La peur en voiture est un problème dont j’ai eu la chance de ne jamais souffrir. Il m’est bien arrivé de me sentir légèrement angoissé à ce propos mais cette angoisse diffuse ne durait jamais.
A tout le moins, je ne l’ai jamais conçue comme un handicap qui me rende incapable de prendre le volant ou de me laisser conduire voire de monter sur ma moto.
Par contre, j’ai été très étonné – les premiers temps de mes consultations thérapeutiques – de constater le nombre croissant de personnes victimes de peur en voiture. Beaucoup de personnes qui me contactent à propos de leur angoisse en voiture sont toutes confrontées aux mêmes symptômes.
Ceci étant écrit, il convient de vous informer, ou de vous rappeler, que la peur en voiture est une phobie. Comme toutes les peurs. Et que cette phobie porte un nom:
Amaxophobie
Cette phobie désigne tout autant la peur en voiture en tant que conducteur ou passager, et aussi la phobie de l’autoroute aggravée par le syndrome de la camionnette blanche (vous comprendrez de quoi je parle en lisant le chapitre correspondant).
Et je vous parlerais aussi du désintérêt total des stages de conduite pour vaincre la peur de conduire.
Peur en voiture: Une angoisse commune au conducteur et au passager
Qu’elles conduisent ou soient à la place du passager, la peur en voiture repose sur des symptômes bien plus compliqués qu’il n’y paraît. Conduire, ou être conduit, signifie non seulement se déplacer d’un point à un autre mais aussi s’investir dans ce déplacement. Cela signifie qu’aucun déplacement n’est insignifiant.
Chaque déplacement, en voiture, en, train, en avion, induit un changement. Même provisoire. Lequel indique à la personne concernée de s’adapter au changement.
Il apparaît donc que la peur en avion, la peur en train, la peur en bateau, la peur à deux roues, relèvent d’une même problématique et d’un même mécanisme émotionnel, tout comme la peur en voiture.
Les objectifs à satisfaire, dans un contexte social, économique ou professionnel, sont une cause de la peur en voiture. Laquelle se meut en angoisse en voiture à compter du moment ou confiance en soi et résistance au changement se télescopent.
Cet article a donc pour vocation de vous expliquer ces mécanismes et vous donner des solutions pour traiter la phobie de conduire ou la peur en voiture.
Symptômes de la peur en voiture
J’ai souvenir d’un monsieur d’une cinquantaine d’années. Son profil : un homme très calme, très raisonné. Récemment, il a subi un triple pontage coronarien. Ce problème médical l’a invité à avoir une hygiène de vie encore plus saine que celle qu’il avait avant cette intervention chirurgicale. Il ne fume plus depuis des années. Cadre supérieur, il conduit depuis des années du fait de ses activités commerciales. Il encadre des commerciaux sur l’ensemble du territoire français.
Depuis quelque temps, il se rend compte avoir développé une phobie de la conduite. Cette peur de conduire s’appelle l’amaxophobie. Il se trouve alors dans l’incapacité à conduire sur des voies rapides. Il n’arrive que difficilement à conduire en ville mais il fait tout pour éviter tous les grands axes routiers car il a peur de conduire sur l’autoroute, et même sur les routes départementales et nationales. Il me précise d’ailleurs essayer d’éviter de rouler sur le périphérique parisien. Il préfère aller de ville en ville.
Cela accroît considérablement ses temps de déplacements. Mais c’est le seul comportement d’évitement qu’il trouve pour éviter sa peur en voiture. Il me consulte car cela commence à lui poser de plus en plus de problèmes dans sa vie et ce tant sur le plan personnel que professionnel.

Peur de conduire: Symptômes comportementaux
- Peur projective à la seule idée de conduire
- Recule au maximum le moment où il va être contraint de conduire
- Réfléchit beaucoup à toutes les voies de circulation qu’il souhaite éviter par peur
- Est pré occupé en permanence par son problème d’angoisse en voiture
- Passe beaucoup de temps à chercher des solutions sans y parvenir
- Dépense beaucoup d’énergie pour s’éviter toute situation qui l’oblige à se déplacer en voiture
Peur en voiture: Symptômes physiques
- Transpiration
- Mains moites
- Douleurs abdominales
- Accélération du rythme cardiaque
- Conduite parfois dangereuse (hyper tendu)
- Tensions et raideurs musculaires
- Douleurs musculaires
- Angoisses diffuses
- Peurs projectives
- Anxiété
Peur en voiture: Un florilège de tentatives de solutions
Il est particulièrement fréquent que ces problèmes de peur en voiture se déplacent vers d’autres sujets comme les transports en commun par exemple. Dans une société industrielle comme la nôtre, les distances sont de plus en plus longues et ce tant en termes de distance que de temps passé. Nous sommes contraints de nous déplacer dans un véhicule dénommé véhicule terrestre à moteur.
Faire sans, c’est s’exposer à des situations d’inconfort parfois importantes ou à des pertes d’énergie et de temps tout aussi conséquentes. Quand ce n’est pas s’exposer aussi à des situations de conflits avec des proches ou des collaboratrices ou collaborateurs.
Par exemple, pour éviter ce type de désagrément, mon patient dont je vous ai dressé le portrait précédemment essaye de déléguer certains déplacements à d’autres collaborateurs. Il apprécie d’être conduit par une tierce personne. En bref, il a trouvé des parades, des solutions à son amaxophobie mais qui restent provisoires et ne fonctionnent pas toujours.
Malheureusement pour lui, ces personnes ne sont pas toujours disponibles ou n’ont pas toujours envie de conduire. Ce type de situation l’oblige soit à surseoir à son déplacement, soit à trouver une solution différente. Parfois, il se retrouve obligé de prendre le volant et doit donc affronter sa peur en voiture.
Ce patient reconnait qu’à l’encontre de sa vision des choses, il lui arrivé de manipuler certaines personnes pour éviter sa peur en voiture. Il s’en veut beaucoup mais ne peut pas faire autrement. Alors qu’il est un adulte responsable, honnête et scrupuleux. Il est très triste d’en arriver à ce qu’il vit comme des extrémités. En colère après lui, il se désole d’être incapable (dixit) d’affronter sa peur en voiture. Au point d’ailleurs de ne pouvoir conduire ses petits enfants, même sur de courtes distances.
A force d’explorer son problème de phobie de conduire, nous en arrivons à découvrir des choses particulièrement intéressantes. Tant à propos de ce qui peut soutenir sa peur en voiture, que sa peur de conduire.
Peur en voiture: Les causes de la phobie de la conduite
L’amaxophobie et toutes les peurs liées à la conduite sont très majoritairement liées à un événement traumatisant. Beaucoup de rescapés de graves accidents de la route ont ensuite très peur de monter dans une voiture.
C’est aussi le cas chez ceux qui perdent un proche dans un accident de la route. En cela, l’amaxophobie se nourrit souvent de troubles anxieux, notamment le syndrome du stress post-traumatique.
Parfois, l’amaxophobie apparaît chez des patients n’ayant jamais eu d’accident grave ou perdu un proche en voiture. La phobie naît alors souvent grâce à l’existence d’un trouble de l’anxiété généralisé.
Les patients qui en souffrent ont de fortes probabilités de développer des phobies variées au cours de leur vie. Une mauvaise expérience anodine sur la route peut suffire au développement de la peur irrationnelle.
Les troubles anxieux et les phobies qui les accompagnent se développent généralement chez les personnes ayant des dispositions génétiques et évoluant dans un environnement anxiogène.
Fondamentalement, s’agissant d’une association de la génétique aux comportements, je me permets d’émettre de fortes réserves. Pour autant, en matière d’héritage comportemental et, partant, d’éducation, des parents anxieux transmettent leurs prédispositions à leur enfant.
Ils l’éduquent alors dans un environnement rempli de peurs et d’inquiétudes.
Ainsi, je me rappelle de cette patiente terrorisée à propos des transports publics. Sa mère n’avait eu de cesse de lui répéter des années durant que les chauffeurs de bus, je cite: « …sont tous des violeurs ».
Quand vous conduisez, il est convenu que vous devez agir de façon responsable. Cela signifie que vous êtes responsable de votre conduite au sens où vous respectez le Code de la Route. Comme au sens où vous faites attention aux autres, gens et véhicules, dans un rayon de 360°.
Si vous êtes victime de peur en voiture ou de peur au volant, et donc d’une certaine angoisse ou anxiété à l’idée de la responsabilité qui est la vôtre à chaque fois que vous prenez une décision, et à plus forte raison quand la vie des autres est en jeu, il est compréhensible que vous ayez peur à l’idée de conduire.
La peur de faire une crise de panique ou une crise d’angoisse en voiture relève du même type de problème.
Pour preuve, il suffit d’observer les réactions parfois très violentes qu’ont certains conducteurs au moindre petit accrochage ou à la moindre faute de conduite de l’autre. Car, souvenons-nous: ce n’est jamais de sa faute à soi, c’est toujours de la faute de l’autre!
La peur d’être agressé et tenu pour responsable d’un tel événement a de quoi angoisser préventivement quiconque a peur de conduire. De fait, être responsable d’un accident, même mineur, nécessite que l’on se doit de rendre des comptes. Que l’on soit comptable de l’événement. Ce qui majore d’autant toute peur de conduire.

La peur de l’accident de voiture
Il est vain d’essayer de rassurer une personne qui a peur en voiture. Par définition, un accident peut arriver à tout le monde. Ce n’est pas grave. Du moins, pas obligatoirement. Beaucoup de ces mêmes personnes n’assument pas une telle responsabilité, elles l’envisagent beaucoup trop douloureusement.
En ce qui concerne ce monsieur qui vient me consulter, il semble qu’un récent malaise au volant ait achevé d’inscrire sa peur de conduire en lui de façon violente et soit la source de ce stress en voiture. Il craint d’avoir un malaise plus grave. Il se retrouve à peu près dans la même situation qu’un individu qui aurait peur de conduire après un accident.
Par conséquent, cette crainte d’être responsable de blesser ou tuer un ou plusieurs automobilistes ou piétons devient prédominante. De même sa peur ne fait que s’accroître lorsqu’il imagine une situation lors de laquelle il serait blessé ou tué. Il pense aux conséquences pour sa famille.
Il a donc toutes les raisons d’avoir peur en voiture. Sa peur de conduire repose sur son désir d’agir de façon responsable. Tant vis-à-vis de lui même que des autres mais aussi des membres de sa famille.
En réagissant de la sorte, en ne pouvant conduire que fort peu, voire pas du tout, il met malgré tout les autres en danger. Ce monsieur fait l’objet d’une double contrainte. Coincé de toutes parts, il ne voit bien évidemment pas comment trouver une solution à sa peur de conduire.
Peur d’avoir un accident de la route: Est-ce normal?
La peur d’avoir un accident de la route est normale et parfaitement saine. C’est elle qui vous pousse à ne pas rouler trop vite, à ne pas regarder votre téléphone et à toujours conduire sobre.
Elle vous permet de prendre soin de vous et des autres. À l’inverse, l’excès de confiance dont beaucoup d’automobilistes font preuve peut être mortel.
En revanche, la peur devient anormale quand elle vous empêche de conduire. Si vous êtes mal à l’aise au volant, mais que le malaise ne disparaît pas avec l’habitude, voire qu’il empire, alors vous développez peut-être une amaxophobie.
Dans ce cas-là, il ne faut pas laisser traîner les choses et consulter un professionnel.
La peur en voiture en tant que passager
Chez certaines personnes, la peur de la voiture se manifeste davantage quand ils sont passagers. Cela s’explique par l’absence totale de contrôle sur la situation, une source d’angoisse typique pour les personnes anxieuses.
La médecine considère toujours cela comme de l’amaxophobie et les meilleures solutions sont les mêmes que pour la peur de conduire. Si la peur de la voiture se manifeste même chez des gens qui n’ont jamais conduit, on ne parle pas non plus d’une autre forme de phobie.
Le traitement de l’amaxophobie reste donc le même dans tous les cas.
Être conduit par d’autres que soi, et à plus forte raison quand l’on est soi même victime de la peur de conduire, nécessite un niveau de confiance en soi comme en l’autre particulièrement important. Or, comment voulez-vous faire confiance à quelqu’un qui vous conduit alors que vous avez peur en voiture? Sacré dilemme!
Les personnes qui ont peur ou ressentent de l’angoisse en voiture en tant que passagers ont toutes les raisons d’avoir peur. Surtout quand on sait qu’elles sont affectées des mêmes maux que ceux évoqués dans le chapitre précédent.
Cette peur d’être conduit a un lien avec l’angoisse de mort laquelle se traduit par une phobie de conduire, de la voiture et plus largement des transports.
Les symptômes de la peur de se trouver dans une voiture conduite par une tierce personne sont en bien des points identiques à la peur de conduire. Même si ces symptômes s’organisent ou s’expriment de façons parfois différentes, ils relèvent dans tous les cas de la peur de ne pas être parfait.
La peur de subir quelque chose dont on n’est pas responsable. Donc de la peur d’être une victime. Ou de la peur du contraire. Être responsable directement d’un accident. Dès lors, d’être un bourreau.
La peur d’avoir peur
Dans tous les cas, la peur de la perte de maîtrise de soi constitue un facteur aggravant de la peur en voiture. Et, une fois n’est pas coutume, nul n’est besoin de tenter de se sécuriser ou d’objectiver. Les personnes concernées sont confrontées à un double blocage.
Si elles conduisent et que les choses se passent mal, elles doivent assumer. Alors, elles essaient de ne pas conduire ou se forcent à conduire. Ainsi, elles deviennent parfois dangereuses pour elles-mêmes comme pour les autres.
Si elles ne conduisent pas, elles se ferment la porte de la satisfaction de leurs objectifs. Ou, à tout le moins, en rendent la réalisation plus difficile voire douloureuse. Elles subissent d’autant plus un conflit intra psychique qu’elles sont victimes de culpabilité.
Dans les deux cas, ces personnes aspirent à être parfaites et responsables mais malgré leurs multiples tentatives, elles n’y arrivent pas. Alors, comment agir en pareille situation?
Peur de conduire?
Bénéficiez d’1 solution efficace dans + de 95% des cas
Que faire contre la peur en voiture?
Une certaine logique veut qu’en cas d’angoisses ou crise d’angoisse, cela a ou non, un lien avec la phobie des transports. En pareille situation, le premier réflexe consiste à prendre des médicaments, le plus souvent des anxiolytiques, ou à essayer de se raisonner pour traiter ce problème de peur en voiture.
Si vous me connaissez et lisez certains des articles de ce blog, vous avez compris que je ne suis favorable ni à l’un, ni à l’autre. Tout simplement parce que cela n’apporte aucune solution pérenne à votre problème de peur en voiture. Au mieux, cela vous permet d’apaiser vos symptômes d’angoisses. Mais, en aucun cas, cela ne résout votre problème de fond.
Pour commencer à traiter votre problème d’angoisse de conduire ou de peur en voiture, il est important de contextualiser le problème. C’est à dire d’en délimiter et d’en préciser tous les modes de fonctionnement. Je vous invite donc à répondre aux questions suivantes:
- En quoi est-ce un problème?
- Que faites vous quand vous y êtes confronté?
- Que craignez-vous de pire si vous ne trouvez pas la solution à votre angoisse?
- Quelle est la plus petite et la toute première chose qui, si elle existe, peut vous permettre de commencer à avoir moins peur,
à ne plus souffrir de cette amaxophobie?
Et n’oubliez pas :
« La solution est dans le problème«
Gregory Bateson
Amaxophobie: Pourquoi a-t-on peur en voiture?
Pour vous débarrasser d’une phobie, que ce soit l’amaxophobie ou une autre, vous devez toujours commencer par comprendre le mécanisme de la phobie. Cette dernière peut varier, mais on la classe généralement en deux catégories bien distinctes:
- La phobie traumatique
- La phobies acquise
Certaines études récentes suggèrent que la génétique pourrait jouer un rôle dans la phobie. Mais ce rôle n’est pas suffisamment important pour qu’on le considère comme une catégorie de phobie à part.
Généralement, l’amaxophobie apparaît après un traumatisme, comme la plupart des phobies. Dans le cas de la peur de la conduite, l’accident de la route est évidemment le traumatisme le plus fréquent.
Les patients qui ont vécu un accident grave, qui en ressortent avec des séquelles ou qui ont perdu un proche dans un accident de la route, développent souvent des phobies de la route. Les phobies acquises, de leur côté, n’apparaissent pas après un événement grave et traumatique.
Chez les personnes souffrant d’anxiété, l’angoisse généralisée se cristallise autour de certains éléments et produit des phobies. Cette anxiété généralisée apparaît dès l’adolescence chez ceux qui ont grandi dans des milieux anxiogènes, notamment avec des parents anxieux.
Ils sont alors plus susceptibles de développer de nombreuses phobies.
Amaxophobie: Est-ce grave?
Les patients qui souffrent d’amaxophobie et de phobies en général ont souvent du mal à réaliser l’ampleur de leurs difficultés. Généralement, ils vivent avec leur phobie et toutes les difficultés qu’elles posent sans savoir que des solutions existent.
Surtout, ces patients ont même parfois du mal à considérer leur peur et leur inquiétude comme une phobie. Ils l’acceptent comme un simple inconfort malgré le handicap. Tout en en concevant de la honte et de la culpabilité.
Pourtant, c’est bien quand la peur devient handicapante que l’on parle de phobie et qu’on doit alors demander de l’aide à un comportementaliste. Dans le cas de l’amaxophobie, celle-ci devient handicapante quand elle n’est plus un simple inconfort ou un stress inévitable quand on prend le volant.
Les personnes souffrant de phobie sont parfois incapables de monter en voiture sans souffrir d’une attaque de panique. Les autres multiplient les stratégies d’évitement.
D’ailleurs, pour déterminer si vous avez besoin d’aide pour vaincre votre phobie, vous devez regarder au-delà de vos stratégies d’évitement. Certains amaxophobes se débrouillent pour ne jamais conduire et développent ces stratégies d’évitement.
Ainsi, elles parviennent à se convaincre qu’elles n’ont pas besoin de vaincre leur peur. Ce qui relève d’une forme de résistance au changement. Pourtant, accepter de changer, au-delà du fait que c’est une façon d’évoluer, permet de gagner beaucoup en autonomie.
Ce qu me fait penser à l’adoption de comportements adultes et responsables. En effet, se débarrasser de l’amaxophobie est de votre responsabilité. Ce qui signifie que changer est une réponse habilité (responsabilité).
Mais, du coup, cela relève d’un choix.
En effet, quand un problème n’a pas atteint son paroxysme en termes de conséquences handicapantes, pourquoi changer? Comme me disait un jour un patient qui avait failli mourir à cause de son problème et avait négligé de le traiter, je cite:
« Je croyais qu’on pouvait vivre avec le mal ».

Peur en voiture: Les symptômes de l’amaxophobie
Cette peur de conduire a été classée parmi les phobies parce que tous ses symptômes correspondent aux manifestations d’une phobie classique. Ainsi, on retrouve des symptômes physiques et psychologiques.
Il n’est pas nécessaire de ressentir tous les symptômes pour poser le diagnostic de la phobie. Il faut seulement en ressentir quelques-uns à chaque fois que vous êtes confronté(e) à l’objet de la phobie et pendant plus de six mois consécutifs.
Les principaux symptômes de l’amaxophobie sont:
- Angoisse paralysante
- Transpiration
- Tremblements
- Vertiges
- Nausées
- Peur panique
- Réactions violentes
Tous les patients phobiques ne se ressemblent pas. Une phobie peut également évoluer avec le temps. L’objet de la peur peut changer ou se déplacer légèrement. Ce genre de trouble évolue parfois négativement jusqu’à ce que la simple pensée de l’objet de la peur suffise à provoquer une crise de phobie.
Dans le cas de l’amaxophobie, le simple fait de s’imaginer doubler un camion sur l’autoroute peut induire une crise de panique.
Amaxophobie: Comment ne pas paniquer en voiture?
Certaines personnes manquent de confiance au volant et préfèrent ne pas conduire. À terme, elles risquent de développer une véritable amaxophobie si elles ne font pas l’effort de traiter leurs peurs.
Par ailleurs, on ne doit pas confondre le manque de confiance au volant et l’amaxophobie. Un simple manque de confiance peut se vaincre seul(e) sans l’aide d’un professionnel. Pour cela, vous devez commencer par observer et lister clairement ce qui vous fait peur dans la conduite automobile.
Classez ensuite chaque situation de la plus effrayante à la moins difficile. Enfin, essayez d’imaginer les conséquences les pires que vous craignez une fois confronté(e) à la situation la plus effrayante que vous avez identifié.
Procédez ainsi de façon décroissante. Je parle de cette technique à propos de l’anxiété d’anticipation. Seulement après avoir remarqué une baisse significative de vos symptômes de peur, passez à la technique suivante.
Si on se réfère au plus rationnel des comportements, d’aucuns vous diront que pour gagner en confiance en vous, vous devez commencer par vous confronter à des situations qui vous simplifient la conduite.
Funeste erreur!
Un nombre important de professionnels de la thérapie vont, sans aucun doute, vous conseiller d’éviter les heures de pointe et de conduire de préférence sur des parcours que vous connaissez. Voire, repérer votre route en voiture, à pied et à l’avance, pour en connaître les risques et les subtilités. Pas bête! Mais, vous en conviendrez, c’est une façon de contrôler votre phobie.
Une sorte d’évitement par la tentative de vous convaincre qu’objectivement, il n’y a pas ou plus de problème. Il existe une technique bien plus profitable. Elle repose sur l’écologie de votre comportement.
C’est à dire en faire le minimum pour obtenir le maximum. Je développe cette technique dans mon programme comportemental. Elle est trés contre-intuitive mais fonctionne dans plus de 95% des cas.
Elle vous amène à reprendre naturellement le volant sans vous obliger à vous confronter à la réalité. En effet, vous prenez un risque considérable en essayant de maitriser votre peur.
Celui de ne pas y arriver pour, in fine, vous bloquer pour longtemps avec comme conséquence de ne pas pouvoir reprendre le volant avant un sacré moment.
Un peu comme cette technique qui consiste à conduire avec, à ses côtés, un(e) passager(e) attentif et calme qui vous conseille pendant que vous êtes au volant. Dans la réalité, serez-vous toujours accompagné(e) d’un(e) passager(ère)?
Je ne crois pas…
Amaxophobie: Comment en guérir?
L’amaxophobie correspond à la peur panique de conduire ou d’être passager. Ses formes extrêmes ne se limitent pas à la voiture, mais à presque tous les véhicules roulants.
Ainsi, un patient souffrant d’amaxophobie est parfois incapable de prendre le bus sans souffrir d’attaques de panique.
Heureusement, comme toutes les phobies, l’amaxophobie se soigne rapidement.
Vaincre l’amaxophobie: La thérapie comportementale
Si vos difficultés sont trop importantes, on ne parle plus d’un simple manque de confiance en soi, mais d’une véritable phobie de la route (amaxophobie). Dans ce cas-là, la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto est la meilleure solution disponible.
C’est celle là même que j’évoque dans la fin du chapitre précédent. Un comportementaliste vous accompagne pour vaincre vos phobies en quelques semaines seulement.
La thérapie comportementale repose sur deux piliers essentiels:
- Une démarche cognitive
- Une démarche comportementale
Les outils cognitifs vous apprennent à observer, analyser et comprendre vos peurs et les pensées irrationnelles qui les nourrissent. Ainsi, vous apprenez à mieux comprendre puis à maîtriser les angoisses à l’origine de la phobie.
Avoir pleinement conscience de l’origine d’une peur ne fait pas disparaître la peur, mais cela permet de mieux maîtriser ses conséquences. Ensuite, les outils comportementaux vous placent mentalement et progressivement dans les situations qui vous inquiètent le plus.
Cette étape se fait à votre rythme pour vous permettre de vaincre vos peurs. Le thérapeute comportementaliste l’organise pour que tout ce que vous avez appris sur votre phobie lors des démarches cognitives vous soit utile.
Peur en voiture: La peur de conduire
La peur de conduire s’appelle l’amaxophobie. Ce mot vient de l’unification de deux mots grecs. Amaxas, le chariot (qui donne notamment le mot « coche » en vieux français, qui signifie également « voiture » en espagnol) et Phobos, la peur.
L’amaxophobie est donc la peur de la conduite plutôt que la peur de la voiture. Aujourd’hui, l’amaxophobie est très largement associée à la voiture puisqu’il s’agît du moyen de transport personnel le plus répandu.
Néanmoins, elle peut s’appliquer aux deux-roues et parfois à certains transports en commun. De même, la peur panique de ces autres moyens de transport n’implique pas toujours la peur de la voiture.

Chez certains patients atteints d’amaxophobie, la peur s’étend sur plusieurs objets. Chez d’autres, elle est restreinte à quelques situations particulières.
Par exemple, certains patients phobiques vont seulement avoir peur de l’autoroute alors que la conduite en ville est supportable. D’autres seront terrorisés uniquement par les camions.
À l’inverse, il est très rare qu’un amaxophobe ne craigne que la conduite en ville et pas sur l’autoroute.
Peur de conduire: Comment ne plus avoir peur au volant?
Nous sommes des millions à conduire de par le monde. Or, beaucoup de personnes souffrent d’angoisse sur la route. Que ce soit une voiture, une moto, un tracteur, un minibus, bref, n’importe quel véhicule terrestre à moteur. Ce qui semble banal dans une société industrielle comme la nôtre revêt un caractère très angoissant. Bien malgré eux, des milliers de gens, non contents d’avoir peur au volant deviennent, du fait de leur angoisse sur la route, des dangers publics potentiels.
Pour des raisons qui relèvent de motifs familiaux, économiques ou encore professionnels, ces mêmes personnes ont besoin de se déplacer. Leur peur au volant repose sur les mêmes composantes que la peur en avion.
Pour autant, ces personnes ne souffrent pas de phobie des transports. Il sont plus simplement angoissés de la responsabilité qu’ils prennent en conduisant d’une part et sont victimes d’angoisse donc de peurs projectives quant aux conséquences de leur conduite (si celle-ci s’avère dangereuse ou inadaptée à la circulation routière).
Et, comme à l’accoutumée, les gens qui souffrent d’angoisse au volant, ou d’angoisse sur la route, provoquent malheureusement ce qu’ils cherchent à éviter…
Les symptômes de la peur de conduire
- Angoisses préalables à l’idée de conduire
- Pensées évitantes
- Transpiration
- Mains moites
- Idées noires
- Accélération du rythme cardiaque
- Tension émotionnelle conséquente
- Irritabilité
- Instabilité émotionnelle
- Maux d’estomac
- Boule d’angoisse
- Boule au ventre
Des comportements inappropriés
La première des choses que fait une personne qui souffre d’angoisse sur la route est de s’inquiéter à l’idée de monter dans sa voiture. Puis, de s’imaginer conduire. Et s’imaginer avoir peur en voiture. Ce qui, bien sur, va l’inviter à réagir pour se protéger. Cette personne va donc imaginer tous les stratagèmes possibles pour éviter ce moment tant redouté.
C’est que l’on appelle une pensée évitante. Vous cherchez à tous prix à vous éviter l’angoisse sur la route. Il s’agit de trouver tout un tas de raisons pour ne pas avoir à se déplacer en voiture. En pareil cas, les intéressés sont capables d’une créativité qui n’a d’égale que leur peur.
Ensuite, la technique d’évitement de l’angoisse sur la route consiste à retarder le moment même du départ. Il y a toujours une bonne raison pour surseoir. Mis devant le fait accompli, ou la nécessité de partir, certains détails restent souvent à régler.
L’objectif consiste à éviter le problème pour se sécuriser. Et traiter l’angoisse sur la route de façon moins exposée. Après bien des hésitations et des résistances, vient le moment du départ. Et c’est là que l’angoisse sur la route prend toute sa place.
Une anticipation constante
La personne se sent très nerveuse. Regarde partout, tout autour d’elle. Commence à ressentir l’éventualité d’une crise d’angoisse. Elle imagine tous les risques afférents à la conduite automobile.
La circulation, les scooters, les motos, les bicyclettes, les piétons et… elle même.
Les débuts de la conduite sont tout sauf détendus. La relation à la voiture est empreinte de stress, de gestes saccadés et mal assurés. Ais-je bien pensé à tout? Vais-je avoir une grosse angoisse sur la route? Y a t’il beaucoup de voitures? Va t’il y avoir beaucoup de circulation? Vais-je arriver à bon port? Ne va t’il pas y avoir d’embouteillages?
Autant de questions, suivies par un tas d’autres? Lesquelles pourraient participer, du fait des réponses recherchées, à sécuriser la personne en difficulté. Mais cela participe au contraire. Autant de questions qui alimentent l’angoisse sur la route.
La ceinture est attachée. Le clignotant fonctionnement. La personne s’accroche au volant comme un naufragé à sa bouée. La voiture n’aborde pas une seule ligne droite de façon naturelle. Comme si le conducteur craignait que le volant échappe à son contrôle. J’ai encore récemment constaté cela. Une vraie conduite dangereuse.
Je sais que c’est déplaisant. Et culpabilisant. Mon objectif n’est pas de vous culpabiliser. Mon objectif est de vous aider.
De vives réactions
Le freinage est souvent anticipé. L’embrayage est mis à rude épreuve. Les manœuvres sont aléatoires. Incertaines. La personne qui souffre d’angoisse sur la route a d’autant plus une conduite hasardeuse et dangereuse qu’elle craint les obstacles en permanence. Elle ne les anticipe pas. Involontairement, elle en provoque certains.
Je sais qu’en écrivant çà, j’en énerve certains d’entre vous. Depuis l’âge de 14 ans, je conduis des deux-roues. Des conducteurs ou conductrices comme ceux dont je parle, j’en ai croisé beaucoup. Et, parfois, à mon détriment.
La respiration est difficile. La personne a une boule au ventre. Son sentiment d’insécurité patent semble comme déteindre sur les autres automobilistes. Ces mêmes conducteurs qui, tel un bourreau pour sa victime, ressentent rapidement le désappointement du conducteur en difficulté. Alors, il se passe quelque chose de fort intéressant. D’immuable. Les autres conducteurs ont tôt fait de klaxonner, voire injurier la personne qui souffre d’angoisses au volant.
Des réactions inversement proportionnelles à l’effet désiré
Et ce qui doit arriver… arrive. L’angoissé de service conduit de façon encore plus heurtée. Inconsciemment, il ou commet toutes les erreurs de conduite possible. Au point, parfois, de participer à l’accident qu’il ou elle redoute tant. C’est tout le paradoxe de l’angoisse sur la route. Produire ce que l’on cherche à éviter.
Chaque élément de la voiture, chaque geste qui devrait être accompli de façon naturelle, accélérer, freiner, utiliser les clignotants, régler le chauffage ou la climatisation est interprété comme tous un tas de signes incompréhensibles, comme un langage mathématique à plusieurs inconnus. Plus rien ne se coordonne. Tout échappe au conducteur ce qui participe à alimenter son angoisse sur la route.
Comment ne plus souffrir de la peur au volant?
Chaque geste ou comportement est le fruit d’une angoisse chronique. Celle-ci est liée à des craintes accidentogènes et à leurs conséquences. Ce qui participe à aggraver le problème de l’angoisse sur la route, à cette peur en voiture. De façon paradoxale, alors que la personne veut tout bien faire, cette même personne fait tout mal. Ces tentatives de transformer un échec en réussite se soldent par un échec renouvelé. Lequel accroît le stress perçu.
Comme à l’accoutumée, les personnes qui sont victimes d’angoisse sur la route ont peur de prendre le volant essaient de se raisonner. D’autres ont définitivement résolu leur problème d’angoisse sur la route. Elles s’abstiennent totalement de conduire. Ce qui peut se comprendre dans une zone urbaine devient plus difficilement concevable en zone rurale.
Comme je l’écrivais plus haut, ma démarche consiste à vous aider. Pas à vous juger. Dès lors, autant pour les uns que pour les autres, je vous invite à trouver ci-après quelques petits exercices. Ils ont pour fonction de vous aider à ne plus souffrir d’angoisse au volant ou de peur en voiture:
Un exercice trés simple
- Si vous êtes victime d’angoisse sur la route, n’essayez surtout pas de vous forcer à conduire. Tant que vous n’aurez pas trouvé votre solution à votre angoisse sur la route, utilisez d’autres modes de locomotion
- Faites la liste de tout ce qui vous fait peur à propos de votre angoisse sur la route
- Classez chaque information en lui attribuant une note de 0 à 5
- Classez chaque information par ordre d’importance. Partez du problème perçu qui a la note la plus forte jusqu’à celui qui détient la note la moins importante
- Chaque jour, tranquillement installé(e) chez vous, imaginez que vous êtes au volant. Imaginez qu’il vous arrive tout ce que vous redoutez
- Ne cherchez surtout pas, dans votre imaginaire, au moment de cet exercice, à éviter le problème. Cela signifie que vous ne devez surtout pas imaginer que des solutions vont sortir d’un chapeau. Vous n’allez pas échapper à ce mauvais pas. Le pire doit vous arriver dans cet exercice!
- Chaque jour, après le premier exercice, toujours confortablement installé chez vous, en sécurité, imaginez maintenant que vous prenez le volant et que tout se passe très bien. Que vous êtes détendu(e). Que vous naviguez sans problème dans le flot de la circulation. Imaginez que votre conduite est idéale. Vous ne souffrez d’aucun symptôme d’angoisse sur la route. Ni d’angoisse au volant. Faites cet exercice pendant 2 ou 3 jours
Angoisse sur la route: Créer une réalité virtuelle
- Au terme du 3eme jour, allez dans votre voiture. Installez vous au volant. Puis, imaginez la même chose que dans l’exercice précédent (point 7 ci-dessus). Faites cela pendant 10 minutes. Ensuite, descendez de voiture et rentrez chez vous (pensez à fermer les portes de votre auto). Cet exercice là, faites le aussi pendant 10 minutes
- Au terme de ces 3 jours, retournez à votre auto. Mais, cette fois là, démarrez le moteur et installez vous au volant. Les mains sur le volant, imaginez que vous conduisez sans difficultés aucune (tout en laissant le moteur tourner pendant ce deux minutes). Vous pouvez accélérer et freiner si vous le souhaitez. Mais, attention, vous ne devez pas passer les vitesses
- Trois jours plus tard, ré installez vous en voiture. Démarrez le moteur. Les yeux fermés, passez les vitesses. Freinez. Accélérez. Comme si vous conduisiez sur la route. Dès lors, imaginez que vous êtes sur la route, vraiment. Que tout se passe très bien. Vous ne souffrez d’aucune angoisse sur la route. Faites cet exercice pendant trois jours consécutifs
- Trois jours plus tard, retournez à votre auto. Démarrez. Mais, gardez les yeux ouverts. En effet, vous allez quitter la place de parking! Vous allez faire 50 mètres. Ensuite, vous revenez à votre place initiale. Enfin, vous rentrez chez vous. Faites cela pendant 3 ou 4 jours
- Et ainsi de suite 50 mètres par 50 mètres. Jusqu’à ce que vous conduisiez de façon naturelle. Ainsi, vous sortirez vainqueur de votre angoisse sur la route
Pour commencer, roulez au pas!
Ne forcez rien. Faites cet exercice à votre rythme. L’objectif est de vous préserver de toute angoisse sur la route. Voire de tout crise d’angoisse sur la route. L’objectif principal est d’agir de sorte à ce que vous puissiez reprendre le volant d’une façon qui vous convienne. Sans stress. Sans angoisse. Sereinement. En toute sécurité.
Essayez de faire ces exercices du mieux que vous le pouvez. Amusez vous! Je veux dire par là, faites vous plaisir! Par exemple, en imaginant tout ce que vous allez enfin pouvoir vivre en conduisant sans peur. Sans aucune angoisse sur la route.
Alors… Bonne route!
Peur de conduire versus peur panique
La peur de conduire est fréquente et bien naturelle. Psychologiquement et physiologiquement, les vitesses atteintes par les voitures sont inquiétantes et demandent de s’y habituer.
Chez certaines personnes, cette appréhension naturelle quand on apprend à conduire se transforme en véritable angoisse, voire en phobie. On parle d’amaxophobie, une peur panique qui se soigne, heureusement, très bien.
Peur de conduire: Stress, anxiété ou amaxophobie?
Si vous souffrez d’une peur excessive au volant, vous devez commencer par l’analyser pour mieux la comprendre. C’est seulement après cette étape que vous pourrez entreprendre le parcours nécessaire pour vous en débarrasser.
Bien sûr, vous n’êtes pas obligé(e) d’affronter cette étape seul(e). Vous pouvez demander de l’aide à des thérapeutes et des comportementalistes professionnels. Pour comprendre votre peur de conduire, vous devez déterminer s’il s’agit d’un stress, d’une angoisse ou d’une phobie.
Être stressé(e) au volant, c’est parfaitement normal. D’ailleurs, c’est quand on est trop confiant en voiture que l’on risque d’avoir des accidents. Quand le stress atteint un degré trop important, on commence à parler d’anxiété.
La différence, c’est que la conduite devient difficile, pénible, voire psychiquement douloureuse. Dans bien des cas, le patient fait tout pour éviter de conduire dès qu’il ne s’agit plus de stress, mais d’anxiété.
Ensuite vient la phobie.

Dans ce cas-là, le patient est totalement incapable de conduire. Des crises de panique se manifestent même quand il monte dans une voiture. Distinguer ces trois catégories est essentiel, car si le stress peut être géré par le patient lui-même, ce n’est pas le cas de l’angoisse et de la phobie.
Au surplus, une exposition trop longue au stress peut produire de l’anxiété, puis des phobies. Si vous vous vivez mal votre rapport à la peur et au stress, je vous invite à apprendre à le gérer rapidement pour qu’il ne dégénère pas.
Peur de conduire une fois le permis en poche
Une fois le permis en poche, certains jeunes conducteurs découvrent la peur de conduire. Le pire, c’est quand ils n’ont eu aucun mal à obtenir leur permis et ne s’attendent donc pas du tout à l’angoisse de la conduite.
Généralement, cette peur est due au fait de se retrouver seul(e) pour la première fois dans une voiture. Pendant les leçons, puis pendant l’examen, l’apprenti conducteur n’est jamais seul aux commandes de la voiture.
Une bonne solution consiste à apprivoiser progressivement son inquiétude. Vous pouvez louer une voiture à double pédalier pour commencer et demander à un proche de vous accompagner.
Puis, utilisez une voiture normale et confrontez-vous progressivement à des situations de plus en plus difficiles. Enfin, conduisez seul(e), mais dans des situations sans risque et sans difficulté.
Le secret, c’est d’objectiver progressivement la peur pour ne pas vous traumatiser.
Heures de conduite contre peur de conduire: Est-ce une solution?
Parmi les patients souffrant d’amaxophobie, on retrouve beaucoup de personnes qui ont eu un accident et qui n’ont jamais osé conduire depuis. Reprendre des heures de conduites avec un professionnel peut les aider mais…
Dans le même temps j’écris çà alors que beaucoup de mes patients me précisent avoir pris beaucoup d’heures de conduite sans résultats sur leur phobie de conduire. Vous pouvez essayer de prendre des heures de conduite classique ou vous tourner vers un stage spécialement pensé pour vaincre votre peur.
Mais je ne suis aucunement convaincu de leurs effets. Se confronter à votre peur n’est pas le meilleur moyen de la faire disparaitre, et ce d’autant moins que la présence d’un moniteur à vos côtés participe sans doute à vous rassurer.
Mais une fois dans la réalité, seul(e) au volant, qu’en sera t’il? Dans tous les cas, les moniteurs d’auto-écoles ont souvent l’expérience nécessaire pour gérer vos angoisses. Mais je crains que leur façon de rationaliser la peur au volant ne vous aide en rien. Au contraire.
Le plus bel et récent exemple me vient de l’un de mes enfants qui a récemment passé son permis de conduire. Le moniteur avait une façon trés rationnelle de lui intimer de dépasser ses peurs.
Résultat: permis raté plusieurs fois et dégoût prononcé de la conduite automobile.

Cette méthode, dont l’efficacité est sujette à caution, pourra, peut-être, vous permettre de reprendre la conduite à votre rythme et sans crainte. Rien n’est moins sur.
En effet, plus on dit à une personne qu’elle n’a aucune raison d’avoir peur, plus on la contraint à dépasser ses peurs de façon rationnelle, plus on lui donne l’impression de ne pas être comprise, plus elle anticipe et nourrit ainsi ce qu’elle cherche à combattre.
En bref, la contrainte enrichit le problème.
Peur de conduire: Est-ce une solution d’être accompagné(e) d’un proche pour limiter l’angoisse?
Même si vous avez eu la chance de tomber sur un formateur impliqué et pédagogue, l’apprentissage de la conduite souffre souvent d’un manque de diversification des expériences. Conduire en permanence avec la même personne peut être rassurant, mais cela peut aussi être la source de nombreuses angoisses.
Certains blocages deviennent impossibles à dépasser et ils favorisent le stress, mettant à mal tout le reste de l’apprentissage. Pour surmonter cette difficulté, la meilleure solution reste de conduire avec un proche.
La conduite accompagnée est une excellente solution, mais ce n’est pas la seule. Vous pouvez aussi louer une voiture à double-pédalier.
Elles coûtent beaucoup moins cher qu’une heure de conduite en auto-école et vous permettent de conduire avec la personne de votre choix en toute légalité.
- La personne qui vous accompagne doit avoir son permis depuis au moins cinq (5) ans
- Vous devez avoir fait au moins 20H de conduite avec un formateur professionnel
Comment gérer sa peur quand on apprend à conduire?
Généralement, la peur de conduire est la plus importante quand on apprend à conduire. C’est parfaitement normal. L’apprentissage de la conduite se déroule en deux étapes principales. D’abord, l’élève intègre les gestes qu’il doit faire à l’intérieur de la voiture.
Ensuite, quand ces gestes deviennent instinctifs, il reporte son attention sur l’extérieur du véhicule et apprend à conduire dans différents environnements. Conduire devient plus facile et naturel quand les gestes qui composent la conduite sont devenus naturels, c’est-à-dire quand ils ont été intégrés par le cerveau reptilien: le centre de nos réflexes.
Le problème, c’est que cette partie du cerveau réagit aussi beaucoup à la peur. Une inquiétude excessive peut faire perdre tous ses moyens, même à un conducteur expérimenté.
Gérer sa peur quand on apprend à conduire consiste donc principalement à se laisser le temps d’acquérir les bons réflexes sans s’inquiéter de faire des erreurs. C’est un équilibre difficile à tenir, car l’expérience diminue la peur, mais la peur empêche d’acquérir de l’expérience.
Heureusement, chez l’immense majorité des jeunes conducteurs, c’est l’expérience qui finit par l’emporter.
Peur de conduire: Cette phobie peut-elle apparaître du jour au lendemain?
Chez certains patients, la peur de conduire se manifeste du jour au lendemain sans aucune raison apparente. Elle est alors d’autant plus difficile à vivre qu’elle est inexplicable. Les patients qui en souffrent sont souvent démunis, car ils ne savent pas comment traiter une phobie dont les causes sont incompréhensibles.
Or, il y a une réalité: aucune phobie n’apparaît sans cause. L’un des rôles de la thérapie comportementale, c’est justement de comprendre le mécanisme d’une phobie puis ses origines. Cette source de la peur est souvent inscrite dans son fonctionnement concret.
Une observation minutieuse de ses manifestations comme de son mécanisme permet donc de la comprendre et de la soigner. Dans tous les cas, aucune phobie n’est impossible à soigner.
Alors, ne vous désespérez pas et consultez un professionnel. Ou, plus rapide, tout aussi efficace, et moins contraignant, regardez la vidéo ci-après. C’est la solution à la peur de conduire.
Phobie de l’autoroute?
Accédez à 1 solution réservée à celles et ceux qui pensaient ne jamais s’en sortir
La thérapie comportementale pour lutter contre la phobie de conduire
Certaines de ces solutions permettent de lutter contre le stress et l’angoisse quand ils ne sont pas devenus handicapants. Le problème, c’est que certains patients souffrent de phobie et ne peuvent même pas monter dans une voiture en tant que passagers.
Ils ne peuvent donc pas affronter progressivement leur peur en suivant des cours de conduite ou en suivant des stages. Alors, comme pour tout traitement des phobies, la thérapie comportementale est la meilleure solution pour vaincre l’amaxophobie.
Elle permet au patient d’analyser, d’observer et de comprendre sa phobie et ses origines, que ce soit un traumatisme ou un trouble anxieux généralisé. Cette analyse approfondie permet d’objectiver sa peur puis de l’affronter progressivement sans peurs, sans angoisses.
Dans plus de neuf cas sur dix, les patients atteints de phobies surmontent leur peur panique en quelques semaines seulement grâce à l’accompagnement d’un comportementaliste.
Peur de conduire: Les stages de conduite
Les stages de conduite pour vaincre sa peur sont un excellent traitement de l’amaxophobie. Vous devez néanmoins évaluer leur efficacité à l’aune de vos difficultés. Si vous êtes simplement stressé(e) au volant, un stage seul est susceptible de vous changer la vie.

Si vous souffrez de troubles anxieux ou de phobie, vous devrez fournir un effort supplémentaire.
Pour les personnes qui souffrent de phobie de la voiture, les stages de conduites permettent de vaincre leur peur de la route à condition d’avoir préalablement suivi une thérapie comportementale.
Ce mode thérapeutique prévoit une étape de mithridatisation de la peur en plaçant – mentalement – le patient dans les situations qui l’inquiètent, les stages de ce genre sont une excellente occasion.
Mais attention: le stage seul n’a pas de sens sans travail thérapeutique.
Cours de conduite: Comprendre le processus d’apprentissage
En tout premier lieu, pour ne plus stresser pendant vos cours de conduite, il est important de comprendre le processus d’apprentissage. C’est comme cela que vous comprenez que ne pas apprendre à conduire du jour au lendemain, ou ne pas savoir conduire en un tour de baguette magique, est parfaitement normal.
Conduire n’est pas une activité naturelle. Seuls le temps et la pratique régulière vous permettent d’apprendre. Apprendre à conduire se fait en deux étapes essentielles. La première consiste à apprendre à maîtriser l’intérieur du véhicule.
Avec le temps, et seulement avec le temps, vous n’aurez plus besoin de réfléchir pour passer les vitesses, mettre les clignotants, puis prendre l’habitude de conduire à 360°.

Quand conduire devient un réflexe, c’est à dire quand vous avez intégré tous les gestes automatiques liées à la conduite automobile, c’est que le cerveau reptilien, votre cerveau le plus ancien et le plus inconscient, a intégré la démarche.
C’est seulement après cela que vous pouvez vous concentrer sur l’extérieur. C’est pour cette raison que vous êtes toujours un peu stressé(e) dans un nouveau véhicule que vous ne connaissez pas.
C’est ce même motif qui justifie que vous ne pouvez pas apprendre à conduire en quelques heures. Vous devez aussi garder à l’esprit que la courbe d’apprentissage n’est jamais une belle ligne parfaitement ascendante.
Quand vous maîtrisez parfaitement l’intérieur du véhicule, vous commencez à vous concentrer sur l’extérieur. Alors, ne désespérez pas si vous avez alors le sentiment de régresser, c’est parfaitement normal.
Comment vaincre l’anxiété pendant les cours de conduite?
Pour vaincre l’anxiété, la thérapie reste la meilleure solution. La psychothérapie classique s’avère efficace pour de nombreux patients, mais elle exige un investissement de temps très important.
Les résultats ne se manifestent souvent qu’après plusieurs années de suivi régulier. À l’inverse, la thérapie comportementale est de plus en plus populaire grâce à sa rapidité: elle permet de vaincre l’anxiété en quelques semaines seulement.
Avec l’aide d’un comportementaliste, le patient anxieux analyse et observe ses peurs et les pensées irrationnelles qui les stimulent. Il va progressivement lâcher prise sur ses craintes, ce qui l’aide à dépasser ses angoisses jusqu’à les vaincre.
Dans le cas d’une anxiété généralisée, cela permet de ne plus stresser exagérément face à des situations nouvelles ou difficiles, comme apprendre à conduire.
Cours de conduite: Comment apprendre à conduire sans stress?
Apprendre à conduire et obtenir son permis de conduire nécessite de gagner suffisamment d’expérience sur la route lors de ses leçons. Pour certaines personnes, cela nécessite aussi de vaincre leur stress comme la peur de conduire.
La conduite est une activité difficile pour les personnes anxieuses et l’inquiétude peut se muer en angoisse si elle n’est pas rapidement contrôlée. Dès lors, pour obtenir rapidement son permis de conduire, il est nécessaire d’apprendre à ne pas stresser pendant les cours de conduite.
Et ce, même si vous apprenez à conduire sur une voiture de sport…😊 (ce qui est assez improbable).
Comment ne pas stresser le jour du permis de conduire?
Si vous souffrez d’un trouble anxieux et que vos angoisses deviennent paralysantes, vous ne parviendrez pas à vaincre votre stress et à obtenir votre permis de conduire seul. Vous avez besoin de l’aide d’un spécialiste pour vaincre définitivement votre anxiété.
Cependant, il ne faut pas confondre un stress intense et l’anxiété, car stresser avant le passage d’un examen important est tout à fait naturel. Pour ne pas stresser le jour du permis, vous pouvez essayer différentes techniques.
Les plus personnelles correspondent évidemment à des exercices de méditation ou de respiration. La cohérence cardiaque, par exemple, vous aide à vous concentrer sur votre objectif et à éliminer les pensées parasites qui accroissent le stress.
Surtout, vous devez vous présenter à l’examen avec la certitude d’y être bien préparé. Conduire avec un proche est une bonne technique pour se rassurer, mais vous devez également multiplier les examens blancs avec votre moniteur.
Ainsi, les conditions réelles de l’examen ne vous surprendront pas. Si vos difficultés à passer le permis persistent, parce-que le stress et l’anxiété vous submergent, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous.
C’est la solution pour ne plus avoir peur des cours de conduite ni pour passer l’examen du permis de conduire.
Cours de conduite: Gérer l’anxiété au quotidien
Gérer le stress au volant et surtout en cours de conduite n’est pas compliqué quand on peut objectiver ses inquiétudes. La frustration et les difficultés normales pendant une période d’apprentissage produisent un stress que l’immense majorité des élèves parviennent à surmonter avec un peu de discipline.
Quand ce n’est pas le cas, on parle alors parfois d’anxiété (ou d’angoisse). L’anxiété n’est pas la même chose que le stress. C’est un trouble psychique difficile à gérer au quotidien.
L’inquiétude produite par l’angoisse s’appuie sur des pensées irrationnelles dont on éprouve de grandes difficultés à se défaire.
Les personnes souffrant d’un trouble anxieux peuvent avoir d’importantes difficultés à obtenir leur permis de conduire. Même quand elles l’ont eu, elles peuvent développer de l’amaxophobie, c’est-à-dire la phobie de la route.
Les patients qui souffrent d’un trouble anxieux doivent donc apprendre à le gérer pour qu’il ne dégénère pas. Une bonne hygiène de vie, une pratique sportive régulière, un bon sommeil et une bonne alimentation sont la meilleure solution.
Malheureusement, cela ne suffit pas et le trouble anxieux exige un investissement supplémentaire. Le patient doit faire une thérapie pour s’en débarrasser définitivement, sinon, les risques d’évolution empireront la situation.
Peur en voiture: Comment se débarrasser de l’amaxophobie
Pour vaincre une phobie, il est suggéré de toujours adapter sa réponse à la situation particulière qu’elle représente. Les personnes anxieuses développent plus facilement des phobies, mais un traumatisme en particulier est généralement à l’origine du problème.
Si c’est le cas, vous ne devez pas retarder plus longtemps le travail nécessaire pour surmonter ce traumatisme. Chez certains patients, le trouble anxieux se manifeste sur la durée, parfois à cause d’une éducation anxiogène.
Les phobies se développent alors plus tardivement et sont plus difficiles à expliquer. Un comportementaliste compétent est en mesure de vous aider à vous soigner et vous en débarrasser.
Amaxophobie?
Découvrez 1 solution efficace dans 16 cas sur 17
L’amaxophobie, comme toutes les phobies, ne disparait jamais d’elle-même. Le patient qui en souffre est invité à prendre en main ses difficultés et à les traiter grâce à une thérapie. L’entourage des personnes phobiques joue un rôle important et délicat.
Il faut encourager la personne phobique à se faire soigner sans pour autant la braquer et sans oublier de respecter ses inquiétudes irrationnelles.
La phobie de l’autoroute ou des voies rapides
Conduire n’est pas une activité anodine et cela exige beaucoup de prudence. Néanmoins, chez certaines personnes, la crainte naturelle mue en véritable peur de conduire. A plus forte raison quand la peur de conduire s’étend aux voies rapides et devient une phobie de l’autoroute.
Quand elle devient excessive et irrationnelle, cette peur tourne à la phobie et peut aller jusqu’à empêcher de conduire. Puisque les citadins ont de nombreuses solutions pour contourner le problème, la peur de conduire est souvent associée à la peur de l’autoroute.
Les traitements homéopathiques
Certains traitements homéopathiques prétendent pouvoir soulager les phobies. Aucun ne soigne l’amaxophobie spécifiquement, mais certaines gélules soigneraient la claustrophobie quand d’autres calmeraient l’anxiété et la phobie en général.
La question de l’homéopathie est complexe, mais vous devez garder en tête que vous n’avez aucune raison de désespérer si ces traitements ne fonctionnent pas. Leur efficacité n’a jamais été scientifiquement prouvée et d’autres solutions restent disponibles.
À l’inverse, l’homéopathie peut, même en l’absence de preuves scientifiques, vous faire du bien. Si elle vous aide à lutter contre vos phobies, vous auriez tort de vous en priver. À condition, bien sûr, de ne pas s’en contenter.
Une solution efficace contre la phobie doit vous en débarrasser définitivement, pas seulement l’apaiser quelque temps quand vous en avez besoin.
L’hypnose
Depuis quelques années, les médecins, les psychothérapeutes et les comportementalistes ont de plus en plus souvent recours à l’hypnose pour traiter les phobies. Cette technique semble très efficace dans de nombreux cas, notamment parce qu’elle permet de traiter les pensées irrationnelles difficiles à gérer pour les patients.
Malheureusement, tout le monde n’est pas réceptif à l’hypnose de façon égale. Chez certaines personnes, cette technique est totalement inefficace. Là encore, vous ne devez pas désespérer, car d’autres solutions existent.
Ainsi, la thérapie comportementales issue de l’approche systémique de Palo Alto est celle qui dispose du plus haut taux de réussite et son efficacité ne reposent sur rien d’autre que votre motivation et la compétence du comportementaliste.
L’efficacité de la thérapie comportementale
Depuis plusieurs décennies désormais, la thérapie comportementale a largement convaincu le milieu scientifique. Elles est désormais la solution la plus recommandée par les médecins et l’Assurance maladie aux personnes souffrant de troubles anxieux et de phobies.
Un comportementaliste mène cette thérapie qui agit sur deux éléments essentiels de la phobie: le cognitif et le comportemental. La thérapie apprend au patient à observer et analyser les mécanismes de la phobie.
Il explore ainsi toutes les pensées irrationnelles qui forment la peur panique et le paralyse. En les analysant, il les objective et apprend à ne plus se laisser dominer.
L’avantage de cette thérapie, c’est qu’elle donne des résultats en quelques semaines seulement et qu’on peut même la mener à distance.
Comment vaincre la phobie de l’autoroute?
Pour vaincre l’amaxophobie et tous les types de phobies, la thérapie comportementale est la meilleure solution. Certains patients sont plus réceptifs aux thérapies qui utilisent la psychologie clinique, mais l’aide d’un comportementaliste professionnel reste tout indiquée.
Je vous rappelle que l’Assurance maladie recommande désormais la thérapie comportementale à tous ceux qui souffrent de phobies et de troubles anxieux. Comme la phobie est le résultat d’une mauvaise gestion d’une peur devenue irrationnelle, les outils cognitifs permettent d’analyser le mécanisme de fonctionnement de la crainte.
En apprenant à objectiver, le patient reprend le contrôle de ses émotions. Ensuite, les outils comportementaux lui permettent d’objectiver sa peur – sa phobie – jusqu’à la supprimer totalement et définitivement.
Peur en voiture: Qui consulter?
La peur en voiture nécessite une prise en charge, comme toutes les autres phobies. Vos chances de parvenir à vous soigner tout seul sont quasiment nulles. Que vous souffriez d’un simple trouble anxieux provoquant de l’angoisse en voiture ou d’une véritable phobie, l’aide d’un professionnel est votre meilleure chance de vous en sortir.
Alors, quel professionnel?
On distingue deux types, parfois incarnés par un seul et même praticien: le psychothérapeute et le comportementaliste. Le grand public connaît désormais bien le premier.
La psychothérapie s’appuie sur la conversation et l’exploration de souvenirs pour aider le patient à surmonter ses difficultés grâce au soutien du psychothérapeute et l’expérience acquise.
Le comportementaliste, de son côté, s’appuie sur des outils plus récents qui ont donné naissance aux thérapies comportementales et cognitives. Le patient est souvent plus autonome et les résultats sont beaucoup plus rapides.
Le comportementaliste propose souvent une exploration plus courte et plus intense d’un problème en particulier.
Il trouve donc la solution plus rapidement et, au contraire de ce qu’il est asséné, mais il est susceptible d’offrir un espace de conversation à l’identique de la psychothérapie bien que ce ne soit pas son objectif.
Peur en voiture: Le syndrome de la camionnette blanche
Ce qui suit n’a pas à voir, à priori, avec les questions de troubles du comportement. Du moins, pas tels que je vous en parle depuis longtemps au sein de ce blog. Et pourtant. Le syndrome de la camionnette blanche a un lien avec des questions de comportement social. C’est un vecteur d’angoisses comme de troubles anxieux. C’est donc une composante, un symptôme, de la peur en voiture.
Ce sont mes enfants qui, un jour, m’ont parlé de ce syndrome alors que nous discutions sur la façon de conduire d’une personne devant nous.
Ce jour là, nous nous rendons en voiture chez des amis. Sur la route, je peste de façon appuyée au sujet d’une camionnette blanche qui nous coupe la route. Cette manœuvre brutale nous met en danger.
Mes enfants, qui n’en sont plus (ils sont médecins), en sont quitte pour une grosse frayeur. Effectivement, pour éviter un accident, je donne un soudain coup de volant. C’est ainsi que nait ce concept du syndrome de la camionnette blanche. Qu’en est-il au juste? C’est ce que j’essaie de vous expliquer dans ci-après.
Le syndrome de la camionnette blanche, c’est quoi?
D’après mes recherches, en France, il existe près de 400.000 véhicules légers de transport de marchandises. Il est entendu que ces véhicules sont accessibles à des personnes possédant le permis VL. Véhicules légers de moins de 3,5t. Les activités de transports sont très diverses. Elles peuvent aller du transport de Fret au transport Express. En passant par celui de matériels et matériaux divers en lien avec l’activité de l’entreprise. Laquelle achète ou loue ce type de véhicules.
Les dits véhicules parcourent chaque année des millions de kilomètres sur le territoire français. En termes d’accidentologie, le risque est patent.
Le risque est d’autant plus important que, la plupart du temps, les personnes salariées de ces sociétés sont soumises à des emplois du temps serrés. Voire à des cadences importantes. Elles doivent livrer rapidement. En des lieux parfois très distants les uns des autres. Il faut donc aller vite. Et aller bien. Encore une question de rentabilité. Le grand drame de notre joli monde.
Alors, vous imaginez la suite. Allez vite sans prendre nécessairement la mesure des risques. Ou alors, les ignorer. Les conducteurs de ces véhicules légers sont donc pressés. Beaucoup d’entre eux ont autre chose à faire que du lien social. Ou des amabilités automibilistiques. Je sais, c’est un peu compliqué à prononcer. Mais j’aime bien.
Une question de contexte
Point important. Qu’il s’agisse de camionnette blanche a son importance dans la genèse de ce que je considère comme un problème. Pourquoi blanche? C’est simple:
- Pas de frais supplémentaire à l’achat (option peinture)
- Facile à repeindre (carrosserie)
- Peu salissant. En tous cas la saleté s’y voit moins que sur une voiture de couleur
- Carrosserie facile à entretenir
- Etc.
Cela procède donc d’un choix économique de la part des employeurs. Ils cherchent à faire mieux en diminuant les coûts. Je comprends. Bien que cela explique la suite, cette même suite ne constitue pas une excuse.
Donc, je reprends. Nous avons:
- Un employeur qui veut gagner le plus possible en dépensant le moins possible (merci l’état français)
- Un employeur gestionnaire qui diminue et rentabilise les coûts (immobilisation, personnel, etc.)
- Des véhicules dits utilitaires qui ont une fonction. Ils ne sont pas là pour faire de la représentation sociale
- Des salariés stressés. Et ce d’autant plus qu’ils doivent aller vite. En plus de subir le stress, voire l’angoisse de conduire (accidentologie, perte de la prime accident, meilleure prime si meilleur rendement, etc.)
Donc, en un mot comme en cent, nous avons tous les ingrédients pour créer une situation de tension. Une situation de conflit. Celle-là même où la peur a une place prépondérante.
Un comportement anti-social
Que ce soit clair. Ce qui précède, et ce qui suit, n’est pas une généralité. C’est le fait d’un petit nombre. Mais, comme à l’accoutumée, c’est toujours une minorité qui fait c…. une majorité.
Si l’on considère l’ensemble des éléments exprimés dans le paragraphe précédent, nous avons des personnes pressées. Elles prennent des risques pour satisfaire leurs obligations et leurs objectifs. A ceci près que, pour beaucoup d’entre elles, elles prennent ces risques au détriment des autres.
Ainsi, qui ne voit jamais une camionnette blanche lui couper la route? Déboiter sans prévenir de droite ou de gauche? Ou encore, vous faire une queue de poisson. Vous dépasser par la droite à une vitesse hallucinante, vous pousser par l’arrière.
Faire un geste très expressif et appuyé pour vous faire comprendre que vous gênez. Ceci, que soyez outré(e) ou pas. Et alors que le salarié conducteur de la camionnette blanche s’en moque comme de sa première couche-culotte.
Et pourquoi le conducteur de la camionnette blanche se moque t’il de la peur ou de la colère qu’il engendre chez les autres automobilistes?
Le bénéfice de l’anonymat
Peut-être avez vous remarqué que, le plus souvent, ce ne sont pas des camionnettes siglées qui ont ce genre de conduite dangereuse. Je parle de camionnette avec de la pub sur le côté. Ou à l’arrière. Leurs conducteurs ne font pas ce genre de choses, Pourquoi? Tout simplement parce-qu’il est facile de les identifier.
Les chauffeurs qui adoptent une conduite dangereuse sont ceux dont les véhicules ne comporte aucune mention liée à l’activité professionnelle. Leur comportement d’automobiliste se fonde sur la peur de l’autre. Sur la peur faite à l’autre.
L’idée consiste à s’imposer à l’autre pour son bénéfice à soi. Sans considération ni respect pour les autres. Ainsi, nous avons peur de l’accident responsable. De l’immobilisation du véhicule. Voire d’un conflit difficile et/ou douloureux. Au sens psychique comme physique. Ainsi, je me rappelle qu’il y a 30 ans, un automobiliste a tué un conducteur avec une hache à cause d’une queue de poisson.
S’il est possible de relever l’identité commerciale d’un véhicule, il devient facile de se plaindre auprès de l’employeur. Ce qui constitue un risque de sanction pour l’employé.
Dès lors, les comportements au volant des conducteurs dont les véhicules comportent des adresses et des téléphones et, à plus forte raison, des dénominations commerciales, posent moins problèmes. Ce qui n’est pas le cas des conducteurs de véhicules non reconnaissables. Sans marque distinctive.
Pourquoi cette différence?
Ne pas assumer
Je me suis posé la question, et mon sentiment, ou mon interprétation, vaut ce qu’il vaut. Comme d’habitude, vous n’êtes pas obligé de le partager.
- Les conducteurs de camionnette blanche sont pressés. Cela repose sur leurs conditions de travail. Des contraintes professionnelles. La satisfaction de leurs objectifs. En fait, je me trompe. Ils sont en urgence constante.
- Les conducteurs de camionnette blanche ne sont pas propriétaires dudit véhicule
- Ces même conducteurs ne sont pas les assurés
- Ces camionnettes blanches sont louées. Le plus souvent.
Ces « avantages » permettent comme je l’écris plus haut de ne pas prendre la mesure de certains risques. Ainsi:
- Ils s’arrogent la priorité. Ils travaillent, eux! Nous, quand on conduit, « on bulle ». On se promène. Tout le monde sait cela, voyons!
- Les conducteurs de camionnette blanche ne sont pas propriétaires du véhicule qui leur est confié. Ils attachent une moindre importance à cet outil de travail. S’ils le payent de leur poche, comme leur propre voiture, il y a de fortes chances pour qu’ils y fassent plus attention
- S’il y a un accident, leur responsabilité civile et pénale est engagée. Mais leur bonus en tant que conducteur n’est pas mis en cause. Le véhicule peut être conduit par n’importe quel salarié. Cette camionnette fait l’objet d’une assurance dite de « flotte »
- Si le véhicule est immobilisé à la suite d’un accident, il est remplacé. Nous, si nous cassons auto ou moto, nous n’avons pas nécessairement les moyens d’en louer ou d’en acheter un autre
Le syndrome de la camionnette blanche: Un important facteur de stress
Moralité? Beaucoup de conducteurs de camionnette blanche se moquent totalement d’abimer le véhicule qui leur est confié. Ce n’est pas à eux. Ce n’est pas eux qui assument en cas de problèmes.
Nous, ou certains d’entre nous, avons peur de ces véhicules qui roulent en toute impunité. Du moins, trop souvent. Du coup, on est parfois angoissé, stressé, à l’approche d’une camionnette blanche.
Alors, on est en réaction, parfois inconsciente, et on conduit plus mal. Voire, on est pris d’angoisse au volant. Et, là encore, en essayant d’éviter un accident, on le provoque. Ce qui permet au conducteur de la camionnette blanche de s’en prendre à nous. Et la boucle est bouclée! Ils sont victimes. Nous sommes bourreaux.
Cela me fait penser aux comportements de beaucoup de conducteurs d’ambulances. Ceux-ci, bien trop souvent, oublient que seuls les véhicules de police, les pompiers, et les ambulances de type SAMU* ou SMUR**, sont vraiment prioritaires. Les ambulanciers jouent beaucoup trop souvent, à mon goût, sur l’ambiguïté que leurs fonctions génèrent.
Nous réagissons comme quand on sent que l’autre, à côté, dans un embouteillage, tente de nous carotter. Mais il ne nous aura pas et… bang! Accident. Engueulades. Doigts levés. Menaces. Esbroufes. Le conducteur de camionnette blanche est viril. Lui. On veut se la jouer « affirmation de soi« ? On est quitte, au mieux, pour un gros coup d’énervement et d’orgueil. Au pire, pour un constat.
Moi aussi…
C’est ce que, pour partie, il m’arrive la semaine passée. Une double voie. Des travaux. Puis une seule voie. Je le vois l’autre, là, avec sa grosse camionnette blanche. Il essaie de tenter un passage sur la voie sur laquelle je suis.
Je donne un petit coup d’accélérateur. Je m’impose du bout de l’aile avant. Et, hop. L’impétrant se remet à sa place. Mais, 100 mètres plus loin, il essaye de nouveau un dépassement à l’arrache. Le bougre. Mais, cette fois-ci, de façon très appuyée. Or, devant moi, il y a un ilot solide. Drame. Que faire? Je fais l’objet d’un coup de pression. D’une manipulation du fait de la taille du véhicule.
Le conducteur insiste. Je décide de ne pas me laisser faire. Je justifie mon comportement d’opposition par le fait qu’il ne me demande pas si j’accepte de le laisser passer. Il ne met pas son clignotant. Et je ne sais quoi d’autre encore pour justifier ce qui va suivre. « Il ne va pas me le faire à l’esbroufe » me dis-je.
J’accélère entre l’avant de la camionnette blanche et le plot au sol. Lui aussi. J’ai une demie aile droite d’avance. Il freine brutalement. J’entends un bruit sourd dans la caisse de la camionnette blanche A l’arrière de la cabine. Ce qu’il transporte est tombé. Il me hurle dessus. J’en fais de même. A ceci près que je hurle dans les oreilles de mon épouse. Qui se recule. Je suis penché sur elle. Tel un goujat, je l’ignore. J’invective le conducteur de la camionnette blanche.
Je ne vaux pas mieux…
Je passe en force. Le conducteur de la camionnette blanche derrière moi. Je fulmine. Puis, doucement, ma femme m’exprime sa façon de voir les choses. J’ai honte. Je m’excuse. Me justifie.
Je me sens très énervé. Très bête. Je me suis fait du mal pour une question d’orgueil et de malhonnêteté intellectuelle. Ou sociale. Je ne sais pas. Enfin, si. C’est un problème d’ego. Comme quand les hommes, prétendus mâles dominants, jouent à celui qui a la plus grosse. C’est ridicule. Nous aurions pu avoir un accident. Tout çà pour des questions d’absence de respect de l’autre. De refus obstiné de lâcher prise. C’est lamentable.
Voilà. C’est tout çà le syndrome de la camionnette blanche. L’absence de respect. Le problème d’égo qui se résout par la peur infligée à l’autre. En l’écrivant, je prends acte que ce syndrome s’applique dans bien des domaines de la vie. Pas exclusivement celui du comportement sur la route. Je vous laisse imaginer combien cela me désole. Et ce d’autant plus que je l’alimente moi aussi.
Cela me rappelle mon comportement quant, à 18 ans, après mon bac, je suis recruté pour être chauffeur-livreur pendant les 2 mois d’été. J’y repense, et puis… Je vous en parle une autre fois.
Si vous souhaitez partager votre expérience liée à la peur en voiture (amaxophobie), ou m’adresser un message, je vous invite à utiliser le formulaire en-dessous du présent article.
70 replies to "Peur de conduire ou phobie de l’autoroute : Comment s’en débarrasser ?"
Bonjour Serena,
Je vous ai adressé un mail pour vous aider à vous en sortir? J’espère que vous l’avez reçu (éventuellement, je vous suggère de regarder dans vos spams/indésirables).
Bonjour, enfin je tombe sur un site internet avec des commentaires qui me parlent. Je souffre d’angoisses au volant lorsque je traverse les tunnels. La peur d’être enfermée, sans issu, de ne pas pouvoir m’arrêter ainsi que le manque d’air, pas de lumière du jour et les tunnels sont souvent bruyants. J’ai fait de l’hypnose, psy et ça allait mieux mais je suis à nouveau confronté à ces angoisses depuis l’été passé. Je ne sais plus comment faire pour m’en sortir… je suis intéressée à votre programme . Merci, salutations.
Bonjour Laure,
Je vous ai répondu par mail. Belle journée à vous.
Bonjour
je suis heureuse de pouvoir enfin mettre un nom sur ma peur en voiture.: l amaxophobie. J’ai 41ans et je n’arrive plus du tout à rouler, donc plus de travail, je ne peux plus amener mes enfants à des activités et ma vie personnelle en souffre. J’ai vraiment besoin d’aide svp.
Cordialement
Laure
Bonjour Brigitte,
J’ai créé un Programme Thérapeutique conçu pour vous venir en aide.
Je vous envoie les détails par email.
Bonjour
Je suis d un naturel anxieux. Mais je suis surtout paniquée à l idee de prendre la voiture depuis toujours.j ai 66 ans. Mais surtout en tant que passagère et avec certaines personnes plus que d autres
Cette situation est invalidante et je préfère conduire même si ce n est pas toujours confortable. Et c est de pire en pire.
Je voudrais avoir une vie normale
Bonjour Ludivine,
J’ai créé un Programme Thérapeutique conçu pour vous venir en aide.
Je vous envoie les détails par email.
Bonjour, j’ai actuellement 26 ans et enceinte de mon premier enfant je suis atteinte de troubles de la conduite, autrement appelé « amaxophobie » je n’arrive plus à conduire sereinement sur autoroutes ou rocades (grandes axes) voir je n’y conduis presque plus, et tant côté conductrice que passagère je me noie dans mon angoisse j’ai peur de faire une crise de panique et de ne pas pouvoir m’arrêter ou trouver un endroit en sécurité afin de pouvoir respirer correctement ou même que mon coeur s’emballe et me cause des problèmes plus graves ou que justement à l’heure actuelle que ce soit mon bébé qui empathise sur la situation et si il baisse avec des troubles lui aussi. Je dois partir pour les vacances dans 15 jours et je redoute le fait d’être assise pendant 9h et me retrouver au milieu d’une autoroute et qu’il se passe quelque chose pendant le trajet je ne serait pas à côté de chez moi si il se passe quelque chose ou qu’il n’y est pas forcément la possibilité de s’arrêter si crise il y a. Dès que je me retrouve dans une route où il y a plusieurs voies je me met à paniquer si il arrive quelque chose qu’est ce que je fais.. cette situation est la même si je m’imagine prendre l’avion ou tout autres transports juste le fait d’être enfermé et ne pas savoir comment sortir ou ne pas trouver la solution de me calmer à ce moment là m’angoisse terriblement.. je n’arrive plus à imaginer des voyages ou des week-ends tranquille sachant que cette phobie me bouffe la vie.
Enfin voilà la problématique..
Bonjour Corinne,
Je viens de vous envoyer un e-mail afin qu’on puisse échanger de façon plus privée.
Frédéric Arminot
Bonjour, j’ai 53ans et j’ai toujours conduit sans crainte, j’ai subit ces 2 dernières années de s soucis de santé (cancer puis double fracture bassin) J’essaye de retrouver ma vie d’avant étant normalement en rémission mais depuis 2 mois sans savoir pourquoi je panique en voiture, j’ai peur que mes bras fassent n’importe quoi et que je perde le contrôle et que j’ai un accident..J’essaye l hypnose, l’acupuncture, la pressiotherapie ms rien n’y fait..j’ai peur d’être isolé car en plus j’ai quitté la ville pour la périphérie et ma voiture c est ma liberté. Actuellement je ne conduis plus j’essaie de prendre les transports en communs, je ne comprends pas ce qui m arrive..merci de votre aide, c’est une bouteille à la mer que je jette..j’ai l’impression de devenir folle..
Bonjour Clea,
Merci pour votre message.
Je viens de vous envoyer un e-mail afin de correspondre de façon plus privée.
Je suis de tout cœur avec vous.
Frédéric Arminot
Bonjour,
j’ai eu mon permis en septembre dernier et j’ai eu ma voiture en novembre, je n’ai pas conduit entre les deux, depuis que j’ai ma voiture j’adore conduire mais uniquement en présence de mon conjoint, de plus rouler la nuit en dehors de la ville et sous la pluie me fait une peur bleue, j’ai pris mes heures de conduite en été ce qui fait que je n’avais jamais conduit de nuit ni sous la pluie. J’ai peur de ne pas voir, de glisser, de ne pas pouvoir freiner.. et surtout maintenant que nous sommes en hiver il fait nuit tôt et il pleut sans cesse, je dois prendre la voiture seule pour la première fois pendant 3 jour très bientôt pour le travail mais je repousse le moment de conduire seule, même les courses j’insiste pour être accompagnée dans le véhicule, j’ai peur de ne pas savoir gérer, de faire des erreurs, de ne pas me fondre dans la masse… Pourtant depuis petite j’adore les voitures, et n’ai aucun problème en passagère, et le pire de tout, j’adore conduire j’ai envie d’être en voiture en permanence mais j’ai peur de me lancer..
je pense que beaucoup se retrouveront dans ma situation, je ne pense pas être la seule, merci pour votre article
bien cordialement.
Bonjour Mehdi,
Merci pour votre message.
Je viens de vous envoyer un e-mail afin qu’on puisse échanger de façon plus privée.
Je suis de tout cœur avec vous.
Frédéric Arminot
Bonsoir,
Moi, c’est depuis cet été, j’étais passager à l’arrière de la voiture de ma conjointe.
D’un coup, crise d’angoisse.
Je suis de nature anxieux mais je suis passionné de voiture, moto etc…
Je n’avais aucun soucis avec ça auparavant.
Depuis, j’ai peur d’avoir peur.
Un trajet de 2 ou 3h que je dois faire dans le cadre de mon travail, m’angoisse à l’avance.
A quoi cela est lié ?
Dans l’attente de vôtre réponse.
Bien à vous.
Bonjour Baptiste,
Merci à vous.
Je vous adresse un mail en privé.
Bien à vous,
Bonjour,
J’ai 28 ans et je suis conducteur depuis maintenant 8 ans et j’adore conduire depuis tous ce temps, voir même j’insiste pour conduire ce qui en général ne déplaît à personne. Je n’ai jamais eu de problèmes en étant passager non plus.
Cependant depuis le début d’année je suis dans l’incapacité à être passager car à la moindre accélération du conducteur je fait une crise de peur (ou d’angoisse) qui dure le temps de l’accélération. Ça a commencer la première fois avec un ami ou nous partions pour 1h30 de route et où il roulais assez sportivement. Cela ressemble à quelqu’un qui aurait la phobie des montagnes russes et qui ferait une crise lors de l’accélération du manège … je n’ai mais eu ce problème au contraire j’étais Addict des attractions à sensations.
Depuis ce premier jour, dès que je suis passager en voiture, je fais cette crise ou je demande au conducteur d’arrêter d’accélérer (peu importe le conducteur) et cela fais cesser la crise. Et il est très difficile d’expliquer au conducteur ce qu’il se passe.
Depuis cela m’est déjà arriver de faire plusieurs petites crises en étant conducteur cette fois.
En 2013 j’ai vécu un grave accident de la route ou j’étais passager arrière sans séquelles physique. Depuis ce jour jusqu’à début de cette année 2021 je n’ai jamais eu peur de conduire ou d’être passager.
Merci pour votre lecture et votre éventuelle réponse.
Bien cordialement.
Bonjour Marie,
J’ai pris la peine de vous répondre de façon trés circonstanciée par mail le 25 juin dernier. Bien que sans nouvelles de vous, j’espère que ces précisions vous auront aidé. A bientôt. Peut-être.
Bonjour Monsieur Arminot,
Je m’intéresse à votre méthode et je souhaiterais savoir si elle est compatible avec mon angoisse.
En ce qui me concerne, je fais des crises d’angoisse (fourmillements dans les jambes, accélération du rythme cardiaque et sueurs froides) quand je conduis sur un axe rapide en ligne droite (autoroute, nationale) car je ne peux pas m’arrêter quand je veux et que je me sens embarquée dans pouvoir m’arrêter… Pourtant je conduis bien mais l apparition de ces crises d angoisses me font rentrer dans un schéma de peur et d obsession de la peur de conduire…
Bonjour Marie-Charlotte,
J’ai répondu à votre question par mail. Belle journée à vous.
Bonjour M. ARMINOT, Je m’appelle Marie-Charlotte j’ai 29 ans je suis maman d’un petit Victor de 2 ans et la compagne de pierre. Nous vivons le parfait amour et j’aurais pas pu rêver mieux comme vie. Il y a 3 ans nous avons décider de nous lancer dans la construction de notre maison (de A à Z) avant même de commencer les travaux je suis tomber enceinte donc je n’ai pas pu aider grand chose, j’ai pas très bien vécu ma grossesse car je ne me sentais pas utile. A côté de cela j’ai repris mon travail lorsque le petit avait 2 mois et demi et j’ai appris que mon responsable aller démissionner car il ne pouvait plus gérer la pression constante de la direction, j’ai donc eu un autre responsable qui m’a vraiment détruite intérieurement j’ai donc pris les devant et j’ai démissionné 1 an après, au mois de mai 2019 nous avons emménager dans notre belle maison et en juillet j’ai donc démissionner et trouver un autre travail ou mes collègue sont vraiment top le seul problème est la distance je travail à 1h de route. Au mois de juillet quelques jours avant de commencer mon nouvel emploi j’ai fais un malaise en voiture j’étais hospitalisé 2 jours pour suspicion d’AVC, au final plus de peur de mal j’avais fait une migraine avec aura, le 18 octobre j’étais en voiture direction le travail alors que je pensais que tout aller bien j’ai refais un sorte de malaise (Palpitations de plus en plus intense grosse chaleur dans la poitrine) je suis donc rentrer à la maison et le malaise est passer je suis quand même aller voir mon médecin qui pense éventuellement à des extrasystole. Donc rendez-vous pris chez un cardiologue mais en février 2020… le 26 octobre j’ai à nouveau fait un malaise encore une fois en voiture dans les bouchons, j’ai appeler les pompiers, ils ont tenté de me calmer j’ai appeler mon compagnon qu’il vienne me chercher et direction les urgences, ils n’ont rien trouver d’urgence et d’immédiat … depuis le 26 octobre c’est l’enfer avant mes crises se manifester uniquement en voiture et maintenant c’est tout le temps grosse lourdeur à la poitrine je prend du xanax qui me rend complément mole mais malgré tout j’ai cette sensation d’oppression à la poitrine, je n’ai plus faim rien que l’idée de manger me donne la nausée et demain je retourne travail et ça m’angoisse déjà terriblement. Pour essayer de palier à mes angoisses en voiture, j’ai tester le train mais le résultat était le même sans crise d’angoisse mais très très anxieuse et toujours des palpitations, j’ai peur de faire un malaise et de perdre mes moyens.
Je suis votre programme et je mise vraiment tout dessus je vous en supplie je veux m’en sortir je suis une personne souriante qui aime toujours faire des blagues et là je suis au bord du gouffre … je souhaiterais savoir si le programme ARtUS permet également de régler le problème d’angoisse en voiture ou dois-je compléter par l’exercice sur la peur de conduire ?
Bonjour,
Pourriez-vous me décrire les symptômes que vous ressentez quand vous devez conduire, ce que vous faites pour essayer de contrôler votre peur, et ce que vous avez fait jusqu’à maintenant pour essayer de résoudre ce problème? Merci par avance.
J’ai un peur de conduire seul et être seul j’ai tout essayé et rien à abouti je souhaite que vous m’aidiez à reprendre aussi ma respiration normal j’arrive pas
Bonjour Céline,
Merci de votre intérêt et de votre confiance. J’espère que la vidéo vous a intéressé. Je reste à votre écoute pour vous apporter toutes les précisions complémentaires que vous souhaiteriez. Je vous souhaite une agréable journée.
Bonjour,
Je viens de trouver votre blog (je suis au boulot, donc parcouru en diagonale, mais ce soir je vais non seulement voir la vidéo mais bien tout relire).
Voilà 22 ans que je vis avec la peur de la voiture aussi bien en tant que conductrice que passagère. Mon stress est tel que je fais des crises d’angoisses. J’ai tenté énormément de chose : l’EMDR, un psy, l’hynpose en vain.
J’ai hâte d’être ce soir pour pouvoir me consacrer à votre blog. J’espère qu’il m’aidera.
Cordialement
Bonsoir Chantal,
Il semble que vous anticipiez à propos de toutes les situations qui vous procurent de l’angoisse, et qui ont un lien avec un accident potentiellement mortel. Cela fait aussi écho à la dimension insupportable pour vous, me semble t’il, de ne pas avoir le contrôle.
Vous pouvez traiter ce problème aisément et, ainsi, retrouver confiance, dans ce type de situation pour enfin retrouver votre autonomie. A cette fin, je vous invite à regarder cette vidéo:
« Comment ne plus avoir peur en voiture? »
N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions.
Bonjour,
Je vous explique mon problème : je suis passagère et je ne sais pas conduire ; mais c’est de plus en plus insupportable de voyager en voiture.
Même en ligne droite sans circulation , a vitesse normale , je vois la voiture quitter la route et foncer sur la droite ( arbre , mur ) ou autre obstacle. Peur des camions, des autres voitures, de la vitesse, bien entendu , de passer sur un pont je pense que nous allons tomber, et dans les tunnels, je vois la voiture attirée vers les murs .
Cela empire et pour finir, je décommande des rdv ou des hobby par crainte et peur .
Pouvez-vous me dire quoi faire ?
Merci
Chantal D
Bonsoir Christophe,
Merci de votre confiance quant à avoir partagé votre problème avec nous tous. Une petite précision. Plus vous allez vous contraindre, plus vous courrez le risque d’entretenir voire d’aggraver votre problème. Votre cerveau bloque, sur la fois d’un ou plusieurs évènement vécus et subis ayant une des conséquences traumatiques.
Donc, à chaque fois que vous vous trouvez dans un environnement analogue au(x) traumatisme(s), votre cerveau réactive ses fonctions d’alerte. C’est son boulot! Plus vous irez contre cela, pire cela risque d’être. C’est courageux de votre part mais improductif.
Il existe une méthode bien plus soft qui vous assure de totalement éliminer votre problème (+94 % d’efficacité). Je vous invite à découvrir cette méthode en regardant la vidéo ci-dessous.
Bien que, je reste à votre écoute pour répondre à toutes les questions que vous souhaiteriez me poser.
« Comment ne plus avoir peur de conduire«
Bonjour,
Je me retrouve complétement dans les symptômes présentés dans cet article.
J’ai 44 ans et je roule depuis l’âge de 22 ans.
J’ai parcouru plus de 500.00 km (pro et perso) toujours avec beaucoup de plaisir et sans aucun stress bien au contraire la voiture était une forme de prolongement de moi même où je me sentais bien avec l’impression rassurante de ressentir le véhicule en permanence et de comprendre ses réactions sur la route. J’ai toujours eu une conduite calme et sans excès n’étant pas attiré par le vitesse ou le besoin de sensations fortes ….
Je n’ai eu que deux accidents mais aucun de grave.
J’ai eu une fatigue (émotionnelle sans doute) il y a un an qui m’a amené à presque perdre connaissance au volant mais j’ai néanmoins réussi à maintenir le véhicule sur la route et à rentrer chez moi. Pas rassuré par cette expérience j’ai pu recommander à rouler normalement avec juste quelques appréhensions quand j’arrivais à l’endroit où ces produits cet événement (j’y passais tous les jours).
Finalement j’ai fini par « prendre le dessus » et à pouvoir rouler à nouveau normalement sans peur ou angoisse particulière jusqu’à il y a trois semaines où j’ai vécu le même phénomène sur autoroute et j’ai là du m’arrêter de rouler plusieurs heures avant de reprendre le volant et de pouvoir rentrer chez moi en panique totale.
Depuis dès que je sais que je dois prendre la voiture je suis anxieux. Le simple fait d’en parler me fait peur. Je me force à rouler mais tout est difficile et plus j’accélère plus c’est dur et les sensations sont fortes (peur, sensation de vertige,…etc). J’ai l’impression de m’ auto-conditionner (je n’arrive pas à penser à autre chose au volant même quand ça a l’air d’aller) qu’il va se passer quelque chose de grave (évanouissement, perte de contrôle du véhicule,…etc)
Finalement je retrouve un peu d’aisance sur les petites routes, moins sur les nationales et carrément aucune sur les autoroutes…Rien que de l’écrire j’ai des manifestations de vertiges et de peur. J’ai fais des examens qui montrent que je suis en bonne santé physique même si je suis émotionnellement épuisé et stressé.
Je ne sais pas comment me sortir de cette situation où un moment de plaisir (conduire) s’est transformé en souffrance.
Bonjour Guillaume,
Le problème que vous rencontrez est surement le symptôme d’un autre problème. Vous « bloquez » sur la conduite automobile alors que, peut-être, est-ce le lieu d’activation de votre attaque de panique et, du coup, pas le problème, ce qui vous induit en erreur.
Plutôt que de chercher de quoi il retourne, il existe une méthode simple et rapide pour mettre fin à votre problème. Pour cela, je vous invite à regarder cette vidéo: « Comment ne plus avoir peur en voiture«
Bonjour Frederic.
Tout d’abord merci pour votre analyse et vos réponses à vos commentaire.
J’ai conduis sans souci pendant 10 ans sans souci en faisant des trajets longs ( bordeaux – Quimper par exemple)
Un jour , en Rentrant de Quimper , j’ai fais une attaque de panique en voiture alors que je ne conduisais pas.
Suite à cela, il a été compliqué de reconduire même si j’ai essayé…
J’ai été suivi par un psy comportementaliste, en faisant du petit à petit , mais plus j’allais vite , plus c’était compliqué ( surtout les douleurs …)
Bref, je conduis sans trop de souci sur des routes à maxi 60 mais après ça devient compliqué …
Je suis aussi dans l’anticipation, détournement …
je plains vraiment les personnes qui ont ce genre de problème.
Bon j’arrête la même si ca n’a pas été facile d’écrire tout ça ( merci l’hypersensibilité ) 🙂
Merci de votre aide et je vous souhaite une bonne soirée /journée,
Guillaume
Bonjour Pascal (ou Pierre?),
Pour résoudre facilement votre problème de peur en voiture et retrouver votre autonomie comme la sérénité, je vous invite à suivre ce lien. Bien sur, je reste à votre écoute pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez: « Comment ne plus avoir peur en voiture«
peur de conduire en voiture que faire
Bonjour Brianna,
Avant toute chose, merci de votre confiance et d’avoir partagé votre expérience avec nous tous. Effectivement, les problèmes d’angoisse au volant ou de peur en voiture sont généralement mal perçus et tout aussi mal compris. Et pourtant, c’est un vrai problème pour les personnes qui en sont victimes et qui en conçoivent honte et culpabilité. Mais, à tout problème, sa solution!
Pour retrouver votre autonomie, pour retrouver confiance en vous et, ainsi, ne plus avoir peur au volant, ou ne plus stresser en voiture, je vous invite à regarder cette vidéo. La solution qui vous y est proposée est simple et rapide: « Comment ne plus avoir peur en voiture »
N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions ou besoin de précisions.
Je vous souhaite un agréable WE.
Frédéric
Bonjour,
Tout d’abord merci pour votre article qui peut aider les gens en difficulté ! C’est un thème qui est vraiment tabou dans notre société vu que la conduite semble être quelque chose d’assez évident et accessible à tous.
J’ai passé le permis en 2008 sous la pression de mon entourage (j’avais 27 ans alors). Je l’ai obtenu sans soucis mais j’étais très stressée et crispée pour la conduite (mal au ventre avant chaque leçon…). Le moniteur m’a d’ailleurs glissé une petite phrase lorsque je suis passée lui dire que j’avais obtenu le permis « vous avez eu vraiment un coup de chance » !
Il est vrai que j’avais loupé les créneaux… Mais je crois que ça a contribué à mon manque de confiance et à établir la sensation que je n’étais pas capable de conduire seule.
Bref depuis je n’ai jamais conduis sauf quelques fois accompagnée. J’ai eu des enfants entre temps et j’ai trop peur de conduire si ils sont dans la voiture avec moi donc ça me donne une bonne excuse !
Maintenant je dois chercher du travail et comme nous avons déménagé en province il va me falloir conduire et je suis au pied du mur. J’ai conduit un peu avec un ami qui trouve que je conduis très bien mais que je manque énormément de confiance en moi.
Voici mes sensations au volant :
– impression de ne pas maîtriser ni comprendre mon véhicule
– impression de ne pas maîtriser ce qui m’entoure (les priorités, faire attention aux piétons, à ma vitesse, à la signalisation, aux autres voitures… ça me semble trop dur)
– peur de causer un accident, de faire du mal à quelqu’un
– peur des réactions des autres usagers (si j’avance pas assez vite, si j’ai des réactions absurdes comme un freinage intempestif)
– peur de ne pas arriver à me garer quand j’arrive à destination (eh oui !!)
– peur de me perdre sur un trajet non connu, de ne pas arriver à trouver mon chemin
Avec la somme de toutes ces peurs, me voilà coincée. Je n’arrive pas à me motiver même à faire le tour du quartier avec la voiture de mon mari 🙁
Auriez-vous des conseils à me donner pour dépasser mes angoisses et me libérer de ce poids ? Je me sens coupable, idiote, et dépendante.
Merci
Brianna
Bonjour Emilie,
Je vous trouve un peu dure avec vous même. Exiger de vous de conduire dans une circulation très dense au terme d’une longue période sans conduire, n’est-ce pas le meilleur moyen de vous faire du mal?
Je pense opportun que vous repreniez le volant, de façon souple et progressive, sur des petites routes pour commencer, sans vous forcer. Puis, le temps aidant, quand vous reprendrez de l’assurance, de prendre des voies rapides mais pour un temps très limité, en des moments où la circulation est fluide.
Enfin, quand vous vous sentirez prête, d’envisager de reprendre l’autoroute en direction de Lille, de chez vous à la première sortie, puis de retourner chez vous. Enfin, de tenter cette expérience chaque jour en roulant jusqu’à la deuxième sortie, puis la troisième, etc… Chaque jour un peu plus, si vous vous sentez en capacité de ile faire. Dans le cas contraire, ne vous forcez surtout pas. Enfin, en roulant sur des voies rapides à des heures où la la circulation est fluide puis de moins en moins fluide.
Vous prendriez ainsi le temps de vous acclimater aux risques anxiogènes de la circulation. Ne pas agir de la sorte serait comme d’exiger de vous de satisfaire aux épreuves du baccalauréat alors que vous êtes en CE1…
Si le problème persiste, informez l’en et nous verrons quoi faire. Vous nous tenez au courant? Bon WE Emilie.
Bonjour,
J’ai 23 ans et j’ai eu mon permis le 14 février sur Lille. Je viens d’acheter ma première voiture hier et mon premier trajet pour aller jusqu’au travail (que de l autoroute) ne s’est pas bien passé: beaucoup de trafic, difficulté à me faire à la voiture (j’ai une C2 alors que j’ai appris à conduire sur une Clio 4 que je maîtrisais très bien), trajet que je ne connaissais pas. Il est vrai que je ne suis pas aidée car sur Lille le trafic est très dense et souvent dangereux…surtout pour des jeunes conducteurs. Depuis que j’ai eu mon permis, je suis angoisée de conduire seule car au départ je n’arrivais pas à conduire la voiture de mon copain à cause du passage diesel/essence auquel je n’ai jamais réussi à me faire (du coup j’ai quasiment pas conduis depuis l’obtention de mon permis)…cela à créé une angoisse chez moi car je ne me sentais pas en sécurité. Je pensais qu’en m’achetant ma voiture cela irait mieux mais tout à l’heure je suis rentrée en larmes chez moi car mon trajet a été éprouvant moralement. J’ai peur de rester sur cette mauvaise expérience et de ne plus arriver à conduire. J’aimerai me sentir plus à l’aise au volant et de ne plus avoir peur de causer un accident.
Bonjour Franck,
De la façon dont vous posez le problème, et comme souvent dans des situations analogues à la votre, s pose la question de l’affirmation de soi. Ensuite, celle de vos symptômes physiques facteurs d’angoisses.
Je comprends que vous soyez tenté de vous convaincre que plus vous ferez de quelque chose, mieux vous irez. Permettez moi cependant de douter d’une telle action, ou phrase magique. C’est un peu comme si vous disiez: « Si j’arrive à pied au feu rouge avant cette voiture, je ne serais pas angoissés ».
Sur la foi de ce que vous m’écrivez vous êtes confronté à un blocage récurrent, lequel réactivé de façon plus ou mois régulière, les angoisses dont vous me dites être victime. In fine, et quelle que soit votre bonne volonté, le problème n’est pas résolu.
Vous pouvez envisager un suivi thérapeutique mais il est à craindre que pour bénéficier d’une pris en charge, donc d’un remboursement – très partiel -, vous soyez « obligé » d’en passer par un médecin psychiatre, et des médicaments. Charge à vous d’assumer une certaine perte d’autonomie et d’effets secondaires.
Vous pouvez aussi faire le choix d’utiliser le programme thérapeutique en ligne que j’ai conçu, lequel ne vous prendra pas plus de 15 minutes par jour, et vous offre 94 % de réussite.
Pour regarder la vidéo de présentation de ce programme, je vous invite à cliquer sur ce lien: « Peur de conduire: Un programme thérapeutique adapté à votre cas »
Bien sur, je suis à votre disposition pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez.
Bonjour,
Cela fait 12 ans que j’ai le permis sans avoir eu aucun accident. En décembre j’ai été en vacances et c’est mon frere qui a conduit. Une conduite sportive à 110 130 derrière le cul d’une voiture sur autoroute sans respect de la distance de sécurité. Je regardais la route et j’avais envie de freiner. J’ai angoissé pendant 5 heures à l’aller et 5 heures au retour. Puis j’ai eu une otite qui a empiété sur les lobes occipitaux j’avais des problèmes de vision dans l’espace j’avais des vertiges et à partir de ces deux évenemments j’ai développé une angoisse. aujourd’hui ma vue est redevenue normale mais l’angoisse que j’avais développé à ces deux moment là perdure encore. J’angoisse continuellement à la maison mais je ne peux pas ne plus conduire. Il y a des jours où la conduite se passe bien et d’autre ou je perds tout mes moyens mais je garde mon sang froid mais ce n’est pas plaisant, ou je m’interroge sur comment tourner le volant des choses qui étaient automatique autre fois. je ne suis pas tellement d’accord sur votre idée d’arreter de conduire je suis prudent et je reste en ville à 50 km h.
J’ai le sentiment que plus je conduirai plus ca ira mieux. En effet j’ai remarqué qu’au bout d’un petit moment sur la route mes angoisses disparaissent et la conduite redevient un plaisir. Mais les périodes d’angoisse restent imprimé dans ma mémoire toute la journée .quand je reviens en voiture les angoisses ont disparu puis au bout de quelques heures elles reviennent.. je pense qu’il faut multiplier les expériences positives en voiture pour réhabituer le cerveau à associer plaisir automatisme et conduite. Mais voila j’aimerai savoir s’il y a un moyen de contacter une autoécole pour faire des balades en voiture mais cela à un cout. savez vous si il y a une prise en charge de cette phobie.
Bonjour Ronny,
Avant tout je vous suis reconnaissant de vos encouragements. Pour répondre à votre question quant à votre peur en voiture, il semble que vous soyez victime d’un problème d’anticipation, ce qui est le propre des angoisses. Imaginer sans savoir.
De fait, la peur de perdre le contrôle, et/ou de ne pas avoir le comportement adapté en situation renforce votre peur ce qui génère des modes de communication intra psychique et inter relationnel (avec votre épouse) difficile et douloureux. Dans les 2 cas,vous cherchez à satisfaire un besoin que vous n’arrivez pas à maitriser d’une part, et qui n’est pas entendu, donc compris et accepté, d’autre part.
Plutôt que de vous faire un long discours sur le sujet, je vais me permettre de vous adresser un mail afin de vous préciser quoi faire.
Je vous souhaite une belle journée. Bien à vous.
Bonjour
Article intéressant. Je vous soumets mon problème : j’aime bien voyager même si une petite angoisse y est toujours associée. En tous cas j’adore prendre le train et l’avion ! La terre est si belle et si diverse vue d’en haut. Mon problème c’est la voiture. Je suis toujours inquiet que je sois passager ou conducteur. Mon problème est de constament penser à anticiper les erreurs que d’autres usagesrs pourraient commettre. Je me dis souvent , »si quelqu’un sort de ce virage en face de moi, ou dois je jeter la voiture? ». Du coup je conduis plutôt lentement et mon épouse dis que je conduis comme une femme, ce que perso je prends comme un compliment. Par ailleurs, je suis très inquiet sur autroute en raison de la vitesse. 125/130 maxi me conviennent encore, mais mon épouse a le pied lourd et en Allemagne elle peut rouler à 160. Cela me rend physiquement malade et génére des tensions entre nous quand je lui demande de ralentir… Que faire? Merci. Ronny
Bonjour Iléon,
Je vous suis reconnaissant de votre témoignage comme de vos encouragements.
A la lecture de votre commentaire, il y a de fortes présomptions pour que votre problème soit le symptôme d’un autre problème. Conduire induit souvent une exacerbation de nos responsabilités. Un peu comme lorsque l’on est à moto. Cela nécessite d’être vigilant à 360° (et pas seulement si l’on considère les conséquences psycho sociales d’un accident).
D’ailleurs, vous l’écrivez vous même. Lorsque vous êtes seule sur la route, tout va bien, le plaisir de conduire est là. Ce qui laisse entendre que dès que d’autres véhicules sont présents et proches de vous, votre hypersensibilité et votre hyper vigilance s’éveillent. Or, plutôt que de vous permettre de vous sécuriser, ces facteurs génèrent l’effet inverse. Cela est parfois si violent qu’il vous est arrivé de craindre de vous évanouir au volant, écrivez vous.
Votre anticipation constante a fait que ce qui pouvait être une solution hier, est devenu un problème aujourd’hui. Vous avez perdu le contrôle du contrôle. Le fait que vous ayez subi une opération n’est peut-être que le point de départ de symptômes plus importants, et sans lien effectif avec votre problème (même si un-e- psychanlyste s’empresserait de dire que la sphère abdominale est le siège des émotions, ce qui n’est pas faux).
Il existe une solution simple à votre problème. Laquelle solution peut vous aider à retrouver confiance en vous dans ce type de situation anxiogène, et vous permettre de conserver du plaisir à conduire, même dans des situations de tension.
L’idée globale consiste à faire de votre besoin de vous sécuriser un outil constructif, et non quelque chose qui se retourne contre vous. Ou, pour le formuler autrement, agir de sorte à ce que votre hypersensibilité soit un élément d’épanouissement et non plus un problème.
A cette fin, je vous suggère donc de regarder cette vidéo: Peur de conduire – Une solution simple et rapide
Bien sur, je reste à votre entière disposition pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez. Je vous souhaite un excellent WE Iléon.
Bonjour,
Merci d’avoir créé ce site d’informations sur une problématique totalement méconnue.
J’ai 45 ans et souffre depuis 15 ans de crises de panique très violentes en voiture.
Mes symptômes sont tellement intenses que je me sens perdre connaissance au volant. Je rejoins le témoignage de la personne qui craint de causer un accident, des morts….j’arrive à visualiser la scène funeste !
Je ne peux conduire que sur de petites nationales. Dès lors que celles- ci deviennent trop droites et qu’il s’agit de rouler vite (90km/h ) je sens apparaître les symptômes.
Si aucune voiture ne me suit, que je suis seule sur la route, je suis extrêmement à l’aise . Aucun problème….un véritable plaisir.
Avant mes 30 ans je n’avais aucun souci. Tout est apparu après une lourde opération chirurgicale intestinale suite à laquelle je perdais régulièrement connaissance par faiblesse(manque de nutriments). Je me pose la question si cela ne pourrait pas être physiologique.
Actuellement tout est stabilisé au niveau de mes prises de sang….mais le probleme perdure et s’accentue.
Je suis de nature anxieuse en constante hypervigilence et hypersensible …mais j’arrive à maîtriser ces états là sans souci.
Merci de votre réponse et bravo pour ce site.
Iléon
Bonjour Marine,
Je vous suis reconnaissant d’avoir partagé votre expérience avec nous tous. Quoi de plus normal d’avoir peur en voiture après ce que vous avez vraisemblablement vécu comme un traumatisme.
De fait, je ne pense pas que vous paniquez pour rien. En effet, à chaque fois que vous êtes en voiture, et sans que les conducteurs (votre maman ou votre compagnon) ne soient en cause, vous revivez l’évènement initial, et avez peur de le revivre encore une fois, voire que les conséquences de cette nouvelle fois soit pire que la première. Comment ne pas être crispée dans ces conditions?
Cela ne pourra s’atténuer, et disparaître, qu’à la seule condition que vous soyez aidée à débloquer ce traumatisme anxiogène. A cette fin, et si cela vous intéresse, je vous invite à regarder une vidéo pour traiter votre peur en voiture.
Bien sur, je reste à votre disposition pour vous apporter toutes les précisons que vous jugeriez nécessaires.
Bien à vous.
Traitement de la peur en voiture
Bonjour
Il y a 6 mois mon conjoint a fait une sortie de route pour éviter la voiture devant nous, moi, enceinte de 2mois, mon conjoint et ma fille de 14mois nous sommes retrouvés dans le fossé. Bien que n’ayant que des dégâts matériels, j’ai maintenant très peur en voiture.
Quand on arrive sur des routes de campagne avec des fossés je suis complètement crispée et s’il s’approche selon moi un peu trop près du bord je panique, et fait, en même temps, paniquer le conducteur qui n’est autre que mon conjoint, imaginez quand on croise une voiture sur les route étroites !
J’ai peur également quand il double ou quand on nous double sur les grandes routes, peur qu’on se prenne la rembarde de sécurité de gauche,
Il est encore conducteur novice et me fait parfois des frayeurs n’ayant pas les mêmes réflexes qu’un conducteur expérimenté.
Encore avant hier on a failli rentrer dans un camionnette dans l’entrée d’un rond point car il n’a l’avais pas vu, et hier sur l’autoroute sans s’en rendre compte il sortait de sa ligne et allait vers la gauche, resserrant la voiture qui nous doublait jusqu’à ce que je lui demande ce qu’il faisait. Et pourtant ça ne nous empêche pas de rouler et d’aller se promener de partir ,je n’ai pas peur de monter en voiture.
Par contre en ville tout va bien, je n’ai pas eu trop de crispations.
Je n’ai pas encore le permis j’attends l’accouchement pour reprendre mes heure de conduite mais j’ai déjà fait 20h et tout se passe bien si ce n’est que les fossés que je n’aime pas serrer et ou j’y roule un peu trop lentement sur ces petites routes, d’après mon moniteur. Je n’ai eu l’occasion que de doubler une seule fois sur une voie express et je n’étais as rassurée d’autant que c’était un camion donc j’imagine que ça reste encore normal.
Cette nuit, et d’ailleurs je n’arrive plus à dormir à l’heure ou j’écris, j’ai rêvé en boucle 5-6 fois la même image, celle de gratter la rembarde de sécurité à gauche.
Si j’ai peur même dans mon lit, ça devient très dur maintenant.
Je pensais n’avoir peur en voiture qu’avec lui mais ayant fait de la route avec ma maman qui a pourtant 30 ans de permis, excellente conductrice et conductrice de bus au quotidien, si l’on se retrouve dans ces situations ( route de campagne, doubler sur grandes routes…) Je suis crispée aussi, alors qu’avant je dormais comme un bébé en voiture avec elle. Est ce moi qui panique pour rien ? Est ce que ça va s’atténuer quand j’aurai accouché sachant qu’on aura les 2 bébé à l’arrière ?
Bonjour Liliane,
Vraisemblablement, vous êtes dans une anticipation constante quand il s’agit de conduire. Cela fait écho à ce traumatisme issu de l’accident dont vous parlez. Un peu comme si vous redoutiez constamment que la même scène, avec les mêmes conséquences, se reproduise et que, comme la première fois, le contrôle de la situation, comme de ne pas arriver à défendre vos droits (constat), vous échappe, voire pire.
Le seul moyen de retrouver la paix, la seule possibilité de retrouver votre autonomie, et de ne plus avoir peur quand vous conduisez, est d’utiliser la bonne méthode pour mettre fin à ce traumatisme. Pour ce faire, je vous invite à regarder cette vidéo:
Comment retrouver le plaisir de conduire, ou ne plus être angoissé(e) en voiture
N’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de précisions. Je vous souhaite une belle journée Liliane.
bonjour il y a presque 3ans qu’un monsieur m’a racroche ma voiture j(etais a l’arret au feu qui ne fonctionnait plus a cause d’un accident arrive dans la nuit un monsieur presse par des clakons m’a depasse au carrefour au moment ou je démarrait le constat mal fait les assurances on conclut 50 /50 et depuis ce jour j’ai une angoisse terrible quand je dois prendre ma voiture ce qui me bloc chez moi je ne la prend que lorsque je ne peut pas faire autrement qui peut me dire quesque je dois allez voir pour me retirer cette angoisse j’ai mon permis depuis mars 1980 merci de me dire ce que je peux faire cordialement
Bonjour,
Votre problème de crise de panique initiale semble être associé à un déménagement. Nous pourrions donc hypothéquer une peur projective liée à cet emménagement puis, de fait, que cette peur en voiture est surement le symptôme d’un autre problème. Mais ce n’est qu’une explication.
Conduire, et donc se déplacer en auto, laisse entendre plein de choses, et la façon dont nous percevons ces choses (responsabilité, engagement, accidentologie, satisfaction d’objectifs, etc.).
Pour trouver une solution à ce problème qui me semble assez simple à résoudre, malgré toutes les difficultés évidentes qu’il représente pour vous, je vous suggère de regarder la vidéo ci-dessous:
Comment ne plus avoir peur de conduire
N’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de précisions complémentaires.
Je vous souhaite une excellente journée.
Bonjour,
Jeune, l’idée d’apprendre à conduire m’angoissais. En effet, je n’ai pas peur en voiture avec quelqu’un d’autre. Mais, je suis angoissé quand je suis au volant. J’ai eu le permis très difficilement mais je l’ai eu. Je prenais confiance petit à petit à dans ce nouveau rôle. Il y a deux ans, j’ai réalisé un voyage long toute seule pour un déménagement pendant ce voyage, j’ai fait une crise de panique au point d’être à deux doigts de faire un malaise. Après cet événement, j’ai eu une peur bleu de conduire au point d’en pleurer avant de prendre la route. Je faisais une crise pour que mon mari prenne le volant. J’essaye petit à petit à reprendre le volant mais toute seule, je n’y arrive pas. Aujourd’hui, pour des raisons professionnelles, je suis en région parisienne. Ce contexte ne favorise pas le fin de cette peur. J’ai vraiement besoin d’aide car j’aimerais que la voiture devienne un plaisir et pouvoir faire des trajets seules sans peur, sans angoisse et sans panique.
J’attends vos conseils,
Cordialement, Coralie
Bonjour,
Situation assez classique que celle où tout le monde a peur, du conducteur au passager, le premier ne comprenant pas le second, qui en éprouve plus de peur encore, alors que le second a toutes les peines du monde à expliquer le pourquoi du comment, et se sent d’autant moins compris qu’il ou elle se sent coupable. Avec un biais, et pas des moindres, la relation de couple, ou quand les sentiments relationnels participent au problème et pose la question du respect de chacun. Pas simple, et pourtant plus simple que vous ne le pensez à résoudre.
Pour trouver la solution, retrouver la paix, tant en voiture, que dans votre couple, je vous invite à regarder cette vidéo: Peur en voiture
Bien à vous.
bonjour
des que je monte en voiture avec mon epoux j ‘ai toujours peur d ‘avoir un accident on se dispute a chaque sortie
j ‘ai peur a un rond point qu il coupe la route ,il me dit que j ai un probléme de vu, en faite j ‘ai souvent l ‘impréssion que les voitures viennent sur nous quand on croise une voiture!! donc je crie ou je freine a sa place tout en etant a ma place coté passager je suis crispé et beaucoup angoissé,nous sommes arrivé ou il refuse de prendre le volant
a mes cotés car il monte dans les tours s « énerve et quand c est comme ca il accélere de colére va se garé sur le coté de la route en me donnant le volant et vu que moi meme je n ‘arrive pas a lui expliquer pourquoi je suis dans cette etat peut etre par peur on se dispute méchament j ‘ai vraiment besoin de vos consils pour savoir qui consulter car cette situation est en train de briser notre couple merci beaucoup
Bonjour,
Je pense que vos comportements de panique sont liés à vos anticipations. Sans doute avez-vous peur de ne pas savoir tout gérer, rétros, angle mort, débrayage, passage de vitesse, etc.) et, du coup, vous n’arrivez plus à faire ce que vous savez faire.
Pour résoudre ce problème et, du coup, retrouver votre calme, votre détermination et, partant, votre autonomie, je vous invite à regarder la vidéo suivante:
Peur de conduire – Angoisse au volant
Bien sur, je suis à votre disposition pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez. Merci pour votre confiance.
Bonjour,
Je suis une maman de quatre enfants. J’ai passé l’examen du code il y a deux semaines, je l’ai obtenu du premier coup. La conduite s’avère plus compliquée. Je suis à la huitième heure et j’oublie encore de débrayer avant de changer de vitesse… j’ai peur d’accélérer et quand je fais une bêtise je perds tous mes moyens et mes mains tremblent, c’est horrible! Le fait de devoir faire plusieurs choses en même temps (rétros, angle mort, débrayer, passer la vitesse…) me fait paniquer ensuite c’est n’importe quoi! Le souci c’est que je n’avance pas beaucoup dans l’apprentissage et que je commence à appréhender les leçons de conduite. Je connais bien les étapes mais lorsque je suis au volant, tout s’envole.
Bonjour Vincent,
Je vous exprime toute ma gratitude pour la richesse de votre partage. Les crises d’angoisses dont vous souffrez peuvent être contrôlées. Vous pouvez, si vous le désirez, sortir de cette prison que vous évoquez.
Pour ne plus jamais avoir l’impression d’être emprisonné, je vous invite à regarder cette vidéo: Comment ne plus avoir peur en voiture
Bonjour,
Je suis ravi que vous ayez vu, je cite, « une lueur d’espoir ». Et ce d’autant plus que j’ai appris dans l’intervalle que vous vous étiez inscrite à la méthode comportementale ARtUS pour traiter votre problème.
Vous allez constater de rapides progrès. Bravo pour votre courage.
Bien à vous.
Bonjour,
Depuis tout jeune, j’aime bouger. J’ai souvent voyagé en voiture, et en train. Je me souviens de ces interminables trajets en voiture qu’il fallait endurer pour rejoindre la Côte d’Azur depuis Paris. Ils étaient longs, mais ne me dérangeaient pas. Durant mon enfance, j’ai subis un traumatisme lié à la vitesse (un tour en Porsche qui ferais rêver plus d’un gosse, sauf que l’effet n’a pas fonctionné sur moi, au contraire). Depuis cela, il m’est arrivé de faire des « mini crises d’angoisses » à chaque fois que la personne qui me conduisait prenais quelques libertés avec la pédale de droite. Mise à part ça, rien a signaler jusqu’au jour où il est venu le temps de passer le permis.
Durant mes heures de conduite, des symptômes sont arrivés. Absolument pas au courant d’être « atteint » par les troubles évoqués dans l’article, j’ai donc entamé mes premières heures sans aucune appréhension mais rapidement, des symptômes sont arrivés (principalement sur les grands axes). Quand j’y pense, je ne serais même pas capable de repasser mon permis…
Je pense que le pire dans notre mal-être, est de devoir le cacher aux autres, de devoir tout faire, pour ne pas se retrouver dans des situations qui pourraient déclencher une crise ou autre. J’ai souvenir peu après avoir passé le permis, avoir emmené ma mère et ma soeur quelque part et sur l’autoroute, à l’approche d’une importante descente, j’ai été victime d’une crise foudroyante. Je suis passé de la file de gauche à la bande d’arrêt d’urgence d’un coup, traversant 3 voies et manquant de peu de heurter toutes les voitures qui se trouvaient sur la route. Suite à cela, j’ai décidé de ne plus reprendre les autoroutes. Mais voila, mon travail comme beaucoup de gens, m’a contraint a prendre la route (il faut savoir qu’au début j’y allais en train, mais suite à des crises d’angoisses répétées, je ne peux plus monter non plus à bord d’un train). Alors pour faire mes 50km, je n’ai jamais pris l’autoroute non, j’ai emprunté un mélange complexe de départementales, et de villes encombrées. Aller au travail relevait du parcours du combattant. Apres un an j’ai fini par quitter mon travail car ce mal-être qui était partit d’une simple angoisse au volant ronge désormais ma vie et fait de moi ce qu’il veut. J’ai du mal à conduire, je n’ose plus monter dans un train, un avion ? n’en parlons même pas et je suis aussi sujet à des crises dans des lieux fermés comme des salles de concert, ou encore des centres commerciaux.
Bref, comme une autre personne l’a dit avant moi, j’ai l’impression d’être emprisonné. Le plus terrible est que je suis quelqu’un qui aime voyager, découvrir, partir à l’aventure mais tous ces symptômes sont en totale contradiction avec mon caractère. Je n’en peux plus de mentir, trouver des excuses pour ne pas sortir trop loin en voiture, sans cesse regarder google map pour voir si le trajet comporte des grands axes etc… Ce mal-être nous empêche de vivre, le temps passe et j’ai l’impression que rien ne bouge. Pour preuve, un ami m’a proposé de faire l’aller-retour en voiture en Belgique dans la journée afin d’aller modifier sa voiture, mon coeur dis oui, mais tout le reste me dit « tu auras peur, tu vas criser, il ne va pas comprendre ton attitude… » et donc qu’ai-je fait ? J’ai refusé, encore une fois.
Bref, courage !
Bonsoir
Depuis mon adolescence je suis sujette aux crises de paniques qui je focalisent variablement sur telles ou telles situation.
Depuis plusieurs annees c’est sur la conduite que se sont ancrees mes angoisses. Autrefois je pouvais effectuer les trajets que je voulais mais ayant eu des crises de panique au volant tres traumatisantes pour moi jai de plus en plus restreint ma capacite a conduire pour ne pouvoir me deplacer seule que dans ma petite ville… dès que je passe le panneau barré je commence a ressentir tous les symptômes de la crise dangoisse et a paniquer…. toutes mes tentatives de confrontation avec ma peur echouent et se terminent en crise d’angoisse… je ne sais plus que faire et suis desesperee de pouvoir guerir un jour. Je suis sous antidépresseur et ai suivi un paquet de psychotherapie en vain… je ne crois plus au miracle mais votre site me redonne une lueur d’espoir…
Bonjour Brigitte,
Merci pour votre partage! Je vous invite à cliquer sur le lien ci-après afin de découvrir la solution à votre problème: « Je regarde la vidéo »
Pour la première fois j ose le dire j ai peur de conduire depuis 20 ans ! Je connais bien toutes les ruses pour éviter ou contourner un trajet ! Et quel énergie pour donner le change ! Car personne ne comprend ☹️
Bref ce « véhicule « qui peut être synonyme de liberté pour les autres… Me réduit à être en « prison » chez moi.
JE VEUX ÊTRE LIBRE !
Bonjour Patrick,
Je vous suggère de regarder une vidéo qui peut vous aider à traiter votre problème. Une fois regardée, je vous invite à reprendre contact avec moi par mail (barre rouge en bas à droite de votre écran quand vous êtes sur mon blog).
Pour regarder la vidéo, je vous invite à cliquer sur le lien suivant: Angoisse en Voiture
Bien à vous. Frédéric
Bonjour Monsieur Aminot,
J’ai une phobie au volant depuis plus de 15 ans malgré plusieurs années de psychothérapie, des séances en sophrologie, un accompagnement en thérapie biodynamique et il n’y a pas très longtemps en hypnose, n’ont pas apporté d’amélioration bien au contraire….Aujourd’hui je ne sais pas quoi faire et je ressens un grand désespoir. Pouvez-vous me conseiller ?
Merci d’avance
Cordialement,
Patrick
Bonjour,
Je vous suis reconnaissant de votre confiance et de votre partage d’expérience. Pour répondre à votre question, je crains qu’une fois vos douleurs guéries, cela ne suffise pas à apaiser vos peurs, ou mieux, à les neutraliser. Il sera sans doute nécessaire que vous bénéficiiez d’une prise en charge comportementale adaptée pour traiter votre traumatisme et vos peurs issues de cet accident.
Je reste à votre écoute pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez. Bien à vous.
Frédéric
Bonjour
Victime d’un accident de la route il y a 8 mois je suis restée immobile pendant 1 mois donc je n’ai pas pu reprendre le volant aussitôt ce qui a conduit à un stress post traumatique en voiture…. A force de dépassement de soi j’ai réussi à recommencer à conduire en ville dans la zone de confiance bien délimité …. Sortir de cette zone m’est très difficile si mon conjoint n’est pas à mes côtés pour me calmer et me rassurer. On m’a mis sous seroplex 20mg et direction un psychiatre et un psychologue …. Mais ma peur elle est toujours au même niveau …. Mais le principal souci de cette peur c’est que je suis commerciale sur plusieurs départements ce qui implique bcp de voiture, d’autoroutes, sortir de ma zone de confiance sans mon conjoint … Juste d’y penser j’en ai une boule au ventre… Depuis l’accident je suis en Arrêt de travail car il y a des complications médicales en plus de cette peur … Qu’en pensez vous ? Est ce qu’une fois mes douleurs guéri la peur va s’estomper au fur et à mesure que j’oublierai l’accident ?
Bonjour Yannick,
Afin de vous conseiller et vous orienter au mieux de vos intérêts, je vous invite à bénéficier d’une consultation gratuite de diagnostic. Pour bénéficier de cette consultation gratuite, cliquez sur ce lien: Angoisse en Voiture
A bientôt Yannick.
Bonjour,
je m’appelle Yannick et j’ai 23 ans. Depuis mes 18 ans je sais que je peux passer mon permis de conduire. Mais je l’ai toujours reporté, sans raison. je suis en couple depuis 4 ans avec une personne qui a son permis et qui me pousse a le passer. j’ai passé 4x le code depuis et je l’ai raté parce que je me mets une pression monstre sur les épaules. je m’imagine au volant d’un véhicule et je panique. Quand je suis en voiture, j’ai des maux de ventre et la tete qui tourne. J’ai besoin de mon permis pour trouver un emploi. Que puis-je faire pour trouver la ou les raison(s) de ma peur en voiture.
Merci à vous
Bonjour Célia,
Je comprends l’importance pour vous d’obtenir votre permis de conduire, en plus du fait que cela vous offrirait une autonomie certaine et… une image positive d e vous même.
Par souci de vous conseiller et vous orienter au mieux de vos intérêts, je vous invite à cliquer sur le lien suivant:
Angoisse en Voiture
Dans l’attente. Bien cordialement.
Bonsoir,
Je vous remercie de votre réponse et de votre attention.
Ce serait en effet un problème de reporter le permis, j’en ai besoin pour me déplacer jusqu’au lieu de mes études à la rentrée prochaine et mes parents ne pourront pas toujours m’emmener… je peux toujours prendre le bus, mais je refuse de trouver à chaque fois une alternative au permis. Si je reprends l’année prochaine voire encore plus tard, mon code ne sera plus valable, et je ne voudrais pas non plus que mes parents paient une nouvelle fois l’ensemble « code + permis ». Je dois l’obtenir au mieux cette année, mais en ayant le dessus sur cette peur et cette pression, comme vous l’avez justement vue.
Cordialement,
Célia
Bonjour Célia,
Serait-ce un problème pour vous que d’accepter que vous n’êtes pas prête à conduire? Que peut-être, il serait mieux de reporter le passage de votre permis à une date ultérieure? Je crains qu’en vous mettant la pression comme vous le faites, en plus de celle que vous subissez (courroux de vos parents), vous craignez de ne pas être à la hauteur qu’inconsciemment vous participez à votre problème.
Dans l’attente de votre réponse. Bien à vous.
Frédéric.
Bonsoir,
Je m’appelle Célia et je vais avoir 20 ans, j’ai obtenu mon code il y a deux ans et j’ai fini mes 20heures de conduite réglementaires l’année dernière. J’ai répondu aux questions que vous avez numérotées plus haut, et le problème qui revient souvent concerne « les autres ».
Je m’explique :
Tous les jeunes (de mon âge, plus, ou pire, moins…) autour de moi ont le permis. J’ai vu et félicité tous mes amis, ma soeur, mon copain, des amis d’enfance… et je me projetais quelque part en me demandant quand je l’aurai à mon tour. Mais lorsqu’il a fallu conduire, j’avais très peur de ce que les moniteurs pourraient penser de ma conduite, et lors du « bilan » de fin de cycle de conduite, j’ai explosé en larmes lorsque le moniteur a annoncé que j’étais très loin d’un niveau permis, et je cite. Je savais bien que ma conduite n’était pas excellente, et pourtant j’étais très déçue. Reprendre le volant est très difficile, je recule toujours et toujours, au point que mes parents désespèrent et me font de temps en temps des remarques lasses dans des soupirs d’exaspération. Au volant, je déteste quand quelqu’un est derrière moi, me « colle », j’ai peur qu’on me klaxonne, de rentrer dans quelqu’un, d’exister, en somme, sur la route, en tant que conductrice. J’ai honte de moi, et de ne pas avoir de conviction assez forte pour arriver à dépasser cette peur et me rendre fière, ainsi que mon entourage. J’ai même peur d’aborder le sujet du permis quand je suis avec les parents de mon copain…
Le problème est que je n’ai pas de fameux déclic, je sais que c’est une nécessité, j’ai conscience que mes parents paient cher et que j’en ai besoin pour une autonomie et indépendance future. Mais je ne trouve rien pour me motiver, ma soeur me dit que c’est la perspective d’en finir avec le permis qui l’a, elle, motivée. Mais moi je recule…
Après des heures et des heures de noeuds dans l’esprit, j’avais besoin d’en parler, merci pour votre article et peut être merci d’avance pour votre réponse,
Cordialement
Bonjour Brigitte,
Votre situation de stress au volant s’apprenne à des crises de panique au cours desquelles vous êtes émotionnellement sidérée au point d’oublier tout ce que vous avez appris, et savez faire, en matière de conduite automobile.
En matière de solution, je suis entrain de travailler à un Programme qui permet d’éliminer ce type de problèmes plus communément appelés « Peur de conduire » ou « Peur d’être passager (ère) et qui a pour objectif que les gens conduisent en toute situation de façon émotionnellement normale et adaptée à leur environnement.
Votre âge n’y est pour rien. Peut-être votre traumatisme infantile vous fait-il redouter le pire si, à votre tour, vous renversiez quelqu’un, un enfant par exemple? Vous avez donc toutes les raisons de ne pas courir un tel risque et encore moins de le faire courir aux autres.
Vous lancer ce défi est très courageux mais il ne vaut mieux pas s’y prendre à la seule force de votre conviction. Vous risquez de vous faire du mal pour rien. Si utiliser la méthode dont je vous parle vous intéresse, je vous propose de m’en informer.
Par ailleurs, pourquoi cette notion d’échec que vous évoquez ne serait-elle pas plutôt celle de votre compagnon comme celle de l’auto école qui n’auront pas su vous rassurer? Enfin, comme j’aime à dire, pourriez-vous envisager que l’échec est le début de la réussite?
N’hésitez pas à me solliciter si vous le souhaitez.
Bien cordialement.
Frédéric
Bonjour,
je me permet de laisser ce message pour une phobie en voiture .
Pour la petite histoire je vais avoir 52 ans je me suis lancé dans un défit de vouloir passer mon permis de voiture cela va faire 3 ans en aout que j’ai eu mon code .
Pendant donc plus d’un an avec mon auto école puis avec mon mari en conduite supervisée mais aujourd’hui même si je me suis un peu amélioré j’arrive pas à avancer plus je suis pas maitre de mes émotions de cette peur qui me tiraille et qui me fait enlever toute concentration que nous devons avoir en voiture étant en situation de stresse j’en perd les moyens donc cela se traduit par des confusions de compréhension je sais pourtant quoi faire si je suis pas en voiture mais en situation de conduite j’oublie ce que j’ai appris j’ai la tête dans le brouillard mon mari ne comprend pas l’auto école encore moins .
Cela remonte à ma petite enfance dans mes souvenirs une voiture m’a renversées mais je me souviens pas du reste …
J’ai gardé une phobie sans trop savoir le pourquoi en tant que passagère je me suis jamais sentie très bien déjà pour moi mètre la clé du contact dans une voiture était le l’impossible .
Je sais comment faire pour être à l’aise en voiture je doute surement trop de moi .
Alors je sais pas ou m’adresser pour pouvoir parler de tout cela oui je sais il y a aussi l’âge qui rentre en compte mais quand même après autant d’heures de conduite quel échec pour moi .
Je sais que les miracles existes pas mais bon voilà javais envie de m’exprimer pour cela.
Cordialement