vous pouvez regarder cette vidéo:
Louane parle de sa phobie des bananes
Comment vaincre la peur des bananes (bananophobie) ?
La bananophobie n’a pas de particularité évidente au premier abord.
Comme je l’écris plus haut, il est difficile de déterminer un traumatisme type qui peut en être à l’origine.
Vaincre la bananophobie nécessite donc un travail d’analyse et d’observation de la peur et de ses mécanismes.
La stratégie la plus efficace pour y parvenir consiste à suivre une thérapie comportementale.
Ainsi, un comportementaliste aide ses patients à neutraliser rapidement les symptômes de la phobie et, par la suite, à analyser et comprendre les origines de leurs peurs et des pensées irrationnelles qui l’alimentent.
La spécificité de la thérapie comportementale est d’abord de travailler sur les symptômes puis à travailler sur l’identification des origines de la phobie.
C’est beaucoup plus rapide et efficace qu’une thérapie classique.
En effet, vous ne perdez pas des années à faire des liens supposés entre votre peur des bananes et votre histoire de vie.
Vous « attaquez » tout de suite le vrai problème pour, trés rapidement, retrouver une vie normale.
Il en va de même pour le traitement des phobies comme la peur des fruits.
La peur des fruits : une phobie plus fréquente
La carpophobie – autre nom de la peur des fruits et légumes – est une phobie très rare, mais plus fréquente que la peur des bananes.
Elle se traduit par un sentiment de malaise allant parfois jusqu’à la panique dès que l’on voit un fruit.
Généralement, c’est le contact physique avec les fruits et les légumes qui est insupportable.
Mais les patients durement atteints n’ont besoin que de voir un fruit ou un légume pour imaginer ce contact et paniquer.
Comme la peur des bananes, la peur des fruits et des légumes ne correspond pas à un traumatisme type suffisamment fréquent pour être catégorisée.
Généralement, les patients qui en souffrent ont vécu des situations difficiles dans l’enfance que leur cerveau a associé à la nourriture, plus précisément aux fruits et aux légumes.
Cette phobie peut avoir de graves conséquences sur la qualité de l’alimentation et la santé de l’organisme à long terme.
Elle se soigne très bien grâce à la thérapie comportementale systémique de Palo Alto.
Si vous en souffrez, ne perdez plus de temps et contactez un(e) thérapeute comportemental(e).
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