Cela fait sans doute longtemps que vous cherchez une solution à l’angoisse. Si tel n’était pas le cas, seriez-vous en train de lire ce blog et, plus précisément cet article? Sans doute avez-vous parcouru maints articles ou parcourus moult blogs et forums pour ne toujours pas arriver à gérer l’angoisse, voire vos crises d’angoisses.

Entre tous les conseils et autres suggestions appuyées, « faites comme ci, faites comme çà« , vous arrivez à trouver des ébauches de solutions. Mais aucune ne rencontre vraiment vos suffrages pour gérer l’angoisse dont vous êtes victime.

Comme fort peu de français, vous avez aussi, peut-être consulté un ou plusieurs psy. C’est long et sans doute direz-vous que c’est cher. Ou, à tout le moins, pas nécessairement dans vos moyens. La culture française accorde la primeur à la psychiatrie de ville. Laquelle privilégie l’usage de médicaments. Il vous est d’ailleurs sans doute arrivé de consommer force médicaments pour gérer l’angoisse. Ou, à tout le moins ses symptômes.

Avec le temps, vous avez compris que si cela peut, parfois, à gérer l’angoisse, cela ne participe qu’à diminuer les symptômes d’angoisse. Ces derniers se font fort de revenir quand vous cessez de prendre les anxiolytiques ou les anti dépresseurs que votre médecin vous prescrit.

Vous n’avez aucune envie de devenir dépendant de ces médicaments. A ce sujet, vous avez pris acte de tous leurs effets secondaires pour en avoir été victime. Loin de moi l’idée de me comporter comme un ayatollah anti médicaments. Mais, avouez quand même que ce n’est pas la panacée universelle pour gérer l’angoisse.

Alors, vous continuez à chercher. Vous désespérez peut-être de trouver une solution efficace et durable pour gérer l’angoisse dont vous êtes victime. J’ai bien une solution pour vous aider à gérer l’angoisse. Mais je crains qu’elle ne vous déplaise.

Préambule à l’exercice du pire

J’ai bien conscience que ma proposition puisse susciter en vous la plus grande des méfiances. Mais, bon. Je me lance… Ce dont je vais vous parler pour gérer l’angoisse est un exercice paradoxal. Une technique comportementale très spécifique. Cet exercice s’inscrit dans une stratégie de résolution de problèmes d’angoisse progressive. Il ne s’agit donc pas de pratiquer cet exercice de façon désordonnée. Ou seulement quand l’envie vous en prend. Et pas seulement en cas de crise d’angoisse.

Afin que cet exercice pour gérer l’angoisse ait le plus d’effets possibles, il convient de respecter les consignes pédagogiques ci-dessous. Cet exercice si particulier, c’est… l’exercice du pire! Accrochez-vous!

Cet exercice est l’un de ceux utilisés dans l’approche stratégique et systémique de Palo Alto. Ce même exercice est intégré dans le programme comportemental mis à votre disposition. je vous en parle au terme de cet article. C’est parti! Cet exercice pour gérer l’angoisse est donc connu comme étant celui… du pire!

Comme je l’exprime très souvent, nul n’est besoin de tenter de contrôler l’incontrôlable. Vous payez bien cher votre désir compréhensible et légitime de reprendre le contrôle de votre cerveau comme de vos comportements et, partant, de savoir gérer l’angoisse.

Afin de gérer l’angoisse, et pour ne plus en souffrir, vous avez mis en place des stratégies d’auto convictions qui n’ont fait qu’aggraver la dite angoisse. Et ce, malgré vous, et vos efforts.

Un blocage fréquent, et facile à résoudre

En agissant de façon rationnelle (vous raisonner), c’est comme si votre cerveau se disait que vous ne comprenez pas les informations qu’il vous donne. Ses alertes – votre angoisse – ont pour vocation de vous demander d’avoir un comportement adapté. C’est à dire réguler votre système émotionnel quand vous êtes face à une situation. Que celle-ci soit passée, présente, ou à venir. Qu’elle soit soudaine ou non. Prévue ou pas. Laquelle situation, dans tous les cas, vous fait souffrir puisqu’elle génère de l’angoisse.

Sur la foi des éléments constituants votre personnalité, votre cerveau sait que vous n’avez pas nécessairement les moyens naturels d’affronter une situation. Votre cerveau sait que, fort de vos réactions postérieures, cela vous est difficile et douloureux. Il va donc augmenter vos niveaux d’angoisse jusqu’à ce que vous ayez un comportement adapté.

Cela ne signifie pas que vous êtes incompétent(e) à gérer l’angoisse. cela veut dire que vous êtes confronté(e) à un blocage qui vous échappe. Bien malgré vous. Ce blocage émotionnel, cette réaction, s’exprime au travers de votre angoisse. Ou de vos crise d’angoisse.

Ce blocage est lié à une situation que vous avez vécu comme traumatique. Ce traumatisme fait écho à la peur du jugement, comme à vos injonctions: « je dois mais j’ai peur« .  Vous ne souhaitez cette situation. Vous avez toujours tout fait pour être à la hauteur de vos exigences. Oui, mais voilà…

Vous êtes face au renouvellement constant de ce traumatisme. Essayez d’affronter cette situation en utilisant vos ressources. Redoutez de souffrir. Autant d’éléments qui font que votre cotre cerveau va secréter des doses d’adrénaline assez conséquentes. Il vous avertit d’un danger. Votre cerveau exige de vous un comportement adapté.

L’erreur des tentatives de solution

Comme vous avez du mal à appréhender les situations que vous redoutez, vous vous débattez. Or, plus vous essayez de gérer l’angoisse à votre façon, plus votre cerveau comprend votre difficulté. Et plus il maintient son niveau d’alerte. Voire l’augmente!

Les comportements que vous adoptez depuis des mois, voire des années, pour gérer l’angoisse, sans succès, reposent sur ce que l’on appelle des tentatives de solutions.

Ces tentatives de solutions sont ce que vous essayez de faire pour contrôler un problème. Mais ce sont surtout des solutions que vous n’avez de cesse de reproduire alors qu’elles ne donnent aucun résultat. Voire, elles enrichissent votre problème.

Vous tombez dans un piège.

En créant de nouvelles tentatives de solutions, vous ne vous rendez pas compte que vous faites la même chose qu’avant. Même si vous avez l’impression que c’est différent. C’est différent, mais c’est le même thème de solutions. De fait, alors que vous voulez tout contrôler, vous perdez le contrôle… du contrôle. Donc, le prix à payer, c’est l’angoisse!

Une tentative de solution – ou TdS – est le comportement que vous adoptez pour gérer l’angoisse, mais cette tentative ne fonctionne pas. Ou plus. Ou très peu.

Il est fort probable que, dans votre cas, comme dans la plupart des cas d’ailleurs, vous n’ayez de cesse de vouloir contrôler tout ce qui vous concerne. Par peur d’échouer. Ou manque de confiance en vous. Vous vous employez à tout contrôler, avec la crainte récurrente de ne pouvoir satisfaire vos objectifs. Ce qui participe, bien évidemment, à vous éloigner de cette réussite tant désirée.

Jusqu’alors, vous avez tout fait pour éviter cela jusqu’au jour où…

C’est donc cette sensation de peur permanente, cette angoisse récurrente, que nous allons tenter de faire diminuer grâce à l’exercice du pire.

Préalables à l’exercice du pire

Progressivement, vous retrouvez confiance en vous. Vous êtes moins réactif. Plus posé(e). Donc beaucoup moins stressé(e). Voire plus du tout anxieux(se). En bref, cet exercice vous aide à être plus au fait de vos limites. Ainsi, plus aisément, vous les entendez et les respectez. Progressivement, gérez l’angoisse est devenu simple pour vous. Vous vous affirmer. Tant vis à vis de vous même que des autres. Que de changements!

Vous pouvez satisfaire à cet exercice pour gérer l’angoisse dans les cas suivants:

  1. Angoisse récurrente d’une façon générale donc pour apaiser votre angoisses en général.
  2. Angoisse ponctuelle par rapport à une situation que vous savez devoir vivre ou que vous redoutez de vivre. Ou à propos de laquelle vous n’arrivez pas à lâcher prise.
  3. Anxiété persistante. Troubles anxieux liés à la peur de ne pas être à la hauteur d’une situation (confiance en soi). Peur de ne pas avoir su faire, de ne pas avoir su gérer l’angoisse.

Pour que les choses soient claires, je vais prendre l’exemple d’un patient. Un second exemple suit que je vous encourage à lire.

La preuve par l’exemple

Depuis plusieurs mois, ce monsieur entretenait une relation sentimentale avec une femme. Ils s’étaient connus plus jeune. Avec le temps, ils s’étaient perdus de vues. Le temps avait fait son œuvre, chacun des deux était divorcé . Puis, avait… vieilli.

Elle, plus particulièrement, avait vu des rides apparaître sur son visage. Et ce de façon assez prononcée à son sens à lui. Ces rides étaient, pour partie, liées à son addiction au tabac. Lui en avait fait un objet phobique. Ces rides lui rappelaient le temps qui avait passé à propos duquel ni lui ni elle n’avait pu profiter. Cela lui rappelait aussi tout ce temps au cours duquel il avait entretenu des relations conflictuelles avec son ex épouse.

A chaque fois qu’ils étaient ensemble, lui était dévoré par ses émotions. Il focalisait son attention sur ces rides qu’il ne supportait pas. Il en était venu à essayer d’éviter de la voir tellement, parfois, son angoisse d’être confronté à son objet phobique le sidérait… d’angoisse. Ce qui rajoutait à son angoisse puisque cela l’éloignait de l’être aimé.

Comment pratiquer cet exercice ?

Quand, finalement, ils prennent rendez vous, lui est rongé par l’angoisse devant la porte du restaurant dans lequel ils avaient rendez-vous.

Ce monsieur a donc bénéficié de cet exercice du pire. Stratégie comportementale que vous pouvez utiliser pour des angoisses plus ou moins récurrentes. Et aussi des angoisses ponctuelles. celles-là mêmes qui aggravent généralement les angoisses.

Ces précisions étant apportées, il est temps de vous expliquer comment pratiquer l’exercice du pire.

  • Faites cet exercice tous les jours pendant 8 à 15 jours, au moins. Commencez le après votre petit déjeuner mais avant de vous préparer pour vivre votre journée (travail, maison, rendez-vous, divers, etc.).
  • Prévoyez 15 minutes tous les matins.
  • Vous devez faire cet exercice une fois 15 minutes à propos exclusif de votre angoisse et/ou d’éventuelles ruminations.
  • Installez vous dans une pièce de votre appartement ou de votre maison dans laquelle vous vous sentez bien et en sécurité (la chambre à coucher est la pièce la plus adaptée).
  • Allongez vous sur votre lit (pensez à vous couvrir un peu pour éviter d’avoir froid). Les bras le long du corps, légèrement décollés de votre buste, les jambes allongées devant vous, un peu écartées (ne croisez pas vos chevilles l’une sur l’autre). Faites comme si vous vous faisiez bronzer sur une plage.

Une solution paradoxale

  • Fermez vos yeux et… imaginez le pire que vous puissiez craindre à propos d’une ou plusieurs situations que vous redoutez de vivre et imaginez aussi toutes les conséquences de cette situation qui va totalement échapper à votre contrôle (de fait, votre angoisse doit vous submerger dans cet exercice).
  • Matérialisez tout de cette situation. Les personnages, les lieux, vos réactions, celles des autres, etc.
  • Imaginez que vous ne pouvez rien faire pour contrôler la situation, qu’elle vous échappe totalement et que vous êtes confronté à tout ce que vous redoutez.
  • Pensez que toute l’angoisse que vous redoutez. Imaginez tous les comportements que vous craignez de ne pas avoir et que tout ce dont vous avez peur vous arrive. En bref, que tout vous échappe et que vous perdez le contrôle.
  • Arrivé au terme de l’exercice, asseyez vous tranquillement au bord de votre lit. Prenez le temps de reprendre contact avec la pièce dans laquelle vous vous trouvez puis levez vous et dites la chose suivante:
  • « Cet exercice est terminé. Je ne peux plus penser à cela avant demain, même heure, même conditions »
  • Ensuite, levez vous doucement et vivez votre vie.
  • L’idée globale est de plonger dans tout ce dont vous craignez de perdre le contrôle, ou ce à propos de quoi vous craignez de ne pas être comprise ou entendue.
  • Je vous demande donc de plonger dans votre angoisse plutôt que de l’éviter (c’est la métaphore du fantôme).

Si vous en éprouvez le besoin, vous pouvez faire cet exercice de façon ponctuelle, à raison de 2 à 4 minutes, à chaque fois, et aussi souvent que vous le souhaitez, et où que vous soyez.

Le respect des consignes

Au cours de l’exercice, vous ne devez en aucun cas imaginez une solution.

Vous êtes condamné(e) au pire des conséquences. Si, d’aventure, vous imaginez une solution pour gérer l’angoisse, même minime, pendant l’exercice, arrêtez l’exercice et reprenez tout le depuis le début. Il est important qu’un continuum de pires constants ait lieu pendant au moins 10 à 15 minutes de rang.

Quand je parle de pire, vous devez imaginez le pire… du pire. Je m’explique au travers de l’anecdote suivante.

L’anecdote qui va bien

Il y a quelques années, j’ai eu un très gros problème avec un patient au point que lui ai demandé de quitter mon cabinet et de ne plus me rappeler.

Très rapidement, il a commencé par me harceler téléphoniquement. Par al suite, je me sus rendu compte qu’il m’attendait à la sortie du cabinet. Il m’invectivait aussi par téléphone. Les plaintes que je portais contre lui auprès des autorités ne semblaient nullement le freiner.

Il en est rapidement venu à me menacer de me frapper puis de me tuer. Sans doute me sentais-je coupable, toujours est-il que j’ai rapidement eu peur, puis de plus en plus peur au point d’être non plus victime d’angoisse mais d’anxiété.

J’y pensais le jour et la nuit. Mon sommeil était perturbé et j’avais l’impression de devenir paranoïaque.

J’avais beau essayer de m’appliquer des exercices – comme celui du pire -, rien ne donnait vraiment de résultats. Je n’arrivais plus à gérer l’angoisse, et j’avais toutes les peines du monde à objectiver et à lâcher prise.

Je me suis donc résolu à consulter une consœur pour lui parler de mon angoisse.

Calmer l'angoisse: Un exercice paradoxal

Elle avait raison, et j’avais tort

Ma consœur m’a rapidement demandé ce que j’avais entrepris comme exercice comportemental. je lui ai donc parlé de l’exercice du pire.

Judicieusement, après m’avoir écouté, elle me dit:

  • « OK. Je comprends que tu aies peur que ce type te tue mais après ? Une fois mort ce sera fini, tu n’auras plus de problème ! ».
  • « Oui, et alors ? » répondis-je
  • « Et alors me dit elle, tu n’as pas mené cet exercice jusqu’au bout. Que crains-tu qu’il se passe après ta mort ? »

J’avais beau réfléchir, aucune idée particulièrement angoissante ne me venait. Je lui parlais de mes projets de vie, de mon épouse, de nos enfants et là, en parlant, le vrai problème s’est fait jour.

  • « Ce que tu dis, c’est que tu es angoissé à l’idée de ce que les gens que tu aimes, et plus particulièrement ton épouse et tes enfants, deviendraient après ta mort ? ».
  • « C’est çà ».
  • « Alors, tous les jours, tu vas penser que ce type t’assassine et que tu meurs ! Tu dois prendre le temps de te voir mourir, puis, imaginer la vie de ton épouse et de vos enfants une minute après ta mort, une heure après ta mort, une journée, puis une semaine, un mois après, etc. ».

J’ai suivi les consignes de ma consœur et cet exercice recadré m’a très vite apaisé. C’est ainsi que, rapidement, j’ai repris le cours plaisant de ma vie. J’avais réussi à gérer l’angoisse.

Je vous demande donc de faire cet exercice en imaginant le pire du pire.

Tout ce que vous refoulez en matière d’angoisse, de crise d’angoisse, ou d’anxiété, et de leurs conséquences, je vous demande de l’imaginer.

Je vous demande aussi d’imaginer que non seulement cela vous arrive mais que, en plus, vous ne contrôlez plus rien.

Quel est l’objectif de cette technique ?

Dans le cas d’angoisses ponctuelles, ou lorsque vous allez être confronté(e), ou êtes face à une situation angoissante, faites cet exercice autant de fois que vous en éprouvez le besoin dans la journée.

Cet exercice a pour vocation à faire bouger votre vision des choses et, plus particulièrement celle liée à votre subjectivité à propos de tout ce qui vous angoisse ou dont vous craignez de perdre le contrôle, comme à propos de toutes les situations à propos desquelles vous craignez de ne pas être à la hauteur, voire de ne pas savoir faire.

Par exemple, ne pas respecter vos limites en ayant conscience que vous devriez les respecter alors que vous n’y arrivez pas.

Cet exercice va être difficile. Il va falloir au moins 3 ou 4 jours avant qu’il ne fasse effet. Au pire, cet exercice pour gérer l’angoisse n’aura aucun effet négatif sur votre angoisse et encore moins sur vous même. Au mieux, vous le constaterez.

Notez que je ne vous demande pas de ressentir les effets physiques de votre angoisse ni de vos peurs ou de votre anxiété.

Je vous demande seulement de les imaginer comme si vous imaginiez gagner une très grosse somme d’argent au Loto ou à Euro millions. Partant, que vous imaginiez ce que serait votre vie à compter de ce moment là.

Extension de l’exercice du pire

Vous devez faire cet exercice chaque matin, mais vous pouvez le faire aussi souvent que vous en éprouvez le besoin dans la journée, du lever au coucher.

En ce dernier cas, faites le à propos de chaque situation qui vous stresse, à raison de 3 à 4 minutes à chaque fois.

N’oubliez pas que vouloir gérer l’angoisse par vous même, en réaction donc, c’est comme de vouloir contrôler une moto pendant une chute. C’est la pire des choses à faire, et le meilleur moyen de vous faire très mal.

En fait, cet exercice c’est comme si vous appreniez à tomber de moto et à vous relever indemne, sain et sauf.

A ce propos, pour illustrer cet article, j’ai inséré l’image d’une pompe à essence en plein désert. Le genre de chose complètement inattendu mais que je trouve tellement géniale, de celle qui vous sauve la mise.

Cet technique thérapeutique que je vous offre, c’est comme si, désespéré, vous n’attendiez plus rien, vous vous résigniez et, tout d’un coup, il y a un évènement qui vous libère. Le truc improbable, celui que vous n’attendiez plus, ce truc qui change tout, comme une pompe à essence en plein milieu du désert alors que votre voiture allait tomber en panne.

Du coup, je vous offre la possibilité d’arriver à cette pompe à essence.

Gérer l’angoisse avec un programme en ligne personnalisé

Pour vous aider et vous accompagner pour gérer l’angoisse, j’ai créé un programme en ligne à votre intention.

Ce programme comportemental est le fruit de mes 25 années d’exercice du coaching comportemental au sein de mon cabinet. Dans la vidéo en bas du présent article, vous trouverez tous les ingrédients pour gérer l’angoisse au mieux de vos intérêts.

Ce programme vous permet de répondre à toutes les questions que vous vous posez. Il vous aide à traiter, et éliminer, tous les traumatismes que vous avez enfoui, ceux-là mêmes qui justifient les angoisses et les crises d’angoisses dont vous êtes victime.

Pour être bref, ce programme en ligne, c’est le truc à ne pas manquer si vous souhaitez retrouver confiance en vous et autonomie. Mais vous n’êtes pas obligé(e) de me croire.

Ce que je crois, et ce que je sais, c’est que lorsque je souffrais tant (c’était il y a plus de 30 ans), j’aurais donné tout ce que j’avais pour en bénéficier et même plus.

    24 replies to "Comment gérer l’angoisse grâce à une technique paradoxale ?"

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Géraldine,

      Je vous ai adressé un mail dans lequel je vous propose une solution fiable et définitive dans plus de 95% des cas, grâce à la thérapie comportementale.

      Je reste à votre écoute pour vous apporter toutes les précisons que vous souhaiteriez.

    • Géraldine

      Bonjour, j’ai 39 ans et souffre de TAG. C de pire en pire, la moindre douleur ou moindre mal être engendre une peur terrible de mourir. Crise cardiaque, cancer ou autre maladie grave m’obsède et m’empêche de vivre. Au fil des années cela s’aggrave, mon médecin m’a fait passé ECG, scanner cérébral et IRM,bilans sanguin tout est ok mais cette peur est toujours présente, je deviens hypocondriaque. Ce n’est plus vivable ni pour moi, ni pour mon mari et mes enfants. Je suis au bout du rouleau… Merci de votre aide

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Fabrice,

      Pour définitivement traiter votre TAG et ses symptômes associés, conformément à votre demandevous trouverez la vidéo de présentation du programme thérapeutique en cliquant sur le lien ci-après.

      Merci de votre confiance Fabrice.

      « Comment traiter 1 TAG et ses symptômes facilement ? »

    • Fabrice

      Bonjour Frédéric,

      Je souffre depuis de très nombreuses années de TAG (presque 40 ans), mes angoisses et surtout mon anxieté chronique font vivre un enfer à ma famille et ma conjointe qui songe aujourd’hui à me quitter, ce dont je ne peux lui reprocher. Je n’arrive plus à gérer cette anxieté qui devient cyclique, chaque année je recommence les même crises et mets en danger mon couple et mes enfants par mes accés de colère ou d’état de dépression. Je ne sais plus quoi faire, j’ai tenté à plusieurs reprise d’en discuter avec un psychiate, sans résultats à ce jour. J’ai beaucoup de difficulté à avoir un sommeil réparateur et chaque matin de cette semaine s’est soldée par une crise d’anxieté voire de panique. J’ai regardé comment s’inscrire au programme mais je n’ai pas trouvé. Pourriez vous me donner de plus amples renseignements ou comment m’aider à retrouver le sommeil s’il vous plait ? Merci

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Anne,

      Je viens de vous adresser un questionnaire thérapeutique car j’ai besoin d’éléments d’appréciation pour mieux vous orienter et vous aider à traiter votre problème.

      J’attends donc vos réponses.

      Bien à vous.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Je viens de vous répondre par mail. Je reste à votre écoute.

    • Umar

      Bonjour,

      Contactez moi par mail je voudrais suivre des seances.

    • Anne

      Bonjour monsieur, j’ai très peur d’être confrontée a ses émotions. Surtout seule, j’ai peur que cela envahisse tout mon être, me submerge. Que je n’ai plus aucun contrôle. Devienne la victime parfaite. Après j’ai repensé a un drame de ma vie vite fait et imaginé le pire mais sans laisser venir l’émotion. J’ai écrit le scénario. Mais être seule a nouveau dans ce drame ca me fait peur. Je vais encore y réfléchir. Mais sinon cette émotion se présente chaque matin a mon réveil. Je vais peut-être essayer de le faire avec quelqu’un a côté de moi.

    • Bonjour Vanessa,
      Je viens de vous envoyer un e-mail afin de correspondre en privé.
      Je suis de tout coeur avec vous.
      Frédéric.

    • Vanessa

      Bonjour
      Selon l’avis de mon psychiatre je souffres actuellement de trouble panique avec dépersonnalisation et déréalisation et agoraphobie. Je ne prends aucun traitement à part homéopathique. A noter qu’on m’a diagnostiqué un TAG il y a qqes années déjà. Pourriez-vous m’aider à m’en sortir? Merci d’avance

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Marine,

      Je viens de vous adresser un mail pour vous aider à définitivement résoudre votre problème et, ainsi, retrouver confiance.

      Bien à vous.

    • Martine

      J ai ma maison qui a pris feu depuis cinq ans depuis je fais des grises de spamo j ai tous fait méditation médecin thérapeute acuponcture enfin si vous avez la solution je prends merci

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Aude,

      Sur la foi de ce que vous m’écrivez, je ne suis pas certain que pratiquer l’exercice du pire comme vous l’aurait conseillé votre médecin psychiatre suffise. En effet, ne pas faire cet exercice quand vous vous sentez mieux est une erreur stratégique.

      La seconde erreur stratégique est de sortir cet exercice de son contexte d’une part, et de ne pas l’intégrer à une stratégie globale d’autre part. En effet, vraisemblablement, quand les choses vont moins bien, vous reprenez vos tentatives de contrôle de votre respiration, ce qui ré-alimente votre problème.

      Dès lors, puisque vous me demandez un conseil, si vous souhaitez obtenir une solution pérenne, et retrouver confiance au point que cesse définitivement votre obsession sur votre respiration, je vous suggère d’avoir une vraie démarche thérapeutique comportementale. C’est à dire de travailler votre problème tant sur sa forme que sur son fond.

      Votre problème est sans doute le symptôme du vrai problème. C’est celui-là qu’il faut débusquer pour éradiquer symptômes et causes. A cette fin, je vais vous adresser un e-mail pour vous expliquer comment faire.

      Si, de façon ponctuelle, vous vous cantonnez à suivre l’exercice du pire, vous n’allez pas résoudre votre problème. Et je pense que vous en avez conscience. A preuve, votre témoignage d’aujourd’hui.

    • Aude

      Bonjour, il y a 10 ans, quand j’avais 19 ans, j’ai eu soudain une pensée terrible: la peur de respirer. Ça a duré 1 an et demi et mon cerveau s’est dissocié pour me faire oublier ce traumatisme, ce qui m’a sauvé. Sauf que là depuis 3 semaines, l’angoisse est revenue et est terrible et je ne suis plus dissociée. Chaque seconde est difficile pour moi puisque qu’on doit respirer jour et nuit. J’ai failli partir aux urgences plusieurs fois.. Je ne supporte pas de ne pas contrôler ma respiration par peur qu’elle s’arrête. Mon psychiatre m’a conseillé le pire du pire, je l’ai fait 2 jours mais je ne le pratique pas les jours où ça peut aller.
      Que pouvez vous me conseiller?
      Cordialement.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Galiné,

      Votre symptôme empire dans ma mesure où plus vous essayez de le contrôler, lui ou un autre symptôme, plus vous l’enrichissez.

      La réponse à votre question de savoir si l’exercice du pire est adapté à votre situation es affirmative. Cependant, je crains que cela ne suffise pas et qu’il vous faille envisager une intervention plus structurée de sorte à ce qu’il y ait une vraie résolution pérenne à votre problème.

      A cette fin, je vous invite à regarder cette vidéo (cliquez sur le lien ci-dessous). Bien sur, je reste à votre disposition pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez.

      Prenez bien soin de vous.

      « Comment vaincre l’angoisse et ne plus anticiper »

    • Galiné

      Bonjour et merci pour vos conseils je vais essayé votre exercice le plus vite possible, mais j’aimerais être sur qu’il réponde bien a ce que je cherche, j’ai 23 ans et a mes 15 ans je me suis étouffé avec une patate mon père ma sauvé la vie mais depuis jai une peur de la mort asser importante surtout la peur a chaque fois que mon corp a une réaction (coeur qui palpite peur de crise cardiaque, mal de tête peur de faire une AVC etc… et j’ai maintenant constamment ce gente de symptôme qui empire d’ailleurs de jours en jours, jattend votre réponse avec impatience et vous remercie pour ce que vous faites.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Jean-Yves,

      Je viens de vous adresser un mail pour vous expliquer comment mettre un terme définitif à votre problème d’angoisse généralisée. N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions.

      Prenez bien soin de vous.

    • jean-yves

      cela fait 7 ans que j’ai fait un gros burn out ,donc grosse crise de panique et traitement chimique et depuis on m’a dit que j’avais une angoisse généralisé ,j’ai essayé de me passer des anxio mais rechute à chaque fois (angoisse ,ruminations et j’en passe )étant diabétique cela n’arrange rien car mal accepté depuis 20 ans et la moindre contrariété ,m’angoisse et je repars en stress et cela fait boule de neige et cela devient de plus en plus difficile.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Ludovica,

      Suivre cet exercice est un excellent choix. Prendre le temps de la faire est aussi un excellent choix. Et ce, même si le temps vous manque. Ne pensez-vous pas que votre bien-être mérite ce temps là?

      Et il y a quelque chose de mieux encore. C’est de regarder cette vidéo:

      « Comment vaincre agoraphobie et claustrophobie rapidement et facilement?« 

    • Ludovica

      Merci pour cette article je souffre d’agoraphobie et de clostrophobie accompagné d’angoisse depuis 2017 ou j’ai perdu le contrôle… Je dois faire cette exercice suite à mon suivi (même si je ne trouve pas le temps..) j’y vois plus clair grâce à votre article

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Merci d’avoir partagé votre ressenti au sujet de cet article. Je trouve important d’avoir un feedback sur ce que j’écris ou plutôt sr ce à propos de quoi je travaille.

      Pour répondre à votre question, « oui », vous pouvez utiliser cette technique pour essayer d’inverser ce processus émotionnel qui vous fait anticiper et, partant, contrôler vos émotions.

      En effet, contrôler, ou anticiper, est le pire service que vous puissiez vous rendre. Pour employer un terme à la mode, cet exercice consiste à « hacker » votre cerveau. C’est à dire à le contraindre à réguler et, partant, à ne plus réagir face à des émotions telles que les vôtres.

      Cependant, il est important que vous sachiez que cet exercice, cette technique, vous sera bien plus profitable si vous l’intégrez à une démarche globale. En effet, prise isolément, cette technique va vous aider. Mais je crains qu’elle ne le fasse que sur un court ou moyen terme. Du coup, le risque est une résurgence de vos symptômes.

      Dès lors, je ne saurais que trop vous suggérer de regarder une vidéo dans laquelle je vous présente l’ensemble des techniques comportementales qui vont vous permettre de définitivement traiter votre problème.

      Si cela vous intéresse, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous. Bien sur, je reste à votre écoute pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez.

      « Comment traiter la phobie sociale et tous ses symptômes de façon rapide et efficace« 

    • Knap

      Bonjour
      Votre article est très intéressant. Je souffre actuellement de phobie sociale, de trouble panique avec agoraphobie….mais surtout en ce moment j’ai une peur intense de faire une dépression, d’etre Internée de devenir folle et de me suicider. J’ai également peur de ne pas profiter de la vie, j’ai peur de me sentir mal, peur d’avoir peur. Pensez vous que je peux utiliser cette technique en m’imaginant complètement déprimée, en hôpital et que cela pourrai se terminer par un suicide et comme vous, mes proches qui en souffre ?

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Marc,

      Merci de votre intérêt pour mon blog. Il est normal que vous soyez traumatisé par l’expérience que vous avez vécu. Le meilleur moyen de résoudre ce problème de peurs et/ou de phobie(s) est d’utiliser la bonne méthode…

      Les peurs et phobies que vous subissez, avec toutes les conséquences que vous connaissez, sont la ré activation de ce trauma contre lequel vous luttez. En vain. Mais je peux me tromper. Quoiqu’il en soit, c’est le symptôme d’un autre problème.

      Pour retrouver la paix, par opposition à votre peur justifiée de la mort, ou d’une éventuelle errance qui serait le symbole de votre perte (sociale, effective, etc.), je vous invite à cliquer sur ce lien:

      « Comment résoudre mon problème? »

      N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions.

      Belle journée à vous Marc (malgré les circonstances).

    • Marc

      Bonjour, par hasard je suis tombé sur votre site. Il répond à peur de mourir. Il y a 10 ans j’ai fait un arrêt cardiaque sur la table d’operation (j’étais anesthésié sous péridurale) et donc conscient de ce qui m’arrivait. J’ai vu le tunnel… depuis à chaque fois que je trouve le sommeil je me réveille. Mes nuits sont des cauchemars.

      Une seconde phobie : lorsque que j’arrive á dormir je fais des rêves récurrents tjrs identiques » je suis perdu dans une ville et je ne retrouve ma moto et je cours dans toute la ville. Au levé je suis crevé.

      3ieme peur: j’ai peur de finir sdf. De ne plus avoir d’argent. Et cela dure depuis des années et cela ne mets arrivé.
      C’est une amie qui m’a aiguillé sur le comportement.
      Avec ce qui précède vos outils m’interpellent
      Que dois-je entreprendre?
      Merci d’avance et meilleures salutations Marc T….

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