Le deuil, la mort donc, fait partie de la vie. Et, quand on perd une personne proche, il est très difficile, mais nécessaire, de faire son deuil. Et faire son deuil tient en l’affliction ressentie du fait du décès de ce proche.

Faire le deuil, c’est travailler à accepter ce qui ne peut pas changer. Le décès d’un proche est irréversible, et il nous faut accepter l’inacceptable. Le décès d’un proche, et le deuil que l’on en porte, est comme « une blessure qui vit au fond du cœur » comme l’écrivait le poète Virgile.

Un deuil est parfois si violent et douloureux que certaines personnes en sont comme sidérées comme celles qui ont la phobie de la mort. Elles plongent dans des abîmes émotionnelles qui les empêchent de prendre leur vie en mains, de continuer à être et à vivre malgré l’absence de l’autre.

Mourir, ou se laisser mourir à son tour, ne saurait être une solution.

Quelles que soient les conditions liées au décès de cette personne qui, quelle qu’en fut la façon, vous était proche, et ceci étant écrit sans aucun humour, votre mort n’est pas à l’ordre du jour.

Vous devez vivre, malgré la béance laissée par l’absence de l’autre. Vous portez le deuil comme un fardeau et vous êtes la seule personne à pouvoir vous en libérer, ce qui pose la question de savoir comment calmer naturellement cette crise d’angoisse qui vous étreint en pareille situation.

Aujourd’hui, alourdi par ce deuil, votre responsabilité est de remonter la pente, et de continuer à vivre, ce qui est plus facile à dire qu’à faire, à de rares exceptions près (cf. « Mourir » de Arthur Schnitzler).

C’est sûrement ce que la personne que vous avez perdue aurait souhaité si elle vivait encore.

Faire face à ses émotions au cours d’un deuil

Dès maintenant, je vous invite  prendre connaissance de 3 conseils pour vous aider à surmonter votre deuil.

Je sais par avance que certains lecteurs prendront ces conseils comme une évidence. Mais, ce à quoi cela vous invite, c’est à être vous même.

Et à ce propos, en pareille circonstance, ce n’est pas aussi simple qu’il y parait.

A la suite d’un décès, la première chose à faire est d’assumer ce que vous ressentez. N’essayez pas de vous cacher derrière une carapace, de vous convaincre que vous êtes une personne forte, et que vous pouvez contrôler vos émotions.

Aujourd’hui, vous êtes seul(e), livré(e) à vous même dans une solitude que vous n’avez ni choisi ni souhaité.

Face à un deuil, personne n’est réellement indifférent, et vous n’avez aucune raison objective de craindre d’être jugé parce que vous laissez libre cours à vos émotions, qu’il s’agisse de chagrin, de peur, de colère, voire d’angoisse.

Assumez ce que vous ressentez.

Plus vous essaierez d’enfouir vos sentiments au plus profond de vous, plus ils vous causeront de tourments. Reconnaissez et accueillez votre douleur, c’est le meilleur moyen d’avancer malgré la difficulté.

Quand on vit un deuil, le piège consiste à se prétendre fort et/ou de vouloir être fort pour les autres. Accepter vos émotions, accepter combien vous êtes troublé(e), ne vous fera pas ne pas être à la hauteur de la situation à gérer, ou craindre d’abonner vos proches à leur sort.

Bien sur, vous n’êtes pas obligé(e) de vivre vos émotions devant tout le monde. Pour autant, il vital de les vivre. N’ayez pas peur que la situation échappe à votre contrôle.

Faire son deuil

Comment prendre soin de soi à la suite d’un deuil ?

Vous avez le droit de pleurer, ce n’est pas un signe de faiblesse. Pleurez tant que vous en aurez envie. Laissez couler vos larmes, hurlez, criez même, si vous en éprouvez le besoin ou l’envie, mais ne laissez pas vos émotions comme emprisonnées à l’intérieur de vous.

Ne vous sentez coupable de rien. Que les gens comprennent ou non n’est pas l’important. En ces douloureux instants, la maitrise de soi, comme la dignité, sont des concepts que vous avez le droit d’ignorer.

Pleurer vous aide à avancer. C’est l’une des multiples façons d’admettre que vous êtes psychologiquement affecté(e). Si vous ne ressentez pas le besoin de le faire, ou n’arrivez pas à exprimer vos émotions, ne vous contraignez pas.

A chacun ses façons de faire et d’être. identifiez votre façon de vivre vos émotions, et laissez-vous aller.

Le plus souvent, après la perte d’un être cher, on a tendance à se laisser aller, voire à se négliger. Ne plus se nourrir, ne plus dormir, ne plus aller au sport, ne plus avoir d’activités sociales, ne plus voir ses amis.

En bref, la réaction qui suit un deuil, la plupart du temps, consiste à se renfermer sur soi même. Effectivement, un deuil est un choc, celui-là même qui vous retire tout désir.

Avoir ce type de réactions est tout à fait compréhensible, à ceci près que ce n’est pas sans conséquences tant sur votre état physique que sur votre état mental.

Alors, oui, il est normal que vous soyez plus ou moins renfermé(e) sur vous même à cause de ce deuil qui vous frappe.

Il est normal que vous éprouviez le besoin d’être comme caché(e) du monde, ou caché au monde. Il est normal que vous viviez cet espèce de besoin de latence.

Faire l’effort de vous nourrir correctement

A propos de ce que je viens d’énoncer, soyez vigilant(e) à ce que cela ne devienne pas une seconde nature. Faites attention à ce que ce deuil vous retire votre autonomie, ou tout sens à votre vie. Comme si, sans l’autre, vous n’existiez plus.

S’il est vrai que plus rien ne sera pareil dans votre vie après la disparition d’une personne qui vous était chère, votre responsabilité est de continuer à vivre. Pour vous, comme pour les autres qui vous sont proches.

Cela nécessite que vous agissiez de façon adulte et responsable conformément à ce qui vous est expliqué ci-après. Il ne s’agit pas de répondre stricto sensu à ce qui est précisé, mais d’essayer de tendre vers ces comportements.

S’alimenter est essentiel à votre survie. Essayez de vous efforcer de faire trois repas par jour, au moins, sans oublier les cinq fruits et légumes.

Votre état émotionnel étant mis à une épreuve, votre corps dépense beaucoup plus d’énergie pour maintenir un  fonctionnement optimal. Vous devez donc vous alimenter correctement pour rester en forme.

Si vous n’avez pas la force de cuisiner vous-même, ou d’aller faire vos courses, demandez à un proche de le faire pour vous. Près de vous, il y a sûrement une personne prête à vous préparer à manger avec amour et bienveillance.

Par ailleurs, si à la suite du décès d’un proche vous avez des problèmes d’argent, n’hésitez pas à en parler et à demander de l’aide. Être angoissé(e) à cause d’un problème de trésorerie est particulièrement pénible.

Penser à se reposer

Vous êtes sous le choc. Même si vous vous attendiez à ce deuil (ex: maladie/hospitalisation), votre vie est bouleversée. Votre monde vient de basculer. Vous avez dépensé, et dépensez encore, une telle énergie pour tenir que vous avez besoin de vous reposer. Alors, essayez de dormir 7 à 8 heures par nuit.

Bien sur, vous passerez des nuits blanches à ruminer vos souvenirs. Mais, si vous essayez de faire l’effort de vous reposer et de vous endormir quelques heures, votre corps et votre esprit vous en seront gré.

Si vous vous sentez trop angoissé la nuit venue, essayez de lire des articles de mon blog en lien avec cette problématique, ou de pratiquer de la relaxation ou encore de la méditation.

Dans le programme thérapeutique en ligne que j’ai conçu, j’ai intégré des exercices simples qui favorisent l’endormissement et permettent de traiter l’angoisse nocturne.

Le soir ou la nuit venue, essayez d’éviter toute substance excitante comme le café ou le thé. Soyez aussi vigilant(e) à ne pas vous assommer à coup de substances psycho actives ou modifiant le comportement (je pense surtout à l’alcool et au cannabis).

A contrario d’un problème d’insomnie, faites attention à ne pas souffrir d’un excès de sommeil. En effet, beaucoup de gens ressentent des symptômes dépressifs après un deuil, et se réfugient dans le sommeil (ce qui est compréhensible).

Dans la même veine, si, par exemple, le décès d’un proche est intervenu de façon accidentelle alors que, dans le même temps, vous êtes enceinte et avez toutes les raisons d’être angoissée à l’idée d’élever un enfant seule, ne vous isolez pas, ne restez pas enfermée sur vous même. Demandez de l’aide autant que vous estimez en avoir besoin.

Dans tous les cas de figure, essayez de vous contraindre – gentiment – à des activités régulières entre le lever et le coucher. Ceci a pour objectif de non seulement maintenir une hygiène de vie, mais aussi demeurer acteur/actrice de votre vie.

Sortir et faire de l’exercice

Quand je vous invite à faire un peu d’exercice, je ne vous suggère pas de vous entrainer pour la compétition. Je ne vous invite pas à enfouir vos émotions par un excès de la pratique du sport.

Vous pouvez marcher régulièrement, faire un petit jogging, ou encore aller en salle de gym. Bouger et rencontrer des gens à l’extérieur vous fera le plus grand bien, en plus de vous empêcher de ruminer.

Demander de l’aide

Demander de l’aide nécessite d’oublier son orgueil ce qui, même dans la situation d’un deuil, n’est pas nécessairement facile.

Demander de l’aide, c’est accepter que seul(e) on y arrive pas. Vous n’êtes pas surhumain ou, à tout le moins, évitez de vous en convaincre.

Comment accepter le décès d'une personne proche de soi?

Vos amis et les membres de votre famille sont les premières personnes à qui vous devez – et pouvez – demander de l’aide.

Ils ne sont pas là uniquement pour les bons moments de votre vie. Ils sont également présents pour les moments difficiles et douloureux.

Se confier et partager ses émotions

N’hésitez pas à passer du temps avec les personnes que vous aimez. En ces moments difficiles de votre vie, vous avez plus que jamais besoin d’attentions et d’affections. Regardez un film avec un ami, partagez un repas avec votre famille.

Ayez des activités calmes et relaxantes avec des personnes que vous aimez, et avec lesquelles vous vous sentez bien et en sécurité.

Afin de ne pas rester seul(e), vous pouvez rejoindre des groupes de soutien. Ainsi, vous pourrez partager votre chagrin avec des personnes ayant vécu une expérience similaire à la votre. Vous y trouverez une partie du réconfort dont vous avez besoin pour surmonter le deuil qui vous affecte.

Ne faites pas comme cette personne qui m’a consulté un jour alors qu’elle était fortement angoissée parce-qu’elle devait honorer une convocation au tribunal en qualité de juré d’assises alors que, dans le même temps, elle vivait le décès d’un proche qui remontait à 48H.

Ce que j’entends par là c’est de ne surtout pas, comme le dit une expression populaire de, je cite : « vous tenir la dragée haute… ».

En pareille situation, aucune obligation. La justice se débrouillera sans vous. Vous êtes la personne la plus importante sur terre.

Être accompagné(e) pour dépasser cette épreuve

Malgré vos efforts pour surmonter votre deuil, malgré votre bonne volonté, cela demeure difficile ? Vous êtes angoissé(e), stressé(e) ? Pas seulement par le deuil lui même, mais par toutes les conséquences que vous craignez, et ce dans tous les domaines de votre vie.

Il ne s’agit pas de médicaliser le deuil ou, à tout le moins, sa prise en charge. Mais si vous sentez que cela est difficile pour vous, n’hésitez pas à bénéficier du Programme ARtUS que j’ai conçu.

Un tel programme comportemental vous aide à surmonter le décès d’un proche, à reprendre le contrôle de votre vie, et à envisager de façon constructive les nombreuses opportunités qui s’offrent à vous.

Passées quelques semaines, vous retrouvez votre autonomie, et redeviendrez sûrement une personne épanouie et heureuse de vivre.

Heureuse aussi à la mémoire des expériences vécues avec la personne défunte.

Pour accéder à cette méthode pour ne plus être angoissé(e) ou anxieux(se) à cause du deuil d’un proche, je vous propose de cliquer sur le lien ci-après :


La + efficace des solutions commence ici.


Article mis à jour le 26 octobre 2023 par Frédéric Arminot.


Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (coach comportemental). Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats). Pour en savoir +, je vous invite à prendre connaissance du protocole de résolution de problèmes en ligne que j'ai conçu. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi bénéficier de consultations thérapeutiques en cliquant sur ce lien : Consultations thérapeutiques

    28 replies to "Deuil : comment affronter ses émotions après un décès ?"

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Elisabeth,

      Je fais suite à votre message, dont copie ci-dessous, au sujet de votre problème d’absence de désir et d’envie de rien depuis le récent décès de votre compagnon, lequel problème s’apparente à un trouble anxiodépressif.

      Je suis désolé de la terrible épreuve que vous traversez et comprends que dans un tel contexte vous n’éprouviez plus aucun désir pour rien.

      Je comprends aussi que vous ayez envie de rejoindre votre époux mais que vous vous retenez d’en finir avec la vie du fait de la présence de vos petits-enfants.

      Cependant, je ne suis pas convaincu qu’une fois morte à votre tour cela résolve votre problème ni que votre défunt mari accepte l’augure d’un tel choix (sachant que je ne pourrais bien évidemment pas vous empêcher de vous faire du mal), et que la demande d’aide que vous formulez auprès de moi précise votre désir de vivre.

      Dès lors, pour définitivement traiter ce type de problème de sorte à retrouver la paix de l’esprit que vous méritez, je viens de vous adresser un mail pour vous expliquer comment faire et, partant, comment retrouver désir et plaisir dans votre quotidien.

    • ELISABETH

      Bonjour, voilà, mon mari est décédé à 61 ans, il y a tout juste 1 an, d’un cancer. Je suis anéantie, je n’ai plus aucune envie d’avancer car, pour moi, ma vie s’est arrêtée à ce moment là. Mon mari me manque tellement que je n’ai qu’une idée en tête, c’est d’aller le rejoindre mais j’ai des enfants et petits-enfants que j’adore alors que faire ? MERCI POUR VOTRE AIDE.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Céline,

      Je viens de vous adresser un mail pour vous expliquer comment traiter vos troubles du sommeil et votre épuisement.

      N’hésitez pas à me recontacter si vous avez des questions.

    • Céline

      Bonjour,
      J’ai perdu mon papa il y a bientôt 6 mois suite à un combat contre un cancer qui a duré 1 année. Je n’arrive pas à me remettre de cette perte et j’ai l’impression que c’est de plus en plus difficile pour moi. je dors très mal et me réveille épuisée, je n’ai aucune envie, plus d’élan…
      Pourriez-vous m’aider et me donner des conseils ?
      En vous remerciant par avance,
      Cordialement

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir,

      Je vous ai adressé un mail en réponse à votre message.

      En effet, j’avais quelques questions à vous poser pour envisager avec vous de quelle façon vous venir en aide.

    • ducrocq

      en 48 heures j’ai perdu mon époux soi disant du covid, il n’avait aucun signe. hospitalisé le 2 au soir.un médecin m’a appelé le 4 janvier de cette année pour m’annoncer que mon mari ne passerait pas la journée, tout s’est écroulé, mon fils travaillant à paris je ne le vois pas souvent, je comprends son travail, pas de famille autour de moi.j’ai des crises d’angoisses, et me jette à grignoter, comment faire, je tourne dans la maison, tellement de souvenirs après 57 ans de mariage.la perte brutale de mon mari me ronge, je cherche le pourquoi, les médecins ne n’ont donné aucun élément, mourir du covid en 48 heures sembles impensable.j’envisage de faire intervenir lARS pour une enquete et de savoir

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Sandrine,

      Je viens de vous adresser un mail à la suite de votre message car j’ai besoin de précisions relatives à votre situation de sorte à m’assurer que je sui compétent à vous venir en aide.

      Vos réponses à mes questions m’aideront à satisfaire cet objectif.

      A bientôt Sandrine.

    • Sandrine

      bonjour
      j’ai perdu mon frère en novembre depuis j’ai l’impression d’être un zombie, j’ai du mal a me concentrer, je mange peu mais j’ai pris 20kg en un mois et cela me rend encore plus sombre, je suis allé voir mon médecin qui m’a donné des cachets pour dormir mais je ne voit pas d’amélioration et pourtant j’essaie, ma belle famille sont la pour me soutenir mais je n’arrête pas de penser aux moments passés avec lui étant petits et les moments qu’on a perdu à cause des conflits familiales
      pouvez-vous m’aider a me sentir de nouveaux bien dans mon corps et mon esprit

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Clara,

      Je vous ai adressé un mail car j’ai besoin de votre aide pour comprendre ce qu’il se passe pour vous et, partant, d’être à même de vous proposer une solution à votre problème.

      Dans l’attente de votre réponse. Bien à vous.

    • Clara

      Bonsoir,
      J’ai perdu mon arrière-grand-mère en octobre 2022 peut de temps avant son anniversaire, j’étais assez proche d’elle, je pleure tout les soirs et je n’arrive pas à dormir. J’ai du mal en cours, j’ai de mauvaises notes. Comment pourrais-je le surmonter ?

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Lise,

      Votre colère est compréhensible. Elle fait partie du deuil; elle en est une des étapes.

      Je vais vous envoyer un mail à ce propos pour vous aider à traverser et dépasser cette situation douloureuse.

    • lise

      Bonjour,
      Cela fait 6 jours que j’ai perdu ma maman. Alitée ma famille et moi nous nous sommes à tour de rôle occupés d’elle afin d’être un maximum présents à ses côtés. Pendant 9 ans nous avons bâtis nos vie autour de notre maman qui a été soignée chez elle. Nous sommes passés par toutes les étapes : de son AVC, aux soins palliatifs, à L’HAD…. Nous avions notre rituel : des plannings pour nos tours de rôle pour ses repas, des repas de famille chaque fin de semaine pour qu’elle nous voit. Aujourd’hui je n’ai pas repris le travail. Moi qui suis fort, c’est le caractère que ma maman a toujours voulu que j’ai, je n’arrive pas à gérer mes émotions. J’ai des montées de pleurs incontrôlables et maintenant à ma tristesse se rajoute la colère. Colère contre qui? La colère qu’elle soit partie alors que je sais bien qu’elle souffrait énormement. Je sens que cette colère est en moi mais comment la faire sortir? Comment contrôler Mes montées de pleurs…j’ai dû mal à parler, à me remettre à cuisiner… Je refuse de parler avec certaines personnes qui me sont proches. Je refuse d’accepter les appels téléphoniques de mes collègues… Comment faire pour m’en sortit?

    • Bonjour Annie,

      Merci de votre message. Laissez-moi tout d’abord vous présenter mes plus sincères condoléances.

      C’est une épreuve vraiment douloureuse que beaucoup d’entre nous devront malheureusement affronter.

      Le programme que j’ai mis en place est parfaitement adapté à cette épreuve. Je vous invite à regarder la vidéo que j’ai créée pour expliquer tout le Programme ARtUS et ses modalités :

      “Comment sortir des angoisses et de la tristesse à la suite d’un deuil?”

      N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Je suis de tout cœur avec vous.

    • Annie

      Bonsoir
      Cela fait 6 mois que mon mari nous a quitté. Ce fut soudain, inattendu. Rentré aux urgences un dimanche matin, il est décédé la nuit d après sur la table d opération.

      Depuis lors, je me pose beaucoup de questions. Aurais-je du voir que quelque chose clochait, pourquoi ne l’ai je pas obligé d aller voir le médecin plus tôt?

      Pour l’instant, je ne suis pas seule dans cette grande maison: ma fille, mon beau fils et petits enfants sont de retour à la maison durant les travaux chez eux.

      Mais j angoisse à l’idée de me retrouver à nouveau seule d’ici quelques mois quand ils retrouveront leur maison.

      Souvent je pleure lorsque je suis seule, dévastée par cette perte et à la perspective de me retrouver seule dans cette maison ou nous avons vécu 40 ans ensemble et où nos enfants ont grandi.

      Au lieu d avancer, j ai l’impression de reculer et j’ai peur que cette porte fermée à double tour où se trouve mon chagrin, ma détresse ne cède et que je sois submergée par ceux-ci.

    • Bonjour Rosalie,

      Je vous ai envoyé un mail en privé.

      Je suis de tout cœur avec vous.

      Frédéric Arminot

    • Rosalie

      Bonjour,

      J’ai perdu mon jeune frere le lundi 18 jullet et j’ai du mal à m’en remettre. J’essaye d’être forte, mais je ne dors plus depuis ce jour. Je prends des tisanes pour m’endormir mais rien. J’ai meme pris 2 comprimés de melatonine de 5mg cette nuit et je suis restée eveillée toute la nuit sans le moindre sommeil.

      Mon jeune frere a souffert d’une maladie cardiaque et il s’est atteint dans son sommeil ce lundi.
      Aidez-moi à m’en remettre. Je dois m’en remettre et travailler pour subvenir au traitement de mon autre jeune frere qui est hospitalisé suite à une agression violente et ma mere aussi des problèmes cardiaques.

      Je ne peux pas me laisser aller et j’ai vraiment besoin de dormir pour aller mieux et aider les autres pour leurs soins.

      Merci de votre aide.

    • Bonjour Martine,

      Ce qui vous est arrivé est terrible et il est bien compréhensible que vous vous sentiez angoissée et que votre vie ait perdu de son sens malgré la présence de vos deux filles.

      Si vous souhaitez réussir à sortir de cette abîme émotionnelle, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous:

      « Comment sortir des angoisses et de la tristesse à la suite d’un deuil? »

    • Martine

      Bonjour
      Mon fils est décédé le 30 décembre 2021, d une leucémie depuis 18 mois. Je suis anéantie, brisé, j au voulu le rejoindre mais la vie en a voulu autrement. J ai 69 ans, je suis marié et j ai 2 autre filles. Je me sens seule avec mes angoisses, mes crises de larme et surtout le manque. Je suis sous antidépresseurs et ma vie de famille n as plus de sens pour moi. Rien, je n ai plus rien

    • Bonjour Laetita,
      Merci pour votre message.
      Je viens de vous envoyer un e-mail afin de correspondre de façon plus privée.
      Je suis de tout cœur avec vous,
      Frédéric Arminot

    • Laetitia

      Bonjour, il y a 3 mois et 11 jours j’ai perdu brutalement un collègue de travail dont j’étais très proche

    • Bonjour,
      Merci pour votre message.
      Je viens de vous envoyer un e-mail afin de correspondre de façon plus privée.
      Je suis de tout cœur avec vous,
      Frédéric Arminot

    • Casu

      Bonjour

      Je vous contacte car j’ai perdu ma grande sœur il ya 2 ans et 2 mois, j’ai bcq de mal a m’en remettre, envie de peu de choses, perte d’appétit, insomnies, et depuis je suis angoissée stressée cela a une répercussion sur mon quotidien. ma sœur est partie trop tôt elle avait seulement 49 ans je trouve que la vie est cruelle et injuste si seulement j’avais pu faire quelque chose pour que ma sœur survive, elle est décédée d’une occlusion à l’hôpital suite constipation, l’hôpital n’a pas réussi a la soigner et je ne comprend pas comment c’est possible .

      Je ne sais plus quoi faire pour aller mieux

      Merci pour votre aide

    • Bonjour Aicha,
      Merci pour votre message.
      Toutes mes condoléances.
      Je viens de vous envoyer un e-mail afin de correspondre de façon plus privée.
      Je suis de tout cœur avec vous.
      Frédéric Arminot

    • Aicha

      Bonjour j ai perdu ma mère le 1 juin 2021 d un cancer je pense que j ai besoin d aide je c pas si il faut que j aille voir un psy a l hopital ou elle es décédé ou ailleur je n es plus de rien faire ni prendre soin de moi en plus avec tous ca mon pere a une démence qui a accéléré depuit le décès je n arrive a parle a personne de ce que je ressent de ma douleur avant j etait bien vivante souriante mais la plus envie de rien pouvez vous m aider merci d avance

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Oria,

      Je suis désolé pour votre papa comme pour vous même. Vous aider? Oui, sans aucun doute si, par mail, vous me précisez les symptômes que vous ressentez. Alors, je pourrais vous conseiller et vous orienter au mieux de vos intérêts.

      A trés bientôt. Prenez bien soin de vous Oria.

    • Oria

      Bonjour merci pour cette article ça m’aide beaucoup. Ça fait une semaine que j’ai perdu mon père . Je me suis préparé à ça et pourtant c’est trop difficile. Est ce que vous pouvez m’aider s’il vous plais ?

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Catherine,

      Ce qui est arrivé à votre ami est terrible. Je comprends qu’il est sombré dans l’alcool. Qu’attendez-vous de moi précisément?

    • Catherine

      Bonjour mon ami a perdu son fils depuis 9 ans il a sombré dans l’alcool

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