J’ai longtemps souffert de dépression au travail. Je me demande même si mon activité de salarié ne s’est pas déroulée qu’en état dépressif. Ce qui pose une question délicate si, comme moi, vous êtes concerné(e).

Reconnaître que, sous toutes réserves, vous souffrez peut-être de dépression au travail. Alors, je ne vais pas jouer sur les mots.

Qu’il s’agisse de dépression au travail, ou de dépression à cause du travail, ou encore de bore-out (ennui au travail), ou que votre dépression au travail soit la conséquence d’un autre problème, comme une angoisse au travail, cela revient au même.

Le problème dans le problème, avec la dépression au travail, c’est que l’on s’en rend souvent compte quant il est tard voire trop tard que l’on souffre d’un problème d’ergophobie. Mais est-ce vraiment trop tard ? Ou est-ce un point positif que de s’en rendre compte longtemps après ?

In fine, sans doute la réponse se trouve t’elle dans une autre question laquelle consiste à savoir comment guérir d’une dépression.

L’absence de reconnaissance justifie la dépression au travail

Dans la société dans laquelle nous sommes, reconnaître que notre relation à notre travail nous est psychiquement douloureuse n’a rien de facile. La plupart des gens ne comprennent pas.

Et je ne parle pas de certains employeurs, chefs de services, ou – soyons cruels -, petits chefaillons de service que cela dépasse, littéralement. Ces gens là ont toutes les peines du monde à comprendre comment elles mêmes fonctionnent, alors quant à comprendre les autres, n’y pensons pas…

Identifier une dépression sur le tard rend son traitement plus difficile. En soi, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Cependant, plus vous avez d’éléments d’identifications, mieux vous êtes soigné(e).

Je vais donc m’employer à vous délivrer un maximum de points d’appuis pour savoir si, oui ou non, vous souffrez de dépression au travail.

La dépression au travail désignée par l’anglicisme burnout est un état d’épuisement professionnel qui combine une fatigue profonde, un désinvestissement de l’activité professionnelle, un sentiment d’échec et d’incompétence.

Selon l’EDA (European Depression Association), sur 7000 employés dans sept pays, 20% des employés en France ont été atteints de dépression au travail à un moment de leur carrière. En Italie c’est 12%. En Grande Bretagne 26% des salariés ou indépendants affirment avoir souffert de dépression au travail pendant leur carrière.

Le travail et l’entreprise sont susceptibles de se transformer en lieux de souffrance morale. L’un des facteurs explicatifs les plus importants est la conjoncture économique actuelle. En effet, pour juguler les crises, plusieurs managers sont plus durs. Voire se rendent coupables de harcèlement.

Le principe de causalité dans le diagnostic de dépression au travail

De nos jours, la polyvalence est l’un des critères déterminants pour avoir de bons résultats et garder son boulot. Cadres et ouvriers se retrouvent donc sur plusieurs fronts à la fois. De multiples tâches leurs sont assignées et pour chacune d’elles, une réactivité optimale est exigée.

Que le salarié soit en CDD, CDI, ait un statut de travailleur intérimaire, ou soit fonctionnaire, la multiplication des tâches conduit à l’augmentation du risque d’affections et, partant, d’accidents du travail.

Tôt ou tard, une personne sous pression permanente finit par craquer. Un boulot trop absorbant entraîne un déséquilibre total dans la vie d’un individu.

Les changements permanents, auxquels les travailleurs font face, n’arrangent pas non plus la situation. Les personnes qui souffrent de dépression au travail ressentent une absence de reconnaissance par leur hiérarchie quant aux difficultés inhérentes à leur poste.

Elles font face à des contradictions comme, par exemple, satisfaire un client tout en lui consacrant le moins de temps possible.

L’ensemble des mutations économiques que subit le monde actuel oblige les travailleurs à vivre avec un degré élevé de stress au quotidien justifie autant les troubles anxieux que les troubles dépressifs.

Les facteurs aggravants sont la globalisation des marchés. La compétitivité accrue, le développement des technologies de l’information, la précarité et, enfin, l’insécurité de l’emploi.

L’augmentation de la charge de travail est le principal facteur de vulnérabilité. À cela, s’ajoute le manque d’autonomie dans l’exécution des tâches et aussi, le manque d’estime de la part des supérieurs hiérarchiques ou de l’employeur. Enfin, une communication insuffisante ou dysfonctionnelle quand, par exemple, il s’agit d’appréhender les effets physiques du deuil d’un proche.

Symptômes de la dépression au travail

À cet épuisement professionnel, s’ajoutent des signes physiques. On constate une perte d’appétit et du goût des aliments chez les personnes souffrant de cette forme de dépression. La perte de poids, ou la surcharge pondérale, sont la conséquence de ces variations.

D’autres personnes qui souffrent de dépression au travail ont une augmentation significative de leur consommation en sucre ce qui favorise une prise de poids parfois très importante augmentés de risques cardio vasculaires.

Je pense à une consommation de tabac ou de substances psycho actives diverses comme l’alcool ou la cocaïne.

Sur le plan de la sexualité, l’un des signes est la baisse de la libido. Les personnes victimes de dépression au travail perdent tout intérêt à une vie sexuelle ce qui aboutit souvent à une abstinence sexuelle totale.

Certaines douleurs apparaissent : maux de tête, mal au dos, douleurs musculaires. On remarque aussi des problèmes digestifs, et des ulcères à l’estomac.

Outre les symptômes physiques précédemment cités, certaines personnes, victimes de dépression au travail, ont des problèmes cutanés : psoriasis, eczéma, zona. Elles souffrent régulièrement d’infections, de rhume, parfois de la grippe, ou de sinusite.

Les symptômes physiologiques de la dépression au travail

Sur le plan physiologique, on constate:

  • Une démotivation constante par rapport aux tâches professionnelles à satisfaire
  • Une irritation permanente (trouble de l’humeur)
  • Des colères spontanées
  • Des pleurs fréquents
  • Un sentiment de frustration
  • Le sentiment d’être incompétent(e) et inutile
  • Le besoin de s’isoler
  • Le sentiment d’avoir une vie parsemée d’échecs
  • Une difficulté à se concentrer
  • De l’indécision, et de la confusion
  • Des pertes de mémoire
  • Des pensées suicidaires (pour les cas les plus graves)
L'épuisement par l'ennui au travail est un sujet dont on ne parle pas en milieu de travail

La dépression au travail induit la nécessité de changer

Les hommes et les femmes souffrent en proportions presque égales de dépression au travail. Toutes les tranches d’âge sont touchées. Pour traiter la dépression au travail, retrouver un état de santé équilibré, et un sentiment de bien être satisfaisant, plusieurs types de traitements sont possibles.

En général, un arrêt de travail se révèle essentiel. Cette pause, plus ou moins conséquente, permet de reprendre des forces. Il s’agit alors de se tenir éloigné(e) d’un environnement toxique et pathogène.

Ce repos, bien qu’essentiel dans le processus de la guérison, ne guérit pas pour autant de la dépression au travail. Si vous voulez reprendre le cours normal de votre vie, de profonds changements s’imposent.

Ces changements se font dans votre milieu professionnel comme dans votre le mode de vie. Je fais allusion au sens que vous accordez à votre travail comme à votre façon de gérer le stress.

Avant d’effectuer de tels changements, il est indispensable de consulter ou de vous référer à un spécialiste. Il vous aide à déterminer les solutions comportementales les plus adaptées à votre dépression au travail.


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Faites un test pour savoir si vous faites une dépression au travail

Pour savoir si vous souffrez de dépression au travail, je vous suggère de consulter votre médecin traitant pour l’arrêt de travail puis un coach comportemental.

Chacun établit un diagnostic puis vous oriente pour traiter votre dépression au travail dans les meilleures conditions pour vous.

Avant de consulter, consacrez quelques minutes au test ci-dessous. Cela vous permet de préciser votre choix de consulter ou non.

Prenez le temps de lire chaque question. Prenez un papier et un stylo. Lisez chaque question puis notez son numéro sur une feuille. Enfin, à côté du numéro correspondant à la question, répondez le plus spontanément qu’il vous est possible par « oui » ou « non ».

Le test

  1. Avez-vous moins d’intérêt pour les choses que vous appréciez autrefois ?
  2. Êtes-vous triste ou vous sentez-vous sombre ?
  3. Votre activité est-elle au ralenti ?
  4. Êtes-vous incapable de rester tranquillement assis(e) ?
  5. Pensez-vous que vous n’avez pas de valeur ou ressentez-vous actuellement un sentiment de culpabilité ?
  6. Y-a-t-il eu un changement dans votre alimentation ?
  7. Avez-vous perdu ou pris du poids ?
  8. Avez-vous du mal à vous concentrer et à réfléchir ?
  9. Vos pensées et vos préoccupations sont-elles constamment tournées vers le passé ?
  10. Avez-vous du mal à dormir ou à vous endormir ?
  11. Estimez-vous trop dormir ?
  12. Manquez-vous d’énergie ?
  13. Ressentez-vous une envie de dormir tout le temps ?
  14. Vous sentez-vous moins heureux/heureuse que la plupart des gens ?
  15. Votre vie vous semble- t-elle vide, et dépourvue de sens en ce moment ?
  16. Votre avenir vous semble-t-il sans espoir ?

Les résultats du test

Si vous répondez plus de 7 fois « oui » à ces questions, alors j’ai le regret de vous informer que vous souffrez fort probablement d’une dépression au travail.

Dès lors, je vous suggère de consulter au plus vite ou d’utiliser un programme thérapeutique en ligne (lire à la fin de cet article). In fine, d’entamer un traitement comportemental adapté à votre situation.

Un programme thérapeutique en ligne comme le Programme ARtUS vous aide à traiter votre dépression au travail, mais aussi tous les symptômes associés, en moins de 2 mois, sans médicaments et avec un taux de réussite de l’ordre de 16 cas résolus sur 17.

Et si vous faisiez un bore-out ?

Le bore-out correspond à un syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui. Il se différencie du burnout, car l’employé(e) n’est pas épuisé(e) par la surcharge de travail, mais par l’ennui qu’il ou elle ressent face à son travail.

C’est un syndrome d’épuisement professionnel fréquent dans les grandes entreprises du tertiaire où beaucoup de métiers semblent ne pas avoir d’utilité concrète et immédiate.

Il est important de noter que l’ennui au travail, le bore-out, affecte votre santé mentale de façon durable. A plus forte raison si aucun changement constructif n’est envisagé.

Le bore-out est-il l’inverse du burnout ?

On ne peut pas dire que le bore-out soit l’inverse du burnout. Certes, l’employé qui souffre de bore-out s’ennuie, mais cela ne veut pas nécessairement dire qu’il n’a rien à faire de sa journée.

Parfois, il est débordé de tâches abrutissantes et parfaitement inutiles. En revanche, le bore-out et le burn-out sont faciles à distinguer. La personne souffrant de burn-out est débordée par son travail, par les tâches qu’elle s’inflige d’accomplir.

Son stress et son angoisse viennent justement de l’impossibilité d’y échapper, même en dehors des heures de bureau. Dans le même temps, cette même personne victime de burnout est aussi prise en otage par son anxiété de performance.

La personne qui souffre de bore-out se sent enfermée dans un travail qui l’ennuie. Le stress et l’angoisse viennent davantage de la crainte de devoir passer le reste de sa vie à supporter cet ennui et cette absence de sens.

Comment reconnaître un bore-out dans le cadre d’une dépression au travail ?

Le bore-out se manifeste de diverses manières et ses symptômes évoluent avec le temps.

Généralement, on le reconnaît à l’ennui profond que l’on ressent face à son travail. Ce n’est pas un ennui face à une tâche longue, mais plutôt l’ennui face à une activité qui ne nous stimule pas assez.

Il touche principalement les salarié(e)s qui ne sont pas satisfait(e)s par leur position au sein d’une entreprise ou par leur travail. Puisque le mot bore-out vient de l’anglais «bore», ce qui signifie ennuyer, on a tendance à se concentrer sur la quantité de travail à effectuer.

On pense alors souvent qu’un(e) employé(e) avec de nombreuses tâches à effectuer ne peut pas souffrir de bore-out.

Au contraire, un travail qui exige de longues heures de présence, mais ne procure aucune satisfaction intellectuelle ou personnelle, est plus susceptible de produire des bore-out.

Les symptômes du bore-out

Comme le burnout, le bore-out s’installe insidieusement dans le quotidien du salarié. Tant et si bien qu’il n’envisage le diagnostic que de longs mois après les premiers symptômes.

Heureusement, on peut toujours agir contre le bore-out, mais on a souvent du mal à le diagnostiquer avant qu’il ne cause certains dégâts dans la vie professionnelle ou personnelle.

Le premier symptôme du bore-out est une perte de motivation face à des tâches qui semblent répétitives et insuffisamment stimulantes. Ensuite, le ou la salarié(e) commence généralement à se désinvestir de son travail et à négliger la qualité des tâches qu’il ou elle effectue.

Souvent, il ou elle développe alors un sentiment de culpabilité angoissant quand il constate le travail que font certains de ses collègues.

Dépression au travail: différence entre le burnout et le bore out.

Malheureusement, il ne peut alors que constater sa propre inutilité.

Enfin, le bore-out provoque généralement de la tristesse et du stress. S’ennuyer toute la journée sans perspective d’amélioration et se sentir inutile est susceptible de provoquer des dépressions et de l’anxiété voire se muer en un trouble dépressif persistant.

Dans certaines entreprises mal gérées, le bore-out est utilisé pour se débarrasser de salariés que l’on ne veut pas renvoyer. C’est évidemment une stratégie de management punie par la loi. Encore faut-il être en mesure de le prouver.

Pourquoi l’ennui au travail rend t’il malade ?

Tout d’abord, on doit bien comprendre que tout le monde ne réagit pas de la même manière face à l’ennui au travail. Pour une petite minorité de travailleurs, être payé(e) à ne rien faire est une situation tout à fait enviable.

Généralement, ce sont des personnes qui ont des passions très fortes en dehors du travail, mais qui n’envisagent pas d’en faire leur métier. Pour les autres, l’ennui au travail les rend malade pour plusieurs raisons.

La plus directe et la plus évidente, c’est l’impact de l’ennui sur notre santé mentale.

En l’absence de stimulations suffisantes, notre cerveau produit moins d’efforts et donc moins d’hormones. Parmi toutes ces hormones, on trouve évidemment celles responsables du plaisir et du bonheur.

Surmonter une tâche longue et difficile, surtout quand le résultat est au rendez-vous, provoque un intense bonheur. Du moins, au regard du temps que nous passons à travailler, je le souhaite à toutes et à tous.

Dès lors, on peut prendre en compte une raison plus diffuse et discrète, mais essentielle. Nous sommes nombreux à considérer le travail comme une part essentielle de notre vie. Il participe à la construction de notre position sociale et, par extension, d’une partie de notre égo.

Exercer un métier sans avenir au bas de l’échelle hiérarchique dégrade l’image que l’on a de soi. À terme, cela provoque des dépressions et des troubles anxieux.

Pourquoi le sujet du bore-out est tabou ?

Le contexte économique dans lequel nous vivons depuis la fin du plein emploi rend difficile de se plaindre d’avoir un travail qui nous ennuie, surtout s’il est bien payé. On peut donc comprendre le tabou qui entoure le bore-out.

En même temps, ce tabou ressemble aussi à une pression supplémentaire que l’on exerce sur les travailleurs. Effectivement, pourquoi un employé dont les capacités intellectuelles ne sont pas assez mises en valeur ne pourrait-il pas s’en plaindre?

Cela nous amène à un autre problème autour du bore-out.

Il affecte généralement moins les cadres ayant fait des études supérieures dans le privé, mais beaucoup plus les employés avec des diplômes inférieurs, comme une simple licence à l’université.

On peut donc craindre que le bore-out révèle l’instrumentalisation de l’enseignement supérieur afin qu’il sélectionne pour les entreprises les futurs candidats aux plus hauts postes, quand bien même leur parcours s’explique par une position sociale avantageuse plus que par des compétences intellectuelles supérieures.

Comment se sortir de l’épuisement ou de l’ennui au travail ?

Face au bore-out, on ne peut rien faire d’autre que de vaincre sa peur d’en parler pour instaurer un changement. Ainsi, vous pouvez commencer par explorer les autres opportunités de travail.

Si vous n’en trouvez aucune à cause de votre formation insuffisante, je vous suggère d’explorer les offres de formation. Elles sont nombreuses et peuvent s’adapter à tous les types d’exigence.

En plus, votre employeur ne peut pas vous refuser un congé formation le cas échéant. Enfin, vous pouvez également en parler avec votre employeur.

Si vous vous ennuyez au travail et que vous savez où vos compétences pourraient être mieux employées dans l’entreprise, faites-en part à votre supérieur. Au pire, vous retournerez à l’étape précédente: se former pour changer de travail, voire d’entreprise.

Pour l’heure, si vous êtes victime d’une dépression au travail qu’il s’agisse de burnout ou de bore-out, et que vous cherchez une solution efficace et durable, je vous invite à cliquer sur le lien ci-après :


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Article mis à jour le 23 octobre 2023 par Frédéric Arminot.

    16 replies to "Dépression au travail : s’agit-il de burnout ou de bore-out ?"

    • Bonjour Sylvie,

      Dans un 1er temps, sur la foi des éléments que vous précisez, le mieux me semble de consulter votre médecin traitant et la médecine du travail (auprès desquels vous pourrez vous ouvrir du harcèlement dont vous êtes victime).

      Ces deux professionnels vous préciseront quelles démarches médicales et juridiques mettre en place dans votre intérêt.

      Dans le même temps, il est nécessaire d’envisager un suivi psy, ou en présentiel ou avec un programme thérapeutique en ligne (cf. Le Programme ARtUS).

      Donnez moi de vos nouvelles et, dans l’intervalle, prenez bien soin de vous.

      Frédéric

    • SMR

      Bonjour Frederic
      Le 20/01/20210 j’ai malheureusement fait une TS due au travail, harcèlement moral et burn out ( arrêt maladie et non déclaré en accident de travail). tout l’année 2020 en maladie avec ALD, et reprise travail en mi-temps thérapeutique .. De nouveau je subis des brimades répétées ..Mon service me pousse à bout. .. je n’arrive plus a faire face..Je voudrais savoir si je retombe malade et que je me declare en accident de travail avec un nouveau CMI sur lieu de travail, pensez-vous que cela peut être pris en consequence.. mon état s’est vraiment aggravé.
      Pouvez-vous m’aider svp
      Merci beaucoup
      SMR

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Thibaud,

      Il n’y a rien d’invraisemblable quant au fait que vous ayez été diagnostiqué « dépressif » à l’âge de 8 ans. Quand à mes confrères qui vous raillent, je trouve leur comportement pathétique, et à l’aune de leur incompétence.

      Je viens de vous adresser un mail pour répondre à votre question de savoir si je peux vous aider. A vous lire…

    • Thibaud

      Bonsoir,
      Bien qu’ayant des réserves, je me tourne vers vous par désespoir de cause car je suis à court de solutions… J’ai actuellement 22 ans et j’ai été diagnostiqué dépressif à l’âge de 8 ans. Je sais que cela peut paraître invraisemblable, beaucoup de « professionnels » m’ont raillé pour ça. Mais comme dit précédemment je commence à manquer d’alternatives. J’ai toujours refusé le traitement médicamenteux jusqu’à l’âge de 17 ans où les pensées suicidaires ont commencées à se manifester de manière quasi-quotidienne. Dès lors je suis resté sous somnifères, anxiolytiques et anti-dépresseurs jusqu’à mes 21 ans, mais passé ce temps j’avais l’impression de perdre le contrôle. J’ai donc tout arrêté et tenté des méthodes alternatives comme les leçons de respirations et la méditation, sans grand succès… Cependant je suis totalement incapable de garder un travail plus d’une semaine, et donc dans l’incapacité totale de gagner ma vie… Pensez-vous pouvoir m’aider..?

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Je vous ai envoyé un mail afin que je comprenne mieux comment vous venir en aide. A bientôt.

    • YAYA DIAKITE

      je besoin de vous

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Sonia,

      De sorte à vous prodiguer des conseils adaptés à votre situation , comme à votre besoin, je vais vous adresser un mail. Bien à vous.

    • Sonia

      Bonjour Frédéric
      Étant enfant j’ai malheureusement eu plusieurs traumatismes que ce soit relationnel avec mes parents, émotionnel, confiance, estime de soi, abandon, abus et tentative d’abus sexuels tout cela dans la période de mon enfance.
      Aujourd’hui j’ai bien peur que mes traumatismes qui n’ont jamais étaient vraiment soigné se répercute sur mes enfants qui doivent le ressentir et crée des troubles chez eux.
      Je suis une maman très très protectrice et hypersensible.
      Je sais que pour mon bien ainsi que pour le bien de mes enfants il faut que je revienne là dessus car malgré ma volonté de vivre et être heureuse je rencontre souvent des difficultés a cause de cela.
      Pouvez vous me donner un conseil.
      Merci par avance

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Tonton,

      Je fais suite à votre message au sujet de vos troubles du sommeil, comme de cette « boule au ventre » que vous ressentez au sujet de chaque lendemain qui s’annonce.

      Il semble que vous soyez victime à la fois d’angoisses et de symptômes dépressifs. A ces deux sujets, qu’attendez-vous de moi?

    • tonton

      bonsoir , je suis fonctionnaire employé dans une mairie , j’ai beaucoup de mal a dormir je me sen beaucoup plus inutile qu’avant la moindre tache a effectué me parait insurmontable le dimanche soir c’est la boule au ventre pour le landemain je ne trouve pas de solution mon medecin ne me comprend pas , j’ai eu a plusieurs reprise divers probléme , malaise, mal de dos , rhume qui n’en finit plus , douleur au jambe toujours fatigué meme après avoir dormit enfin bref je ne sais plus comment faire, le soir quand je rentre le temps me parait en accélérer je peux resté assis de 16h jusu’a 23h-1h30 du matin je ne veu plus de se travaille mais nous avont pas le choix car mis a part la demission (se qui serait totalement impossible financièrement ) nous avont pas d’autre choix que de subir , mon employeur a etais mis au courant ainssi que la medecine du travail mais aucune solution ne m’a etais trouvé a part changé de travail (se qui me plairait beaucoup mais se n’est pas simple je me sen totalement coincé )

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Cédric,

      Vous savez que votre employeur fait peu cas de votre investissement. Dès lors, qu’il n’exprime aucune reconnaissance à votre égard. Qu’en plus, il vous ment, voire vous manipule.

      Peu ou prou, le contexte dans lequel vous travaillez est responsable de votre état émotionnel. Mais, dussè-je vous déplaire, vous aussi. Par conséquent, que devriez-vous faire pour vous?

    • Cédric

      Bonjour , je vous fait part de mon problème personnel , j’ai 33 ans , cela va faire 6 ans le 23 Otobre) que je suis embauché dans une boite qui fabrique des produits pharmaceutiques (sous traitant) . Nous , jeunes embauchés que nous sommes , n’avons pas de 13e mois ni de primes de fin d’année. Je travaille sur une ligne , dont la cadence a augmenté et dont il faut « forcer » une production avec les équipements qu’on a (outil de travail fatigué et mal entretenu). A ce jour , je me sens épuisé et mal dans ma peau car nous avons des objectifs à atteindre en fin de poste et nous y arrivons difficilement (sentiment d’échec). en 6 ans je n’ai pas eu d’augmentation individuelle , je me sens inférieur aux autres alors que je suis sur une ligne qui produit à fortes cadences et qui selon les dires « cette ligne de production est le poumon vert de l’entreprise… » , je me sens pris pour un idiot. De ce fait j’ai envoyé un mail à ma DRH qui m’a dit de passer par mon responsable pour planifier le rendez vous. Ce que j’ai fait et au final , mon Responsable a servi de « tampon » et a discuté avec moi . il m’a dit que l’entreprise n’avait pas beaucoup de moyens et qu’il fallait faire avec… enfin bref mais je me sens frustré que la DRH ne soit pas revenue vers moi … le manque de reconnaissance se fait sentir. Je suis une personne qui adore les objectifs quand ceux ci sont atteignables (vu les moyens ce n’est pas le cas sur ma ligne). je ressens un mal être profond dans ma tête et physiquement je suis épuisé quand je suis à mon poste de travail ;et plus les jours passent , plus j’ai envie d’aller travailler à reculons….

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Vanessa,

      Si vous souhaitez résoudre ce problème et retrouver confiance en vous comme en la vie, je vous invite à cliquer sur ce lien:

      « Comment soigner une dépression rapidement et retrouver confiance »

      N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions.

    • dubois

      bonsoir

      j ai les nerfs qui lache je dort mal j ai pas envie de grand chose juste que ont me laisse tranquille
      et quand je prendre le vol j ai juste envie dans finir
      le docteure ma mi sous anti depréseur

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Vanessa,

      Je suis désolé de ce dont vous m’informez. Afin que je puisse vous aider au miuex, pourriez-vous me préciser vos symptômes (physiques et psychiques), ce que vous faites quand vous êtes confrontée à votre problème, et ce que vous avez essayé de faire pour le résoudre. En bref, de m’apporter toutes les précisions utiles qui m’aideront à vous aider.

      Merci par avance.

    • Vanessa

      Bonjour
      A. L. Heure d aujourd’hui je souffre d une belle dépression du a mon patron toujours là pression toujours à me crier desus aujour hui jean peux plu je suis entrain de sonbre

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