La peur de conduire est un problème dont j’ai eu la chance de ne jamais souffrir. Il m’est bien arrivé de me sentir légèrement angoissé à ce propos mais cette angoisse diffuse ne durait jamais.

A tout le moins, je ne l’ai jamais conçue comme un handicap qui me rende incapable de prendre le volant ou de me laisser conduire voire de monter sur ma moto.


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Par contre, j’ai été très étonné – les premiers temps de mes consultations thérapeutiques – de constater le nombre croissant de personnes victimes de peur de conduire. Beaucoup de personnes qui me contactent à propos de leur cette forme d’angoisse sont toutes confrontées aux mêmes symptômes.

Ceci étant écrit, il convient de vous informer, ou de vous rappeler, que la peur de conduire est une phobie. Comme toutes les peurs, et que cette phobie porte un nom :

Amaxophobie

Ce mot vient de l’unification de deux mots grecs. Amaxas, le chariot (qui donne notamment le mot « coche » en vieux français, qui signifie également « voiture » en espagnol) et Phobos, la peur.

Et, à ce propos, nous pouvons nous interroger quant à savoir comment vaincre l’amaxophobie sachant que cette phobie désigne tout autant la peur de conduire qua la peur en tant que conducteur ou passager, et aussi la phobie de l’autoroute.

L’amaxophobie est donc la peur de la conduite plutôt que la peur de la voiture. Aujourd’hui, l’amaxophobie est très largement associée à la voiture puisqu’il s’agît du moyen de transport personnel le plus répandu.

Néanmoins, elle peut s’appliquer aux deux-roues et parfois à certains transports en commun. De même, la peur panique de ces autres moyens de transport n’implique pas toujours la peur de la voiture.

Chez certains patients atteints d’amaxophobie, la peur s’étend sur plusieurs objets. Chez d’autres, elle est restreinte à quelques situations particulières.

Par exemple, certains patients phobiques vont seulement avoir peur de l’autoroute alors que la conduite en ville est supportable. D’autres seront terrorisés uniquement par les camions.

À l’inverse, il est très rare qu’un amaxophobe ne craigne que la conduite en ville et pas sur l’autoroute.

La peur de conduire est-elle liée au stress ou à de l’anxiété, ou est-ce de l’amaxophobie ?

Si vous souffrez d’une peur excessive de conduire, vous devez commencer par l’analyser pour mieux la comprendre. C’est seulement après cette étape que vous pourrez entreprendre le parcours nécessaire pour vous en débarrasser.

Bien sûr, vous n’êtes pas obligé(e) d’affronter cette étape seul(e). Vous pouvez demander de l’aide à des thérapeutes et des comportementalistes professionnels. Pour comprendre votre peur de conduire, vous devez déterminer s’il s’agit d’un stress, d’une angoisse ou d’une phobie.

Être stressé(e) au volant, c’est parfaitement normal. D’ailleurs, c’est quand on est trop confiant en voiture que l’on risque d’avoir des accidents. Quand le stress atteint un degré trop important, on commence à parler d’anxiété.

La différence, c’est que la conduite devient difficile, pénible, voire psychiquement douloureuse. Dans bien des cas, le patient fait tout pour éviter de conduire dès qu’il ne s’agit plus de stress, mais d’anxiété.

Ensuite vient la phobie.

Distinguer ces trois catégories est essentiel, car si le stress peut être géré par le patient lui-même, ce n’est pas le cas de l’angoisse et de la phobie.

Au surplus, une exposition trop longue au stress peut produire de l’anxiété, puis des phobies. Si vous vous vivez mal votre rapport à la peur et au stress, je vous invite à apprendre à le gérer rapidement pour qu’il ne dégénère pas.

Symptômes de la peur de conduire

J’ai souvenir d’un monsieur d’une cinquantaine d’années.

C’est un homme très calme, très raisonné. Récemment, il a subi un triple pontage coronarien. Ce problème médical l’a contraint à avoir une hygiène de vie encore plus saine que celle qu’il avait avant cette intervention chirurgicale.

Il ne fume plus depuis des années. Cadre supérieur, il conduit depuis des années du fait de ses activités commerciales : il encadre des commerciaux sur l’ensemble du territoire français.

Depuis quelque temps, il se rend compte avoir développé une phobie de la conduite. Il se trouve alors dans l’incapacité à conduire sur des voies rapides et n’arrive que difficilement à conduire en ville mais il fait tout pour éviter tous les grands axes routiers car il a peur de conduire sur l’autoroute, et même sur les routes départementales et nationales. Il me précise d’ailleurs essayer d’éviter de rouler sur le périphérique parisien. Il préfère aller de ville en ville.

Cela accroît considérablement ses temps de déplacements. Mais c’est le seul comportement d’évitement qu’il trouve pour éviter sa peur de conduire. Il me consulte car cela commence à lui poser de plus en plus de problèmes dans sa vie et ce tant sur le plan personnel que professionnel.

La peur panique de conduire: L'amaxophobie

Symptômes comportementaux

  • Peur projective à la seule idée de conduire,
  • Recule au maximum le moment où il va être contraint de conduire,
  • Réfléchit beaucoup à toutes les voies de circulation qu’il souhaite éviter par peur,
  • Est pré occupé en permanence par son problème d’angoisse en voiture,
  • Passe beaucoup de temps à chercher des solutions sans y parvenir,
  • Dépense beaucoup d’énergie pour s’éviter toute situation qui l’oblige à se déplacer en voiture.

Symptômes physiques

  • Transpiration,
  • Mains moites,
  • Douleurs abdominales,
  • Accélération du rythme cardiaque,
  • Conduite parfois dangereuse (hyper tendu),
  • Tensions et raideurs musculaires,
  • Douleurs musculaires,
  • Angoisses diffuses,
  • Peurs projectives,
  • Symptômes physiques d’anxiété.

Un florilège de tentatives de solutions à la peur de conduire

Il est particulièrement fréquent que ces problèmes de peur de conduire se déplacent vers d’autres sujets comme les transports en commun par exemple.

Dans une société industrielle comme la nôtre, les distances sont de plus en plus longues et ce tant en termes de distance que de temps passé. Nous sommes contraints de nous déplacer dans un véhicule dénommé véhicule terrestre à moteur.

Faire sans, c’est s’exposer à des situations d’inconfort parfois importantes ou à des pertes d’énergie et de temps tout aussi conséquentes, quand ce n’est pas s’exposer aussi à des situations de conflits avec des proches ou des collaboratrices ou collaborateurs.



Par exemple, pour éviter ce type de désagrément, mon patient dont je vous ai dressé le portrait précédemment essaye de déléguer certains déplacements à d’autres collaborateurs. Il apprécie d’être conduit par une tierce personne. En bref, il a trouvé des parades, des solutions à son amaxophobie mais qui restent provisoires et ne fonctionnent pas toujours.

Malheureusement pour lui, ces personnes ne sont pas toujours disponibles ou n’ont pas toujours envie de conduire. Ce type de situation l’oblige soit à surseoir à son déplacement, soit à trouver une solution différente. Parfois, il se retrouve obligé de prendre le volant et doit donc affronter sa peur de conduire.

Ce patient reconnait qu’à l’encontre de sa vision des choses, il lui arrivé de manipuler certaines personnes pour éviter sa peur de conduire.

Il s’en veut beaucoup mais ne peut pas faire autrement. Alors qu’il est un adulte responsable, honnête et scrupuleux. Il est très triste d’en arriver à ce qu’il vit comme des extrémités.

En colère après lui, il se désole d’être incapable (dixit) d’affronter sa peur de conduire au point d’ailleurs de ne pouvoir conduire ses petits enfants, même sur de courtes distances.

A force d’explorer son problème de phobie de conduire, nous en arrivons à découvrir des choses particulièrement intéressantes à propos de sa peur de conduire.

Les causes de la phobie de la conduite

La peur de conduire et toutes les peurs liées à la conduite sont très majoritairement liées à un événement traumatisant. Beaucoup de rescapés de graves accidents de la route ont ensuite très peur de monter dans une voiture.

C’est aussi le cas chez ceux qui perdent un proche dans un accident de la route. En cela, la peur de conduire se nourrit souvent de troubles anxieux, notamment d’un syndrome du stress post-traumatique.

Parfois, la peur de conduire apparaît chez des patients n’ayant jamais eu d’accident grave ou perdu un proche à la suite d’un carambolage. La phobie naît alors souvent grâce à l’existence d’un trouble de l’anxiété généralisé.

Les patients qui en souffrent ont de fortes probabilités de développer des phobies variées au cours de leur vie. Une mauvaise expérience, même anodine, sur la route peut suffire au développement de la peur irrationnelle.

Pour mémoire, les troubles anxieux et les phobies qui les accompagnent se développent généralement chez les personnes ayant des dispositions génétiques et évoluant dans un environnement anxiogène.

Fondamentalement, s’agissant d’une association de la génétique aux comportements, je me permets d’émettre de fortes réserves. Pour autant, en matière d’héritage comportemental et, partant, d’éducation, des parents anxieux transmettent leurs prédispositions à leur enfant.

Ils l’éduquent alors dans un environnement rempli de peurs et d’inquiétudes.

Ainsi, je me rappelle de cette patiente terrorisée à propos des transports publics. Sa mère n’avait eu de cesse de lui répéter des années durant que les chauffeurs de bus, je cite : « …sont tous des violeurs…« .

Quand vous conduisez, il est convenu que vous devez agir de façon responsable. Cela signifie que vous êtes responsable de votre conduite au sens où vous respectez le Code de la Route. Comme au sens où vous faites attention aux autres, gens et véhicules, dans un rayon de 360°.

Si vous êtes victime de peur de conduire, et donc d’une certaine angoisse ou anxiété à l’idée de la responsabilité qui est la vôtre à chaque fois que vous prenez une décision, et à plus forte raison quand la vie des autres est en jeu, il est compréhensible que vous ayez peur à l’idée de conduire.

La peur de faire une crise de panique ou une crise d’angoisse en voiture relève du même type de problème.

Pour preuve, il suffit d’observer les réactions parfois très violentes qu’ont certains conducteurs au moindre petit accrochage ou à la moindre faute de conduite de l’autre. Car, souvenons-nous : ce n’est jamais de sa faute à soi, c’est toujours de la faute de l’autre !

La peur d’être agressé et tenu pour responsable d’un tel événement a de quoi angoisser préventivement quiconque a peur de conduire. De fait, être responsable d’un accident, même mineur, nécessite que l’on rende des comptes, que l’on soit comptable de l’événement, ce qui majore d’autant toute peur de conduire.

Amaxophobie, ou angoisse au volant. Pourquoi est-on amaxophobe?

La peur de l’accident de voiture

Il est vain d’essayer de rassurer une personne qui a peur de conduire. Par définition, un accident peut arriver à tout le monde. Ce n’est pas grave, du moins, pas obligatoirement. C’est juste contrariant.

Or, beaucoup de ces mêmes personnes n’assument pas une telle responsabilité, et l’envisagent beaucoup trop douloureusement.

En ce qui concerne ce monsieur qui vient me consulter, il semble qu’un récent malaise au volant ait achevé d’inscrire sa peur de conduire en lui de façon violente et que ce soit la source de ce stress en voiture.

Il craint d’avoir un malaise plus grave et se retrouve à peu près dans la même situation qu’un individu qui aurait peur de conduire après un accident.

Par conséquent, cette crainte d’être responsable de blesser ou tuer un ou plusieurs automobilistes ou piétons devient prédominante. De même sa peur ne fait que s’accroître lorsqu’il imagine une situation lors de laquelle il serait blessé ou tué. Il pense aux conséquences pour sa famille.

Dès lors, ce patient se retrouve dans la même situation que les personnes qui ont peur de nuire à quelqu’un en lui faisant physiquement du mal.

Il a donc toutes les raisons d’avoir peur en voiture. Sa peur de conduire repose sur son désir d’agir de façon responsable. Tant vis-à-vis de lui même que des autres mais aussi des membres de sa famille.

En réagissant de la sorte, en ne pouvant conduire que fort peu, voire pas du tout, il met malgré tout les autres en danger puisqu’il fait l’objet d’une double contrainte. Coincé de toutes parts, il ne voit bien évidemment pas comment trouver une solution à sa peur de conduire.

Est-ce normal d’avoir peur d’un accident de la route ?

La peur d’avoir un accident de la route est normale et parfaitement saine. C’est elle qui vous pousse à ne pas rouler trop vite, à ne pas regarder votre téléphone et à toujours conduire sobre.

Elle vous permet de prendre soin de vous et des autres. À l’inverse, l’excès de confiance dont beaucoup d’automobilistes font preuve peut être mortel.

En revanche, la peur devient anormale quand elle vous empêche de conduire. Si vous êtes mal à l’aise au volant, mais que le malaise ne disparaît pas avec l’habitude, voire qu’il empire, alors vous développez peut-être des symptômes d’amaxophobie.

Dans ce cas-là, il ne faut pas laisser traîner les choses et demander de l’aide exactement comme si vous aviez peur de prendre l’avion.

La peur d’avoir peur

Dans tous les cas, la peur de la perte de maîtrise de soi constitue un facteur aggravant de la peur de conduire. Et, une fois n’est pas coutume, nul n’est besoin de tenter de se sécuriser ou d’objectiver. Les personnes concernées sont confrontées à un double blocage.

Si elles conduisent et que les choses se passent mal, elles doivent assumer. Alors, elles essaient de ne pas conduire ou se forcent à conduire. Ainsi, elles deviennent parfois dangereuses pour elles-mêmes comme pour les autres.

Si elles ne conduisent pas, elles se ferment la porte de la satisfaction de leurs objectifs ou, à tout le moins, en rendent la réalisation plus difficile voire douloureuse. Elles subissent d’autant plus un conflit intra psychique qu’elles sont victimes de culpabilité.

Dans les deux cas, ces personnes aspirent à être parfaites et responsables mais malgré leurs multiples tentatives, elles n’y arrivent pas. Alors, comment agir en pareille situation ?

Que faire contre la peur de conduire ?

Une certaine logique veut qu’en cas d’angoisses ou crise d’angoisse, cela a ou non, un lien avec la phobie des transports laquelle est une phobie courante. En pareille situation, le premier réflexe consiste à prendre des médicaments, le plus souvent des anxiolytiques, ou à essayer de se raisonner pour traiter ce problème de peur de conduire.

Si vous me connaissez et lisez certains des articles de ce blog, vous avez compris que je ne suis favorable ni à l’un, ni à l’autre., tout simplement parce que cela n’apporte aucune solution pérenne à votre problème de peur en voiture.

Au mieux, cela vous permet d’apaiser vos symptômes d’angoisses, mais, en aucun cas, cela ne résout votre problème de fond.

Pour commencer à traiter votre problème d’angoisse de conduire ou de peur en voiture, il est important de contextualiser le problème. C’est à dire d’en délimiter et d’en préciser tous les modes de fonctionnement.

Je vous invite donc à répondre aux questions suivantes:

  • En quoi est-ce un problème ?
  • Que faites vous quand vous y êtes confronté ?
  • Que craignez-vous de pire si vous ne trouvez pas la solution à votre peur de conduire ?
  • Quelle est la plus petite et la toute première chose qui, si elle existe, peut vous permettre de commencer à avoir moins peur, à ne plus souffrir d’amaxophobie ?

Et n’oubliez pas :

« La solution est dans le problème »

Gregory Bateson

Comment ne plus avoir peur au volant ?

Nous sommes des millions à conduire de par le monde. Or, beaucoup de personnes souffrent d’angoisse sur la route. Que ce soit une voiture, une moto, un tracteur, un minibus, bref, n’importe quel véhicule terrestre à moteur.

Ce qui semble banal dans une société industrielle comme la nôtre revêt un caractère très angoissant. Bien malgré eux, des milliers de gens, non contents d’avoir peur au volant deviennent, du fait de leur angoisse sur la route, des dangers publics potentiels.

Pour des raisons qui relèvent de motifs familiaux, économiques ou encore professionnels, ces mêmes personnes ont besoin de se déplacer. Leur peur au volant repose sur les mêmes composantes que la peur en avion.

Pour autant, ces personnes ne souffrent pas de phobie des transports. Il sont plus simplement angoissés de la responsabilité qu’ils prennent en conduisant d’une part, et sont victimes d’angoisse donc de peurs projectives quant aux conséquences de leur conduite (si celle-ci s’avère dangereuse ou inadaptée à la circulation routière) d’autre part.

Et, comme à l’accoutumée, les gens qui souffrent d’angoisse au volant, ou d’angoisse sur la route, provoquent malheureusement ce qu’ils cherchent à éviter…


La + efficace des solutions commence ici.


Les symptômes de la peur de conduire

  • Angoisses préalables à l’idée de conduire,
  • Pensées évitantes,
  • Transpiration,
  • Mains moites,
  • Idées noires,
  • Accélération du rythme cardiaque,
  • Tension émotionnelle conséquente,
  • Irritabilité,
  • Instabilité émotionnelle,
  • Maux d’estomac,
  • Boule d’angoisse,
  • Boule au ventre.

Des comportements inappropriés

La première des choses que fait une personne qui souffre d’angoisse sur la route est de s’inquiéter à l’idée de monter dans sa voiture, puis de s’imaginer conduire et d’avoir peur en voiture ce qui, bien sur, va l’inviter à réagir pour se protéger.

Cette personne va donc imaginer tous les stratagèmes possibles pour éviter ce moment tant redouté. C’est que l’on appelle une pensée évitante.

Vous cherchez à tous prix à vous éviter l’angoisse sur la route. Il s’agit de trouver tout un tas de raisons pour ne pas avoir à se déplacer en voiture. En pareil cas, les intéressés sont capables d’une créativité qui n’a d’égale que leur peur.

Ensuite, la technique d’évitement de l’angoisse sur la route consiste à retarder le moment même du départ. Il y a toujours une bonne raison pour surseoir. Mis devant le fait accompli, ou la nécessité de partir, certains détails restent souvent à régler.

L’objectif consiste à éviter le problème pour se sécuriser et traiter l’angoisse sur la route de façon moins exposée. Après bien des hésitations et des résistances, vient le moment du départ et c’est là que l’angoisse sur la route prend toute sa place.

Une anticipation constante

La personne se sent très nerveuse, regarde partout, tout autour d’elle puis commence à ressentir les prémisses d’une crise d’angoisse. Elle imagine alors tous les risques afférents à la conduite automobile.

La circulation, les scooters, les motos, les bicyclettes, les piétons et… elle même.

Les débuts de la conduite sont tout sauf détendus. La relation à la voiture est empreinte de stress, de gestes saccadés et mal assurés.

  • Ais-je bien pensé à tout ?
  • Vais-je avoir une grosse angoisse sur la route ?
  • Y a t’il beaucoup de voitures ?
  • Va t’il y avoir beaucoup de circulation ?
  • Vais-je arriver à bon port ?
  • Ne va t’il pas y avoir d’embouteillages ?

Autant de questions, suivies par un tas d’autres, lesquelles pourraient participer, du fait des réponses recherchées, à sécuriser la personne en difficulté. Mais cela participe au contraire. Ce sont autant de questions qui alimentent l’angoisse sur la route.

La ceinture est attachée, le clignotant fonctionne, et la personne de s’accrocher au volant comme un naufragé à sa bouée. La voiture n’aborde pas une seule ligne droite de façon naturelle, comme si le conducteur craignait que le volant échappe à son contrôle. J’ai encore récemment constaté cela : une vraie conduite dangereuse.

Je sais que c’est déplaisant et culpabilisant. Mon objectif n’est pas de vous culpabiliser. Mon objectif est de vous aider.

De vives réactions

Le freinage est souvent anticipé et l’embrayage mis à rude épreuve. Les manœuvres sont aléatoires, incertaines. La personne qui souffre d’angoisse sur la route a d’autant plus une conduite hasardeuse et dangereuse qu’elle craint les obstacles en permanence. Elle ne les anticipe pas et, involontairement, elle en provoque certains.

Je sais qu’en écrivant çà, j’en énerve certains d’entre vous. Depuis l’âge de 14 ans, je conduis des deux-roues. Des conducteurs ou conductrices comme ceux dont je parle, j’en ai croisé beaucoup et, parfois, à mon détriment.

La respiration est difficile, la personne a une boule au ventre. Son sentiment d’insécurité patent semble comme déteindre sur les autres automobilistes.

Ces mêmes conducteurs qui, tel un bourreau pour sa victime, ressentent rapidement le désappointement du conducteur en difficulté.

Alors, il se passe quelque chose de fort intéressant, d’immuable. Les autres conducteurs ont tôt fait de klaxonner, voire injurier la personne qui souffre d’angoisses au volant.

Et ce qui doit arriver… arrive.

Des réactions inversement proportionnelles à l’effet désiré

L’angoissé de service conduit de façon encore plus heurtée. Inconsciemment, il ou elle commet toutes les erreurs de conduite possible. Au point, parfois, de participer à l’accident qu’il ou elle redoute tant. C’est tout le paradoxe de la peur de conduire. Produire ce que l’on cherche à éviter.

Un tel comportement est identique à celui que produisent les personnes qui ont peur de prendre la parole en public. Plus elles essaient de contrôler leur peur, plus elles l’enrichissent.

Chaque élément de la voiture, chaque geste qui devrait être accompli de façon naturelle, accélérer, freiner, utiliser les clignotants, régler le chauffage ou la climatisation, est interprété comme tous un tas de signes incompréhensibles, comme un langage mathématique à plusieurs inconnus. Plus rien ne se coordonne, tout échappe au conducteur ce qui participe à alimenter son angoisse sur la route.

Comment ne plus souffrir de la peur de conduire ?

Chaque geste ou comportement est le fruit d’une angoisse chronique liée à des craintes accidentogènes et à leurs conséquences ce qui participe à aggraver le problème de l’angoisse sur la route, à cette peur en voiture.

De façon paradoxale, alors que la personne veut tout bien faire, cette même personne fait tout mal. Ses tentatives de transformer un échec en réussite se soldent par un échec renouvelé lequel accroît le stress perçu.

Comme à l’accoutumée, les personnes qui sont victimes de peur de conduire ont peur de prendre le volant essaient de se raisonner. D’autres ont définitivement résolu leur problème d’angoisse sur la route et s’abstiennent totalement de conduire.

Ce qui peut être rendu plus facile dans une zone urbaine devient plus difficilement concevable en zone rurale.

Comme je l’écrivais plus haut, ma démarche consiste à vous aider pas à vous juger.

Dès lors, autant pour les uns que pour les autres, je vous invite à trouver ci-après quelques petits exercices. Ils ont pour fonction de vous aider à ne plus souffrir de peur de conduire.

Un exercice trés simple

  1. Si vous êtes victime de peur de conduire, n’essayez surtout pas de vous forcer à conduire. Tant que vous n’aurez pas trouvé votre solution à votre angoisse sur la route, utilisez d’autres modes de locomotion.
  2. Faites la liste de tout ce qui vous fait peur à propos de votre peur de conduire.
  3. Classez chaque information en lui attribuant une note de 0 à 5.
  4. Classez chaque information par ordre d’importance. Partez du problème perçu qui a la note la plus forte jusqu’à celui qui détient la note la moins importante.
  5. Chaque jour, tranquillement installé(e) chez vous, imaginez que vous êtes au volant. Imaginez qu’il vous arrive tout ce que vous redoutez.
  6. Ne cherchez surtout pas, dans votre imaginaire, au moment de cet exercice, à éviter le problème. Cela signifie que vous ne devez surtout pas imaginer que des solutions vont sortir d’un chapeau. Vous n’allez pas échapper à ce mauvais pas. Le pire que vous craignez doit vous arriver au cours de cet exercice.
  7. Chaque jour, après le premier exercice, toujours confortablement installé(e) chez vous, en sécurité, imaginez maintenant que vous prenez le volant et que tout se passe très bien. Que vous êtes détendu(e), que vous naviguez sans problème dans le flot de la circulation. Imaginez que votre conduite est idéale, que nous ne souffrez d’aucun symptôme de peur de conduire ou d’angoisse au volant. Faites cet exercice pendant 2 ou 3 jours, et recommencez le ensuite aussi souvent que vous en éprouvez le besoin.

Sortir de la peur de conduire avec la réalité virtuelle

  1. Au terme du 3eme jour, allez dans votre voiture. Installez vous au volant puis, imaginez la même chose que dans l’exercice précédent (point 7 ci-dessus). Faites cela pendant 10 minutes. Ensuite, descendez de voiture et rentrez chez vous (pensez à fermer les portes de votre auto). Cet exercice là, suivez le aussi pendant 10 minutes.
  2. Au terme de ces 3 jours, retournez à votre auto. Mais, cette fois là, démarrez le moteur et installez vous au volant. Les mains sur le volant, imaginez que vous conduisez sans difficultés aucune (tout en laissant le moteur tourner pendant ces deux minutes). Vous pouvez accélérer et freiner si vous le souhaitez. Mais, attention, vous ne devez pas passer les vitesses.
  3. Trois jours plus tard, ré installez vous en voiture. Démarrez le moteur. Les yeux fermés, passez les vitesses, freinez, accélérez, comme si vous conduisiez sur la route. Dès lors, imaginez que vous êtes sur la route, vraiment. Que tout se passe très bien, que vous ne souffrez d’aucune angoisse sur la route et encore moins de peur de conduire. Faites cet exercice pendant trois jours consécutifs.
  4. Trois jours plus tard, retournez à votre auto. Démarrez le moteur mais, gardez les yeux ouverts. En effet, vous allez quitter la place de parking pour rouler 50 mètres. Ensuite, revenez à votre place initiale. Enfin, vous rentrez chez vous. Faites cela pendant 3 ou 4 jours.
  5. Et ainsi de suite 50 mètres par 50 mètres. Jusqu’à ce que vous conduisiez de façon naturelle. Ainsi, vous sortirez vainqueur de votre peur de conduire.

Petite précision : ne faites ces exercices que si vous vous vous sentez en mesure le les suivre. Ne vous forcez pas. Si vous n’êtes pas prêt(e), n’en faites pas un problème. Dans le cas contraire, vous en ferez que rajouter à la difficulté à moins que vous ayez plaisir à vous faire du mal…

Pour commencer, roulez au pas !

Ne forcez rien et suivez ces exercices à votre rythme.

L’objectif est de vous préserver de toute angoisse sur la route. Voire de tout crise d’angoisse sur la route. L’objectif principal est d’agir de sorte à ce que vous puissiez reprendre le volant d’une façon qui vous convienne, sans stress, sans angoisse, sereinement, en toute sécurité.

Essayez de faire ces exercices du mieux que vous le pouvez. Essayez d’en faire un jeu. J’entends par là d’essayer de vous faire plaisir. Par exemple, en imaginant tout ce que vous allez enfin pouvoir vivre en conduisant sans peur.

Peur de conduire versus peur panique

La peur de conduire est fréquente et bien naturelle. Psychologiquement et physiologiquement, les vitesses atteintes par les voitures sont inquiétantes et demandent de s’y habituer.

Chez certaines personnes, cette appréhension naturelle quand on apprend à conduire se transforme en véritable angoisse, voire en phobie. On parle d’amaxophobie, une peur panique qui se soigne, heureusement, très bien.

Est-ce une solution de prendre des heures de conduite contre la peur de conduire ?

Parmi les patients souffrant d’amaxophobie, on retrouve beaucoup de personnes qui ont eu un accident et qui n’ont jamais osé conduire depuis. Reprendre des heures de conduites avec un professionnel peut les aider mais…

Dans le même temps j’écris çà alors que beaucoup de mes patients me précisent avoir pris beaucoup d’heures de conduite sans résultats sur leur phobie de conduire. Vous pouvez essayer de prendre des heures de conduite classique ou vous tourner vers un stage spécialement pensé pour vaincre votre peur.

Mais je ne suis aucunement convaincu de leurs effets. Se confronter à votre peur n’est pas le meilleur moyen de la faire disparaitre, et ce d’autant moins que la présence d’un moniteur à vos côtés participe sans doute à vous rassurer.

Une fois dans la réalité, seul(e) au volant, qu’en sera t’il ? Dans tous les cas, les moniteurs d’auto-écoles ont souvent l’expérience nécessaire pour gérer vos angoisses. Mais je crains que leur façon de rationaliser la peur au volant ne vous aide en rien, au contraire.

Le plus bel et récent exemple me vient de l’un de mes enfants qui a récemment passé son permis de conduire. Le moniteur avait une façon trés rationnelle de lui intimer de dépasser ses peurs.

Résultat : permis raté plusieurs fois et dégoût prononcé de la conduite automobile.

Comment ne plus avoir peur au volant?

Cette méthode, dont l’efficacité est sujette à caution, pourra, peut-être, vous permettre de reprendre la conduite à votre rythme et sans crainte. Rien n’est moins sur.

En effet, plus on dit à une personne qu’elle n’a aucune raison d’avoir peur, plus on la contraint à dépasser ses peurs de façon rationnelle, plus on lui donne l’impression de ne pas être comprise, plus elle anticipe et nourrit ainsi ce qu’elle cherche à combattre.

En bref, la contrainte enrichit le problème.

Est-ce une solution d’être accompagné(e) d’un proche pour dépasser sa peur de conduire ?

Même si vous avez eu la chance de tomber sur un formateur impliqué et pédagogue, l’apprentissage de la conduite souffre souvent d’un manque de diversification des expériences. Conduire en permanence avec la même personne peut être rassurant, mais cela peut aussi être la source de nombreuses angoisses.

Certains blocages deviennent impossibles à dépasser et ils favorisent le stress, mettant à mal tout le reste de l’apprentissage. Pour surmonter cette difficulté, la meilleure solution reste de conduire avec un proche.

La conduite accompagnée est une excellente solution, mais ce n’est pas la seule. Vous pouvez aussi louer une voiture à doubles-commandes.

Elles coûtent beaucoup moins cher qu’une heure de conduite en auto-école et vous permettent de conduire avec la personne de votre choix en toute légalité.

  • La personne qui vous accompagne doit avoir son permis depuis au moins cinq (5) ans.
  • Vous devez avoir fait au moins 20H de conduite avec un formateur professionnel.

La peur de conduire peut-elle apparaître du jour au lendemain ?

Chez certains patients, la peur de conduire se manifeste du jour au lendemain sans aucune raison apparente. Elle est alors d’autant plus difficile à vivre qu’elle est inexplicable. Les patients qui en souffrent sont souvent démunis car ils ne savent pas comment traiter une phobie dont les causes sont incompréhensibles.

Or, il y a une réalité : aucune phobie n’apparaît sans cause.

L’un des rôles de l’approche systémique de Palo Alto, c’est justement de comprendre le mécanisme d’une phobie puis ses origines. Cette source de la peur est souvent inscrite dans son fonctionnement concret.

Une observation minutieuse de ses manifestations comme de son mécanisme permet donc de la comprendre et de la soigner. Dans tous les cas, aucune phobie n’est impossible à soigner.

Alors, ne vous désespérez pas et consultez un professionnel. Ou, plus rapide, tout aussi efficace, et moins contraignant, regardez la vidéo en bas du présent article. C’est la solution à la peur de conduire.

Peur de conduire et phobie de l’autoroute

Conduire n’est pas une activité anodine et cela exige beaucoup de prudence.

Néanmoins, chez certaines personnes, la crainte naturelle mue en véritable peur de conduire. A plus forte raison quand la peur de conduire s’étend aux voies rapides et devient une phobie de l’autoroute.

Quand elle devient excessive et irrationnelle, cette peur tourne à la phobie et peut aller jusqu’à empêcher de conduire. Puisque les citadins ont de nombreuses solutions pour contourner le problème, la peur de conduire est souvent associée à la peur de l’autoroute.

Comment vaincre la phobie de l’autoroute ?

Pour vaincre l’amaxophobie et tous les types de phobies, l’approche stratégique et brève orientée solution est la meilleure solution. Certains patients sont plus réceptifs aux thérapies qui utilisent la psychologie clinique, mais l’aide d’un comportementaliste professionnel reste toute indiquée.

Je vous rappelle que l’Assurance maladie recommande désormais la thérapie comportementale à tous ceux qui souffrent de phobies et de troubles anxieux. Comme la phobie est le résultat d’une mauvaise gestion d’une peur devenue irrationnelle, les outils cognitifs permettent d’analyser le mécanisme de fonctionnement de la crainte.

En apprenant à objectiver, le patient reprend le contrôle de ses émotions. Ensuite, les outils comportementaux lui permettent d’objectiver sa peur – sa phobie – jusqu’à la supprimer totalement et définitivement.

L’approche systémique pour lutter contre la peur de conduire

Certaines de ces solutions permettent de lutter contre le stress et l’angoisse quand ils ne sont pas devenus handicapants. Le problème, c’est que certains patients souffrent de phobie et ne peuvent même pas monter dans une voiture en tant que passagers.

Ils ne peuvent donc pas affronter progressivement leur peur en suivant des cours de conduite ou en suivant des stages. Alors, comme pour tout traitement des phobies, l’approche stratégique est la meilleure solution pour vaincre l’amaxophobie.

Elle permet au patient d’analyser, d’observer et de comprendre sa phobie et ses origines, que ce soit un traumatisme ou le symptôme d’un trouble anxieux. Cette analyse approfondie permet d’objectiver sa peur puis de l’affronter progressivement sans peurs, sans angoisses.

Dans plus de neuf cas sur dix, les patients atteints de phobies surmontent leur peur panique en quelques semaines seulement grâce à l’accompagnement d’un comportementaliste.

Comment vaincre la peur de conduire ?

La peur de conduire nécessite une prise en charge, comme toutes les autres phobies.

Vos chances de parvenir à vous soigner tout seul sont quasiment nulles. Que vous souffriez d’un simple trouble anxieux provoquant de l’angoisse de conduire ou une véritable phobie, l’aide d’un professionnel est votre meilleure chance de vous en sortir.

Alors, quel professionnel choisir ?

On distingue deux types de professionnels de la santé mentale parfois incarnés par un seul et même praticien :

  • Le psychothérapeute.
  • Le comportementaliste.

Le grand public connaît désormais bien le premier.

La psychothérapie s’appuie sur la conversation et l’exploration de souvenirs pour aider le patient à surmonter ses difficultés grâce au soutien du psychothérapeute et l’expérience acquise.

De son côté, le comportementaliste s’appuie sur des outils plus récents qui ont donné naissance à ce qu’il est convenu d’appeler les thérapies comportementales. Le patient est souvent plus autonome et les résultats sont beaucoup plus rapides.

Le comportementaliste propose souvent une exploration plus courte et plus intense d’un problème en particulier.

Il trouve donc la solution plus rapidement et, au contraire de ce qu’il est asséné, mais il est susceptible d’offrir un espace de conversation à l’identique de la psychothérapie bien que ce ne soit pas son objectif.

Si vous souhaitez trouver une solution à la peur de conduire et ne plus être angoissé(e) au volant, ou souhaitez vaincre votre phobie de l’autoroute, je vous invite à regarder la vidéo ci-après :


La + efficace des solutions commence ici.


Article mis à jour le 20 novembre 2023 par Frédéric Arminot.

    74 replies to "Peur de conduire : comment se débarrasser de l’angoisse au volant ?"

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Virginie,

      Vraisemblablement, quand votre esprit n’est pas accaparé par une situation et que vous ne devez vous concentrer que sur la conduite, vous rencontrez un problème d’angoisse au volant.

      Cela laisse entendre que lorsque vous n’êtes pas tendue vers ce que l’on appelle un but conscient, vous anticipez comme si vous aviez peur de ne pas être suffisamment attentive à votre conduite et, partant, ayez peur d’un accident ou d’un problème de ce type autour de la conduite automobile.

      Dès lors, ce que vous rencontrez comme problème en matière de conduite automobile s’exprime aussi quand vous skippez un bateau ce qui laisse entendre que cette peur est le symptôme d’un autre problème, le vrai problème.

      Peut-être est-ce la peur de perdre le contrôle et, de fait, d’avoir des difficultés à lâcher prise ?

      Je ne saurais dire si ce problème est ou non lié au décès de votre père ce qui, dans tous les cas constituerait une explication mais pas une solution.

      En matière de solution, je vais vous adresser un mail mais sachez, d’ores et déjà, que j’ai créé un programme thérapeutique (thérapie comportementale) qui vous permet de facilement traiter et vaincre la peur de conduire avec un taux de réussite supérieur à 95%.

      Pour en prendre connaissance, je vous invite à cliquer sur le lien ci-après:

      « Comment Dépasser La Peur De Conduire »

    • Virginie

      Bonjour, J’ai un problème de conduite sur la voie express quand je pars pas de soucis mais une fois dessus suivant le flot de voiture je commence à sentir une angoisse donc je suis obligée d’ouvrir la fenêtre et de parler et ensuite ça passe, par contre quant j’ai une urgence ce qui est arrivé cet hiver c’était verglacé pluie et brouillard je n ai pas eu de souci pendant une heure de route donc je ne comprend pas trop ça me le fait pas tous le temps, sur les petits trajets en ville pas de soucis je peux rouler des heures sans problèmes, j ai eu le même souci en bateau pourtant je ne conduit pas au départ du bateau rien et une fois en mer j’étais limite à demander de me ramener mais il y avait plein de gens donc j ai parlé pour oublier mon angoisse et ça marche, je n avais pas de problème jusqu’à mes 27 ans l année où j ai perdu mon père décédé en Allemagne dans son camion il était routier intoxiqué au monoxyde de carbone à cause d une dépanneuse je ne pense pas qu’il y est un lien alors du coup je pense à l’hypnose qu’en pensez-vous ? En fait je dit aux autres que je suis une handicapée de l’espace mais j’aimerais tellement être juste normale comme la plupart des gens. Bien à vous.Virginie.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Je viens de vous adresser un mail en vous expliquant comment traiter votre peur panique en voiture de sorte à ce que vous puissiez tranquillement et sereinement partir en vacances dans l’Hérault en juillet prochain.

    • Gérard

      bonjour, ma peur en voiture que se soit conductrice ou passagere est pareille
      dès que nous devons partir tout est angoisse, attaque de panique en fait le fait de dire on part pour plus d’une heure de route sa y je suis en panique
      pour moi c’est un problème qui m’handicape et de plus cela me prive de pleins de belles journées avec mes enfants et petits enfants
      j’ai essayer hypnose , magnétiseur enfin tout mais rien ne fonctionne
      j’en ai mare là je dois partir en juillet en vacances dans l’Hérault et déjà je panique tout les jours j’y pense a ce voyage je sais plus quoi faire pouvez vous m’aidez merci

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Serena,

      Je vous ai adressé un mail pour vous aider à vous en sortir? J’espère que vous l’avez reçu (éventuellement, je vous suggère de regarder dans vos spams/indésirables).

    • Serena

      Bonjour, enfin je tombe sur un site internet avec des commentaires qui me parlent. Je souffre d’angoisses au volant lorsque je traverse les tunnels. La peur d’être enfermée, sans issu, de ne pas pouvoir m’arrêter ainsi que le manque d’air, pas de lumière du jour et les tunnels sont souvent bruyants. J’ai fait de l’hypnose, psy et ça allait mieux mais je suis à nouveau confronté à ces angoisses depuis l’été passé. Je ne sais plus comment faire pour m’en sortir… je suis intéressée à votre programme . Merci, salutations.

    • Bonjour Laure,

      Je vous ai répondu par mail. Belle journée à vous.

    • Dreux

      Bonjour
      je suis heureuse de pouvoir enfin mettre un nom sur ma peur en voiture.: l amaxophobie. J’ai 41ans et je n’arrive plus du tout à rouler, donc plus de travail, je ne peux plus amener mes enfants à des activités et ma vie personnelle en souffre. J’ai vraiment besoin d’aide svp.
      Cordialement
      Laure

    • Bonjour Brigitte,

      J’ai créé un Programme Thérapeutique conçu pour vous venir en aide.

      Je vous envoie les détails par email.

    • Brigitte

      Bonjour
      Je suis d un naturel anxieux. Mais je suis surtout paniquée à l idee de prendre la voiture depuis toujours.j ai 66 ans. Mais surtout en tant que passagère et avec certaines personnes plus que d autres
      Cette situation est invalidante et je préfère conduire même si ce n est pas toujours confortable. Et c est de pire en pire.
      Je voudrais avoir une vie normale

    • Bonjour Ludivine,

      J’ai créé un Programme Thérapeutique conçu pour vous venir en aide.

      Je vous envoie les détails par email.

    • Ludivine

      Bonjour, j’ai actuellement 26 ans et enceinte de mon premier enfant je suis atteinte de troubles de la conduite, autrement appelé « amaxophobie » je n’arrive plus à conduire sereinement sur autoroutes ou rocades (grandes axes) voir je n’y conduis presque plus, et tant côté conductrice que passagère je me noie dans mon angoisse j’ai peur de faire une crise de panique et de ne pas pouvoir m’arrêter ou trouver un endroit en sécurité afin de pouvoir respirer correctement ou même que mon coeur s’emballe et me cause des problèmes plus graves ou que justement à l’heure actuelle que ce soit mon bébé qui empathise sur la situation et si il baisse avec des troubles lui aussi. Je dois partir pour les vacances dans 15 jours et je redoute le fait d’être assise pendant 9h et me retrouver au milieu d’une autoroute et qu’il se passe quelque chose pendant le trajet je ne serait pas à côté de chez moi si il se passe quelque chose ou qu’il n’y est pas forcément la possibilité de s’arrêter si crise il y a. Dès que je me retrouve dans une route où il y a plusieurs voies je me met à paniquer si il arrive quelque chose qu’est ce que je fais.. cette situation est la même si je m’imagine prendre l’avion ou tout autres transports juste le fait d’être enfermé et ne pas savoir comment sortir ou ne pas trouver la solution de me calmer à ce moment là m’angoisse terriblement.. je n’arrive plus à imaginer des voyages ou des week-ends tranquille sachant que cette phobie me bouffe la vie.
      Enfin voilà la problématique..

    • Bonjour Corinne,

      Je viens de vous envoyer un e-mail afin qu’on puisse échanger de façon plus privée.

      Frédéric Arminot

    • Corinne

      Bonjour, j’ai 53ans et j’ai toujours conduit sans crainte, j’ai subit ces 2 dernières années de s soucis de santé (cancer puis double fracture bassin) J’essaye de retrouver ma vie d’avant étant normalement en rémission mais depuis 2 mois sans savoir pourquoi je panique en voiture, j’ai peur que mes bras fassent n’importe quoi et que je perde le contrôle et que j’ai un accident..J’essaye l hypnose, l’acupuncture, la pressiotherapie ms rien n’y fait..j’ai peur d’être isolé car en plus j’ai quitté la ville pour la périphérie et ma voiture c est ma liberté. Actuellement je ne conduis plus j’essaie de prendre les transports en communs, je ne comprends pas ce qui m arrive..merci de votre aide, c’est une bouteille à la mer que je jette..j’ai l’impression de devenir folle..

    • Bonjour Clea,
      Merci pour votre message.
      Je viens de vous envoyer un e-mail afin de correspondre de façon plus privée.
      Je suis de tout cœur avec vous.
      Frédéric Arminot

    • Clea

      Bonjour,
      j’ai eu mon permis en septembre dernier et j’ai eu ma voiture en novembre, je n’ai pas conduit entre les deux, depuis que j’ai ma voiture j’adore conduire mais uniquement en présence de mon conjoint, de plus rouler la nuit en dehors de la ville et sous la pluie me fait une peur bleue, j’ai pris mes heures de conduite en été ce qui fait que je n’avais jamais conduit de nuit ni sous la pluie. J’ai peur de ne pas voir, de glisser, de ne pas pouvoir freiner.. et surtout maintenant que nous sommes en hiver il fait nuit tôt et il pleut sans cesse, je dois prendre la voiture seule pour la première fois pendant 3 jour très bientôt pour le travail mais je repousse le moment de conduire seule, même les courses j’insiste pour être accompagnée dans le véhicule, j’ai peur de ne pas savoir gérer, de faire des erreurs, de ne pas me fondre dans la masse… Pourtant depuis petite j’adore les voitures, et n’ai aucun problème en passagère, et le pire de tout, j’adore conduire j’ai envie d’être en voiture en permanence mais j’ai peur de me lancer..

      je pense que beaucoup se retrouveront dans ma situation, je ne pense pas être la seule, merci pour votre article

      bien cordialement.

    • Bonjour Mehdi,
      Merci pour votre message.
      Je viens de vous envoyer un e-mail afin qu’on puisse échanger de façon plus privée.
      Je suis de tout cœur avec vous.
      Frédéric Arminot

    • Mehdi

      Bonsoir,

      Moi, c’est depuis cet été, j’étais passager à l’arrière de la voiture de ma conjointe.
      D’un coup, crise d’angoisse.

      Je suis de nature anxieux mais je suis passionné de voiture, moto etc…

      Je n’avais aucun soucis avec ça auparavant.

      Depuis, j’ai peur d’avoir peur.

      Un trajet de 2 ou 3h que je dois faire dans le cadre de mon travail, m’angoisse à l’avance.

      A quoi cela est lié ?

      Dans l’attente de vôtre réponse.
      Bien à vous.

    • Bonjour Baptiste,

      Merci à vous.

      Je vous adresse un mail en privé.

      Bien à vous,

    • Baptiste

      Bonjour,

      J’ai 28 ans et je suis conducteur depuis maintenant 8 ans et j’adore conduire depuis tous ce temps, voir même j’insiste pour conduire ce qui en général ne déplaît à personne. Je n’ai jamais eu de problèmes en étant passager non plus.

      Cependant depuis le début d’année je suis dans l’incapacité à être passager car à la moindre accélération du conducteur je fait une crise de peur (ou d’angoisse) qui dure le temps de l’accélération. Ça a commencer la première fois avec un ami ou nous partions pour 1h30 de route et où il roulais assez sportivement. Cela ressemble à quelqu’un qui aurait la phobie des montagnes russes et qui ferait une crise lors de l’accélération du manège … je n’ai mais eu ce problème au contraire j’étais Addict des attractions à sensations.
      Depuis ce premier jour, dès que je suis passager en voiture, je fais cette crise ou je demande au conducteur d’arrêter d’accélérer (peu importe le conducteur) et cela fais cesser la crise. Et il est très difficile d’expliquer au conducteur ce qu’il se passe.
      Depuis cela m’est déjà arriver de faire plusieurs petites crises en étant conducteur cette fois.

      En 2013 j’ai vécu un grave accident de la route ou j’étais passager arrière sans séquelles physique. Depuis ce jour jusqu’à début de cette année 2021 je n’ai jamais eu peur de conduire ou d’être passager.

      Merci pour votre lecture et votre éventuelle réponse.

      Bien cordialement.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Marie,

      J’ai pris la peine de vous répondre de façon trés circonstanciée par mail le 25 juin dernier. Bien que sans nouvelles de vous, j’espère que ces précisions vous auront aidé. A bientôt. Peut-être.

    • Marie

      Bonjour Monsieur Arminot,
      Je m’intéresse à votre méthode et je souhaiterais savoir si elle est compatible avec mon angoisse.
      En ce qui me concerne, je fais des crises d’angoisse (fourmillements dans les jambes, accélération du rythme cardiaque et sueurs froides) quand je conduis sur un axe rapide en ligne droite (autoroute, nationale) car je ne peux pas m’arrêter quand je veux et que je me sens embarquée dans pouvoir m’arrêter… Pourtant je conduis bien mais l apparition de ces crises d angoisses me font rentrer dans un schéma de peur et d obsession de la peur de conduire…

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Marie-Charlotte,

      J’ai répondu à votre question par mail. Belle journée à vous.

    • Marie-Charlotte

      Bonjour M. ARMINOT, Je m’appelle Marie-Charlotte j’ai 29 ans je suis maman d’un petit Victor de 2 ans et la compagne de pierre. Nous vivons le parfait amour et j’aurais pas pu rêver mieux comme vie. Il y a 3 ans nous avons décider de nous lancer dans la construction de notre maison (de A à Z) avant même de commencer les travaux je suis tomber enceinte donc je n’ai pas pu aider grand chose, j’ai pas très bien vécu ma grossesse car je ne me sentais pas utile. A côté de cela j’ai repris mon travail lorsque le petit avait 2 mois et demi et j’ai appris que mon responsable aller démissionner car il ne pouvait plus gérer la pression constante de la direction, j’ai donc eu un autre responsable qui m’a vraiment détruite intérieurement j’ai donc pris les devant et j’ai démissionné 1 an après, au mois de mai 2019 nous avons emménager dans notre belle maison et en juillet j’ai donc démissionner et trouver un autre travail ou mes collègue sont vraiment top le seul problème est la distance je travail à 1h de route. Au mois de juillet quelques jours avant de commencer mon nouvel emploi j’ai fais un malaise en voiture j’étais hospitalisé 2 jours pour suspicion d’AVC, au final plus de peur de mal j’avais fait une migraine avec aura, le 18 octobre j’étais en voiture direction le travail alors que je pensais que tout aller bien j’ai refais un sorte de malaise (Palpitations de plus en plus intense grosse chaleur dans la poitrine) je suis donc rentrer à la maison et le malaise est passer je suis quand même aller voir mon médecin qui pense éventuellement à des extrasystole. Donc rendez-vous pris chez un cardiologue mais en février 2020… le 26 octobre j’ai à nouveau fait un malaise encore une fois en voiture dans les bouchons, j’ai appeler les pompiers, ils ont tenté de me calmer j’ai appeler mon compagnon qu’il vienne me chercher et direction les urgences, ils n’ont rien trouver d’urgence et d’immédiat … depuis le 26 octobre c’est l’enfer avant mes crises se manifester uniquement en voiture et maintenant c’est tout le temps grosse lourdeur à la poitrine je prend du xanax qui me rend complément mole mais malgré tout j’ai cette sensation d’oppression à la poitrine, je n’ai plus faim rien que l’idée de manger me donne la nausée et demain je retourne travail et ça m’angoisse déjà terriblement. Pour essayer de palier à mes angoisses en voiture, j’ai tester le train mais le résultat était le même sans crise d’angoisse mais très très anxieuse et toujours des palpitations, j’ai peur de faire un malaise et de perdre mes moyens.
      Je suis votre programme et je mise vraiment tout dessus je vous en supplie je veux m’en sortir je suis une personne souriante qui aime toujours faire des blagues et là je suis au bord du gouffre … je souhaiterais savoir si le programme ARtUS permet également de régler le problème d’angoisse en voiture ou dois-je compléter par l’exercice sur la peur de conduire ?

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Pourriez-vous me décrire les symptômes que vous ressentez quand vous devez conduire, ce que vous faites pour essayer de contrôler votre peur, et ce que vous avez fait jusqu’à maintenant pour essayer de résoudre ce problème? Merci par avance.

    • Lecadet

      J’ai un peur de conduire seul et être seul j’ai tout essayé et rien à abouti je souhaite que vous m’aidiez à reprendre aussi ma respiration normal j’arrive pas

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Céline,

      Merci de votre intérêt et de votre confiance. J’espère que la vidéo vous a intéressé. Je reste à votre écoute pour vous apporter toutes les précisions complémentaires que vous souhaiteriez. Je vous souhaite une agréable journée.

    • céline

      Bonjour,

      Je viens de trouver votre blog (je suis au boulot, donc parcouru en diagonale, mais ce soir je vais non seulement voir la vidéo mais bien tout relire).
      Voilà 22 ans que je vis avec la peur de la voiture aussi bien en tant que conductrice que passagère. Mon stress est tel que je fais des crises d’angoisses. J’ai tenté énormément de chose : l’EMDR, un psy, l’hynpose en vain.
      J’ai hâte d’être ce soir pour pouvoir me consacrer à votre blog. J’espère qu’il m’aidera.

      Cordialement

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Chantal,

      Il semble que vous anticipiez à propos de toutes les situations qui vous procurent de l’angoisse, et qui ont un lien avec un accident potentiellement mortel. Cela fait aussi écho à la dimension insupportable pour vous, me semble t’il, de ne pas avoir le contrôle.

      Vous pouvez traiter ce problème aisément et, ainsi, retrouver confiance, dans ce type de situation pour enfin retrouver votre autonomie. A cette fin, je vous invite à regarder cette vidéo:

      « Comment ne plus avoir peur en voiture? »

      N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions.

    • delersy

      Bonjour,
      Je vous explique mon problème : je suis passagère et je ne sais pas conduire ; mais c’est de plus en plus insupportable de voyager en voiture.
      Même en ligne droite sans circulation , a vitesse normale , je vois la voiture quitter la route et foncer sur la droite ( arbre , mur ) ou autre obstacle. Peur des camions, des autres voitures, de la vitesse, bien entendu , de passer sur un pont je pense que nous allons tomber, et dans les tunnels, je vois la voiture attirée vers les murs .
      Cela empire et pour finir, je décommande des rdv ou des hobby par crainte et peur .
      Pouvez-vous me dire quoi faire ?
      Merci
      Chantal D

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Christophe,

      Merci de votre confiance quant à avoir partagé votre problème avec nous tous. Une petite précision. Plus vous allez vous contraindre, plus vous courrez le risque d’entretenir voire d’aggraver votre problème. Votre cerveau bloque, sur la fois d’un ou plusieurs évènement vécus et subis ayant une des conséquences traumatiques.

      Donc, à chaque fois que vous vous trouvez dans un environnement analogue au(x) traumatisme(s), votre cerveau réactive ses fonctions d’alerte. C’est son boulot! Plus vous irez contre cela, pire cela risque d’être. C’est courageux de votre part mais improductif.

      Il existe une méthode bien plus soft qui vous assure de totalement éliminer votre problème (+94 % d’efficacité). Je vous invite à découvrir cette méthode en regardant la vidéo ci-dessous.

      Bien que, je reste à votre écoute pour répondre à toutes les questions que vous souhaiteriez me poser.

      « Comment ne plus avoir peur de conduire« 

    • christophe

      Bonjour,
      Je me retrouve complétement dans les symptômes présentés dans cet article.
      J’ai 44 ans et je roule depuis l’âge de 22 ans.
      J’ai parcouru plus de 500.00 km (pro et perso) toujours avec beaucoup de plaisir et sans aucun stress bien au contraire la voiture était une forme de prolongement de moi même où je me sentais bien avec l’impression rassurante de ressentir le véhicule en permanence et de comprendre ses réactions sur la route. J’ai toujours eu une conduite calme et sans excès n’étant pas attiré par le vitesse ou le besoin de sensations fortes ….
      Je n’ai eu que deux accidents mais aucun de grave.

      J’ai eu une fatigue (émotionnelle sans doute) il y a un an qui m’a amené à presque perdre connaissance au volant mais j’ai néanmoins réussi à maintenir le véhicule sur la route et à rentrer chez moi. Pas rassuré par cette expérience j’ai pu recommander à rouler normalement avec juste quelques appréhensions quand j’arrivais à l’endroit où ces produits cet événement (j’y passais tous les jours).
      Finalement j’ai fini par « prendre le dessus » et à pouvoir rouler à nouveau normalement sans peur ou angoisse particulière jusqu’à il y a trois semaines où j’ai vécu le même phénomène sur autoroute et j’ai là du m’arrêter de rouler plusieurs heures avant de reprendre le volant et de pouvoir rentrer chez moi en panique totale.
      Depuis dès que je sais que je dois prendre la voiture je suis anxieux. Le simple fait d’en parler me fait peur. Je me force à rouler mais tout est difficile et plus j’accélère plus c’est dur et les sensations sont fortes (peur, sensation de vertige,…etc). J’ai l’impression de m’ auto-conditionner (je n’arrive pas à penser à autre chose au volant même quand ça a l’air d’aller) qu’il va se passer quelque chose de grave (évanouissement, perte de contrôle du véhicule,…etc)

      Finalement je retrouve un peu d’aisance sur les petites routes, moins sur les nationales et carrément aucune sur les autoroutes…Rien que de l’écrire j’ai des manifestations de vertiges et de peur. J’ai fais des examens qui montrent que je suis en bonne santé physique même si je suis émotionnellement épuisé et stressé.

      Je ne sais pas comment me sortir de cette situation où un moment de plaisir (conduire) s’est transformé en souffrance.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Guillaume,

      Le problème que vous rencontrez est surement le symptôme d’un autre problème. Vous « bloquez » sur la conduite automobile alors que, peut-être, est-ce le lieu d’activation de votre attaque de panique et, du coup, pas le problème, ce qui vous induit en erreur.

      Plutôt que de chercher de quoi il retourne, il existe une méthode simple et rapide pour mettre fin à votre problème. Pour cela, je vous invite à regarder cette vidéo: « Comment ne plus avoir peur en voiture« 

    • Guillaume

      Bonjour Frederic.
      Tout d’abord merci pour votre analyse et vos réponses à vos commentaire.
      J’ai conduis sans souci pendant 10 ans sans souci en faisant des trajets longs ( bordeaux – Quimper par exemple)
      Un jour , en Rentrant de Quimper , j’ai fais une attaque de panique en voiture alors que je ne conduisais pas.
      Suite à cela, il a été compliqué de reconduire même si j’ai essayé…
      J’ai été suivi par un psy comportementaliste, en faisant du petit à petit , mais plus j’allais vite , plus c’était compliqué ( surtout les douleurs …)
      Bref, je conduis sans trop de souci sur des routes à maxi 60 mais après ça devient compliqué …
      Je suis aussi dans l’anticipation, détournement …
      je plains vraiment les personnes qui ont ce genre de problème.
      Bon j’arrête la même si ca n’a pas été facile d’écrire tout ça ( merci l’hypersensibilité ) 🙂
      Merci de votre aide et je vous souhaite une bonne soirée /journée,
      Guillaume

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Pascal (ou Pierre?),

      Pour résoudre facilement votre problème de peur en voiture et retrouver votre autonomie comme la sérénité, je vous invite à suivre ce lien. Bien sur, je reste à votre écoute pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez: « Comment ne plus avoir peur en voiture« 

    • pierre

      peur de conduire en voiture que faire

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Brianna,

      Avant toute chose, merci de votre confiance et d’avoir partagé votre expérience avec nous tous. Effectivement, les problèmes d’angoisse au volant ou de peur en voiture sont généralement mal perçus et tout aussi mal compris. Et pourtant, c’est un vrai problème pour les personnes qui en sont victimes et qui en conçoivent honte et culpabilité. Mais, à tout problème, sa solution!

      Pour retrouver votre autonomie, pour retrouver confiance en vous et, ainsi, ne plus avoir peur au volant, ou ne plus stresser en voiture, je vous invite à regarder cette vidéo. La solution qui vous y est proposée est simple et rapide: « Comment ne plus avoir peur en voiture »

      N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions ou besoin de précisions.

      Je vous souhaite un agréable WE.

      Frédéric

    • Brianna

      Bonjour,
      Tout d’abord merci pour votre article qui peut aider les gens en difficulté ! C’est un thème qui est vraiment tabou dans notre société vu que la conduite semble être quelque chose d’assez évident et accessible à tous.

      J’ai passé le permis en 2008 sous la pression de mon entourage (j’avais 27 ans alors). Je l’ai obtenu sans soucis mais j’étais très stressée et crispée pour la conduite (mal au ventre avant chaque leçon…). Le moniteur m’a d’ailleurs glissé une petite phrase lorsque je suis passée lui dire que j’avais obtenu le permis « vous avez eu vraiment un coup de chance » !
      Il est vrai que j’avais loupé les créneaux… Mais je crois que ça a contribué à mon manque de confiance et à établir la sensation que je n’étais pas capable de conduire seule.

      Bref depuis je n’ai jamais conduis sauf quelques fois accompagnée. J’ai eu des enfants entre temps et j’ai trop peur de conduire si ils sont dans la voiture avec moi donc ça me donne une bonne excuse !

      Maintenant je dois chercher du travail et comme nous avons déménagé en province il va me falloir conduire et je suis au pied du mur. J’ai conduit un peu avec un ami qui trouve que je conduis très bien mais que je manque énormément de confiance en moi.

      Voici mes sensations au volant :
      – impression de ne pas maîtriser ni comprendre mon véhicule
      – impression de ne pas maîtriser ce qui m’entoure (les priorités, faire attention aux piétons, à ma vitesse, à la signalisation, aux autres voitures… ça me semble trop dur)
      – peur de causer un accident, de faire du mal à quelqu’un
      – peur des réactions des autres usagers (si j’avance pas assez vite, si j’ai des réactions absurdes comme un freinage intempestif)
      – peur de ne pas arriver à me garer quand j’arrive à destination (eh oui !!)
      – peur de me perdre sur un trajet non connu, de ne pas arriver à trouver mon chemin

      Avec la somme de toutes ces peurs, me voilà coincée. Je n’arrive pas à me motiver même à faire le tour du quartier avec la voiture de mon mari 🙁

      Auriez-vous des conseils à me donner pour dépasser mes angoisses et me libérer de ce poids ? Je me sens coupable, idiote, et dépendante.

      Merci

      Brianna

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Emilie,

      Je vous trouve un peu dure avec vous même. Exiger de vous de conduire dans une circulation très dense au terme d’une longue période sans conduire, n’est-ce pas le meilleur moyen de vous faire du mal?

      Je pense opportun que vous repreniez le volant, de façon souple et progressive, sur des petites routes pour commencer, sans vous forcer. Puis, le temps aidant, quand vous reprendrez de l’assurance, de prendre des voies rapides mais pour un temps très limité, en des moments où la circulation est fluide.

      Enfin, quand vous vous sentirez prête, d’envisager de reprendre l’autoroute en direction de Lille, de chez vous à la première sortie, puis de retourner chez vous. Enfin, de tenter cette expérience chaque jour en roulant jusqu’à la deuxième sortie, puis la troisième, etc… Chaque jour un peu plus, si vous vous sentez en capacité de ile faire. Dans le cas contraire, ne vous forcez surtout pas. Enfin, en roulant sur des voies rapides à des heures où la la circulation est fluide puis de moins en moins fluide.

      Vous prendriez ainsi le temps de vous acclimater aux risques anxiogènes de la circulation. Ne pas agir de la sorte serait comme d’exiger de vous de satisfaire aux épreuves du baccalauréat alors que vous êtes en CE1…

      Si le problème persiste, informez l’en et nous verrons quoi faire. Vous nous tenez au courant? Bon WE Emilie.

    • Waterlot Emilie

      Bonjour,

      J’ai 23 ans et j’ai eu mon permis le 14 février sur Lille. Je viens d’acheter ma première voiture hier et mon premier trajet pour aller jusqu’au travail (que de l autoroute) ne s’est pas bien passé: beaucoup de trafic, difficulté à me faire à la voiture (j’ai une C2 alors que j’ai appris à conduire sur une Clio 4 que je maîtrisais très bien), trajet que je ne connaissais pas. Il est vrai que je ne suis pas aidée car sur Lille le trafic est très dense et souvent dangereux…surtout pour des jeunes conducteurs. Depuis que j’ai eu mon permis, je suis angoisée de conduire seule car au départ je n’arrivais pas à conduire la voiture de mon copain à cause du passage diesel/essence auquel je n’ai jamais réussi à me faire (du coup j’ai quasiment pas conduis depuis l’obtention de mon permis)…cela à créé une angoisse chez moi car je ne me sentais pas en sécurité. Je pensais qu’en m’achetant ma voiture cela irait mieux mais tout à l’heure je suis rentrée en larmes chez moi car mon trajet a été éprouvant moralement. J’ai peur de rester sur cette mauvaise expérience et de ne plus arriver à conduire. J’aimerai me sentir plus à l’aise au volant et de ne plus avoir peur de causer un accident.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Franck,

      De la façon dont vous posez le problème, et comme souvent dans des situations analogues à la votre, s pose la question de l’affirmation de soi. Ensuite, celle de vos symptômes physiques facteurs d’angoisses.

      Je comprends que vous soyez tenté de vous convaincre que plus vous ferez de quelque chose, mieux vous irez. Permettez moi cependant de douter d’une telle action, ou phrase magique. C’est un peu comme si vous disiez: « Si j’arrive à pied au feu rouge avant cette voiture, je ne serais pas angoissés ».

      Sur la foi de ce que vous m’écrivez vous êtes confronté à un blocage récurrent, lequel réactivé de façon plus ou mois régulière, les angoisses dont vous me dites être victime. In fine, et quelle que soit votre bonne volonté, le problème n’est pas résolu.

      Vous pouvez envisager un suivi thérapeutique mais il est à craindre que pour bénéficier d’une pris en charge, donc d’un remboursement – très partiel -, vous soyez « obligé » d’en passer par un médecin psychiatre, et des médicaments. Charge à vous d’assumer une certaine perte d’autonomie et d’effets secondaires.

      Vous pouvez aussi faire le choix d’utiliser le programme thérapeutique en ligne que j’ai conçu, lequel ne vous prendra pas plus de 15 minutes par jour, et vous offre 94 % de réussite.

      Pour regarder la vidéo de présentation de ce programme, je vous invite à cliquer sur ce lien: « Peur de conduire: Un programme thérapeutique adapté à votre cas »
      Bien sur, je suis à votre disposition pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez.

    • franck

      Bonjour,

      Cela fait 12 ans que j’ai le permis sans avoir eu aucun accident. En décembre j’ai été en vacances et c’est mon frere qui a conduit. Une conduite sportive à 110 130 derrière le cul d’une voiture sur autoroute sans respect de la distance de sécurité. Je regardais la route et j’avais envie de freiner. J’ai angoissé pendant 5 heures à l’aller et 5 heures au retour. Puis j’ai eu une otite qui a empiété sur les lobes occipitaux j’avais des problèmes de vision dans l’espace j’avais des vertiges et à partir de ces deux évenemments j’ai développé une angoisse. aujourd’hui ma vue est redevenue normale mais l’angoisse que j’avais développé à ces deux moment là perdure encore. J’angoisse continuellement à la maison mais je ne peux pas ne plus conduire. Il y a des jours où la conduite se passe bien et d’autre ou je perds tout mes moyens mais je garde mon sang froid mais ce n’est pas plaisant, ou je m’interroge sur comment tourner le volant des choses qui étaient automatique autre fois. je ne suis pas tellement d’accord sur votre idée d’arreter de conduire je suis prudent et je reste en ville à 50 km h.

      J’ai le sentiment que plus je conduirai plus ca ira mieux. En effet j’ai remarqué qu’au bout d’un petit moment sur la route mes angoisses disparaissent et la conduite redevient un plaisir. Mais les périodes d’angoisse restent imprimé dans ma mémoire toute la journée .quand je reviens en voiture les angoisses ont disparu puis au bout de quelques heures elles reviennent.. je pense qu’il faut multiplier les expériences positives en voiture pour réhabituer le cerveau à associer plaisir automatisme et conduite. Mais voila j’aimerai savoir s’il y a un moyen de contacter une autoécole pour faire des balades en voiture mais cela à un cout. savez vous si il y a une prise en charge de cette phobie.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Ronny,

      Avant tout je vous suis reconnaissant de vos encouragements. Pour répondre à votre question quant à votre peur en voiture, il semble que vous soyez victime d’un problème d’anticipation, ce qui est le propre des angoisses. Imaginer sans savoir.

      De fait, la peur de perdre le contrôle, et/ou de ne pas avoir le comportement adapté en situation renforce votre peur ce qui génère des modes de communication intra psychique et inter relationnel (avec votre épouse) difficile et douloureux. Dans les 2 cas,vous cherchez à satisfaire un besoin que vous n’arrivez pas à maitriser d’une part, et qui n’est pas entendu, donc compris et accepté, d’autre part.

      Plutôt que de vous faire un long discours sur le sujet, je vais me permettre de vous adresser un mail afin de vous préciser quoi faire.

      Je vous souhaite une belle journée. Bien à vous.

    • Ronny

      Bonjour
      Article intéressant. Je vous soumets mon problème : j’aime bien voyager même si une petite angoisse y est toujours associée. En tous cas j’adore prendre le train et l’avion ! La terre est si belle et si diverse vue d’en haut. Mon problème c’est la voiture. Je suis toujours inquiet que je sois passager ou conducteur. Mon problème est de constament penser à anticiper les erreurs que d’autres usagesrs pourraient commettre. Je me dis souvent , »si quelqu’un sort de ce virage en face de moi, ou dois je jeter la voiture? ». Du coup je conduis plutôt lentement et mon épouse dis que je conduis comme une femme, ce que perso je prends comme un compliment. Par ailleurs, je suis très inquiet sur autroute en raison de la vitesse. 125/130 maxi me conviennent encore, mais mon épouse a le pied lourd et en Allemagne elle peut rouler à 160. Cela me rend physiquement malade et génére des tensions entre nous quand je lui demande de ralentir… Que faire? Merci. Ronny

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Iléon,

      Je vous suis reconnaissant de votre témoignage comme de vos encouragements.

      A la lecture de votre commentaire, il y a de fortes présomptions pour que votre problème soit le symptôme d’un autre problème. Conduire induit souvent une exacerbation de nos responsabilités. Un peu comme lorsque l’on est à moto. Cela nécessite d’être vigilant à 360° (et pas seulement si l’on considère les conséquences psycho sociales d’un accident).

      D’ailleurs, vous l’écrivez vous même. Lorsque vous êtes seule sur la route, tout va bien, le plaisir de conduire est là. Ce qui laisse entendre que dès que d’autres véhicules sont présents et proches de vous, votre hypersensibilité et votre hyper vigilance s’éveillent. Or, plutôt que de vous permettre de vous sécuriser, ces facteurs génèrent l’effet inverse. Cela est parfois si violent qu’il vous est arrivé de craindre de vous évanouir au volant, écrivez vous.

      Votre anticipation constante a fait que ce qui pouvait être une solution hier, est devenu un problème aujourd’hui. Vous avez perdu le contrôle du contrôle. Le fait que vous ayez subi une opération n’est peut-être que le point de départ de symptômes plus importants, et sans lien effectif avec votre problème (même si un-e- psychanlyste s’empresserait de dire que la sphère abdominale est le siège des émotions, ce qui n’est pas faux).

      Il existe une solution simple à votre problème. Laquelle solution peut vous aider à retrouver confiance en vous dans ce type de situation anxiogène, et vous permettre de conserver du plaisir à conduire, même dans des situations de tension.

      L’idée globale consiste à faire de votre besoin de vous sécuriser un outil constructif, et non quelque chose qui se retourne contre vous. Ou, pour le formuler autrement, agir de sorte à ce que votre hypersensibilité soit un élément d’épanouissement et non plus un problème.

      A cette fin, je vous suggère donc de regarder cette vidéo: Peur de conduire – Une solution simple et rapide

      Bien sur, je reste à votre entière disposition pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez. Je vous souhaite un excellent WE Iléon.

    • Iléon

      Bonjour,
      Merci d’avoir créé ce site d’informations sur une problématique totalement méconnue.
      J’ai 45 ans et souffre depuis 15 ans de crises de panique très violentes en voiture.
      Mes symptômes sont tellement intenses que je me sens perdre connaissance au volant. Je rejoins le témoignage de la personne qui craint de causer un accident, des morts….j’arrive à visualiser la scène funeste !
      Je ne peux conduire que sur de petites nationales. Dès lors que celles- ci deviennent trop droites et qu’il s’agit de rouler vite (90km/h ) je sens apparaître les symptômes.
      Si aucune voiture ne me suit, que je suis seule sur la route, je suis extrêmement à l’aise . Aucun problème….un véritable plaisir.
      Avant mes 30 ans je n’avais aucun souci. Tout est apparu après une lourde opération chirurgicale intestinale suite à laquelle je perdais régulièrement connaissance par faiblesse(manque de nutriments). Je me pose la question si cela ne pourrait pas être physiologique.
      Actuellement tout est stabilisé au niveau de mes prises de sang….mais le probleme perdure et s’accentue.
      Je suis de nature anxieuse en constante hypervigilence et hypersensible …mais j’arrive à maîtriser ces états là sans souci.
      Merci de votre réponse et bravo pour ce site.
      Iléon

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Marine,

      Je vous suis reconnaissant d’avoir partagé votre expérience avec nous tous. Quoi de plus normal d’avoir peur en voiture après ce que vous avez vraisemblablement vécu comme un traumatisme.

      De fait, je ne pense pas que vous paniquez pour rien. En effet, à chaque fois que vous êtes en voiture, et sans que les conducteurs (votre maman ou votre compagnon) ne soient en cause, vous revivez l’évènement initial, et avez peur de le revivre encore une fois, voire que les conséquences de cette nouvelle fois soit pire que la première. Comment ne pas être crispée dans ces conditions?

      Cela ne pourra s’atténuer, et disparaître, qu’à la seule condition que vous soyez aidée à débloquer ce traumatisme anxiogène. A cette fin, et si cela vous intéresse, je vous invite à regarder une vidéo pour traiter votre peur en voiture.

      Bien sur, je reste à votre disposition pour vous apporter toutes les précisons que vous jugeriez nécessaires.

      Bien à vous.

      Traitement de la peur en voiture

    • Marine

      Bonjour
      Il y a 6 mois mon conjoint a fait une sortie de route pour éviter la voiture devant nous, moi, enceinte de 2mois, mon conjoint et ma fille de 14mois nous sommes retrouvés dans le fossé. Bien que n’ayant que des dégâts matériels, j’ai maintenant très peur en voiture.
      Quand on arrive sur des routes de campagne avec des fossés je suis complètement crispée et s’il s’approche selon moi un peu trop près du bord je panique, et fait, en même temps, paniquer le conducteur qui n’est autre que mon conjoint, imaginez quand on croise une voiture sur les route étroites !
      J’ai peur également quand il double ou quand on nous double sur les grandes routes, peur qu’on se prenne la rembarde de sécurité de gauche,
      Il est encore conducteur novice et me fait parfois des frayeurs n’ayant pas les mêmes réflexes qu’un conducteur expérimenté.
      Encore avant hier on a failli rentrer dans un camionnette dans l’entrée d’un rond point car il n’a l’avais pas vu, et hier sur l’autoroute sans s’en rendre compte il sortait de sa ligne et allait vers la gauche, resserrant la voiture qui nous doublait jusqu’à ce que je lui demande ce qu’il faisait. Et pourtant ça ne nous empêche pas de rouler et d’aller se promener de partir ,je n’ai pas peur de monter en voiture.
      Par contre en ville tout va bien, je n’ai pas eu trop de crispations.
      Je n’ai pas encore le permis j’attends l’accouchement pour reprendre mes heure de conduite mais j’ai déjà fait 20h et tout se passe bien si ce n’est que les fossés que je n’aime pas serrer et ou j’y roule un peu trop lentement sur ces petites routes, d’après mon moniteur. Je n’ai eu l’occasion que de doubler une seule fois sur une voie express et je n’étais as rassurée d’autant que c’était un camion donc j’imagine que ça reste encore normal.
      Cette nuit, et d’ailleurs je n’arrive plus à dormir à l’heure ou j’écris, j’ai rêvé en boucle 5-6 fois la même image, celle de gratter la rembarde de sécurité à gauche.
      Si j’ai peur même dans mon lit, ça devient très dur maintenant.
      Je pensais n’avoir peur en voiture qu’avec lui mais ayant fait de la route avec ma maman qui a pourtant 30 ans de permis, excellente conductrice et conductrice de bus au quotidien, si l’on se retrouve dans ces situations ( route de campagne, doubler sur grandes routes…) Je suis crispée aussi, alors qu’avant je dormais comme un bébé en voiture avec elle. Est ce moi qui panique pour rien ? Est ce que ça va s’atténuer quand j’aurai accouché sachant qu’on aura les 2 bébé à l’arrière ?

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Liliane,

      Vraisemblablement, vous êtes dans une anticipation constante quand il s’agit de conduire. Cela fait écho à ce traumatisme issu de l’accident dont vous parlez. Un peu comme si vous redoutiez constamment que la même scène, avec les mêmes conséquences, se reproduise et que, comme la première fois, le contrôle de la situation, comme de ne pas arriver à défendre vos droits (constat), vous échappe, voire pire.

      Le seul moyen de retrouver la paix, la seule possibilité de retrouver votre autonomie, et de ne plus avoir peur quand vous conduisez, est d’utiliser la bonne méthode pour mettre fin à ce traumatisme. Pour ce faire, je vous invite à regarder cette vidéo:

      Comment retrouver le plaisir de conduire, ou ne plus être angoissé(e) en voiture

      N’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de précisions. Je vous souhaite une belle journée Liliane.

    • paoume

      bonjour il y a presque 3ans qu’un monsieur m’a racroche ma voiture j(etais a l’arret au feu qui ne fonctionnait plus a cause d’un accident arrive dans la nuit un monsieur presse par des clakons m’a depasse au carrefour au moment ou je démarrait le constat mal fait les assurances on conclut 50 /50 et depuis ce jour j’ai une angoisse terrible quand je dois prendre ma voiture ce qui me bloc chez moi je ne la prend que lorsque je ne peut pas faire autrement qui peut me dire quesque je dois allez voir pour me retirer cette angoisse j’ai mon permis depuis mars 1980 merci de me dire ce que je peux faire cordialement

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Votre problème de crise de panique initiale semble être associé à un déménagement. Nous pourrions donc hypothéquer une peur projective liée à cet emménagement puis, de fait, que cette peur en voiture est surement le symptôme d’un autre problème. Mais ce n’est qu’une explication.

      Conduire, et donc se déplacer en auto, laisse entendre plein de choses, et la façon dont nous percevons ces choses (responsabilité, engagement, accidentologie, satisfaction d’objectifs, etc.).

      Pour trouver une solution à ce problème qui me semble assez simple à résoudre, malgré toutes les difficultés évidentes qu’il représente pour vous, je vous suggère de regarder la vidéo ci-dessous:

      Comment ne plus avoir peur de conduire

      N’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de précisions complémentaires.

      Je vous souhaite une excellente journée.

    • Cadeau

      Bonjour,
      Jeune, l’idée d’apprendre à conduire m’angoissais. En effet, je n’ai pas peur en voiture avec quelqu’un d’autre. Mais, je suis angoissé quand je suis au volant. J’ai eu le permis très difficilement mais je l’ai eu. Je prenais confiance petit à petit à dans ce nouveau rôle. Il y a deux ans, j’ai réalisé un voyage long toute seule pour un déménagement pendant ce voyage, j’ai fait une crise de panique au point d’être à deux doigts de faire un malaise. Après cet événement, j’ai eu une peur bleu de conduire au point d’en pleurer avant de prendre la route. Je faisais une crise pour que mon mari prenne le volant. J’essaye petit à petit à reprendre le volant mais toute seule, je n’y arrive pas. Aujourd’hui, pour des raisons professionnelles, je suis en région parisienne. Ce contexte ne favorise pas le fin de cette peur. J’ai vraiement besoin d’aide car j’aimerais que la voiture devienne un plaisir et pouvoir faire des trajets seules sans peur, sans angoisse et sans panique.
      J’attends vos conseils,
      Cordialement, Coralie

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Situation assez classique que celle où tout le monde a peur, du conducteur au passager, le premier ne comprenant pas le second, qui en éprouve plus de peur encore, alors que le second a toutes les peines du monde à expliquer le pourquoi du comment, et se sent d’autant moins compris qu’il ou elle se sent coupable. Avec un biais, et pas des moindres, la relation de couple, ou quand les sentiments relationnels participent au problème et pose la question du respect de chacun. Pas simple, et pourtant plus simple que vous ne le pensez à résoudre.

      Pour trouver la solution, retrouver la paix, tant en voiture, que dans votre couple, je vous invite à regarder cette vidéo: Peur en voiture

      Bien à vous.

    • daumas

      bonjour
      des que je monte en voiture avec mon epoux j ‘ai toujours peur d ‘avoir un accident on se dispute a chaque sortie
      j ‘ai peur a un rond point qu il coupe la route ,il me dit que j ai un probléme de vu, en faite j ‘ai souvent l ‘impréssion que les voitures viennent sur nous quand on croise une voiture!! donc je crie ou je freine a sa place tout en etant a ma place coté passager je suis crispé et beaucoup angoissé,nous sommes arrivé ou il refuse de prendre le volant
      a mes cotés car il monte dans les tours s « énerve et quand c est comme ca il accélere de colére va se garé sur le coté de la route en me donnant le volant et vu que moi meme je n ‘arrive pas a lui expliquer pourquoi je suis dans cette etat peut etre par peur on se dispute méchament j ‘ai vraiment besoin de vos consils pour savoir qui consulter car cette situation est en train de briser notre couple merci beaucoup

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Je pense que vos comportements de panique sont liés à vos anticipations. Sans doute avez-vous peur de ne pas savoir tout gérer, rétros, angle mort, débrayage, passage de vitesse, etc.) et, du coup, vous n’arrivez plus à faire ce que vous savez faire.

      Pour résoudre ce problème et, du coup, retrouver votre calme, votre détermination et, partant, votre autonomie, je vous invite à regarder la vidéo suivante:

      Peur de conduire – Angoisse au volant

      Bien sur, je suis à votre disposition pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez. Merci pour votre confiance.

    • PIERLOT

      Bonjour,

      Je suis une maman de quatre enfants. J’ai passé l’examen du code il y a deux semaines, je l’ai obtenu du premier coup. La conduite s’avère plus compliquée. Je suis à la huitième heure et j’oublie encore de débrayer avant de changer de vitesse… j’ai peur d’accélérer et quand je fais une bêtise je perds tous mes moyens et mes mains tremblent, c’est horrible! Le fait de devoir faire plusieurs choses en même temps (rétros, angle mort, débrayer, passer la vitesse…) me fait paniquer ensuite c’est n’importe quoi! Le souci c’est que je n’avance pas beaucoup dans l’apprentissage et que je commence à appréhender les leçons de conduite. Je connais bien les étapes mais lorsque je suis au volant, tout s’envole.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Vincent,

      Je vous exprime toute ma gratitude pour la richesse de votre partage. Les crises d’angoisses dont vous souffrez peuvent être contrôlées. Vous pouvez, si vous le désirez, sortir de cette prison que vous évoquez.

      Pour ne plus jamais avoir l’impression d’être emprisonné, je vous invite à regarder cette vidéo: Comment ne plus avoir peur en voiture

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Je suis ravi que vous ayez vu, je cite, « une lueur d’espoir ». Et ce d’autant plus que j’ai appris dans l’intervalle que vous vous étiez inscrite à la méthode comportementale ARtUS pour traiter votre problème.

      Vous allez constater de rapides progrès. Bravo pour votre courage.

      Bien à vous.

    • Pierre

      Bonjour,

      Depuis tout jeune, j’aime bouger. J’ai souvent voyagé en voiture, et en train. Je me souviens de ces interminables trajets en voiture qu’il fallait endurer pour rejoindre la Côte d’Azur depuis Paris. Ils étaient longs, mais ne me dérangeaient pas. Durant mon enfance, j’ai subis un traumatisme lié à la vitesse (un tour en Porsche qui ferais rêver plus d’un gosse, sauf que l’effet n’a pas fonctionné sur moi, au contraire). Depuis cela, il m’est arrivé de faire des « mini crises d’angoisses » à chaque fois que la personne qui me conduisait prenais quelques libertés avec la pédale de droite. Mise à part ça, rien a signaler jusqu’au jour où il est venu le temps de passer le permis.
      Durant mes heures de conduite, des symptômes sont arrivés. Absolument pas au courant d’être « atteint » par les troubles évoqués dans l’article, j’ai donc entamé mes premières heures sans aucune appréhension mais rapidement, des symptômes sont arrivés (principalement sur les grands axes). Quand j’y pense, je ne serais même pas capable de repasser mon permis…

      Je pense que le pire dans notre mal-être, est de devoir le cacher aux autres, de devoir tout faire, pour ne pas se retrouver dans des situations qui pourraient déclencher une crise ou autre. J’ai souvenir peu après avoir passé le permis, avoir emmené ma mère et ma soeur quelque part et sur l’autoroute, à l’approche d’une importante descente, j’ai été victime d’une crise foudroyante. Je suis passé de la file de gauche à la bande d’arrêt d’urgence d’un coup, traversant 3 voies et manquant de peu de heurter toutes les voitures qui se trouvaient sur la route. Suite à cela, j’ai décidé de ne plus reprendre les autoroutes. Mais voila, mon travail comme beaucoup de gens, m’a contraint a prendre la route (il faut savoir qu’au début j’y allais en train, mais suite à des crises d’angoisses répétées, je ne peux plus monter non plus à bord d’un train). Alors pour faire mes 50km, je n’ai jamais pris l’autoroute non, j’ai emprunté un mélange complexe de départementales, et de villes encombrées. Aller au travail relevait du parcours du combattant. Apres un an j’ai fini par quitter mon travail car ce mal-être qui était partit d’une simple angoisse au volant ronge désormais ma vie et fait de moi ce qu’il veut. J’ai du mal à conduire, je n’ose plus monter dans un train, un avion ? n’en parlons même pas et je suis aussi sujet à des crises dans des lieux fermés comme des salles de concert, ou encore des centres commerciaux.

      Bref, comme une autre personne l’a dit avant moi, j’ai l’impression d’être emprisonné. Le plus terrible est que je suis quelqu’un qui aime voyager, découvrir, partir à l’aventure mais tous ces symptômes sont en totale contradiction avec mon caractère. Je n’en peux plus de mentir, trouver des excuses pour ne pas sortir trop loin en voiture, sans cesse regarder google map pour voir si le trajet comporte des grands axes etc… Ce mal-être nous empêche de vivre, le temps passe et j’ai l’impression que rien ne bouge. Pour preuve, un ami m’a proposé de faire l’aller-retour en voiture en Belgique dans la journée afin d’aller modifier sa voiture, mon coeur dis oui, mais tout le reste me dit « tu auras peur, tu vas criser, il ne va pas comprendre ton attitude… » et donc qu’ai-je fait ? J’ai refusé, encore une fois.

      Bref, courage !

    • Xmeux

      Bonsoir
      Depuis mon adolescence je suis sujette aux crises de paniques qui je focalisent variablement sur telles ou telles situation.
      Depuis plusieurs annees c’est sur la conduite que se sont ancrees mes angoisses. Autrefois je pouvais effectuer les trajets que je voulais mais ayant eu des crises de panique au volant tres traumatisantes pour moi jai de plus en plus restreint ma capacite a conduire pour ne pouvoir me deplacer seule que dans ma petite ville… dès que je passe le panneau barré je commence a ressentir tous les symptômes de la crise dangoisse et a paniquer…. toutes mes tentatives de confrontation avec ma peur echouent et se terminent en crise d’angoisse… je ne sais plus que faire et suis desesperee de pouvoir guerir un jour. Je suis sous antidépresseur et ai suivi un paquet de psychotherapie en vain… je ne crois plus au miracle mais votre site me redonne une lueur d’espoir…

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Brigitte,

      Merci pour votre partage! Je vous invite à cliquer sur le lien ci-après afin de découvrir la solution à votre problème: « Je regarde la vidéo »

    • DESITTER

      Pour la première fois j ose le dire j ai peur de conduire depuis 20 ans ! Je connais bien toutes les ruses pour éviter ou contourner un trajet ! Et quel énergie pour donner le change ! Car personne ne comprend ☹️
      Bref ce « véhicule « qui peut être synonyme de liberté pour les autres… Me réduit à être en « prison » chez moi.
      JE VEUX ÊTRE LIBRE !

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Patrick,

      Je vous suggère de regarder une vidéo qui peut vous aider à traiter votre problème. Une fois regardée, je vous invite à reprendre contact avec moi par mail (barre rouge en bas à droite de votre écran quand vous êtes sur mon blog).

      Pour regarder la vidéo, je vous invite à cliquer sur le lien suivant: Angoisse en Voiture

      Bien à vous. Frédéric

    • ALBOUY

      Bonjour Monsieur Aminot,
      J’ai une phobie au volant depuis plus de 15 ans malgré plusieurs années de psychothérapie, des séances en sophrologie, un accompagnement en thérapie biodynamique et il n’y a pas très longtemps en hypnose, n’ont pas apporté d’amélioration bien au contraire….Aujourd’hui je ne sais pas quoi faire et je ressens un grand désespoir. Pouvez-vous me conseiller ?
      Merci d’avance
      Cordialement,
      Patrick

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Je vous suis reconnaissant de votre confiance et de votre partage d’expérience. Pour répondre à votre question, je crains qu’une fois vos douleurs guéries, cela ne suffise pas à apaiser vos peurs, ou mieux, à les neutraliser. Il sera sans doute nécessaire que vous bénéficiiez d’une prise en charge comportementale adaptée pour traiter votre traumatisme et vos peurs issues de cet accident.

      Je reste à votre écoute pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez. Bien à vous.

      Frédéric

    • Lsly

      Bonjour
      Victime d’un accident de la route il y a 8 mois je suis restée immobile pendant 1 mois donc je n’ai pas pu reprendre le volant aussitôt ce qui a conduit à un stress post traumatique en voiture…. A force de dépassement de soi j’ai réussi à recommencer à conduire en ville dans la zone de confiance bien délimité …. Sortir de cette zone m’est très difficile si mon conjoint n’est pas à mes côtés pour me calmer et me rassurer. On m’a mis sous seroplex 20mg et direction un psychiatre et un psychologue …. Mais ma peur elle est toujours au même niveau …. Mais le principal souci de cette peur c’est que je suis commerciale sur plusieurs départements ce qui implique bcp de voiture, d’autoroutes, sortir de ma zone de confiance sans mon conjoint … Juste d’y penser j’en ai une boule au ventre… Depuis l’accident je suis en Arrêt de travail car il y a des complications médicales en plus de cette peur … Qu’en pensez vous ? Est ce qu’une fois mes douleurs guéri la peur va s’estomper au fur et à mesure que j’oublierai l’accident ?

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Yannick,

      Afin de vous conseiller et vous orienter au mieux de vos intérêts, je vous invite à bénéficier d’une consultation gratuite de diagnostic. Pour bénéficier de cette consultation gratuite, cliquez sur ce lien: Angoisse en Voiture

      A bientôt Yannick.

    • Dehoux Yannick

      Bonjour,

      je m’appelle Yannick et j’ai 23 ans. Depuis mes 18 ans je sais que je peux passer mon permis de conduire. Mais je l’ai toujours reporté, sans raison. je suis en couple depuis 4 ans avec une personne qui a son permis et qui me pousse a le passer. j’ai passé 4x le code depuis et je l’ai raté parce que je me mets une pression monstre sur les épaules. je m’imagine au volant d’un véhicule et je panique. Quand je suis en voiture, j’ai des maux de ventre et la tete qui tourne. J’ai besoin de mon permis pour trouver un emploi. Que puis-je faire pour trouver la ou les raison(s) de ma peur en voiture.

      Merci à vous

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Célia,

      Je comprends l’importance pour vous d’obtenir votre permis de conduire, en plus du fait que cela vous offrirait une autonomie certaine et… une image positive d e vous même.

      Par souci de vous conseiller et vous orienter au mieux de vos intérêts, je vous invite à cliquer sur le lien suivant:

      Angoisse en Voiture

      Dans l’attente. Bien cordialement.

    • Lmr

      Bonsoir,

      Je vous remercie de votre réponse et de votre attention.
      Ce serait en effet un problème de reporter le permis, j’en ai besoin pour me déplacer jusqu’au lieu de mes études à la rentrée prochaine et mes parents ne pourront pas toujours m’emmener… je peux toujours prendre le bus, mais je refuse de trouver à chaque fois une alternative au permis. Si je reprends l’année prochaine voire encore plus tard, mon code ne sera plus valable, et je ne voudrais pas non plus que mes parents paient une nouvelle fois l’ensemble « code + permis ». Je dois l’obtenir au mieux cette année, mais en ayant le dessus sur cette peur et cette pression, comme vous l’avez justement vue.

      Cordialement,

      Célia

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Célia,

      Serait-ce un problème pour vous que d’accepter que vous n’êtes pas prête à conduire? Que peut-être, il serait mieux de reporter le passage de votre permis à une date ultérieure? Je crains qu’en vous mettant la pression comme vous le faites, en plus de celle que vous subissez (courroux de vos parents), vous craignez de ne pas être à la hauteur qu’inconsciemment vous participez à votre problème.

      Dans l’attente de votre réponse. Bien à vous.

      Frédéric.

    • Lmr

      Bonsoir,

      Je m’appelle Célia et je vais avoir 20 ans, j’ai obtenu mon code il y a deux ans et j’ai fini mes 20heures de conduite réglementaires l’année dernière. J’ai répondu aux questions que vous avez numérotées plus haut, et le problème qui revient souvent concerne « les autres ».
      Je m’explique :
      Tous les jeunes (de mon âge, plus, ou pire, moins…) autour de moi ont le permis. J’ai vu et félicité tous mes amis, ma soeur, mon copain, des amis d’enfance… et je me projetais quelque part en me demandant quand je l’aurai à mon tour. Mais lorsqu’il a fallu conduire, j’avais très peur de ce que les moniteurs pourraient penser de ma conduite, et lors du « bilan » de fin de cycle de conduite, j’ai explosé en larmes lorsque le moniteur a annoncé que j’étais très loin d’un niveau permis, et je cite. Je savais bien que ma conduite n’était pas excellente, et pourtant j’étais très déçue. Reprendre le volant est très difficile, je recule toujours et toujours, au point que mes parents désespèrent et me font de temps en temps des remarques lasses dans des soupirs d’exaspération. Au volant, je déteste quand quelqu’un est derrière moi, me « colle », j’ai peur qu’on me klaxonne, de rentrer dans quelqu’un, d’exister, en somme, sur la route, en tant que conductrice. J’ai honte de moi, et de ne pas avoir de conviction assez forte pour arriver à dépasser cette peur et me rendre fière, ainsi que mon entourage. J’ai même peur d’aborder le sujet du permis quand je suis avec les parents de mon copain…
      Le problème est que je n’ai pas de fameux déclic, je sais que c’est une nécessité, j’ai conscience que mes parents paient cher et que j’en ai besoin pour une autonomie et indépendance future. Mais je ne trouve rien pour me motiver, ma soeur me dit que c’est la perspective d’en finir avec le permis qui l’a, elle, motivée. Mais moi je recule…

      Après des heures et des heures de noeuds dans l’esprit, j’avais besoin d’en parler, merci pour votre article et peut être merci d’avance pour votre réponse,

      Cordialement

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Brigitte,

      Votre situation de stress au volant s’apprenne à des crises de panique au cours desquelles vous êtes émotionnellement sidérée au point d’oublier tout ce que vous avez appris, et savez faire, en matière de conduite automobile.

      En matière de solution, je suis entrain de travailler à un Programme qui permet d’éliminer ce type de problèmes plus communément appelés « Peur de conduire » ou « Peur d’être passager (ère) et qui a pour objectif que les gens conduisent en toute situation de façon émotionnellement normale et adaptée à leur environnement.

      Votre âge n’y est pour rien. Peut-être votre traumatisme infantile vous fait-il redouter le pire si, à votre tour, vous renversiez quelqu’un, un enfant par exemple? Vous avez donc toutes les raisons de ne pas courir un tel risque et encore moins de le faire courir aux autres.

      Vous lancer ce défi est très courageux mais il ne vaut mieux pas s’y prendre à la seule force de votre conviction. Vous risquez de vous faire du mal pour rien. Si utiliser la méthode dont je vous parle vous intéresse, je vous propose de m’en informer.

      Par ailleurs, pourquoi cette notion d’échec que vous évoquez ne serait-elle pas plutôt celle de votre compagnon comme celle de l’auto école qui n’auront pas su vous rassurer? Enfin, comme j’aime à dire, pourriez-vous envisager que l’échec est le début de la réussite?

      N’hésitez pas à me solliciter si vous le souhaitez.

      Bien cordialement.

      Frédéric

    • mauguin brigitte

      Bonjour,

      je me permet de laisser ce message pour une phobie en voiture .

      Pour la petite histoire je vais avoir 52 ans je me suis lancé dans un défit de vouloir passer mon permis de voiture cela va faire 3 ans en aout que j’ai eu mon code .
      Pendant donc plus d’un an avec mon auto école puis avec mon mari en conduite supervisée mais aujourd’hui même si je me suis un peu amélioré j’arrive pas à avancer plus je suis pas maitre de mes émotions de cette peur qui me tiraille et qui me fait enlever toute concentration que nous devons avoir en voiture étant en situation de stresse j’en perd les moyens donc cela se traduit par des confusions de compréhension je sais pourtant quoi faire si je suis pas en voiture mais en situation de conduite j’oublie ce que j’ai appris j’ai la tête dans le brouillard mon mari ne comprend pas l’auto école encore moins .
      Cela remonte à ma petite enfance dans mes souvenirs une voiture m’a renversées mais je me souviens pas du reste …
      J’ai gardé une phobie sans trop savoir le pourquoi en tant que passagère je me suis jamais sentie très bien déjà pour moi mètre la clé du contact dans une voiture était le l’impossible .

      Je sais comment faire pour être à l’aise en voiture je doute surement trop de moi .
      Alors je sais pas ou m’adresser pour pouvoir parler de tout cela oui je sais il y a aussi l’âge qui rentre en compte mais quand même après autant d’heures de conduite quel échec pour moi .

      Je sais que les miracles existes pas mais bon voilà javais envie de m’exprimer pour cela.

      Cordialement

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