Grand sujet que celui des troubles de la personnalité. Entre le narcissisme, le pervers narcissique, la psychose ou les troubles psychotiques, il y a des nuances que bien des gens s’empressent d’oublier.

C’est sans doute une méconnaissance du sujet qui fait commettre cet amalgame à ces mêmes personnes. Toutes réputées de bonne foi. Je vais donc essayer de vous donner des éléments d’appréciation de sorte à ce que les éléments relatifs au narcissisme soient plus clairs.

Le concept du narcissisme vient d’un mythe grec selon lequel un jeune homme, Narcisse, est tombé fou amoureux de son reflet dans l’eau. C’est en voulant se regarder d’encore plus près qu’il s’est approché de son reflet. Puis, trébuchant, il s’est noyé. Au sens propre comme au sens figuré.

Du coup, pour illustrer mon propos à venir, je trouve que la photo de Donald Trump, Président des États-Unis, est assez parlante. Effectivement, beaucoup de professionnels de la santé mentale sont convaincus que ce monsieur est atteint, je cite: « … d’un narcissisme malfaisant… ». Et quand l’on constate les décisions qu’il prend à la tête de l’une des plus grandes puissances du monde, on se pose la question.

C’est en 1914 que Sigmund Freud – encore lui – a introduit cette notion dans sa métapsychologie. Plus tard, cette notion est étendue à tous les autres domaines de la psychologie.

Lecture rapide | Sommaire

Définition du narcissisme

Selon le dictionnaire Larousse, le narcissisme est un « amour excessif porté à l’image de soi ». On dit qu’une personne est narcissique lorsqu’elle présente au moins cinq des caractéristiques suivantes:

  • La personne convaincue de narcissisme se croît supérieure à tout le monde. Même sans avoir accompli quelque chose de grand, elle est convaincue d’être la personne la plus importante au monde.
  • Cette même personne – homme ou femme – est obnubilée par l’accomplissement de rêves assez fous. De succès illimités. De pouvoir hors norme. Comme de beauté, ou d’amour parfait. Tout ceci s’entend comme des comportements en dehors de la réalité.
  • Cet homme ou cette femme narcissique pense qu’elle est unique. Dès lors, elle se convainc que personne ne peut la comprendre. Hormis une poignée d’individus d’un niveau très élevé.
  • De même on peut envisager que cette personne affectée par un trouble narcissique est motivée par le besoin d’anticiper pour toujours avoir un « coup d’avance ». Dès lors, nonobstant le traitement du narcissisme, on peut, d’une façon plus générale, se poser des questions quant à un médicament contre les pensées obsessionnelles

Identifier un comportement narcissique

  • La personne atteinte de narcissisme a constamment besoin qu’on lui fasse des compliments. Qu’on l’admire. Je grossis le trait jusqu’à écrire qu’elle a besoin qu’on l’adore. Voire qu’on l’idolâtre.
  • Le principe du narcissisme est d’être convaincu que « les autres » ont une chance inouïe de la connaître. Et de la côtoyer, bien sur.
  • La personne narcissique éprouve le besoin irrépressible que tout le monde soit à ses pieds. Elle l’exige. Elle exige aussi que l’on obéisse au moindre de ses ordres. Que chacun de ses désirs soit satisfait. Elle ne pense qu’à elle, et qu’à elle seule.
  • Cette personne narcissique n’hésite pas à manipuler les autres pour parvenir à ses fins. Et ce, parfois, à la limite de la perversion.
  • La personne atteinte de narcissisme ne pense à personne qu’à elle-même. Ses sentiments et ses besoins passent avant ceux des autres. Tous les projecteurs doivent être braqués sur elle, et sur elle seule.
  • Cette personnalité narcissique éprouve de la jalousie pathologique envers les autres. A tort, elle croit que ce sont les autres qui sont jaloux d’elle. Je vous laisse le soin d’imaginer ce qu’il se passe quand 2 narcissiques se rencontrent.
  • Une personne atteinte de narcissisme est, le plus souvent, hautaine et arrogante. Elle est aussi prétentieuse, et particulièrement imbue de sa personne
  • La ou le narcissique a un comportement d’hyper compétition et d’ambition démesurée.
  • Pour nourrir son besoin narcissique, l’intéressé change d’opinion d’un instant à un autre
  • Le grand truc en matière de narcissisme consiste à critiquer tout le monde. Mais à ne tolérer aucune critique
  • Bien sur, le narcissisme refuse toute aide ou tout conseil venant des autres. Effectivement, ils ne sont pas à la hauteur.
  • On va s’arrêter là sinon on y sera encore demain…
Le pervers narcissique

La réalité du narcissisme

Il est particulièrement difficile de diagnostiquer le narcissisme. Les personnes qui ont cette composant de personnalité pensent qu’elles vont très bien. On ne peut donc pas leur faire entendre la notion de souffrance au sujet de ce que l’on peut envisager comme une pathologie.

Les personnes atteintes de narcissisme n’ont donc aucune raison de consulter un(e) professionnel(le) de la santé mentale. Elles sont trop parfaites pour envisager une telle démarche. Elles estiment être au-dessus de çà. Leur proposer des consultations thérapeutiques est presque leur faire injure.

Si les personnes autour d’une personnalité narcissique pensent que l’intéressé a un problème psychique, elles ont toutes les peines du monde à aborder le sujet. L’intéressé n’envisage  aucune prise en charge. Il n’en ressent aucun besoin.  N’oublions pas que la personne dotée de ce narcissisme n’écoute personne. Ni n’accepte rien qui mette en cause sa perfection.

Ce dernier point donne toute sa valeur à un principe comportemental. Celui qui postule que si l’on veut que les autres changent, si leurs comportements est un problème pour nous, il nous appartient de changer. Vaste programme qui génère bien des résistances.

Facteurs de risques propres au narcissisme

Les causes du narcissisme ne sont pas formellement définies. Un certain nombre de professionnels, scientifiques ou non,  conviennent que des circonstances liées à l’enfance expliquent le narcissisme. Il est donc important de préciser ce qui peut être des facteurs de risques liés à cette période de la vie.

  • Attentes irréalistes de la part des parents (surtout dans les cas où l’enfant est unique)
  • Négligence et rejet de l’entourage, aussi bien à la maison qu’à l’école, ce qui produit une rage à dominer le monde
  • Parents narcissiques qui sont de mauvais exemples pour leurs enfants
  • Carences affectives ou manque de reconnaissance
  • Abus émotif ou négligences affectives au cours de l’enfance
  • Négligence des parents envers les besoins, ou peurs exprimées au cours de l’enfance dont l’enfant est le récepteur inconscient
  • Éducation trop protectrice avec mise en place de systèmes de défense contre divers abus et traumatismes
  • Faible estime de soi
  • Dépendance affective très poussée

Le narcissisme est une vraie pathologie

Il convient de préciser que les hommes sont les plus touchés par le trouble narcissique. Aussi, les personnes qui ignorent que le trouble narcissique est une maladie réelle, ou ne conçoivent pas qu’elle puisse existe,  sont également susceptibles d’en souffrir.

Par ailleurs, le narcissisme seul n’a pas nécessairement de lien, en termes de comportements, avec la personne ayant un comportement pervers narcissique. Ce denier, le pervers narcissique, s’il a une « base » à l’identique de la personne narcissique, n’est pas motivé par les mêmes intentions.

En bref, le narcissique est convaincu qu’il est Dieu et qu’on doit l’aimer comme tel. Le pervers narcissique est non seulement convaincu qu’il est Dieu. En prime, il exerce son droit de vie et de mort sur sa victime. Laquelle il ne choisit pas par hasard. Le pervers narcissique se nourrit de cette victime. La personne narcissique se nourrit d’elle même. Exclusivement.

Comment traiter le narcissisme?

Bien des thérapies sont employées pour traiter le narcissisme. L’une d’entre elle repose sur l’approche comportementale. Cette dernière est souvent employée en dernière intention. C’est regrettable dans la mesure où les personnes qui consultent au sujet d’un problème de narcissisme peuvent gagner un temps précieux, et économiser une énergie folle.

Alors, en vertu de quoi – ou de qui – puis-je me permettre d’affirmer que la thérapie comportementale est la plus efficace en matière de traitement du narcissisme? Je l’affirme pour 3 principales raisons.

Traiter les symptômes infantiles du narcissisme

Dans sa démarche de soins, le thérapeute comportemental amène le patient à travailler sur son passé pour déterminer tous les schémas de pensée automatiques qui ont induit ce trouble narcissique. Ce même comportementaliste amène son patient à prendre conscience des problèmes construits dans son enfance, et à s’engager diverses actions pour les corriger.

Attention, il ne s’agit pas d’un acte de type psychologie clinique, ou psychanalytique. Cela se fait grâce à des exercices spécifiques. Mais ce n’est pas la première phase du travail thérapeutique. Cette intervention intervient plus généralement à mi chemin du parcours thérapeutique pour des raisons stratégiques.

Modifier les pensées dysfonctionnelles

La démarche d’une personne narcissique est étroitement liée à son système de pensée. Elle agit de manière inappropriée. Est convaincue qu’elle a tous les droits. Dans d’autres situations, il s’agit d’un système de défense. La personne narcissique pense que les autres vont immanquablement tenter de la dominer. Comme cela a toujours été le cas (cf. enfance).

Elle préfère donc attaquer la première pour avoir l’avantage. Et, au regard des bénéfices induits, cela devient vite une habitude. Laquelle est régulée grâce à la thérapie comportementale. Celle-ci permet d’adopter des comportements respectueux de soi, et des autres.

Modifier les comportements

C’est le troisième champ d’action dans la démarche du coach comportemental. Au cours des séances, grâce à des exercices thérapeutiques, le patient conçoit naturellement de nouvelles réactions. Comme de nouveaux comportements. Lesquels sont plus en phase avec lui même et sa réalité.

In fine, le patient se conçoit une nouvelle vision des choses. Ces comportements adoptés, le patient expérimente de façon libre cette nouvelle vision émotionnelle. Et il en apprécie les bénéfices inter relationnels. Ainsi, les interactions avec les autres s’en trouvent bien plus apaisées. Autant dans la vie privée que dans la vie sociale.

Narcissisme: Comment traiter une personnalité narcissique?

Si, alors que vous vivez à proximité d’une personne atteinte de narcissisme et que vous êtes angoissé(e) à ce propos, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous. Cela vous permet d’accéder à une présentation vidéo de mon Programme Thérapeutique et Comportemental En Ligne pour retrouver estime de soi, confiance en soi. De fait, les outils adaptés à votre besoin pour cultiver l’affirmation de soi, le respect de soi, l’amour de soi en somme!

Dans le cas où vous souhaitez partager votre expérience du narcissisme, et quelle que soit la façon dont vous en êtes victime, ne vous gênez surtout pas à utiliser le formulaire en dessous du présent article.

Troubles de la personnalité: 3 typologies essentielles

En matière de narcissisme et, partant, de troubles de la personnalité, je trouve, et cela n’engage que moi, qu’il y a toujours un tas de gens prompts à dire qu’une personne souffre de troubles de la personnalité. Ou de troubles du comportement.

Je considère aussi, par extension, que ce type de jugement « dans l’atmosphère » est dangereux. D’aucuns portent des jugements à l’emporte pièces. Parlent sans savoir. Avec toutes les conséquences que cela peut avoir.

Dire d’une personne qu’elle souffre de troubles de la personnalité, comme de dire de quelqu’un qu’il a comportement narcissique, induit que l’on adopte soi, la personne qui juge, un comportement interactionnel et relationnel biaisé du fait de ce jugement.

Et si ce dernier est infondé, la relation s’en trouve ainsi modifiée. Dès lors, aboutir à générer plus de problèmes qu’il n’y en a déjà. Avec comme conséquences que la personne qui juge sans savoir se gratifie sans doute d’un certain déni quand à ce jugement inapproprié. Comme à ses conséquences psycho sociales.

Alors, pour éviter cela, j’ai pris la décision d’écrire un petit article au sujet des troubles de la personnalité. Au moins, cela limite les comportements de prétendus « sachant » d’un certain nombre de gens. Et si, d’aventure, ces personnes disent des c…….., au moins elles les diront en étant plus cultivées.

Ceci étant écrit, il existe donc plusieurs formes de troubles de la personnalité. Chacune d’elles diffère par ses causes, ses symptômes, ses facteurs d’apparition, et de maintien. Dès maintenant, je vous invite à découvrir ci-après une présentation détaillée des troubles de la personnalité.

Vous sont aussi présentés les différentes formes de traitement adéquat pour retrouver une santé mentale plus satisfaisante. Plus équilibrée.

Troubles de la personnalité: Les différentes formes

Il existe principalement 10 formes de troubles de la personnalité. Ces formes sont classées en 3 grands groupes:

  • Le groupe distant
  • Le Groupe Impulsif: Personnalité antisociale
  • Groupe anxieux et peureux

Troubles de la personnalité: Le groupe distant

La paranoïa

La paranoïa est un trouble psychique marqué par une méfiance exagérée des autres. La personne qui souffre de paranoïa se sent constamment menacée. Persécutée. Elle a des réactions agressives et violentes envers son entourage.

C’est une maladie qui apparait généralement à l’âge moyen de 40 ans. Elle touche en majorité les hommes. Les symptômes les plus fréquents sont:

  • Doute incessant
  • Tendance à tout garder secret
  • Trop haute estime de soi
  • Orgueil démesuré
  • Problèmes dans les relations sociales
  • Rancœur
  • Nervosité
  • Mauvaises interprétations des gestes et des paroles exprimés par autrui
  • Dépression

La schizoïdie

La schizoïdie est une affection psychique désigne l’état d’une personne froide et distante. Les personnes schizoïdes n’ont aucun désir d’intimité. Elles ne manifestent aucun intérêt pour les relations sociales ou familiales. N’ont presque pas d’amis. Vivent pratiquement seules.

Ces personnes sont totalement indifférentes à propos de ce que les autres pensent d’elles. Elles ont du mal à maîtriser les subtilités liées aux relations humaines. De même qu’elles réagissent de manière inadaptée aux salutations, aux sourires, aux gestes affectifs, etc. Elles éprouvent d’énormes difficultés à nouer des relations avec les autres.

D’ailleurs, les personnes schizoïdes se protègent des autres en se retirant dans leur univers.

Troubles de la personnalité - Symptômes et traitement

La schizotypie

Les personnes schizotypiques sont froides. Distantes. Parfois excentriques. Socialement isolées. Hypersensibles à la critique. Superstitieuses et méfiantes. Elles ont une expression verbale vague, digressive et métaphorique.

Dans certains cas, elles sont agressives en raison de la dépersonnalisation et de la déréalisation qu’elles subissent. Je vous rappelle que ces deux symptômes sont typiques de l’angoisse et trouvent aisément une solution en traitant l’angoisse elle même (Lire en fin d’article).

Elles ont l’impression d’avoir des super pouvoirs. Lesquels leur permettent de prédire des événements. Ou de prétendument contrôler leur apparition. Elles se plaignent souvent d’un manque de relations.

A contrario, elles ont un faible désir d’avoir des relations intimes. Elles n’ont presque pas d’amis proches ou de confidents en dehors des parents directs.

Troubles de la personnalité: Le groupe Impulsif, la personnalité antisociale

C’est un trouble de la personnalité marqué par un rejet total des lois, codes et normes de la société. Les personnes concernées n’hésitent pas à transgresser les règles établies dans un milieu donné. Ce, afin d’assouvir leurs désirs personnels. Elles ne ressentent aucune honte à propos de leurs actes. Chez ce type de personne, on observe les constantes comportementales ci-après:

  • Absence de regret à tout type d’agression
  • Rejet des normes sociales
  • Irritabilité et agressivité
  • Incapacité à avoir des sentiments ou à deviner les émotions des autres
  • Impossibilité d’avoir un emploi stable
  • Impulsive et imprévisible
  • Tendance à mentir et à manipuler

Une personne antisociale n’a pas de vie amoureuse. L’amour est un sentiment qu’elle considère comme une faiblesse à propos de laquelle mieux vaut se tenir à distance, voire, dont il faut se débarrasser au plus vite.

La personnalité borderline

C’est une affection psychiatrique spécifiques aux troubles de la personnalité. Ses manifestations varient d’une personne à une autre. Mais le plus souvent, on remarque les symptômes ci-après:

  • Hyperémotivité. Les personnes souffrant de cette affection sont souvent dans l’excès
  • Mauvaise image de soi
  • Changements rapides d’humeur
  • Automutilation
  • Comportements à risque comme la prise d’alcool, de drogue, l’alimentation
  • Tentatives de suicide

La personnalité histrionique

C’est une affection psychique marquée par un désir permanent de distractions. La victime cherche à tout prix à attirer et à maintenir l’attention sur elle. Elle essaie de manipuler ou de séduire son interlocuteur. Son souci est d’être appréciée et admirée.

C’est ainsi que ces personnes histrioniques ont souvent un comportement de séduction à caractère sexuel. Elles ne l’assument pas.

La personnalité narcissique

Les personnes atteintes de cette affection psychique ont une apparence charmante. Charismatique et séduisante. Mais au fond, elles manquent d’estime personnelle. Derrière leur allure fière se cache une personne très peu sûre d’elle.

Voici quelques symptômes de ce trouble:

  • Sentiment de supériorité vis-à-vis des autres
  • Hyper compétitivité
  • Manipulation
  • Intolérance aux critiques
  • Arrogance
  • Impression que l’entourage est jaloux
  • Quête permanente de reconnaissance
  • Refus de toute aide ou conseil extérieur

Pervers narcissique: Comment ne plus être dépendant affectif?

Très fréquemment, je suis contacté par des personnes soucieuses de savoir si la personne qui partage leur vie fait montre d’un comportement pervers narcissique. Depuis quelque temps, la question du comportement pervers fait recette. Un peu comme les diagnostic de bipolarité.

En effet, ce n’est pas parce-que la personne avec laquelle vous vivez a des comportements forts discutables qu’elle est perverse. A ce sujet, voici le témoignage d’un homme qualifié de pervers narcissique dans un magazine de psychologie:

« Mon ex compagne me qualifie de pervers narcissique. Selon elle, je suis un menteur, un manipulateur. Son jugement repose sur son ressenti, corroboré par une démarche psychologique« .

Que dire ou plutôt écrire à la suite de ce témoignage? Je trouve qu’en ce moment il y a une sorte de « mise en lumière » du ou de la pervers(e) narcissique. Est-ce une mode? Un effet de buzz. Ou, plus simplement, le bénéfice que nous retirons d’études en psychologies associées à l’éventail grandissant des modes de communication?

Partons d’un principe. Un bourreau ne choisit jamais sa victime par hasard. Dès lors, il convient de noter que dans beaucoup de cas d’angoisses ou d’anxiété, le pervers narcissique a sa place comme instigateur de stress épouvantables.

C’est ce que je vais essayer de m’employer à vous expliquer.

J’ai souvenir d’une patiente qui me contacte car elle est victime de phobie d’impulsion. Des éléments relatifs à cette phobie sont accessibles grâce à une recherche dans les articles de ce blog. Utilisez la petite loupe en haut à droite de cette page.

Pervers narcissique: Comment reconnaître un manipulateur?

Cette dame et moi mettons en place un processus d’identification et de contextualisation. Nous souhaitons comprendre le mécanisme de sa phobie. Je vous rappelle que le processus pour contextualiser est un outil extra ordinaire de l’approche comportementale. A la faveur d’un certain nombre d’exercices, nous prenons acte que l’environnement familial participe pour beaucoup aux problèmes de cette dame.

Rapidement, nous nous rendons compte que cette personne est victime d’un mari pervers et manipulateur. Ce type d’individu est, généralement, quelqu’un d’intelligent qui s’emploie à manipuler une personne en particulier. L’objectif consiste à exercer son emprise. Son pouvoir.

Ainsi, le pervers narcissique passe son temps à exprimer son mépris pour l’autre. Pour ensuite le rassurer. Puis, recommencer à lui transmettre son mépris. Et ainsi de suite.

Pervers narcissique: L’exercice du pouvoir

Le pervers narcissique exerce une sorte de droit de vie et de mort sur la personne sur laquelle il exerce son emprise. Quand le manipulateur narcissique est confronté à quelqu’un qui lui oppose ses manipulations affectives, il s’empresse de manipuler plus encore. Par exemple, il exprime son déni. Ou fait savoir combien il est désolé. Qu’il n’a jamais rien souhaité de pareil.

La victime du pervers narcissique croît à ce qui lui est dit. Et, de nouveau, tombe dans le piège que le pervers lui tend. De fait, le manipulateur narcissique s’emploie a sans cesse « jouer » avec sa victime. Comme un chat avec une souris.

De ce jeu, il tire un plaisir orgasmique. Lequel lui renvoie de lui même une image positive. Il a le pouvoir. L’autre vit dans la peur.

Quand un pervers est confronté à une victime qui se défend, s’expriment alors une série de comportements. De plus en plus toxiques,. Ils ont vocation à accentuer le contrôle de l’autre par le déni de l’existence de la victime. Par une sorte de mise à mort symbolique. Jusqu’à ce que la victime cède.

L’arme fatale du pervers narcissique: Le déni

Le pervers narcissique, une fois son pouvoir retrouvé, jouit de la douleur infligée. Dans le même temps, il prétexte n’avoir aucune volonté de nuire. Pour autant, il précise que l’autre n’est rien sans lui. Pour étayer son propos, et son comportement, il invoque une sorte de rôle social et affectif. Un rôle qui sert à aider l’autre, sa victime, à s’aimer. Dans la réalité, le pervers narcissique n’aime que lui. De plus, il s’enorgueillit de tout ce qu’il obtient de sa victime.

Cet individu destructeur par définition est donc un manipulateur éhonté. Il n’hésite jamais à déployer force intelligence pour créer de nouveaux outils de coercition. En plus de se faire passer pour une victime. L’objectif consiste à mettre l’autre à sa main. A le casser, comme on le dit dans certains corps constitués. Suivez mon regard…

Il s’agit que l’autre comprenne et accepte que, sans lui, le pervers, l’autre n’est rien. Ni personne. Ainsi, le pervers sait très habilement jouer avec la honte et la culpabilité de sa victime. Pour en jouir plus encore.

Pervers narcissique: « Une Psy à la maison »

Si vous souhaitez en savoir plus à propos de ce type de comportement, je vous invite à regarder les vidéos d’une consœur Belge qui offre de multiples et riches informations sur sa chaine Youtube. Cette chaine s’appelle:

Une Psy à la maison

Le pervers narcissique. Chaine Youtuve "Une Psy à la maison"

Troubles de la personnalité: Groupe anxieux et peureux

Personnalité dépendante

C’est un besoin excessif d’être pris en charge. Les personnes qui souffrent de ce trouble sont affectés par les symptômes ci-dessous:

  • Incapable d’être seules
  • Extrêmement passives
  • Éprouvent des difficultés à assumer la fin d’une relation
  • Peur excessive de l’abandon
  • Manquent d’initiative
  • La personnalité obsessionnelle compulsive, marquée par une préoccupation excessive de l’ordre, de la perfection et du contrôle

Personnalité évitante

Une personne considérée comme victime de troubles de la personnalité dite évitante a l’impression de ne jamais être à la hauteur. Elle limite au maximum ses relations sociales par crainte d’être jugée par les autres.

Comment traiter les troubles de la personnalité?

Quel que soit le type de troubles de la personnalité dont vous (ou l’un de vos proches) souffrez, le meilleur traitement pour venir à bout de troubles de la personnalité est la approche comportementale.

C’est une approche comportementale dite brève. Elle est validée par de nombreuses études scientifiques. Cette approche facilite les aspects thérapeutiques suivants:

  • Identifier avec précision la racine du problème
  • Corriger les schémas de pensées automatiques qui sont à l’origine des symptômes
  • Désinhibe les situations anxieuses pour développer des comportements adaptés à la réalité

Le traitement dure entre 6 et 8 semaines. Il n’a aucun effet secondaire. Les chances de rechute sont quasiment inexistantes.

Troubles psychotiques: Une logique de soins pluridisciplinaires adaptés

Quand on parle de troubles psychotiques, c’est un peu comme si on personnifie le diable. Les troubles psychotiques sont souvent associés à quelque chose qui fait peur. A un trouble du comportement associé à la folie.

Nonobstant cette peur compréhensible, bien que le plus souvent fondée sur un manque d’informations, je trouve que l’on oublie trop fréquemment la douleur des personnes victimes de ce type de trouble.

Or, il est trop souvent occulté que des soins sont possibles. Partant, que l’approche comportementale est réputée être le traitement le plus efficace contre les troubles psychotiques. En effet, cette approche thérapeutique présente 3 avantages par rapport aux autres traitements:

  • Elle traite les troubles psychotiques à la racine
  • Elle est sans effets secondaires
  • C’est une approche brève (courte durée)

Dans cet article, se trouve un bref historique de ce qu’est le coaching comportemental. Cela est suivi d’un exposé tout aussi bref de ce que sont les troubles psychotiques. Enfin, de quoi il retourne en matière de traitement des troubles psychotiques en lien avec l’approche comportementale.

De près ou de loin, les troubles de la personnalité peuvent s’apparenter à des troubles psychotiques. Nous allons donc voir ci-après de quoi il retourne et quelles sont les modalités de traitement possibles.

Troubles psychotiques: Historique de l’approche comportementale

L’approche comportementale voit officiellement le jour au 19e siècle. Mais bien avant cette période, les archives scientifiques montrent que la méthode est utilisée à l’époque des lumières. Et, plus loin encore, l’antiquité.

Au cours de l’antiquité, Hippocrate utilise quelques méthodes issues de l’approche comportementale. Il soigne des patients souffrant de phobies. Les Yogis, un peuple qui pratique le bouddhisme, utilisent également quelques techniques de traitement pour le contrôle des fonctions physiologiques à l’aide de la méditation.

À l’époque des lumières, au 18e siècle, le philosophe John Locke utilise l’exposition aux situations anxiogènes pour traiter la phobie chez plusieurs enfants.

À partir du 19e siècle, l’approche comportementale connait trois vagues:

  • La première vague se développe en Amérique du Nord avec des précurseurs comme Skinner, Wolpe et Eysenck. Elle repose sur l’analyse des comportements humains et des facteurs influant leur changement. Elle étudie également les interactions qu’une personne entretient avec son environnement. Comme les relations qu’elle a avec ses proches
  • La seconde vague se développe dans les années 70 avec les travaux des scientifiques Ellis et Beck. Leurs différentes recherches durent 20 ans. Période à l’issue de laquelle il est admis que pour changer les comportements d’une personne, il faut changer ses pensées. Et, plus que ses pensées, il faut faire évoluer ses propres comportements. Dans les années 1990, le traitement démontre son efficacité sur les troubles dépressifs comme l’anxiété. Depuis lors, cette approche est la plus utilisée aux États-Unis d’Amérique
  • La troisième et dernière vague ajoute une dimension émotionnelle au traitement comportemental. Elle donne naissance à la théorie de la pleine conscience qui est aujourd’hui utilisée au cours des séances

L’approche cognitive

L’approche cognitive et comportementale voit le jour en France dans les années 1970. Elle est soutenue par des associations comme l’Association française de Thérapie Comportementale et Cognitive créée en 1972. Et aussi l’Association Francophone de Formation et de Recherche en TCC créée en 1994.

Dernière précision, la thérapie cognitivo-comportementale est officiellement reconnue par l’État français dans la mesure où ce type d’approche comportementale est enseignée au sein des universités françaises.

Permettez moi cependant de penser que ce n’est pas nécessairement une référence. Surtout quand on sait qui siège dans ce type d’instances. Ce qu’il en est des jeux de pouvoirs. Comme d’un certain nombre de diktats normatifs répétés. En plus du fait que cette thérapie privilégie les exercices sous contraintes. C’est à dire les exercices d’exposition.

Une question de stratégie

En ma qualité de comportementaliste, mes méthodes comportementales, les stratégies que j’utilise pour aider un patient, n’ont rien de normatif. Si une personne se sent mieux en se mettant un doigt dans l’œil, ou en faisant les pieds au mur, cela me convient. Bien que je vous concède que ce n’est pas scientifique,. C’est en tous cas efficace. N’est-ce pas ce qui compte le plus que cette vision là du patient? Et, pourquoi, alors, en faire un problème?

Dussè-je m’attirer les foudres d’un certain nombre de gens, je précise que les associations précédemment citées ne sont pas représentatives de la thérapie comportementale elle-même.

En effet, la TCC n’est pas la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto. Ces mêmes associations sont principalement pourvues de médecins psychiatres. Lesquels pratiquent plus volontiers la prescription médicamenteuse que la thérapie. S’y trouvent aussi des psychologues dont la vision analytique prend plus souvent le pas sur l’approche comportementale.

Maintenant que j’ai écrit çà, il va falloir que je me trouve un abri.

Troubles de la personnalité

Les différentes formes de troubles psychotiques

Il existe plusieurs formes de troubles psychotiques. Ces derniers varient en fonction de leurs symptômes. E du niveau d’influence qu’ils ont sur le quotidien de la personne en souffrance. Voici quelques-uns d’entre eux.

La schizophrénie

C’est un trouble du cerveau qui endommage les pensées. Et aussi les sentiments et les émotions d’une personne. Une personne schizophrène a des comportements et des perceptions qui diffèrent de ceux d’une personne « normale ». La normalité n’empêche nullement les névroses. Cette personne atteinte de schizophrénie peut:

  • Avoir des difficultés à interagir avec son entourage
  • Faire l’objet d’idées étranges
  • Souffrir d’ hallucinations et délirer
  • Penser que des personnes lui veulent du mal (paranoïa)
  • Se sentir en insécurité permanente
  • Se replier sur elle-même sans raison apparente
  • Avoir du mal à séparer le réel de l’irréel
  • Le trouble bipolaire

Une personne atteinte de trouble bipolaire a des changements brusques d’humeur. En quelques secondes, elle peut passer d’un état d’excitation à un état dépressif. Les symptômes varient en fonction de l’état dans lequel se trouve la personne concernée.

Dans un état d’excitation (maniaque), cette personne peut se voir comme une personne exceptionnelle et dotée de capacités phénoménales. Mais, dans un état dépressif, elle peut entendre des voix qui la dévalorisent et tendent à lui faire croire qu’elle ne peut rien accomplir de bien, de positif et de constructif dans sa vie.

Le trouble délirant

Le trouble délirant affecte les idées et les pensées. La personne qui en souffre a des difficultés à se concentrer ou à suivre une conversation. A titre d’exemple, cette même personne se convainc qu’une star est tombée amoureuse d’elle. D’autres personnes pensent qu’elles sentent mauvais. Ou se pensent poursuivies par des personnes invisibles. Le trouble délirant a donc un caractère obsessionnel.

Le trouble schizo affectif

Les personnes victimes de trouble schizo affectif éprouvent à la fois des symptômes de schizophrénie, et des troubles de l’humeur. Elles se disent que leurs pensées sont contrôlées par des forces extérieures. Elles peuvent rester enfermées dans une chambre toute une journée par peur de rencontrer du monde.

Troubles psychotiques: Les phases de traitement

Dans le cadre du traitement des troubles psychotiques, les séances de thérapie comportementale se déroulent en 4 grandes phases:

L’étude du problème

Au cours de cette phase, le coach comportemental identifie les différents aspects du trouble. La genèse du problème. Son historique en quelque sorte. Les facteurs déclencheurs. Ceux qui maintiennent le problème. Les causes. Histoire de l’enfance. Éducation reçue. Expériences au cours de l’adolescence. Et aussi pendant la vie adulte. Dans certains cas, il arrive que ce soit après cette première consultation que le patient prenne réellement conscience de son trouble mental.

La mise en place d’un plan de traitement

L’approche comportementale met le patient au cœur de son traitement. Il en est l’acteur principal. Au cours de cette seconde phase, le coach l’aide à déterminer un objectif à atteindre. Ensuite, il lui présente les différentes méthodes utilisées. Il lui expose aussi l’effort personnel qu’il doit fournir pour atteindre l’objectif défini.

Le traitement des troubles psychotiques

Le traitement des troubles psychotiques se fait par l’utilisation des différentes techniques précédemment convenues. Le coach aide son patient à identifier les schémas de pensées et les comportements problématiques afin de les remplacer par d’autres qui ont vocation à être plus adaptés à la réalité.

À son rythme, et de façon naturelle, le patient éprouve – sans peurs handicapantes – le désir d’affronter les choses qu’il redoute. Il s’agit là de développer des réactions plus appropriées. Et de cultiver sa confiance en soi.

Troubles psychotiques: Évaluation des résultats

Cette évaluation est réalisée au fur et à mesure que le traitement évolue. Elle ajuste les méthodes utilisées en fonction des objectifs visés, de sorte à venir à bout du trouble psychotique.

J’espère que cet article vous éclaire quant aux troubles psychotiques et leur traitement. Si vous souhaitez partager une expérience liés aux troubles psychotiques, ou exprimer un commentaire, n’hésitez pas à le faire à l’aide du formulaire en dessous du présent article.

Merci de votre intérêt comme de votre confiance. Prenez bien soin de vous.

Si vous souhaitez bénéficier d’un traitement des troubles de la personnalité adapté à votre cas, ou à celui de l’un de vos proches, je vous suggère de regarder la vidéo qui suit.

Merci de votre confiance.

Troubles de la personnalité: La psychose

Le grand truc, ou la grande expression quand quelqu’un a un problème, c’est de lui dire qu’il psychote. Une façon comme une autre de signifier que l’on se fait des idées. Or, cette expression, née du mot psychose, n’est pas innocente. Et le fait de la faire glisser dans le langage commun n’est pas innocente non plus.

C’est un abus de langage. Il a pour fonction de marquer les esprits pour indiquer la gravité de l’illusion. Et la nécessité de revenir à la réalité.

Je m’en veux déjà d’éventuellement jouer les redresseurs d’expression inappropriée. Mais il me semble important de resituer le contexte de la psychose. Partant, de la remettre à la place qui est la sienne. Du coup, sachez que la psychose est un trouble particulièrement dangereux. Et que les personnes concernées n’en sont pas forcément conscientes.

C’est la raison pour laquelle, je fais état dans cet article lié à la psychose les éléments suivants:

  1. Définition de la psychose
  2. Causes et symptômes de la psychose
  3. Comment traiter la psychose

Définition de la psychose

Le mot « psychose » traduit une perte de contrôle avec la réalité. Selon le dictionnaire Larousse, c’est, je cite:  » L’altération globale de la personnalité bouleversant les rapports du sujet avec la réalité ».

La psychose est donc une maladie mentale grave. Elle entraine un état d’irréalité et de délire. L’une de ses caractéristiques principales est le déni de la personne considérée comme psychotique par rapport à sa situation.

Les hommes sont les plus touchés par ce trouble du comportement qu’est la psychose. Les premiers signes psychotiques font leur apparition entre 16 et 30 ans. Pour les personnes ayant déjà souffert d’une maladie mentale par le passé, les risques de souffrir d’une psychose sont importants.

Causes et symptômes de la psychose

Au tout premier épisode de crise de psychose, il est relativement difficile d’en déterminer les causes avec précision. Le trouble psychotique a un lien direct avec d’autres troubles psychiques comme la dépression. Et aussi la toxicomanie. Ou encore la psychose maniaco-dépressive, ou la schizophrénie. Voilà pourquoi, dès les premiers soupçons, il est important d’agir. Voici comment en continuant votre lecture.

Voici quelques symptômes qui devraient éveiller votre vigilance:

Pensées confuses

Penser à un million de choses à la fois, et ne rien pouvoir rien faire entre chaque chose pensée, indique un trouble conséquent. Si votre esprit est agité, et part dans tous les sens tout le temps, c’est le signe d’un trouble psychique important.

Problèmes de concentration

Pour une personne souffrant de trouble psychotique, il est impossible de se focaliser sur une tâche. Encore moins de l’accomplir du début jusqu’à la fin. Cette personne atteinte de psychose est très désorganisée. Elle a plusieurs tâches inachevées en attente.

Des idées délirantes

Une personne souffrant de psychose a tendance à tout envisager de façon négative. Elle voit le mal partout. Dès qu’une chose ne se passe pas comme elle l’a prévu, elle dramatise la situation. Et pense qu’il y a un complot contre elle. Ce qui fait penser à la paranoïa.

La question de la violence

Dirigée contre soi ou contre les autres, quand elle devient récurrente, la violence est le signe d’un déséquilibre psychique. S’il est normal de s’énerver, de se mettre en colère, çà l’est beaucoup moins de devenir violent à chaque fois que quelque chose ne va pas. Ce peut être révélateur d’une maladie mentale relativement grave.

La perte de contrôle

Impression de perdre le contrôle de ses pensées. Ou illusion d’avoir le contrôle des pensées des autres.

  • Être le ou la seul(e) à entendre des voix. A voir des choses ou des personnes

Si cela vous arrive souvent, ou si l’un de vos proches en parle souvent, avec l’illusion d’avoir un don de vision, il y a vraiment de quoi s’inquiéter. C’est l’un des signes les plus alarmants du trouble psychotique.

Un témoignage explicite

Voici un témoignage anonyme dans lequel vous vous retrouverez peut-être:

« Je n’arrivais plus à me concentrer, et mes pensées allaient dans tous les sens. Même quand une tasse tombait dans ma cuisine, je pensais à un tremblement de terre. J’avais l’impression qu’on essayait constamment de me faire du mal. Je vivais dans une peur permanente. J’entendais des voix dans ma tête qui me tourmentaient et m’incriminaient pour chaque acte que je posais. J’ai bien gardé tout cela pour moi, car je pensais que c’était normal. Ce n’est qu’après des consultations et un traitement que j’ai compris que je souffrais d’un trouble psychotique.« 

Si ce témoignage évoque quelque chose pour vous, à votre sujet ou à celui d’un proche, ne conservez pas ce que vous ressentez par devers vous. Parlez-en et agissez en conséquence afin de bénéficier d’un traitement de la psychose adapté à votre cas. Ou à celui de la personne intéressée.

Le traitement de la psychose

À priori, le premier réflexe pour retrouver une santé mentale équilibrée est de recourir à des médicaments. Bien que cela soit efficace sur le long terme, les effets secondaires de la médication sont importants. Ils peuvent vous affecter pour le reste de vos jours. Il s’agit de :

  • Maux de tête
  • Sécheresse buccale
  • Sueurs froides
  • Nausées
  • Insomnies
  • Multiplication par 2 du risque de pneumonie
  • Crises maniaques

Le traitement médicamenteux de la psychose s’entend à vie. Vous risquez de ne plus pouvoir vivre sans prendre des cachets. Ce qui vous retire toute autonomie.

Si vous souhaitez être libre de toute entrave médicamenteuse, l’une des solutions contre la psychose est de recourir directement à une thérapie comportementale. C’est une thérapie brève. Elle est fortement recommandée dans le traitement de multiples troubles psychiques dont la psychose.

L’approche comportementale présente un avantage important. Elle vous permet d’identifier votre problème avec précision. Comme les véritables causes de votre état psychotique.

Dans une démarche structurée, le coach comportemental aide son patient à reconnaître la réalité de son problème psychique afin d’initier le processus de guérison.

Psychose et approche comportementale

La démarche se résume en 4 étapes:

  • 1 – Faire le point des pensées et des comportements problématiques avec le patient afin de faire un bilan émotionnel et mental. Ce bilan intègre des facteurs liés à l’environnement. Affectif. Social. Professionnel. Économique.
  • 2 – Identifier un ensemble de pensées et de comportements plus adaptés à la situation du patient
  • 3 – Selon un planning précis, exposer – mentalement – le patient aux situations à la base des symptômes ressentis. Ceci afin de tester les schémas de pensée et de comportements préalablement convenus
  • 4 – Observer les réactions physiques et psychiques du patient pour ajuster les schémas de pensées et les comportements théoriques
  • 5 – Conception et mise en place de comportements de changement (cf. conduite du changement)

Un suivi dans le cadre de l’approche comportementale dure entre 6 et 8 semaines. Pour obtenir des résultats rapides, il est généralement convenu d’une fréquence régulière. Cependant, la personne qui consulte le coach, ou thérapeute, peut envisager de mettre en place un système de consultations ponctuelles en fonction des exercices prescrits. Et, bien sur, du délai nécessaire à leur réalisation.

Cela signifie qu’entre deux séances, le patient a un ensemble d’exercices à suivre. Il s’agit pour lui de reprendre progressivement le contrôle de sa vie. Le traitement se fait sans médicaments. Il n’a aucun effet secondaire.

Traitement de la psychose par une démarche structurée

Plus vite vous consultez, plus vite vous guérissez. Je vous suggère donc de ne pas attendre que les symptômes de la psychose empirent.

Quelle qu’en soit la raison, peut-être ne pouvez vous pas consulter un comportementaliste à son cabinet. Il est vrai que nous sommes en petit nombre. Si tel est votre cas, je vous invite à utiliser le programme thérapeutique en ligne que j’ai conçu: Le Programme ARtUS. Il vous offre les mêmes stratégies et les mêmes résultats qu’au cabinet.


Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, il est spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, il exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (thérapeute comportemental). Ses compétences en matière de coaching comportemental permettent de résoudre 16 cas sur 17, soit + 95 % de résultats en moins de 2 mois. Pour en savoir +, vous êtes invité(e) à regardez la vidéo de présentation du Programme ARtUS

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