L’angoisse au travail a été mon quotidien des années durant, tout comme Jean-Jacques, directeur de succursale d’une chaine d’hyper marché, lequel, une fois de plus, a été muté, prétendument pour relancer un hyper en perte de vitesse.

Dans ce domaine, c’est plutôt ce monsieur de 44 ans qui semble en perte de vitesse et d’énergie, et pour cause. Chaque soir, Jean-Jacques est victime d’angoisses nocturnes comme d’angoisses chaque matin au réveil.

Jean-Jacques me demande de le recevoir sans me cacher qu’il a peur parce-que c’est la première qu’il consulte un thérapeute et qu’il ne sait pas comment cela se passe, tout en reconnaissant qu’il est dans un état émotionnel trés douloureux qui fait penser à un trouble anxieux et dépressif.

En commençant à travailler ensemble, grâce aux techniques issues de l’approche comportementale, et plus particulièrement de l’approche systémique de Palo Alto, il s’avère que je me trompe.

Jean-Jacques est victime d’angoisses liées à son environnement professionnel. Le problème sous-jacent fait se poser la question pour lui de savoir comment retourner travailler sans être angoissé(e) puisqu’il a peur de mal faire au travail.

Définition de l’angoisse au travail

Quelle que soit la fonction que vous exercez, de l’employé au technicien, en passant par l’agent de maitrise ou le cadre, personne n’échappe à l’éventualité d’être angoissé, autant pour des motifs personnels que pour des raisons liées à son travail. Quand je parle d’angoisses, je pense aussi au stress.

L’un des symptômes les plus fréquents qui accompagne l’angoisse au travail, ce sont les angoisses nocturnes voire les attaque de panique, et les angoisses matinale.

Pourquoi ?

Quand on évoque la question de l’angoisse au travail, il s’agit d’une peur projective, c’est à dire de la peur que quelque chose se produise, un évènement dont on ne sait rien ou pas grand chose et à propos duquel on a du mal à anticiper de façon constructive pour s’en protéger ce qui fait de la personne concernée une potentielle ergophobe.

Dès lors, pour des raisons qui relèvent :

  • De l’image que nous avons de nous,
  • De l’image que nous avons des autres,
  • De la peur du jugement,
  • Et aussi du contexte et de l’environnement,

nous pouvons craindre de ne pas avoir un comportement adapté face à une situation que nous redoutons et, partant, d’en éprouver un sentiment de culpabilité qui ne fera qu’enrichir le problème.

La recherche d’approbation justifie l’angoisse au travail

Si nous considérons que le contexte et l’environnement professionnels ne nous sont pas favorables, nous pouvons craindre que l’issue de la situation de crise nous soit reprochée.

A une vitesse étonnante, nous allons nous poser tout un tas de questions à propos desquelles nous allons tenter de trouver des réponses.

Ces dernières ont pour fonction de nous apporter une solution à ce déséquilibre que nous ressentons, et nous voulons d’autant plus trouver une solution à cette angoisse au travail que nous avons besoin de nous enorgueillir d’avoir trouvé et mis en place une solution à un problème donné.

En effet, quoique de plus agréable que l’approbation des autres plutôt que la sienne propre quand on a résolu un problème ?

C’est ainsi qu’un piège risque de se fermer sur nous puisqu’en recherche de reconnaissance, nous nous exposons à des prédateurs lesquels vont profiter de notre vulnérabilité.

Dès lors, nous prenons le risque d’être victime de harcèlement moral ou sexuel.

Symptômes de l’angoisse au travail

D’une façon ou d’une autre, nous sommes tous en recherche de reconnaissance. Nous avons donc toutes et tous besoin d’être reconnu(e) et apprécié(e) autant dans un cadre professionnel que social ou affectif.

Mais, dans cette optique légitime, imaginons être pris(e) d’une crise d’angoisse devant un problème soudain et que nos responsabilités personnelles, sociales ou professionnelles nous intiment de résoudre rapidement.

Confronté(e) à une situation soudaine de déséquilibre, nous avons donc bien des raisons d’être sujet(te) à de l’angoisse au travail puisque nous risquons de perdre l’approbation tant souhaitée si nous ne savons pas traiter un problème de façon efficace. C’est un des premiers symptôme d’angoisse au travail.

Tant que nous n’avons pas résolu le problème, nous lâchons d’autant moins prise que nous faisons de la solution à venir une affaire personnelle.

Refusant de lâcher prise, nous sommes confronté(e)s à un certain état de tension qui durera tant que nous ne serons pas sortis de l’ornière et ce d’autant plus que plus nous essaierons, moins nous réussirons, plus nous insisterons et pire ce sera puisque nous ne serons que dans l’émotion, c’est à dire dans un processus de résolution affective et non objective (professionnelle).

C’est toute la problématique du but conscient. Plus nous sommes anxieux à l’idée de ne pas résoudre un problème, plus nous sommes dans la réaction, moins nous satisfaisons notre objectif.

Dès lors, l’angoisse au travail ira croissant jusqu’à ce que, éventuellement, nous rentrions dans un processus de questions réponses, dans un cycle infernal de ruminations obsessionnelles liées au travail.

Nous essaierons alors de trouver des réponses qui nous sécurisent, ce qui est un second piège qui renforcera le premier : la difficulté à lâcher prise.

Quand l’angoisse au travail alimente des ruminations

En faisant du problème rencontré une affaire personnelle, nous ouvrons la porte à des pensées obsessionnelles lesquelles peuvent nous conduire à des comportements de panique.

Tout au long de cette journée d’enfer, nous essayerons de mettre en place des processus d’évitement pour contrôler cette angoisse au travail liée à la peur de ne pas réussir.

Pour autant, le stress afférent à cette situation tendue demeurera omniprésent. Notre journée de travail émotionnellement exténuante finira par passer mais nous allons rencontré un autre problème.

En rentrant chez nous, nous continuons à penser à notre problème d’angoisse au travail ce qui affecte nos humeurs tout comme nos relations avec nos proches.

La soirée se passe bon an mal an jusqu’au moment du coucher. Allongé(e) dans notre lit, nous continuons à penser, ou plutôt à réfléchir au problème que nous avons subi tout au long de cette journée.

Effectivement, nous n’avons pas trouvé une solution qui nous permette de satisfaire notre objectif et, partant, d’avoir la paix, et d’être fier d’avoir réduit la crise à néant.

Dans le pire des cas, nous avons des problèmes d’endormissement au point que nous sommes obligé(e) de prendre un calmant pour nous endormir tout en redoutant d’être victime d’attaque de panique nocturne.

Du coup, notre stress s’amplifie et enrichit l’angoisse au travail du lendemain.

C’est fatigué(e) que nous nous réveillons le lendemain pour débuter une nouvelle journée potentiellement problématique.

Pourquoi angoissons-nous souvent au sujet du travail ?

Dès ce moment, celui du réveil, il y a bien des raisons pour que nous soyons pris d’angoisse matinale. Nous ne pouvons pas vous empêcher de penser aux difficultés éventuelles à résoudre.

Nous pensons à ce qu’il se passe ou à ce qu’il risque de se passer et alors que nos pensées, accessoirement obsessionnelles, reprennent le dessus, c’est angoissé(e) que nous quittons notre domicile et repartons travailler. Ainsi, la boucle est bouclée.

Cette nouvelle journée à venir nous est d’autant plus pénible qu’en admettant que nous résolvions les tracas à venir, nous ne pouvons nous empêcher de nous poser la question de savoir pourquoi nous angoissons tout le temps alors que nous connaissons notre métier et sommes réputé(e) professionnel(le).

Anxiété au travail: Une peur constante

Nos projections émotionnelles reprennent le dessus dans un cycle que nous avons toutes les peines du monde à contrôler. Nous nous sentons insécurisé, c’est pourquoi nous sommes tout le temps anxieux(se) au sujet de la pérennité de notre emploi.

Tous les symptômes d’angoisse ainsi énumérés sont le quotidien de bien des gens. Pour autant, est-ce le quotidien d’un environnement professionnel classique, ou est-ce un mal spécifiquement français que cette angoisse au travail ?

Pourquoi l’angoisse au travail est-elle un mal français ?

Depuis fort longtemps, travailler se doit d’être considéré comme une fierté.

Grâce à nos activités professionnelles, nous satisfaisons notre rôle social, nous produisons des tâches et, ainsi, participons à faire avancer une société à la fois professionnelle, sociale et économique. Partant, nous consommons et participons au système.

Les inter actions avec nos collègues de travail ne sont pas toujours faciles mais, dans un cadre collectif, nous avons notre place.

Cette même place à propos de laquelle nous ne nous posions pas la question de savoir si nous allons la perdre. Le grand principe est que le travail est un droit, ou plutôt, depuis les lois Macron, était un droit.

Avant, perte d’emploi un mardi, nouvel emploi le lendemain. Enfin, çà, c’était il y a 20 ou 30 ans. Au moins, à cette époque, la peur de perdre son boulot était moindre voire inexistante. A cette même époque, l’angoisse au travail relevait d’un concept ignoré ou minoré.

Mais la société a évolué, et le système s’est modernisé.

L’argent a pris une place de plus en plus importante, tellement conséquente d’ailleurs que la question économique et celle de la profitabilité – les bénéfices – a fini par reléguer l’homme à un rôle mineur et accessoire.

Cela a déshumanisé le système. Les années ont passé et l’emploi, notre boulot, s’est fait plus rare voire il est devenu carrément précaire.

Hier, nous étions marié(e) avec notre entreprise ou avec l’institution dans laquelle nous travaillions.

Aujourd’hui, c’est un peu comme si ce mariage glissait inexorablement vers une forme de colocation aléatoire où chacun tente de tirer la couverture à soi puisque seuls les profits comptent, les profits industriels comme les profits personnels.

D’aucuns se gonflent d’orgueil, expliquent comment et combien ils gagnent des fortunes tout en glosant sur les profits qu’ils tirent de la récession économique en Europe comme ailleurs.

Mutations sociales et angoisse au travail

Comment ne pas être angoissé dans un tel environnement ?

Notre situation professionnelle, hier sécurisée, est aujourd’hui fragile. Le milieu de travail exige respect et loyauté alors que, très souvent, si ce n’est du fait de l’entreprise elle même, ce sont ceux qui réclament de tels comportements qui sont les premiers à ne pas les satisfaire.

Chacun fonctionne pour soi, se comporte avec un individualisme forcené dans lequel l’autre, le ou la collègue, devient un(e) ennemi potentiel(le).

François Mitterrand avait dit: « Après moi, il n’y aura que des comptables« .

Quand j’y pense, cela me fait froid dans le dos. J’ai l’impression, si ce n’est la certitude, que c’est tellement vrai. Chaque emploi a un coût, un coût comptable qui, du fait de sa charge (la masse salariale), rend nécessaire d’exiger plus en payant moins.

Le système socio professionnel français évolue en une forme de société à l’américaine, une société où le travail s’inscrit dans une précarité absolue.

Rien ne nous assure qu’en arrivant au boulot, nous ne serons pas viré(e).

Aujourd’hui, personne ne peut prétendre en arrivant chez son employeur de ne pas – parfois – ressentir une certaine forme d’appréhension d’être exclu(e) de son emploi dans le quart d’heure qui suit.

Du fait de cette précarité, l’ambiance est de plus en plus délétère. Chacun rivalise avec le copain d’à côté, pense et réagit pour soi, parfois en niant l’autre. « Les femmes et les enfants d’abord « devient alors une considération du passé.

Toutes les raisons de souffrir d’angoisse au travail sont réunies. La performance au travail prime sur tout le reste, cela dussoit-il se faire au prix d’un sentiment d’insécurité patent.

Un sentiment d’insécurité participe à l’angoisse au travail

Dans un tel climat, il est difficile de se sécuriser, et d’avoir confiance en soi.

Les stress professionnels son très importants et les dégâts comme les risques psycho sociaux qu’ils génèrent s’imposent en masse.

La précarité, voire la misère, s’installe. Partant, la peur de tout perdre est le quotidien de bien des gens. Le travail, l’emploi, devient une denrée rare à tel point que certains se convainquent qu’il leur est inaccessible.

D’autres sont convaincus que dans un tel système ils n’ont droit à rien.

Pour autant, la satisfaction de leurs besoins primaires est tout aussi vitale que celle des personnes qui ont une activité rémunérée. Il sont persuadés que le système ne veut pas d’eux mais ils veulent en être et consommer à la tour.

Dès lors, ils vont déposséder quelqu’un pour posséder à leur tour. Linsécurité passe du milieu de travail à la rue, de la rue au travail.

Ainsi, notre société, dite moderne, engendre une délinquance d’opportunité. Une société au sein de laquelle plus le larcin est violent, moindre est le profit que l’on en retire.

L’angoisse au travail est un monstre en devenir

L’angoisse au travail, comme dans bien d’autres environnements, s’installe à un tel point qu’il m’arrive d’entendre qu’être angoissé(e) est normal, que c’est l’évolution du système qui veut cela, et qu’il est donc nécessaire de s’adapter.

Oui, être angoissé(e), c’est être confronté(e) à un processus de confrontation à la réalité, avec la nécessité de s’y adapter.

Mais jusqu’à quelle limite doit on supporter l’insupportable ?

Pour que cela redevienne acceptable, vivable, encore faut-il que ce même système participe de façon équivalente au respect mutuel, qu’il ne confonde pas pouvoir et autorité au nom du profit et de la rentabilité.

Nous en sommes loin et l’angoisse au travail a encore de beaux jours devant elle.

C’est bien beau d’avoir un monde libéral, mais, comme Karl Marx nous l’a appris, le système va crever de ce qu’il participe à engendrer. Dès lors, cette progéniture est-elle un monstre en devenir ?

Récemment, l’une de mes amies m’expliquait qu’alors qu’elle travaille dans la même entreprise depuis 14 ans, son responsable a changé et que, comme par hasard, du jour au lendemain, mon amie a fait l’objet de critiques acerbes et de mises en causes quant à la réalité de ses compétences.

Cette personne m’a expliqué qu’alors que son époux, qui a le même âge que moi, a perdu son emploi,. elle pressent le sien fort menacé. Elle est victime d’angoisse au travail et de crises d’angoisses répétées qu’elle n’arrive plus à calmer.

Elle s’est donc résolue à consulter un médecin pour se faire prescrire des médicaments anxiolytiques et des anti dépresseurs.

Se désintéresser de son emploi est une erreur de positionnement

Mon amie passe des nuits affreuses. Elle se sent en danger. L’idée de retourner travailler avive sa crainte d’être victime de trouble panique dans la journée.

Avec le temps, elle finit par trouver une solution pour se protéger.

Elle continue à prendre des médicaments qui l’aident à retrouver une meilleure qualité de sommeil mais elle fait le choix de moins s’investir dans son boulot. Il y a peu de temps, elle m’a dit, je la cite : « J’ai décidé de m’en foutre« . Voilà un bel exemple de ce qui nourrit le ressentiment et, in fine, l’angoisse.

A titre personnel, un tel comportement ne peut pas emporter mon adhésion. A titre professionnel, puisque j’en constate tous les jours les conséquences psychologiques, je regrette qu’il fasse le lit d’une relation épouvantable entre un salarié et son employeur.

Que veut-il cet employeur ?

  • Que le nouveau chef de service rentabilise les fonctions de chaque salarié(e) en exigeant toujours plus ?
  • Qu’il rentabilise son entreprise en minorant les compétences de ses salariés, ou en mettent en cause les compétences professionnelles acquises au long d’années de collaboration ?
  • Obtenir les meilleurs profits ou de meilleures marges bénéficiaires au prix de la peur, au prix de l’angoisse au travail ?

Je crois, et constate tous les jours, combien le monde du travail souffre de plus en plus.

Les gens vont mal, ils souffrent, et ont toutes les raisons d’être angoissés. Le système se précarise, et dans un climat d’insécurité sociale et économique patent, il est de plus en plus difficile et compliqué de se faire une place au soleil.

Du moins de conserver une activité professionnelle dans des conditions de travail et d’émotions optimales.

Un besoin de reconnaissance qui participe à l’angoisse au travail

Dans un système tel que le nôtre, la reconnaissance passe par l’argent lequel mène à la sécurité matérielle. Mais les deux sont de plus en aléatoires en termes de pérennité.

Dès lors, quelles solutions trouver pour ne plus être victime d’angoisse au travail ? Comment faire pour avoir de soi une image positive et ne plus avoir peur ?

Comment faire pour conserver un équilibre émotionnel satisfaisant entre son moi fonctionnel (nous dans notre emploi) et son moi affectif (nous dans notre vie personnelle) ?

Faut-il en privilégier un au détriment de l’autre ? Que faire pour gérer l’angoisse au travail et, partant, retrouver un équilibre émotionnel ?

Effectivement, il n’est pas normal, ni humain, de vivre dans un tel environnement, précaire et insécurisant.

Aujourd’hui, le monde du travail a changé à un tel point que c’est comme si nous étions sur un champ de bataille sans aucune formation militaire et sans armes pour combattre. Cela me rappelle la boucherie de la guerre 14-18.

De l’angoisse au travail à la souffrance au travail

Selon Hegel, philosophe allemand (1770 – 1831) « Le travail libère l’homme« .

Je ne sais pas si c’est vrai mais je sais que le travail rend l’homme dépendant. Ce qui, inéluctablement, rend l’homme douloureux, et cette douleur s’appelle la souffrance au travail.

Quand j’écris homme, je parle de l’humain et donc aussi de vous mesdames.

Paradoxalement, si l’on postule que le travail permet à l’homme de s’accomplir, ce même travail devient une expérience de vie particulièrement douloureuse tant psychiquement que physiquement.

De la peur de ne pas être à la hauteur, à la peur de ne pas satisfaire ses objectifs, de l’anxiété générée par un environnement délétère où, parfois, tous les coups sont permis au nom de l’émulation, du marketing et du profit à outrance, le travail est susceptible d’être d’une toxicité absolue.

Comment faire pour traiter la souffrance au travail dans un contexte économique et social de plus en plus incertain et insécurisant ? Comment faire pour s’éviter une dépression liée au milieu de travail, à plus forte raison quand on sait que, ne serait-ce qu’en France, 3 millions de personnes souffrent de dépression.

Que penser d’un tel chiffre quand on le rapproche de celui de la population active, soit plus de 26 millions de personnes, augmentées des 10% de chômeurs ?

La souffrance au travail est une souffrance mentale, un mal-être, une détresse psychologique qui peut prendre la forme d’une burnout, voire de troubles mentaux graves, d’un stress post traumatique et, partant, d’angoisse au travail.

La souffrance au travail ne se limite pas à un simple malaise. Lié, par exemple, à la remise en question de votre orientation professionnelle, elle peut aller jusqu’à mettre en danger la santé morale du salarié, comme dans le cas d’un harcèlement.

Rappelons vous le procès de France Telecom en 2019 qui a vu la condamnation en appel de son ancien président pour harcèlement institutionnel. A l’époque, ce procès était aussi celui de la course à la performance avec toute l’anxiété qui s’y rattachait.

Pour l’anecdote, le procès en appel qui a eut lieu en 2022 a moindrement condamné ce monsieur qu’en première instance, ce qui en dit long sur la complicité des institutions.

Une solution à l’angoisse au travail

Le/la salarié(e), ou travailleur, qui souffre, n’a plus de plaisir à travailler.

Il ou elle ne ressent plus cette fierté que j’évoquais plus haut, cette satisfaction d’apporter quelque chose de précieux à son entreprise, voire au monde.

Il est dans la crainte du moindre mode de pression, redoute la plus petite désapprobation, ce qui, bien évidemment, alimente sa souffrance.

Si vous souffrez dans votre activité, c’est que probablement vous vous sentez insatisfait(e) de votre performance, injustement traité(e), sous-exploité(e), ou sur exploité(e), à l’étroit en somme, mal rémunéré(e) par rapport à la réalité de vos compétences, ou encore, harcelé(e, mal jugé(e), et j’en passe.

Pour lutter efficacement contre l’angoisse au travail, vous délivrer de cet ennemi intérieur qui peut, imperceptiblement, vous détruire, il est important d’agir au mieux et au plus vite de sorte à retrouver la paix intérieure que vous méritez.

Oui, le travail libère l’homme et ne peut en aucun cas l’aliéner.

En conséquence, si vous souhaitez trouver une solution à l’angoisse au travail, je vous invite à cliquer sur le lien ci-après :


La + efficace des solutions commence ici.


Article mis à jour le 8 janvier 2024 par Frédéric Arminot.

    18 replies to "Comment se débarrasser de l’angoisse au travail ?"

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Josiane,

      L’angoisse au travail est toujours d’autant plus pénible que le travail est un stress en soi.

      Pour remédier à votre problème et retrouver confiance en vous, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous. Les informations auxquelles vous accédez vous permettent de retrouver confiance et, surtout, de ne plus être angoissée.

      Bien à vous.

      « Comment ne plus être angoissé(e) au travail »

    • josianne

      bonjours je m’appelle Josianne je suis tresse je vien de recommence a travaille et je sais pas ce que j’ai et aujourd’hui j’ai appelle ma gérante pour lui dis que j’ai pas dormier et sais vrai a causse de mon stress c’est pas la premier fois que je fait sa je parle avec mon conjoins a tout les jours mais din fois je sais pas trop comment reagire je travaille dans un tim de nuit et sa me stress beaucoup desolet pour le derangement et merci pour le texte que tu a écrire sa ma beaucoup aider et j’espere que je vais aller mieux demain matin et que je vais bien dormier ce soir

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Virginie,

      Merci de votre témoignage. Je crains cependant que le choix que vous faites de travailler en Freelance ne va rien résoudre. C’est une je ne sais quantième tentative de solution, et vous savez, pour l’écrire vous même, que cela ne donnera rien (en plus d’aggraver – enrichir – votre problème).

      Peut-être pourriez-vous envisager de traiter le problème dont vous êtes victime au fond et non dans la forme?

      Je suis à votre écoute pour en parler si vous le souhaitez. Prenez bien soin de vous.

    • Virginie

      Merci pour votre article
      Je me reconnais dans tous ces commentaires.
      Depuis 3 ans je ressens la peur d aller travailler
      Du coup j enchaîne les boulots mais sans en retirer
      Quoiquesoit alors que j ai eu des postes qui m apportaient des satisfactions du travail bien fait.
      Je vais essayer le freelance au moins si je me plante je saurai pourquoi.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Mary,

      Je crois que nous vivons dans une société, un système, où l’être humain devient quantité négligeable. Seuls comptent la production, la rentabilité, le profit, l’excellence au nom du profit. Et j’en oublie. Si je résume, un tel contexte signifie faire plus en ayant moins. Une aberration que soutiennent certaines personnes qui n’ont aucun sens des réalités sociales. Et qui, par ailleurs, vivent elles aussi dans la peur.

      On assiste donc à un comportement bien connu. Quand la peur du N°1 s’exprime, elle redescend sur les niveaux hiérarchiques subalternes. Mais, la pression ainsi générée est empêchée de remonter. Et, quand elle remonte, on parle de « sédition ». Et là, c’est le chaos. Celui-là même au sujet duquel les responsables expriment un déni effarant: « C’est pas moi. C’est la nécessité du changement ».

      Le seul moyen de valoriser un changement c’est d’y associer tous les membres. Pas de les contraindre. Sinon, tôt ou tard, la réaction se fera entendre. En l’espèce, je pense aux #giletsjaunes et à la violence d’état.

      Vous en serez donc quitte pour des émotions particulièrement pénibles, lesquelles reposent quasi exclusivement sur la peur (j’ai rédigé un article sur la peur comme élément de gouvernance). La peur et, partant, l’anxiété qu’elle soutient, justifie des problèmes de tétanie comme le vôtre. C’est du domaine de la réaction.

      Les crises de tétanie, en plus de leur dimension physique, sont souvent liées à des problèmes d’angoisses. Anticipation, tentatives répétées de contrôles émotionnels, charge mentale. Perte de contrôle du contrôle, etc.

      Si vous voulez sortir de cet enfer, et prendre la distance par rapport à cet environnement professionnel toxique, c’est à dire « objectiver », je vous invite à regarder cette vidéo. Vous y découvrirez comment reprendre acte de vous, prendre soin de vous, vous affirmer, ne plus être mise à mal par vos émotions, exprimer vos limites, vous respecter sans peurs, etc. Un vaste programme donc, mais simple, rapide, et efficace.

      « Comment ne plus avoir peur dans un environnement professionnel toxique? Comment reprendre confiance en soi?« 

    • MARY

      Bonjour,
      Votre article a fait tilt dans ma tête !!!! Je me reconnais tellement !!!!
      Travaillant dans une mairie, nous changeons d’employeur tous les 6 ans (normalement) et donc pour moi depuis 2014 c’est l’enfer. Je fais crises de tétanie sur crises de tétanie la nuit tellement mon travail est stressant angoissant avec une hiérarchie plus qu’oppressante. Je suis actuellement en arrêt maladie et je sais pas comment envisager la suite… je suis perdue. Nous sommes 3 à avoir craqué.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Justine,

      La France est devenue, en Europe, le pays champion d’épouvantables conditions de travail fruit d’un libéralisme outrancier. A titre d’exemple, l’état français, est l’un des pires employeurs qui soit.

      La peur générée par des conditions de travail délétères (menaces, harcèlement, etc.) peut-être freinée et éliminée à la condition d’utiliser les bonnes méthodes comportementales pour vous affirmer et vous respecter. Il s’agit donc de réduire le stress induit (perçu et vécu) de sorte à retrouver confiance.

      Vous ne pourrez pas changer votre environnement de travail. Mais vous pourrez changer votre vision des choses, votre façon d’être et de faire. Partant, vous aimer et vous respecter en cessant d’être otage de cette même peur que beaucoup de responsables utilisent pour se protéger de leurs propres peurs.

      Dès lors, à vous les nuits de sommeil paisible, et la tranquillité de l’esprit.

    • Justine

      Bonjour, j’ai lu attentivement votre article et je me retrouve totalement dedans , de part la situation précaire d’un travail en CDD donc la peur de le perdre facilement, un management très limite qui gère une équipe où beaucoup sont absents et donc qui compte sur les autres pour faire des heures presque sous la menace …
      La peur de faire des erreurs préjudiciables
      Du coup ça donne un stress permanent, insomnies etc un vrai cercle vicieux
      Difficile d’en sortir parce qu’on se sent seul
      A voir la suite de la situation…

    • Frédéric Arminot

      Merci de votre partage. Si je peux vous être utile pour ne plus souffrir de stress et d’angoisses, et vivre une grossesse apaisée, n’hésitez pas à me solliciter.

    • feleu

      je me suis retrouvée dans votre article ça m’a fait du bien et me suis dit que je ne suis pas folle sa me rassure.étant enceinte sa n’arrange pas le fait que je sois stressé et angoissé merci à vous et bonne continuation

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Je suis ravi d’apprendre que vous vous sentez moins seule après la lecture de cet article. Si vous avez besoin de précisions, ou avez des questions à me poser, n’hésitez pas à me contacter.

      Je vous souhaite une belle journée, et prenez bien soin de vous.

    • Isad

      Je suis tombée sur votre article et je me suis tellement retrouvée dedans…
      Tout ce que vous écrivez est malheureusement vrai…
      Et on fait un OUF en se disant ca va je ne deviens pas folle…

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Virginie,

      Vous comme moi pouvons trouver tout un tas d’explications à votre problème. Pour autant, cela ne vous donnera pas la solution. Je vous invite à parcourir le blog pour trouver d’autres ressources.

      N’hésitez pas à me re contacter si vous avez des questions ou besoin d’accéder à d’autres ressources pour trouver une solution. Je vous souhaite une excellente journée.

      Frédéric

    • Virginie

      Bonjour

      je suis tombée sur votre article parce que justement je pense que j’ai ce genre de problème… du moins je pense aussi que je suis dégoutée du travail en général et pourtant je n’ai que 26 ans…
      Je suis actuellement en arrêt pour une baisse de tension, mais rien que de penser que je vais devoir travailler demain, m’angoisse… pourtant tout ce passe bien dans mon nouveau boulot! Après est-ce que c’est du aux nouvelles responsabilités? Peut-être! Est-ce que c’est du au traumatisme de mon ancien boulot? Sûrement! je ne sais pas dans le fond…
      Et votre article a mieux comprendre le système qui nous entoure et apprendre à vivre avec!
      Je vais essayer de trouver les autres articles

      Cordialement

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Franck,

      Merci de votre témoignage. A tort ou à raison, je fais partie de ceux qui pensent que nous sommes utilisés, instrumentalisés, voire infantilisés. Il n’y a qu’à regarder l’impact qu’ont certains réseaux sociaux sur une partie de la population pour s’interroger sur cette notion d’image et de jugement.

      Il en va de même dans le monde du travail où, quand il ne s’agit pas de procédures contradictoires, il faut produire, encore et toujours, au détriment de l’homme et de sa nécessaire harmonie. Le plus souvent, l’homme réagit par peur dans un monde qui lui promet l’ostracisme, s’il ne fait pas ce qu’il faut.

      A trop attendre d’être aimé et reconnu des autres, on s’en oublie soi même et les conséquences en sont souvent désastreuses.

    • FRANCK

      Bonjour,
      Je partage volontier l’analyse que vous faites de l’angoisse au travail de nos jours, dans votre article.
      Des solutions existent pour remédier à nos maux(En l’occurrence les miens…) J’ai lu votre parcours de présentation dans « Qui suis-je? », et je dois dire que m’y suis en partie reconnue(Je n’ai pas abusé de toxiques cela dit…),mais j’ai en revanche, j’ai recours aux anti-dépresseurs et anxiolytique(Non benzo, toutefois…) depuis longtemps. Cela-dit, sans avoir le désir pour autant de devenir comportementaliste, j’apprécie de savoir que le monde que vous décrivez est une impasse humainement abject, et que ce constat doit nous conforter dans le fait que notre raison n’est pas forcément celle qui déraisonne le plus; et que ce n’est pas si mal de fait, en conséquence de penser à s’aimer davantage, en effet…
      CORDIALEMENT

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Mathilde,

      Je suis toujours ravi quand mes articles apportent de l’aide aux personnes qui, comme vous, prennent la peine de les lire jusqu’au bout… Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter. Prenez bien soin de vous.

    • Mathilde

      Merci pour votre article !
      Moi qui éprouve de terribles angoisses au travail, j ai éprouvé du soulagement en lisant cet article . Je ne sais pas comment va se dérouler la suite, mais je vais lire le reste de ce que vous avez écrit sur le sujet !
      Salutations !

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